Bonjour à tous et à toutes ! Me voici avec une Fanfiction écrite en Français cette fois-ci. Cependant, je n'en suis pas l'auteure originale, puisqu'il s'agit d'une traduction de la Fanfiction anglaise « Burned into Glory » écrite par Mrs Slytherin Baelish (amis bilingues, je vous invite à vous rendre sur sa page !). Elle a bien voulu me laisser traduire ses chapitres. J'ai tout de suite adoré son intrigue, c'est pourquoi j'ai jugé intéressant de partager cette histoire au public Français fan d'Harry Potter et des Animaux Fantastiques.
Ainsi, je me place ici un Disclaimer: Je ne suis pas l'auteure de cette histoire, uniquement sa traductrice. L'intrigue appartient à l'imagination de Mrs Slytherin Baelish, et l'univers utilisé revient à l'immense J.K. Rowling.
Autre Disclaimer: cette Fic se passe juste après les événements des Animaux Fantastiques (2), Les Crimes de Grindelwald. Si vous la lisez sans avoir vu le film, vous risquez d'être perdu, et, pire encore, spoilé.
Maintenant qu'on a posé les bases, il est temps de commencer !
Bonne lecture, et n'hésitez pas à laisser des Reviews, j'y répondrais avec grand plaisir !
Château de Nurmengard, Autriche
Queenie se regarda dans le miroir qu'on avait installé dans ses quartiers. La sorcière qui avait cousu les vêtements de Vinda Rosier avait été chargée de confectionner une nouvelle garde-robe pour Queenie, et elle était extrêmement douée. Queenie ne s'était jamais sentie aussi bien vêtue. Elle portait une robe en laine noire parsemée de plis en satin noir ainsi que des manches en satin blanc.
"Juste ciel, vous êtes radieuse."
Queenie se retourna et vit Vinda entrer dans ses quartiers. Personne ne laissait les portes fermées à clé ici. Ce n'était pas autorisé. Fermer à clé signifiait avoir quelque chose à cacher, et cela allait à l'encontre du bien commun. Queenie sourit faiblement à Vinda Rosier avant de protester:
"Mes cheveux sont en bataille."
Elle est plus belle qu'elle ne le sait, pensa Vinda, et Queenie fronça les sourcils en se demandant ce que cela voulait bien dire. Elle ne comprenait pas le Français. Elle s'éclaircit la voix et se retourna vers le miroir, utilisant sa baguette pour ajuster ses boncles dorées et les rendre plus soigneuses. Elle pensa soudainement à Jacob, le revoyant lui hurler qu'elle était folle, et ses yeux la brûlèrent. Elle se souvint de la froideur des flammes bleues contre sa chair alors qu'elle les traversait, partant loin de Jacob pour toujours...
"Il voudrait que vous diniez avec lui ce soir", dit Vinda derrière Queenie. Cette dernière se retourna en réponse.
"Il... Il le veut ?"
Vinda leva le menton avec son habituelle arrogance. Elle acquiesca. "Il m'a envoyée pour vous le dire. Un repas en privé, seulement vous et lui, sur le balcon principal."
"Quoi ?" La voix de Queenie parut soudainement erouée. Elle et Grindelwald avaient uniquement discuté affaires. Ils avaient conversé à propos de Croyance. Elle avait lu des pensées pour lui. Elle ne s'était jamais assise près de lui pour un instant prolongé. Cette idée la terrifiait.
Elle se demanda, tout à coup, où se trouvait Tina et Norbert à ce moment précis. Etaient-ils ensemble ? Etaient-ils heureux ? Est-ce que cela devait l'importer ?
Le château de Nurmengard était parsemé de fenêtres - comme l'immense fenêtre que Croyance avait détruit quelques jours plus tôt - mais aussi orné de balcons surplombant les Alpes enneigées. La vue en était époustouflante. Queenie était désormais en train de marcher dans les couloirs, le bruit de ses talons résonnant contre les sols en marbre, passant devant de nombreux arches et des vitraux, se sentant désormais pleine de résolution. Elle travaillait bel et bien ici. Elle n'était plus à la tête d'une position dérisoire pour le Ministère. Elle n'était plus en train de lire les pensées des gens dans les coin de rues. Elle servait désormais le bien commun. L'idée que Tina, Norbert et Jacob aient été trop aveugles pour voir... eh bien, c'était honteux de leur part.
Queenie se dirigea vers l'immense double porte menant au bureau de Grindelwald. Elle était déjà venue jusqu'ici auparavant, pour l'informer au sujet des pensées d'un de ses sujets nécessitant une enquête ou bien pour rejoindre une réunion présentant ses idéaux. Mais alors qu'elle leva son poing et toqua contre la porte, elle sentit ses nerfs se mettre en alerte et son ventre palpiter à l'idée de savoir qu'elle avait été invitée - ou plutôt, elle en avait reçu l'ordre - à dîner. Elle ne pouvait s'empêcher de se demander qu'elle était la raison de cette invitation.
Les portes s'ouvrirent lentement et elle entra. Queenie lécha ses lèvres couvertes de rouge-à-lèvres et gagna l'atrium du bureau de Grindelwald. Les murs étaient couverts d'emblêmes et d'oriflammes attribués aux plus grandes familles de sorciers d'Europe, et Queenie s'avança doucement à travers le corridor en éclaicissant doucement sa voix.
"Mademoiselle Goldstein."
Elle reprit soudainement ses esprits en entendant le son de sa voix, puis leva la tête et le vit l'attendre à l'autre bout du couloir, ses mains liées devant lui. Grindelwald était aussi soigneusement habillé que Queenie, portant un élégant costume trois-pièce en velours et une cape assortie. Ses cheveux blond glacé était minutieusement coiffés, et il lui sourit en lui tendant la main.
"J'espère que vous avez faim."
Gellert Grindelwald n'avait été embrassé que quelques fois dans sa vie. Il avait également donné des baisers, mais très peu. Il avait échangé un long baiser avec Albus Dumbledore, bien que cet acte lui avait davantage semblé être une obligation. À l'époque, Albus était profondément amoureux de Gellert, qui lui voulait un puissant allié à ses côtés, rien de plus. Il avait ensuite été embrassé par les sorciers qu'il séduisait uniquement afin d'obtenir du pouvoir ou des biens matériels. Vinda Rosier avait eu le goût du vin rouge. Sorcières ou sorciers... le genre de la personne qu'il embrassait ne l'avait jamais importé. Tout ce qui comptait pour Grindelwald était ce que ces baisers pouvaient lui apporter. Des propriétés, de l'argent, de la loyauté... les baisers pouvaient acheter toutes ces choses.
Embrasser quelqu'un pouvait être particulièrement intéressant en ce sens.
Queenie Goldstein, cependant, ne semblait pas être du genre à être achetée. Elle était déjà loyale. Elle se trouvait déjà être une travailleuse acharnée. Mais, tout comme Vinda, elle était belle, et elle était à Grindelwald. Et il éprouvait souvent l'envie de jouer avec ce qui était sien. Il aimait s'amuser avec les magnifiques créatures qui se cramponnaient à lui, telles des victimes coulant sous l'eau et tentant de s'accrocher à tout pour rejoindre la surface, prêtes à tout pour un baiser.
C'est pour cela qu'il avait invité Queenie à dîner. Ou plutôt, il lui avait ordonné. Il avait envoyé Vinda pour le lui faire savoir, parce-qu'il savait parfaitement que cela rendrait Vinda jalouse, rien n'étant plus positif pour lui qu'un soupçon de jalousie dans le coeur de ses disciples. Juste assez pour les avoir à l'oeil et les faire travailler encore plus.
Queenie Goldstein avait de très grands yeux. Des lèvres pulpeuses. Gellert Grindelwald était capable de remarquer immédiatement la beauté chez les hommes et les femmes, et il remarqua vite la sienne. Il retira une chaise hors de la table en métal forgée qui avait été placée sur le balcon principal, et elle y prit place avec gratitude tandis que leurs verres se replissaient magiquement de vin rouge.
"Peut-être préférez-vous le vin blanc ?"demanda doucement Grindelwald. Queenie secoua la tête et insista:
"Tout ce que vous choisissez me convient, Monsieur."
"Croyance - Aurelius - devra s'entraîner avec moi pour apprendre à se servir d'une baguette avant de nous quitter", dit Grindelwald, buvant une petite gorgée de son vin. "Qu'avez-vous décelé dans son esprit quand vous vous êtes assise à ses côtés cet après-midi ?"
"Il aimerait savoir qui sont ses parents", répondit Queenie. "Savoir si Albus Dumbledore est réellement son frère. Il n'arrive toujours pas à y croire. Il n'hésitera pas à faire ce que vous attendez de lui, parce-que vous lui avez dit qui il était, et c'était tout ce qu'il souhaitait. Il vous est loyal."
"Loyal." Grindelwald acquiesça tandis que des fruits de mer fumants apparurent dans son assiette et celle de Queenie. Grâce à la magie, ces mets ayant été sous la Méditerranée ce matin et se trouvaient désormais dans une assiette en Autriche le soir même. Grindelwald ouvrit une moule et la transperça élégament avec une petite fourchette. Il la mangea avant de demander: "Qu'en est-il de vous, Mademoiselle Goldstein ?"
"Moi, Monsieur ?" Elle faisait de son mieux pour se montrer délicate, il pouvait le voir. Et ça marchait. Elle amena une moule à sa bouche et la mâcha subtilement en le regardant, et Grindelwald haussa ses sourcils blonds.
"Ressentez-vous un quelconque sentiment de loyauté ?"
Queenie sembla surprise par la question, mais répondit finalement, "J'ai une fois traversé des flammes pour vous, et je le referai."
Il lui sourit faiblement. "Brave fille."
Queenie soupira une fois leurs moules terminées, et Grindelwald la regarda alors qu'elle contemplait les montagnes qui les entouraient. Elle avait l'air absorbée par sa contemplation, et il prit une autre gorgée de vin avant de demander:
"À quoi pensez-vous ?"
"Au fait que cette question est merveilleuse. Voilà à quoi je pense." Elle gloussa innocement, comme à son adorable habitude, puis tourna la tête dans sa direction. "Vous êtes un Occlumens. Votre esprit ne hurle pas auprès du mien à la différence de ceux des autres. C'est comme si je pouvais... Je ne sais pas..."
"Vous détendre ?" Grindelwald inclina la tête, et Queenie parut pensive tandis qu'elle regardait leur plat se changer en steaks accompagnés de carottes grillées. Elle déglutit avant de dire:
"Vous avez été si généreux à Paris. Mes vêtements, mes quartiers ici..."
"Vous faites partie de notre mouvement" dit suavement Grindelwald. "Sans vos dons uniques, nous aurions été incapable d'arriver là où nous sommes. Nous vous devons bien plus que des pièces et des habits, Queenie, et vous vous verrez récompensée lorsque le monde sera enfin à nous."
Ses yeux étincelèrent étrangement, et elle dit doucement:
"Ce qui m'a amenée à vous suivre était l'idée que vous vous battiez pour que je puisse épouser mon petit-ami Non-Maj, Jacob. Mais alors que je traversais les flammes, il s'est écrié que j'étais folle."
" Ses yeux ne sont pas ouverts." dit Grindelwald avec amertume. "Les yeux de votre soeur ne sont pas ouverts. Mais nous ouvrirons bien des yeux, Queenie, et nous le ferons ensemble, pour le bien commun."
Il utilisait son prénom désormais, ce qui sembla la fasciner. Elle ferma les yeux un instant, et murmura:
"La Paix."
Il laissa ces mots plâner dans l'air, les laissant là sans explication, puis il répéta:
"La Paix."
"Il me semble ressentir de la Paix tout autour de vous", dit mystérieusement Queenie. "De la Paix dans mon esprit, et... et en ayant connaissance de cette affreuse guerre que nous allons empêcher."
"Paix." Grindelwald acquiesca avant de découper son steak. Il avala quelques bouchées en silence, et Queenie fit de même, jusqu'à ce qu'il lui dise finalement:
"La perte de Jacob est immense. Vous auriez fait une excellente épouse."
Les yeux de Queenie s'humidifièrent à ces mots. Elle cligna vite des yeux, posant sa fouchette et son couteau.
"Je voulais juste être heureuse."
"Pensez-vous que vous pourrez trouver votre bonheur autre part ?" demanda Grindelwald, et Queenie regarda autour d'elle. Elle regarda les montagnes, le balcon, le château, la table, la nourriture... le sorcier devant elle. Un large sourire se dessina sur son visage, et elle sembla s'éclairer telle une bougie.
"À vrai dire, je pense que oui." répondit-elle.
Grindelwald échangea avec elle quelques banalités durant tout le reste du repas jusqu'au dessert - au sujet du temps ici, en Autriche, sur les passerelles enchantées de Nurmengard, sur ses essayages de chapeaux avec Vinda - puis le dîner prit fin et il se leva. Elle se hâta de faire de même et dit:
"Merci pour ce repas, Monsieur."
"J'aime passer du temps avec chacun d'entre vous de temps à autre. J'apprécie le fait de connaître les gens plus personnellement, en particulier ceux avec qui je collabore étroitement." dit Grindelwald. Puis, décidant qu'il n'avait pas le temps ni l'espace d'hésiter, il s'approcha de Queenie. Il prit son doux visage dans le creux de ses mains avant de se pencher pour déposer un baiser sur son front. Elle sembla choquée par une telle action et leva de grands yeux vers lui, jusqu'à ce qu'il lui sourie faiblement et murmure:
"Allez vous coucher, joli petit être."
Elle se précipita telle une souris, ses talons claquant contre la pierre et le marbre, le laissant seul, debout, sur le balcon. Grindelwald attendit qu'elle soit partie, puis se maudit intérieurement.
Son front.
Pourquoi ne pas avoir goûté ses lèvres ? C'était là son droit ; elle était sa servante et il avait pour habitude d'embrasser les sorcières et sorciers avec indifférence pour mieux les manipuler. Queenie Goldstein était passionnée, loyale, jeune, belle et prête à tout pour un bon et solide baiser.
Alors pourquoi avait-il baisé son front ?
Il ne put en trouver l'explication, même après de longues heures passées dans son immense lit à baldaquin, admirant un rayon lunaire traverser sa chambre en se remémorant toutes les fois où ses lèvres lui avaient procuré ce qu'il souhaitait obtenir des autres... les "autres" incluant Albus Dumbledore. Aujourd'hui, ses lèvres lui avaient fait défaut.
Cela ne se produirait plus.
Fin du Premier Chapitre ! Qu'en pensez-vous ? L'auteure tenait à préciser que le Grindelwald qu'elle dépeint ici est bisexuel, là où Albus Dumbledore est homosexuel. Aimez-vous la relation Queenie/Greendelwald ? Pensez-vous que le mage va résister à la belle américaine ? À très vite !
Merci à Mrs Slytherin Baelish qui m'autorise à traduire ! Thanks to Mrs Slytherin who allows me to translate her story !
