Une petite fic en passant (depuis le temps que j'en avait pas fait une...)
Je dédis cette fiction à ma chère, la grande, la magnifique, la surprenante (, la psycopathe) ! Une grande amie à qui je dois de bons délires et qui m'a redonné envie d'écrire un peu et grâce à qui j'ai découvert une magnifique lettre d'amour, j'ai nommé "De profoundis" de Monsieur Oscar Wilde.
Bon, je crois que j'ai assez raconté ma vie pour l'instant, alors je vous laisse lire tranquillement.
Depuis quelques semaines maintenant, John Watson se posait quelques questions sur son colocataire. En effet Sherlock avait toujours été … spécial. Ne parlant pas pendant des jours entiers où mobilisant la parole dormant toute la journée sur le canapé où ne tenant pas en place. Bref, je crois que vous comprenez le concept. Mais, depuis quelques semaines donc, Sherlock avait l'air à cran. Il ne mangeait plus la moindre miette (même s'il ne mangeait pas beaucoup avant, il consentait à s'alimenter un minimum, plus maintenant), il semblait tout le temps stressé, les ongles plantés dans le cuir du canapé ou les mains serrées à l'extrême à s'en faire blanchir les doigts. Quand John demandait ce qui n'allait pas, Sherlock serrait un peu plus les dents et commençait à trembler comme si il se retenait de lui sauter à la gorge. La plus part du temps il ne disait rien et se contentait de rester crispé. Un jour, John en eu marre.
« Sherlock, je me fais un thé, tu en veux un ? »
Évidement Sherlock se crispa en le fixant d'un regard noir.
« Sherlock ? Je t'ai posé une question alors réponds moi !
- …
Je commence à en avoir par dessus la tête de ton cinéma ! Dis-moi ce qu'il y a et arrêtes de te braquer comme ça !
J'ai faim John ! hurla-t-il.
Et bien tu n'as qu'à pas faire la fine bouche et manger quelque chose ! Tu es assez grand pour trouver le chemin de la cuisine non ?
Je n'ai pas besoin... de nourriture !
Tu as faim mais tu ne veux pas manger. Voilà qui est ennuyeux. Tu ne vas pas tenir longtemps en absorbant que des liquides tu sais ?
John, je n'ai besoin que d'un seul liquide pour survivre et il se trouve que mon fournisseur est en rupture de stock.
Tu parles d'alcool ? Tu... Tu bois Sher-
Je parle de sang, John ! Mycroft a un problème avec le fournisseur et me voici ! En manque ! »
John regardait les yeux écarlates et les veines apparentes du cou de son colocataire, troublé...
« De quoi...mais de quoi tu parles ? C'est complèt-
-John ! … Je suis un put*** de vampire ! »
Le docteur recula et tomba sur son fauteuil. Ses yeux grands ouvert détaillaient son ami de façon peu rassurés. Des yeux rouges cernés, un teint pâle, des doigts crispés et des pommettes plus saillantes qu'à l'ordinaire.
« Tu es... tu es un vampire...
Merci pour cette remarque des plus pertinente.
Tu ne me l'as jamais dit... Pourquoi ?
Tu m'aurais pris au sérieux ? Tu aurais trouvé ça anodin ?
Je vois ce que tu veux dire... Que vas tu faire si tu n'as pas de sang ?
Je vais m'affaiblir encore un peu plus. Je vais perdre la raison petit à petit. Jusqu'au jour où je m'en prendrais à toi ou . »
Watson avala sa salive difficilement avant de répondre.
« Qui d'autre est au courant ?
Il n'y a que toi et Mycroft.
Comment... est-tu devenu...
Les expériences, John... Les expériences... »
Il semblait pensif tout à coup. Mais cela ne dura que quelques secondes.
« Je pense que je devrais aller voir Mycroft. Il m'a dit qu'il avait trouvé un endroit inconnu à la civilisation où m'enfermer le temps de trouver du sang.
Non ! »
Sherlock eu un demi sursaut : John avait crié.
« Non ?
Tout à fait : non. Je refuse que l'on t'enferme comme un animal !
Je n'en suis pas loin après tout.
Je ne suis pas d'accord ! Je pense assez te connaître pour dire que tu vaux mieux que ça !
Vraiment ? Dit il en levant un sourcil et un sourire malicieux au coin des lèvres.
Oui, répondit le médecin avec assurance .
Tu es trop sûr de toi. »
Sherlock se leva tout doucement du canapé où il était assis son regard bourré de malice et son demi sourire toujours présent inquiétaient un peu John.
Le brun s'agenouilla puis écarta les cuisses de son colocataire pou se glisser entre celles-ci. Il posa une main sur la gauche du médecin, puis l'autre contre son cou. Sherlock frissonnait de sentir le pouls de Watson sous ses doigts.
« Tu crois que si je buvais de ton sang, je ne te viderais pas jusqu'à la dernière goutte ? Tu en est sûr ? Demanda Sherlock avec une expression d'affrontement.
J'ai confiance en toi.
Si je plantais mes canines dans ta gorge je te tuerais. C'est aussi simple que ça...
Je te l'ai dis : '' j'ai confiance en toi '' . Tu as besoin de sang ? Prends le mien.
Tu ne comprend pas que tu vas mourir si je fais ça ?!
C'est un risque que je veux bien prendre pour toi. »
Sherlock écarquilla les yeux. Est-ce que l'objet de tout ses désirs venait de lui déclarer sa flamme ? Ça y ressemblait un peu de son point de vue...
« Ferme les yeux, John. »
Le docteur s'exécuta et respira profondément. Il avait peur de ce qui allait se passer. Allait-il souffrir ? Allait-il mourir ? Deux lèvres glacées sur les siennes, plus chaudes, vinrent stopper ses questions. John gémit de surprise mais ne repoussa pas Sherlock pour autant. Ce dernier rompit le baiser, au grand malheur de Watson.
« Garde les yeux fermés, souffla une voix chaude à son oreille. »
John tentait de se calmer mais lorsque Sherlock commença à lui baiser le coup en donnant de petit coup de langue par-ci par-là, ce n'était pas évident.
Puis soudain, une douleur lui déchira la gorge avant de repartir aussitôt. Il était à présent dans un état de plaisir intense alors que le vampire buvait son sang à grandes gorgées. John en gémissait en frissonnant tellement le traitement de Sherlock lui procurait du bien. Il n'aurait jamais pensé que se pu être aussi bon. A vrai dire, les films montrent des scènes complètement contraire à celle qui se déroulait à ce moment.
John sursauta lorsque Sherlock commença à grogner. Il semblait vouloir s'arrêter de boire sans y arriver. Il se battait contre lui même pour lâcher prise mais en était incapable.
« Sherlock... Calme-toi, tout va bien. Prends ton temps. »
Sherlock émit un grognement long et plaignant . Il retira finalement ses canines de la gorge de John et lécha la plaie jusqu'à ce que le sang ne coule plus. Il embrassa le cou de Watson longuement avant de relever la tête, et de le fixer. Le médecin était un peu surpris de voir les yeux de Sherlock colorés d'un noir profond. Eux qui d'habitude étaient d'un bleu océan magnifique...
Le vampire respirait bruyamment, comme essoufflé.
« John... Est-ce que... ça va ?
J'aurais voulu que tu ne t'arrêtes jamais.
Vraiment ? Tu n'as pas eu mal ?
Non ! Quel bonheur Sherlock ! J'étais tellement bien !
Et maintenant ? Comment tu te sens ?
Bien... Un peu affaibli peut-être... Mais après tout c'est normal vu la quantité de sang que tu m'as pris.
Pardonne-moi John. J'aurais voulu pouvoir m'arrêter avant mais...
Non, ce n'est pas ce que j'ai voulu dire ! C'est bon Sherlock, tout va parfaitement bien, le rassura John. »
Le vampire sourit et se pencha vers le médecin pour l'embrasser amoureusement. C'était un baiser doux et très romantique. Sherlock s'écarta afin de contempler un peu plus son docteur préféré.
« Je crois que ton problème de fournisseur vient de se régler, sourit John.
Je ne sais pas si c'est très prudent que tu me fournisse régulièrement...
Sherlock, tu as la mémoire d'un poisson rouge !
… ?
J'ai... confiance... en toi. »
Ils se sourirent tendrement avant de s'enlacer pendant ce qui dura à peu près une éternité.
Alors ? ça vous a plu ? Laissez-moi vos impressions en n'hésitant pas à me mettre une petite review ^_^
A bientôt (j'espère...)
