Bonjour à tous,

Tout d'abord je dois préciser que je n'ai pas écris depuis très longtemps mais l'envie me reprend aujourd'hui. Je vous demanderai donc d'être indulgent en espérant que vous ne vous ennuierez pas trop et que celle-ci sera à la hauteur de vos attentes. Je suis ouverte à toute critique constructive de façon à faire évoluer cette œuvre que j'aimerai beaucoup continuer. Merci à tous et bonne lecture.

Selmacke.

Je ne saurais dire comment j'ai pu en arriver là. Lui, cet être si parfait en tout point que cela en est déroutant, unie avec moi une personne aussi banale qu'une humaine puisse l'être. Mon nom est Amélia, Amy pour les intimes et voici mon histoire.

D'aussi loin que je me souvienne j'ai toujours vécu dans le sud de la France. Toulouse, cette ville aux couleurs joyeuses et son été souvent caniculaire. Sa Garonne et son canal du midi traversant les différents patelins du coin et allant se jeter dans la mer se trouvant à environ deux heures de route d'ici. Bordeaux. Pour moi qui n'ai connus que le sud et ses environs c'était la limite. Au-dessus se trouvait le nord et sa grisaille. Le mauvais temps et leurs habitants buvant du vin à longueur de journée. Oui je le conçois cela fait très cliché, mais c'est ainsi que les gens du coin voyait la Bretagne et ses environs. Ici, j'ai toujours eu tout ce dont j'avais besoin. Des amis, une famille qui m'entoure dont je suis très proche, la mer et la montagne à une heure et demi de route, l'Espagne a pas beaucoup plus. Alors, j'étais bien loin de m'imaginer au moment de faire mes vœux d'orientation pour effectuer mes quatre ans d'internat en médecine, que la seule option qui s'offrait à moi était à ce qui me semblait être l'autre bout de la France. Kalembron. Une ville qui d'après mes recherches se trouve à la pointe sud de la Bretagne et compte 2300 habitants. Ce n'est pas énorme comparer à l'agglomération de Toulouse, mais trouver un internat ici s'était transformé en mission impossible. La nouvelle avait été difficile à avaler pour beaucoup de monde parmi ma famille, mais le plus dur était pour moi qui me retrouvai alors déraciné de tout repère que ce soit régional ou familial.

Je ne m'étais pas totalement faite à l'idée de venir ici et je crois bien que je ne m'y suis pas encore faite de toute façon. Ici tout est gris. Les bâtiments, le ciel, les gens que je croisais et qui me dévisageaient chaque fois que j'ouvrais la bouche et que mon accent chantant arrivait à leur oreilles. Je suis en plein dans le cliché que tous sudiste racontent lorsqu'ils s'aventurent dans ces contrées qui nous semblent parfois si lointaines. Ici je ne connais personne. Tout ce qui fait de moi ce que je suis est resté à plus de huit-cents kilomètres d'ici et j'ai l'impression d'y avoir laissé une partie de moi-même.

J'arrivai finalement en voiture après près de neuf heures de trajets sans faire de pauses ou très peu. J'avais l'impression que s'il m'arrivait d'en faire plus je me sentirais incapable de continuer et ferait aussitôt demi-tour. Ma mère, qui au passage n'avait pu retenir ses larmes au moment de mon départ, m'avait trouvé un petit appartement que ma bourse permettrais de payer un tant soit peu. « Je t'enverrais de l'argent tous les mois pour que tu puisse faire quelques courses et sortir un peu. Tu verras tout se passera bien j'en suis certaine.» M'avait-elle dis en me serrant tout contre elle tentant tant bien que mal de cacher ses larmes. « Du calme maman, je serais de retour pour Noël ce n'est pas bien loin.» Avais-je alors tenté de la rassurer n'étant pas moi-même convaincu que je supporterai le manque de ma famille si présente dans mon cœur.

C'est donc le cœur déchiré que j'avais pris la route. Je crois avoir épuisé mon stock de larme ne m'étant pas arrêtée un seul instant de pleurer de tout le chemin. Arrivée à mon appartement, je rencontrai le propriétaire qui après avoir pris mon chèque de caution et fait l'état des lieux m'avait tendu les clefs. Ça y'est j'y étais et cette fois-ci pour de bon. Je ne pouvais plus reculer. Je regardais alors l'intérieur de mon appartement. Tout ce qu'il y a de plus simple. Une chambre d'étudiante en soit. Une seule pièce regroupait salon, salle à manger et cuisine. La salle de bain se trouvait elle, être la seule pièce supplémentaire. Les meubles étaient eux bon marchés mais au moins il y en avait. Un canapé pouvant se transformer en lit, une télévision, une petite table de cuisine afin de me restaurer et voilà mon appartement rempli. Il n'était pas bien grand. Je découvris tout de même avec surprise un petit balcon avec une vue sur l'estuaire. Une vue sur la mer coutant trop cher, je m'en contenterai et puis de toute façon en tant que médecin urgentiste je n'aurai guère trop de temps à passer ici.

J'entrepris de sortir mes affaires afin de les ranger dans le seul placard de la maison. C'était suffisant pour les vêtements que j'avais apporté bien que ma mère m'ayant mis assez de pulls pour me rendre au pôle nord. Je souris à cette attention et me rendis-compte que je ne l'avais toujours pas appelé. « Elle va me tuer. » Pensais-je alors à voix haute puisque de toute façon personne d'autre ici ne pourrait m'entendre. Je fouillai alors dans mon sac et y pris mon téléphone ainsi que mon paquet de cigarettes qui me faisait de l'œil. Je souris en pensant à ma mère qui me répèterai certainement pour la millième fois que ce n'étais pas bon pour ma santé. Mais elle n'était plus là et je devais faire avec.

Je composai alors le numéro de ma mère qui ne tarda pas à répondre. « Ma chérie enfin ! Je commençais à m'inquiéter. Alors c'est comment ? » Me demanda-t-elle empressée que je la rassure certainement. « Mignon. Gris ... Mais mignon. » Dis-je alors en tirant une bouffée de ma cigarette après être sortie sur le petit balcon vraiment pas très grand. Bien sur ma voix n'était pas celle d'une personne très enthousiaste mais il faut se mettre à ma place. Le changement est catégorique. Et même si je doutais du fait de pouvoir m'y habituer, je devais tout de même avouer qu'au moins la température n'était pas aussi catastrophique que l'on avait bien voulu me l'assurer. « Surtout couvre toi bien ma puce, je ne voudrais pas que tu attrapes mal.» Me dit-elle à l'autre bout du téléphone. « Maman ... » Soupirais-je alors qu'elle souhaitait avant tout prendre soins de moi-même avec cette distance qui nous séparais. « Tu sais il ne fait pas aussi froid qu'on le dis. Je suis même très bien en tee-shirt. » Ajoutais-je consciente qu'elle ne me croira pas forcément. « Tu ne dis pas ça pour me rassurer n'est-ce pas Amy ? » Insista-t-elle au combiné. « Hein, hein » Lui répondis-je négativement afin qu'elle me lâche un peu de lest. Ma mère avait toujours été très protectrice envers moi et ce depuis toujours, mais encore plus après le départ de mon père. Nous étions tous deux très fusionnelles et j'avais l'impression que rien au monde ne pourrais venir entraver cela. La preuve même à presque 1 millier de kilomètre de chez moi elle tentait tout de même de me protéger.

Après avoir donc échanger quelques nouvelles et informations quand à ma destination, je me rendis compte que je n'aurais ce soir rien à manger. Effectivement nous étions dimanche soir et aucun magasin ne serait ouvert pour remplir mon frigo. Après tout, même dans une grande ville comme Toulouse c'était le cas alors ici .. Je soupirai me demandant ou est-ce que je pourrais trouver un restaurant ici. Ou même un fast food m'irait parfaitement bien, de toute façon je n'avais guère la tête à me restaurer ce soir. Le dépaysement étant pour l'instant trop brutal à mon goût. Je pris mes clefs de maison et les accrocha à mon trousseau de voiture puis sortis de mon appartement. Je pris ma voiture et commença alors à rouler. Je croise au passage l'hôpital ou je devrais me rendre dès demain et me dis finalement qu'il serait bien que je m'y rende dès ce soir afin d'avoir toutes les informations nécessaires pour commencer sur de bonnes bases.

Je garai ma voiture sur le parking des patients, n'étant pas encore officiellement en internat je ne me serais pas permise de me mettre sur les places prévues pour le personnel. Je suis alors les panneaux m'indiquant l'accueil et informa des raisons de ma venue. L'infirmière me dirigea vers le secrétariat afin de pouvoir récupérer toute la documentation nécessaire à fournir lors de mon premier jour.

Je toquai à la porte en entendis une voix qui me signifia d'entrer. « Bonjour madame, je suis Amélia Landson. Je suis la nouvelle interne et donc comme je commence demain je me demandais s'il y avait des choses à ramener. » La femme se trouvant devant moi chercha dans ces papiers et fronça les sourcils au moment de me les tendre. « Voilà pour vous mademoiselle Landson. Votre titulaire sera le docteur Cullen, cependant il sera absent pour la semaine, il faudra donc me les retourner et je les lui transmettrais à son retour. » Son ton se voulait froid, glaciale. Comme si j'avais fait quelque chose qui n'allait pas.

Je m'apprêtais à partir alors qu'on toqua à la porte. La secrétaire indiqua à la personne d'entrer et je la vis rayonner de par son sourire. Je me tournai alors me demandant pourquoi. « Docteur Cullen» Dit-elle alors à son encontre. Je ne pus m'empêcher de rester stoïque. Le médecin se trouvant de moi était d'une rare beauté digne des plus grands films américains. Ces yeux étaient de couleur miel et il avait le regard très intense. La peau d'une pâleur à faire de l'ombre à la neige des Pyrénées en hiver et un sourire qui en ravageai visiblement plus d'une. Et ses cheveux.. Ils étaient d'une couleurs semblable aux rayons du soleil et éblouissaient tout autant que ce dernier. « Tout va bien mademoiselle ? » Me demanda-t-il alors visiblement inquiet de mon état. Mais je n'eus pas vraiment le temps de répondre que la secrétaire me coupa. « C'est votre nouvelle interne docteur. Je l'ai prévenue de votre absence et elle allait justement s'en aller. » Dit-elle en me foudroyant limite du regard. « Bon et bien on se revoit dans une semaine alors. Je me rends à une conférence, le docteur Stanley vous prendra en charge en attendant. » Je souris poliment reprenant légèrement mes esprits avant d'ajouter. « Très bien alors à bientôt docteur Cullen. » Lui dis-je poliment avant de prendre la sortie. Une fois sortie j'eu presque oublié la raison de mon escapade. De base j'étais partie trouver de quoi manger, mais cette rencontre m'avait quelque peu.. Déstabilisée. Je repris une nouvelle fois mes esprits, me rendant alors dans ma voiture à la conquête d'un quelconque restaurant.

Voilà pour le premier chapitre. Je posterai certainement la suite dans la semaine mais j'aimerai avant tout avoir vos impressions. Est-ce trop long ? Trop narré ? Pas assez d'action ? Je prends mon temps pour mettre en place l'histoire des personnages et leur contexte de la même façon qu'un roman. Je sais qu'il s'agit ici d'une fiction mais je n'aime pas vraiment précipiter les choses. Je les laisse venir et ne vous en faites pas elles viendront. Je souhaite juste laisser au temps de faire correctement les choses. D'autre part je tiens à m'excuser par avance si vous y trouvez des fautes. Je ne suis pas ce qui à de mieux comme écrivaine et essaye de faire ma correction par moi-même avec mon compagnon Word . Je vous remercie pour votre lecture en espérant que celle-ci vous ai plus. A très bientôt pour la suite je l'espère :)

Selmacke.