Salut chers lecteurs. Voici ma nouvelle histoire sur le monde de Tolkien. Cette histoire, contrairement à celle d'Harry Potter, est à moitié en anglais à moitié en français. Il y a les traductions en français pour les dialogues en anglais. Je tiens à dire que ce monde et tous ce qu'il contient ne m'appartient pas. Seuls, les personnages de Nana et d'Helen sont miens. Voici donc le premier chapitre. N'hésitez pas à laisser des commentaires. Bonne Lecture :)
Chapter One – The Shire
La sensation de froid me réveille doucement. Ne voulant pas me lever, je reste couchée les yeux fermés. Je sais que je n'ai pas l'habitude de dormir longtemps. Etant insomniaque, dormir plus de 5h est un véritable miracle. Alors que je suis toujours dans un demi-sommeil, j'entends un léger chant d'oiseau.
Pourquoi y a-t-il des oiseaux dans ma chambre ? Des bruits de branches ? Quelqu'un a mis la radio ou la télé ?
Me relevant d'un coup, j'observe. Allongée dans l'herbe en plein milieu d'une forêt, je commençais à réellement me réveiller.
Oh putain, comment j'ai fait pour arriver là ! Où est-ce que je suis ?
Je suis entourée d'arbre, l'herbe et si verte qu'on se croirait dans l'usine de Willy Wonka. D'ailleurs je ne reconnais pas du tout l'endroit où je suis. Une hallucination, c'est surement ça. Il y a deux minutes, j'étais dans ma chambre en train de dormir. Comment suis-je arrivée là dans une sorte de mini forêt. Me rappeler. Je m'étais simplement endormie dans mon lit après avoir envoyé par texto un « bonne nuit » à ma meilleure amie. Alors que je commence à légèrement paniqué, j'entends un marmonnement juste à côté de moi. Tournant la tête, j'aperçois une femme aux cheveux noir qui porte un pyjama neutre mais comportant des têtes rennes dessus.
Je connais ce pyjama.
Rassurée, je soupire. Je m'accroupie et pose ma main sur son épaule. Je la secoue en prononçant son nom.
- Nana, réveille-toi !
Un marmonnement clair me répond. Riant légèrement, je la regarde se lever et se tourner vers moi les yeux encore endormis. Lorsqu'elle est dors, elle dors.
Ensuite, je vous épargne la partie où Nana s'est mise à littéralement hurler d'angoisse. L'étonnement de me savoir avec elle puis remplacer par « Pourquoi on est dans une forêt ? A l'extérieur ? ». Ensuite, quand je lui ai dit que je ne savais pas du tout. Eh bien, je l'ai perdue. Elle s'est mise à bouger un peu enfin tourné en rond. Essayer de suivre une personne qui panique et qui parle limite toute seule et assez difficile. Au bout d'une demi-heure, j'ai finis par la calmer. Si c'était un rêve, il était drôlement réel. Mais si je dois être dans un rêve, autant profiter un peu. Nana se rassit essayant de se calmer. Scrutant les alentours sans trop m'éloigner d'elle, je ne vis que de la forêt. De la forêt à perte de vues.
Après observations de la situation et de l'état de nos vêtements, nous nous décidèrent … enfin je décidais que nous devions voir où nous étions. Trouver de l'aide quoi. Histoire d'avoir de plus amples explication de l'endroit où nous nous trouvions. La marche commença. Au bout d'un moment, nous tombions sur un chemin. Je le suivis et Nana fit de même. Nous ne savions pas trop où nous allions. Nous étions plutôt silencieuses. Je ne voyais rien de normal. Enfin quand je dis normal, cela veut dire un truc que je connaisse. Et cela ne me rassurais pas du tout. C'est alors que je m'arrêtais interdite sur l'endroit où nous venions d'arriver. « Oh, c'est pas vrai. Pincez-moi, je rêve. » Nana passa à côté de moi pour voir pourquoi je m'étais arrêté. Je l'entendis prononcer :
- Bordel de Merde, c'est pas vrai.
Le soleil se couchait tout doucement. Nana et moi étions assises sur le bord du chemin à regarder ce qui se déroulait sous nos yeux. Nous étions dans la Comté. Au début, nous avons cru qu'on nous jouait un tour mais en questionnant plusieurs personnes sur des « choses » de notre monde … personne ne comprenait. Nous nous étions assise donc et regardions depuis près de 20 min, la vie dans la Comté. Nous devions savoir à quel période nous étions. J'entendis un bruit de pas venir sur ma droite. Un hobbit venait dans notre direction. Manifestement, il nous regardait déjà avant que je ne me retourne. Je me levais et m'avançais vers lui. Je lui fis le plus grand sourire que je pu. Arrivant devant nous, ma première observation était que nous étions à peine plus grandes que lui. Ce qui me troubla car les humains étais beaucoup plus grand que les hobbits. Mais je n'eus pas le temps de trop y penser. Cette observation fut vite chasser de mon esprit quand le hobbit devant moi se mit à parler dans un anglais avec un accent très chantant :
- Hello lovely Ladies, may I help you for something ?
(« Bonjour belles demoiselles, puis-je vous aider pour quelques choses ? »)
J'entendis la voix de Nana murmurais dans un souffle.
- Sérieux ? Il ne pouvait pas le faire en français. Je suis nulle en anglais.
- Good evening Sir, my friend and I are looking for a house but … I'm afraid we don't really know which one is the good one.
(« Bonsoir Monsieur, mon amie et moi sommes à la recherche d'une maison, mais … je crains que nous ne savons pas vraiment laquelle est la bonne. »)
J'espérais que mon anglais n'était pas trop mauvais mais à l'expression du hobbit je vis que ça allais. Je remerciais la providence de m'avoir donné une bonne oreille pour les langues étrangères. Le hobbit penchant la tête et me regardais avec doute puis un large sourire apparu sur son visage.
- So you desire to visit someone ?, répondit poliment le hobbit.
(Donc vous désirez rendre visite à quelqu'un ?)
- Yes, it's exactly it. We look for Mr Baggins !
(Oui, c'est exactement cela. Nous recherchons Monsieur Sacquet !)
- You're not a part of his family, that I'm sure, Miss. Even you. (il se tourna vers Nana qui lui sourit) I didn't know that our Bilbo had friends outside the Shire. Ah ah, ricana-t-il.
(Vous n'êtes pas de la famille, ça j'en suis sure, Mademoiselle. Même-vous. (il se tourna vers Nana qui lui sourit) Je ne savais pas que notre Bilbon avait des amis en dehors de la Comté. Ah ah, ricana-t-il.)
- Well, it's the case. There's a beginning for everything, répondis-je.
(Eh bien, c'est le cas. Il y a bien un début pour tout.)
Nana me tira la manche et me glissa à l'oreille :
- Tu fais quoi ?
Ne lui laissant pas le temps de répondre, je dis au Hobbit :
- It is only recently that we know Bilbo and we wanted to make him the surprise. We do not know if we shall be there for his next birthday so …
(Ce n'est que récemment que nous connaissons Bilbon et nous souhaitons lui faire la surprise. Nous ne savons pas si nous serons là pour son prochain anniversaire donc …)
Le hobbit se mit à sourire encore plus.
- His birthday? Ah I see! He had his 50 years a few months ago. It was a great party but he would have a little been able to do better. I admit to have been disappointed. Furthermore, he did not seems delighted himself.
(Son anniversaire ? Ah je vois ! Il a eu ses 50 ans il y a quelques mois. Ce fut une grande fête mais il aurait un peu été en mesure de faire mieux. J'avoue avoir été déçu. De plus, il ne semblait pas très ravi.)
- I would tell him to do a better one for next birthdays.
(Je lui dirais de faire un meilleur pour les anniversaires à venir.)
- Yes, tell him that. Then for the house of this dear Bilbo, it is simple. It's on the last hill a little higher. You cannot miss her, déclara le hobbit en pointant du doigt la direction.
(Oui, dites-le-lui. Alors pour la maison de ce cher Bilbon, c'est simple. Elle est sur la dernière colline, un peu plus haut. Vous ne pouvez pas la manquer.)
- Thank you a lot Sir. You were of a big help for us. I wish you the pleasant end of day, dis-je poliment et en souriant.
(Merci beaucoup monsieur. Vous étiez d'une grande aide pour nous. Je vous souhaite un agréable fin de journée.)
Je commençais à m'éloigner, Nana qui me suivait d'un regard interrogateur genre :
C'était quoi ça, tu m'explique s'il-te-plait !
Le hobbit nous cria :
- Delighted to have helped you, it's the first time that I meet people of your kin.
(Ravi de vous avoir aidé, il est la première fois que je rencontre des gens de votre espèce.)
Me retournant, je lui fis un signe amical pour le remercier. Le voyant rentrer dans sa maison, je fis face à Nana mais n'eut pas le temps de prononcer le moindre mot.
- Nous sommes coincées dans la Comté, dans la Terre du Milieu et évidement tout le monde parle anglais.
Nana soupira et je vis son regard d'angoisse.
- Tu sais parler anglais. Ça va aller, ne t'inquiète pas.
- Mon anglais est horrible. Heureusement que toi, tu parles très bien anglais.
Je ris légèrement. Sa remarque m'amusait. Elle savait parler anglais et elle le comprenait très bien également.
- Tu peux m'expliquer maintenant pourquoi tu lui as dit que nous connaissions Bilbo ?
- Ecoute, je devais savoir quel âge il avait pour pouvoir nous situer dans la chronologie de la Terre du Milieu. Comme nous sommes dans un monde diamétralement différent du nôtre – j'espère que tu la remarquer – nous devons absolument trouver quelqu'un qui peux nous aider.
Nana s'arrêta et me regarda légèrement surprise.
- Et tu penses que Bilbon va nous aider ? Comment peut-il nous aider ?
Elle n'a pas compris. Fermant les yeux, je lui fis face.
- Je ne pensais pas à Bilbon spécifiquement mais à Gandalf.
Elle resta à me regarder avec expression qui me disait « Hey, j'ai toujours pas compris ! »
- Vu qu'on ne sait pas pourquoi nous sommes ici, l'une des seules personnes qui peut nous aider est Gandalf. Certes les elfes pourraient également mais ils sont trop loin de nous donc on ne peut pas demander leur aides sauf si tu as envie de voyager jusque-là ?
Voyant son expression changer devant la compréhension de l'explication que je lui donnais. Elle secoua la tête à la négative.
- Bien, donc comme nous sommes dans la Comté et que nous sommes apparemment juste avant la quête d'Erebor vu que Bilbo n'a que 50 ans. (voyant qu'elle suivait je continuais) Gandalf va forcément apparaître si ce n'est déjà fait. Voilà pourquoi nous devons aller chez Bilbo.
Je me remis en marche. Nana fit de même. Le silence s'installa puis je l'entendis dire :
- Je comprends ton résonnement. Mais en arrivant chez Bilbo, onn va lui dire quoi comme explication ?
- Très simple, que nous attendions une connaissance et que cette personne nous as dit de l'attendre chez lui.
Nana me regarda, ses sourcils froncés.
- C'est un mensonge.
- Oui, mais nous n'avons pas le choix. Je n'ai pas envie de dormir dehors. Et toi ?
- Moi non plus, soupira-t-elle. Moi non plus.
Nous avancions vers la dernière maison, en haut de la colline. Plus on s'approchait, plus je voyais l'entrée de la maison des Baggins enfin des Sacquet et de Cul-de-Sac.
