Eh bien, bonsoir à tous =)
En tant qu'énorme fan des Severitus (jamais assez nombreux à mon gout soit dit en passant), je vous publie le mien, histoire de partager ce qu'il se passe dans mon cerveau tordu =p
Donc en ce qui me concerne, seuls Helena et Romain m'appartiennent et je ne gagne rien du tout pour cette belle histoire que j'écris (ce qui est à déplorer d'ailleurs...), mais j'en tire beaucoup de plaisir =)
J'espère que vous apprécierez un tant soit peu, et dans le cas contraire vous êtes tout de même les bienvenus =)
C'est ainsi que je vous abandonne à votre lecture ;) Amusez-vous bien =)
Chapitre 1 : Joyeux anniversaire, ramène-toi cher compère.
"On est amis, non ? Et même meilleurs amis ?"
Il fronça les sourcils, comme pour défier Lily de dire le contraire. Il esperait qu'elle réponde qu'ils étaient plus que de simples amis, mais retint sa déception lorsque la rouquine répondit :
"Bien sur que c'est ce que nous sommes Sev."
Mais lui il l'aimait. De toute son âme, de toute la puissance qui l'habitait. Il n'aimait et n'aimerait qu'elle au cours de sa vie. Il se le jura à lui-même, comme un serment inviolable.
Ce matin n'était qu'un matin comme les autres pour Harry. Il se leva et prépara le déjeuner des Dursleys, puis retourna dans sa chambre. Rien à faire, comme d'habitude. Il s'allongea et prit le temps de penser.
Il avait maintenant 17 ans, ce qui n'avait presque rien changé à sa taille : toujours aussi petit. Mais son âge se ressentait grandement sur les traits de son visage : quiconque le voyait pouvait affirmer que Harry Potter était maintenant un jeune adulte. Les blessures du passé se lisaient toutes dans ses yeux verts emeraude. Des yeux si vifs, pourtant constamment munis d'une légère teinte de tristesse.
Harry était sur le point de s'assoupir lorsqu'un coup contre le carreau résonna dans la pièce. Il se redressa et reconnut une des chouettes du directeur. Il sourit légèrement lorsqu'il la déplia. Enfin un contact avec le monde magique.
Cher Harry,
Tout d'abord, joyeux anniversaire. Je te souhaite une heureuse année pleine de réussite et de bonheur. Tu as maintenant 17 ans, et je pense pouvoir dire que tu attendais cet âge avec plus ou moins d'impatience, comme tout les jeunes sorciers. Mais sache qu'il te prédéstine à de plus grandes responsabilités, la plus importante étant la guerre qui se profile à l'horizon.
Car oui, Harry, maintenant commence l'action. Ce soir, les protection sur la maison des Dursleys ne feront plus effet. Ce soir, tu t'en vas. Mais ne souris pas trop vite, car cela signifie la fin de la vie calme que tu menais. Severus - ne grimace pas Harry - viendra te chercher pour t'emmener au quartier général de l'ordre. Soit docile et obéissant, je te prie, car n'oublie pas ce qu'il accomplit chaque jour pour toi.
Ce soir, tu sera mis au courant de tout ce qu'il se passe dans le monde - magique ou non - et sur le rôle que tu va devoir jouer cette année. Car j'ai l'immense regret de te dire que pour un an Harry, Poudlard ferme ses portes. Tout se jouera cette année, et il est hors de question de mettre mes étudiants en danger pour d'inutiles raisons. Cette année, Harry, nous gagnerons la guerre, ou nous la perdrons.
Prépare tes affaires, et préviens tes moldus. Severus sera là à 19 heures précises.
Bonne journée.
Albus Dumbledore.
Harry sourit. Il avait presque oublié son propre anniversaire. Enfin, il n'aurait pas pu vivre dans cette ignorance pendant longtemps parce que dés qu'il releva la tête, il aperçu 5 chouettes devant son carreau. Il les laissa entrer et déchargea en premier coq, le hibou de Ron, qui paraissait au bord de l'évanouissement.
Salut Harry !
Joyeux putain d'anniversaire de tes 17 berges ! Enfin ! Maintenant, tu va pouvoir passer le permis transplanage et d'autres trucs simpas, comme utiliser ta baguette quand ca te chante, etc. On va se voir au QG dans pas longtemps d'après mon père, j'ai hate !
J'te dis à plus !
Ron.
PS : c'est mon père qui a ramené ton cadeau. Apparement, ça protège du mauvais sort.
Le brun rit franchement à la lecture de cette lettre. Il reconaissait bien là Ron. Du paquet tomba une espèce de pendentif en forme d'oeil égyptien doré soutenu par une fine corde marron. Harry l'accrocha illico, heureux de son cadeau. Il prit ensuite le paquet d'une chouette hulotte de couleur marron tachetée de noir.
Bonjour Harry.
Comment vas-tu ? Enfin, ça je l'apprendrais apparemment plus tard, étant donné que je viens d'apprendre par Ron que tu allais nous rejoindre au quartier général. Apparemment, cette année est décisive pour la guerre. Dumbledore ne m'a jamais paru aussi sérieux - et merlin sait que cet homme a le don de m'impressionner. Enfin bref, pour ton anniversaire j'aimerais ne pas t'assommer de choses aussi sérieuses. Je sais que cela te pèse plus que tout, c'est pourquoi je te conseille de te changer les idées avec mon cadeau : il s'agit d'un miroir d'auto-critique. Tu te places devant et il te parle, comme les miroirs sorcier, sauf qu'il exprime ce que tu as au plus profond de toi, ou sinon il te dit quelque chose pour améliorer ce que tu tentes de faire. Je suppose que tu comprendras bien mieux une fois que tu l'auras essayé. Ca te permettra sans doute de te sentir plus léger, un dialogue avec toi parfois. Ca remet les idées en places (peut-être devrais-je en offrir un à Ron ?).
Enfin bon, sur ce, à ce soir Harry.
Hermione.
Harry observa le miroir quelques secondes. Son reflet lui adressa une œillade amusée et lui dit :
"Je n'ai rien à te raconter pour l'instant.
- Pourquoi ? s'étonna Harry.
- Tu es bien trop pressé d'ouvrir les autres paquets."
Harry se sourit avant de s'emparer d'un autre paquet. Un gros cette fois. Hagrid, devina Harry en l'ouvrant. Il contenait une cage avec une minuscule boule de poil semblable à un Hamster. "Encore une créature bizarre..." se dit Harry, sauf qu'elle n'avait pas vraiment l'air dangereux. Elle s'envola et se posa sur l'épaule d'Harry, dégageant une douce chaleur. Harry lut le mot qui était scotché sur le fond de la cage.
C'est un furet fureteur. Il te préviendra en cas de danger.
Tout le monde est sur le qui-vive cette année, songea Harry. Il ouvrit alors l'enveloppe jointe à la cage. Il sourit face à l'écriture brouillon de son ami.
Salut Harry !
Je suppose que tu as reçu la lettre de Dumbledore. C'est le tout pour le tout. Un an pour réunir des forces et tout donner à la fin. Voldemort fera sans doute pareil, c'est pourquoi je te recommande de rester sur tes gardes. Je pense que tu auras besoin de mon cadeau.
J'espère que tout ça ne te gache pas tes vacances. Profites-en, détend-toi. On se verra ce soir normalement, je passe au QG. D'ici là, je te souhaite une bonne journée, et un joyeux anniversaire !
Hagrid.
Toutes les lettres étaient mi-graves mi-joyeuses. Harry était partagé entre joie, excitation et peur. Cette année, il n'y aurait pas poudlard. Cette année, l'ordre du phoenix allait vivre une bataille descicive. Cette année, il vivrait ou il mourrait. C'est dans cet était d'esprit qu'il déballa une quatrième lettre. L'expediteur surprit Harry. Il s'agissait de Neville.
Salut Harry !
Joyeux anniversaire, mais j'ai bien peur de ne pas avoir de cadeau pour toi. Désolé.
Je voulais juste te dire : cette année, avec ma grand-mère, nous avons rejoint l'ordre du Phoenix ! Je veux me battre moi aussi, à tes cotés. Depuis l'AD, c'est un de mes souhaits. Donc attend-toi bien à me trouver au QG ce soir (oui, je suis au courant depuis une petite semaine maintenant) ! On se dira tout à ce moment là !
Bye bye,
Neville.
Dire que Harry était surprit était un euphémisme. Neville était bien la dernière personne qu'il s'attendait à voir au QG ce soir ! Enfin, il mit de côté ses divagations pour s'emparer du cinquième paquet. Luna.
Hey Harry !
J'espère que tu passes de bonnes vacances en dépit des Volan'cerville, de plus en plus nombreux chaque année - d'ailleurs j'espère qu'aucun n'entrera dans ma tête ! Papa a publié un article dessus, que j'ai joint à ton cadeau d'anniversaire. D'ailleurs, joyeux anniversaire ! Enfin, je suppose que tu as appris que cette année, Poudlard resterait clos. Quel dommage ! Mais bon, apparement, papa a décidé qu'il y aurait quand même du mouvement cette année. Donc c'est avec plaisir que je t'annonce que je vais combattre tu-sais-qui à tes côtés - je n'ai pas tout comprit, mais apparement mon père négocie une entrée dans un ordre de ch'ais pas trop quoi. Tu sais, ça me fait vraiment plaisir parce que vous - Hermione Ron et toi - êtes mes seuls amis. Qu'aurais-je fait si je ne vous avais pas revu cette année ? Si j'étais restée toute seule ?
Enfin, je ne veux pas t'ennuyer avec tout ça tu sais. Je pense qu'on se verra bientôt. D'ici là Harry, tiens-toi sur tes gardes, qu'il ne t'arrive pas malheur. Mon cadeau a pour but d'éviter ce genre de drame d'ailleurs - enfin, autant qu'il le pourra. C'est un pense-partout. Mais je te laisse la surprise de l'utilisation !
A plus !
Luna.
Harry regarda curieusement la bague contenue dans le papier et la passa à son doigt. Soudainement, il avait l'impression que tout était très clair, que son esprit était aussi limpide que de l'eau de roche. Toute pensée parasite avait été chassée de son esprit, et il se focalisa sur l'essentiel des evenements : pas de Poudlard cette année, au centre de la guerre, Voldemort à éleminer, entrainement intensif. Il enleva la bague, et se sentit comme d'habitude. Apparement, cette chose avait le pouvoir de concentrer ses capacités de réflexion. Harry la rangea précieusement dans sa valise. Ca pourrait être rudement utile, pensa-t-il.
Il finit de préparer sa valise et descendit. En bas, les Dursleys s'occupaient comme d'habitude : Dudley devant la TV, l'oncle Vernon devant le journal et Pétunia devant la fenêtre. Il s'éclaircit la gorge pour attirer l'attention. Un grognement mécontent lui répondit. 'Génial' pensa Harry, avant de prendre la parole.
- Je suis désolé de vous imposer ma présence, mais j'ai quelque chose d'extrèmement important à vous dire.
- Dépèche-toi garçon, tu as cinq minutes, marmonna Vernon sans lever les yeux de son journal.
- Eh bien, ce soir je pars... definitivement.
Vernon poussa une exclamation de joie tandis que Pétunia décolla ses yeux du jardin de la voisine pour les tourner vers le survivant. Dudley resta inexpressif.
- Merci ça fait plaisir... Enfin bref, donc je disais que je devais partir ce soir, et pour cause la vraie guerre commence.
- Vraie guerre dis-tu ? demanda Vernon, piqué par une malsaine curiosité. Il contemplait Harry de ses petits yeux porcins avec avidité, comme si il esperait que ce dernier soit tué au front.
- Oui. Et ce n'est pas sans danger, c'est pourquoi je ne peux pas rester plus longtemps. C'est pourquoi je vais m'entrainer au quartier général toute cette année pour affronter Voldemort l'année prochaine. Le professeur Snape viendra me chercher ce soir.
- Qui ça ? cria Pétunia si fort que tout le monde sursauta.
- Euuuh, c'est mon professeur de potions, le professeur Snape et...
- Severus Snape... marmonna Pétunia, qui semblait soudainement avoir été transportée dans un autre monde.
- Tu le connais ? demanda Harry, surprit et effaré.
Vernon regarda sa femme avec suspition. Elle s'assit, pensive, les yeux dans le vague. Même Dudley s'était détourné de sa précieuse télévision.
- Oui... souffla-t-elle. Ca remonte à tant d'année... C'était mon voisin, et le meilleur ami de ma soeur.
- QUOI ? Hurla Harry. SNAPE ?
- Petunia... Tu as cotoyé un... un... une personne de son espèce dans ta jeunesse ? siffla Vernon, le teint violacé.
- Ne te méprend pas, dit elle avec froideur. Jamais je ne l'aurais cotoyé par envie ! Il était le misérable fils de l'alcoolique du coin, jamais un sou en poche et habillé en haillon avec les vêtements de sa mère ! Jamais je n'aurais délibérément fréquenté une racaille de son espèce ! Mais... - Elle frissonna - C'est lui qui a annoncé à ma soeur qu'elle pouvait faire... Tout ça.
- Snape a dit à ma mère qu'elle était une sorcière ? demanda Harry, plus qu'intrigué.
- Nous étions jeunes - une dizaine d'années tout au plus - et un jour il est venu vers Lily et lui a dit qu'elle était une sorcière. Et depuis ils ne se sont plus quittés.
Curieusement, Harry sentit une tristesse profonde dans sa voix. Dissimulée, certes, mais palpable tout de même.
- Que c'est-il passé ? fit Harry pour encourager sa tante à poursuivre.
- Ils sortaient tout les jours, il venait parfois à la maison, mais jamais l'inverse. Ah non, ma mère n'aurait pas permit que Lily aille dans cette maison délabrée habitée par un alcolique et une dépressive - elle sourit perversement. En période scolaire, elle était là bas avec lui, et en été, ils étaient là tout les deux. Lui, toujours à fouiner, à l'entrainer... A cause de lui...
Cette fois, la mélancolie était indéniable.
- Et tu dis qu'il est professeur ? De potions ? Peuh ! Ca ne m'étonne même pas ! Toujours penché au dessus d'un chaudron, à préparer telle ou telle chose qui requierait des foies de rat, des araignées mortes, des racines de personne-ne-sait-quel-arbre...
Harry, décontenancé, réalisa alors une chose : il ne savait rien de sa mère. Mais si cet entretient lui en avait apprit une, c'est que la meilleure personne à qui demander était Snape.
Foie de Potter, l'austère professeur ne serait pas tranquille sans avoir livré sa vie sans ommettre le moindre détail...
Voila pour le chapitre 1 =) J'espère vraiment que l'histoire vous intrigue ^^ Je pense que je ferais une publication par semaine chaque mercredi soir, comme ça ça casse un peu des habitués du lundi/vendredi/dimanche soir =p
Sur ce, à la prochaine ^^
