Et me voilà de retour avec une nouvelle fic!!!! Le titre complet est Forgotten Black World Tome I : Long Hard Road Out Of Hell. Il s'agit en fait d'une série qui comportera deux tomes sûr, peut-être trois... Je n'ai pas encore fini de l'écrire. Comme je trouve que mon résumé est un peu nul, et que 255 charactères c'est trop court, je vous donne le résumé entier ci-dessous :
Deux années ont passé depuis qu'Harry Potter a vaincu le Lord Noir. Les sorciers sont retournés à leur vie paisible malgré la douleur qui reste présente, et ce n'est pas Albus Dumbledore qui dira le contraire. Même si le mage est toujours vivant, il demeure profondément affaibli par la malédiction que lui a laissée l'Horcruxe qu'il a détruit. Aucun sortilège ne peut arrêter le processus et, les potions ne font que ralentir l'inévitable. Une seule chose pourrait annihiler les effets de la malédiction, une seule… L'ennui, c'est que cet ingrédient, déjà extrêmement rare, ne peut se trouver que dans un seul endroit. Un endroit maudit, oublié et évité des sorciers depuis des siècles : le Monde des Démons, aussi nommé le Monde Noir Oublié. Un monde où la Magie Noire, les sacrifices, la mort,… sont légions. Mais le temps presse, et Dumbledore décide de précipiter le seul homme qui s'y connaisse suffisamment en Magie Noire dans cet Enfer pour récupérer ce qui lui sauvera la vie. Mais Severus Snape ne fera pas ce voyage seul. Dumbledore va lui octroyer un guide qui le mènera dans les plus profonds et noirs dédales de ce Monde Noir. La difficulté sera d'en sortir… vivant.
J'espère que ça vous donne envie d'en connaître un peu plus. Sur ce, bonne lecture...
Prologue
« Heure après heure meurt le visage ancien
Des êtres répétés, heure après heure,
Tout à penser, nous vieillissons. »
Ricardo Reis – Odes retrouvées (1914-1934)
Le professeur Albus Dumbledore se redressa lentement sur son lit. Son corps était en sueur, à tel point que les draps en coton en étaient trempés. Il attrapa en tâtonnant ses lunettes en demi-lune et les plaça tant bien que mal sur son nez. Il écarta d'une main le tissu qui recouvrait son lit et posa en douceur ses pieds au sol, tout en s'asseyant sur le rebord de la couchette. Il savoura un bref instant la sensation de fraîcheur du dallage froid sur pieds nus. Une douleur intense lui vrilla le bras droit, le faisant se plier de souffrance et presque suffoquer de peine. Il attendit patiemment que son supplice prenne fin et que les dernières notes de son affliction.
Il releva délicatement la manche de sa chemise, dévoilant à son regard un large bandage englobant chaque parcelle de sa peau depuis sa main droite jusqu'à son coude. Le pansement laissait transparaître quelques taches de sang séché. Le professeur appliqua une légère pression du bout des doigts sur le bandage. Un éclat de douleur s'insinua subrepticement dans les quelques nerfs encore intacts de son bras, disparaissant aussi vite qu'il était apparu. Albus Dumbledore soupira de lassitude. Le maléfice contenu dans l'Horcruxe qu'il avait détruit était tenace. Le mage avait pensé que la mort de Lord Voldemort emporterait avec elle les effets de cette malédiction, mais il s'était trompé. Le charme avait au contraire continué à s'étendre. L'état de sa peau gangrénée ne s'arrêtait plus désormais à sa main, mais avait gagné en deux ans le niveau de son coude, et menaçait de continuer sa dangereuse progression.
Aucun sortilège connu à ce jour ne permettait d'arrêter, ou tout du moins de freiner, le processus d'évolution. Les potions arrivaient quelque peu à engranger la vitesse de propagation, ce qui avait empêché le sort de s'étendre plus rapidement. Ces breuvages lui permettaient aussi de surmonter la douleur pendant quelques heures au moins. Mais Dumbledore se comportait maintenant comme un drogué avec ces potions. Son corps s'adaptant peu à peu à la consommation des philtres, ils faisaient de moins en moins effet, et il était obligé d'en prendre à intervalle plus rapproché, et en plus grande quantité. Le professeur tendit la main pour se saisir d'une fiole contenant un liquide bleuâtre sur la dizaine qui trônait sur la table de nuit. Il la déboucha d'un geste expert. Avec le temps, il avait appris à ne se servir que d'une seule main. Il ingurgita le contenu en trois gorgées.
À la douleur physique, s'ajoutait celle psychologique. Ce n'était pas tant qu'il éprouvait un profond chagrin à voir son corps se décomposer de la sorte, non, il s'y était habitué. Mais la douleur incessante le laissait considérablement affaibli. De plus, le maléfice s'insinuait vicieusement dans son esprit à chaque fois que celui-ci était en repos, c'est-à-dire lorsqu'il dormait. Son imagination était alors submergée par des images horribles. Des scènes sanglantes, des morts agonisants, de la souffrance sur des visages déformés par la douleur et la torture… Tout ceci défilait devant ses yeux fermés à la vitesse de l'éclair. Ces représentations démoniaques finissaient par se superposer les unes aux autres, et Dumbledore se réveillait toujours terrifié et en sueur. Il croyait devenir fou dans ces moments.
Rien ne pouvait l'aider. Il avait même étudié des centaines de grimoires portant sur la Magie Noire pour tenter de trouver un remède à son mal, mais en vain. Albus Dumbledore se leva de son lit et s'avança en trainant des pieds jusqu'à son bureau. Celui-ci croulait sous d'impressionnant tas de parchemins, allant du plus ancien au plus récent. C'était ses dernières acquisitions en matière de recherches contre les malédictions les plus diverses. Si la solution ne se trouvait pas là dedans, il n'avait plus d'espoir. En passant près du bord du bureau, il frôla un des parchemins qui tomba lentement à terre en se balançant dans l'air. Le directeur se baissa tant bien que mal et le ramassa. Il se mit machinalement à lire le manuscrit. Ses yeux s'agrandirent au fur et à mesure qu'ils parcouraient les écritures.
Il existe un monde… Un monde maudit… Un monde oublié de tous… Sauf pour ceux qui y vivent… Qui y survivent plutôt… Ce monde représente tout ce qu'il existe de vices, de débauches, de morts, de sacrifices humains, de souffrance, de tortures,…
Les sorciers ont depuis longtemps choisi de mettre ce monde de côté, le laissant tomber peu à peu dans l'oubli.
Ce monde regorge pourtant de richesses inexplorées et sur lesquelles personne n'a encore réussi à faire main basse.
Des amulettes puissantes, des grimoires sources de sortilèges noirs redoutables, des anneaux invocateurs de démons anciens, des plantes et des herbes aux pouvoirs curatifs incommensurables, qui viennent à bout des plus puissants maléfices,…
Ce monde est entièrement gouverné par la Magie Noire… Ce monde est ce qui s'apparente le plus à une représentation de l'Enfer… Vous pouvez y entrer… Mais jamais aucun mortel n'a réussi à en sortir vivant…
Ce monde, c'est celui des démons… Le Monde Noir Oublié…
Albus Dumbledore n'en croyait pas ses yeux. Tout ce dont il avait besoin était là, sur ce morceau de parchemin. « … des plantes et des herbes aux pouvoirs curatifs incommensurables, qui viennent à bout des plus puissants maléfices… ». C'est ce dont il avait la nécessité. Malheureusement, le texte était court et s'arrêtait là. Il n'y avait nulle autre précision sur ce fameux monde. Il prit place dans son fauteuil, pensif. Il y avait aussi le problème de savoir comment pénétrer dans ce monde, ce qui ne semblait pas être le principal problème. La difficulté était manifestement d'en sortir d'après le texte. Le professeur soupira. Il ne pourrait jamais entreprendre un tel voyage et en sortir indemne. Il était considérablement affaibli, et n'était plus tout jeune. De plus, sa connaissance en Magie Noire se limitait à quelques contre-sorts efficaces, mais il doutait que cela soit bien utile devant des démons.
Il s'amusa à corner un coin du parchemin, puis à le déplier. Il s'arrêta soudain. La texture de la feuille lui semblait étrange, du moins pas comme celle habituellement utilisée pour écrire. Il testa de ses doigts la composition, puis approcha de ses yeux le parchemin. C'était du papyrus. On utilise cette plante pour écrire dessus qu'à un seul endroit : en Egypte. Ce texte provenait donc de la grande bibliothèque d'Alexandrie, la seule où l'on puisse encore trouver des textes parlant de Magie Noire.
Albus Dumbledore sourit, et ses yeux brillèrent de nouveau de cette lueur de malice qu'il avait perdu il y avait deux ans de cela. Demain, il partirait pour Alexandrie.
Et voilà pour le prologue. J'espère que ça vous a donné envie de lire la suite. Je ne sais pas trop quand je pourrais poster le chapitre un, pas demain en tout cas, désolé. Merci à ceux qui ont commencé à lire l'histoire et aux futurs potentiels reviewers.
