Salut à tou(te)s, je n'étais pas censée réécrire quoi que ce soit avant juillet mais j'ai trop de feels à évacuer après la finale de la saison 9, alors voici un long poème pour les extérioriser T_T

Attention, GROS SPOILER pour l'épisode 9x23 dans la dernière strophe !

Mon poète préféré est Charles Baudelaire, et j'aurais adoré n'avoir que le dixième de son talent... Alors j'espère que ce poème n'est pas trop nul . Il est pas mal chaotique, la seule chose que j'ai respectée sont les rimes et leur alternance (ABAB ou AABB), ainsi que le nombre de syllabes dans chaque vers.

Bonne lecture !


La Fin

La première fois qu'il la vit,

Son âme torturée,

Convulsée, désespérée,

L'ange la comprit.

Arc-en-ciel délavé,

Chef d'œuvre de son Père,

Que seul son propriétaire,

Surpassait en beauté.

Dans les ténèbres sournoises,

Elle s'était déguisée,

Comme de son lointain passé,

Où ses moues narquoises,

Dissimulaient sa souffrance.

Son âme l'ange agrippa,

Et de l'Enfer, l'extirpa,

Sa prise si dure,

Qu'elle y laissa une gravure.

A la vie, il revint,

Et l'ange fut capable, d'enfin,

Voir son apparence,

Et jamais une telle brillance,

Dans un regard il perçut.

Ses yeux avaient du vert toute la palette,

De longs cils bruns étaient leur collerette,

Et si l'ange avait dû respirer,

Dans sa gorge l'air serait resté.

Certes leur début avait été rude,

Cet homme n'était pas dupe,

Et un long moment mit sa confiance,

A accepter la danse.

Confiance que l'ange avait brisée,

De même que celui qui lui l'avait accordée,

Et pourtant, il lui avait offert son pardon,

D'une éternelle abnégation.

Sa loyauté n'avait d'égale,

Que la passion délicieusement létale,

De l'ange qui se consumait en silence,

Perdant jusqu'à son essence.

Le temps avait passé entre eux,

Les recouvrant d'un voile d'intimité,

Qu'ils n'étaient certainement pas désireux,

D'abimer, loin de leur moitié.

Hélas ! La chute des ses frères,

Fit ce que même l'Apocalypse,

Ne parvint à défaire,

Et leur relation eut une éclipse.

Séparés, et donc affaiblis,

Ils œuvrèrent pour restaurer le Paradis,

Ignorant la voix intérieure,

Qui murmurait "Reviens vers lui !" en leur cœur.

Tous leurs sacrifices,

Et feux d'artifices,

Tout n'a guère plus d'importance,

Maintenant qu'a tourné la chance;

L'homme qui de son espèce lui avait montré le meilleur,

En seulement six étés,

Alors que des siècles d'observations là et ailleurs,

N'avaient fait que le dégouter,

Est mort.

Dès lors, autour du cou de l'ange une corde invisible,

Serre fort,

Et de pleurer, il ressent le besoin indicible.


Alors... Quelle était votre strophe préférée ? :-)