Au rythme de leurs pas…
AUTEUR: Fania
GENRE: OS, Romance et aussi, un peu, prise de tête. Préquelle à "De l'empathie et ses effets."
BASE: Harry Potter. Post HP7, mais pas de rapport avec Harry où sa descendance. Ah, j'ai piqué un bout de Phrase à KYO, aussi '
NOTE: Samuel Doucine est un de mes personnages sur le forum RPG "Riddikulus Hogwarts" et Sonny Mylinda, le personnage avec qui je joue actuellement l'intrigue de Noël.
Samedi dernier je m'ennuyais en perm et, quand une copine m'a proposé d'écrire sur le thème de la Danse, ça a fait tilt dans ma tête
J'espère que ça vous plaira!
Bizoo.
Au rythme de leurs pas…
Un deux trois, un deux trois…
C'est répétitif une valse. On tourne en rond, encore et encore. Avec prudence, d'abord: faudrait voir à pas marcher sur les pieds de sa cavalière! Puis, au fur et à mesure, on prend de l'assurance. Enfin, un peu.
Un deux trois, un deux trois…
Garder le rythme, à tout prix. Ne pas se laisser distraire par ses jolis yeux, par son sourire, même pas par ses joues roses de timidité. Ignorer la chaleur dans ses propres joues. Tourner, tourner, encore et encore, comme si la valse ne devait jamais s'arrêter, comme si cet instant délicieux était éternel, comme si il n'y avait plus personne d'autre qu'elle dans cette fichue Grande Salle.
Un deux trois, un deux trois…
Quelque part sur la gauche, Albus Potter lance des étincelles vers le plafond, et leur éclat vert contraste avec le blanc pur des décorations qui scintillent un peu partout. Il n'y a pas de son –pour Samuel, il n'y en a plus depuis longtemps- et quasiment plus d'image nette, en dehors du visage de Sonny… Mais ça n'est pas gênant: il ne regarde que ça.
Un deux trois…
La musique ralentit, mais pas le cœur. Lui bat toujours aussi vite, à tel point qu'il fait mal. Mais, finalement, c'est une douleur qui se garde. Qui fait plus de bien que de mal, en fait… Et on la conserve précieusement contre son cœur.
…
La musique est finie, la valse aussi.
Samuel et Sonny se séparent à l'entrée des dortoirs de Pouffsouffle, fatigués mais heureux, sans savoir qu'en réalité, rien n'est tout à fait terminé.
Sans vraiment réaliser que quelque chose de spécial s'est noué au rythme de la musique…
Au rythme de leurs pas.
