Cette fanfiction est une tentative de fusion entre l'univers de Golden Sun et les personnages du Big Four (Hiccup, Merida, Rapunzel, Jack Frost) et quelques autres personnages des Disney et Dreamworks. Le début suit l'intrigue du premier Golden Sun sans trop s'en écarter, mais je prévois quelques petites surprises...
Je n'ai pas fini d'écrire cette histoire, et je n'ai pas encore décidé de toute les péripéties, donc si vous avez des suggestions, des idées... N'hésitez pas à le faire savoir dans les commentaires !
Bonne lecture, j'espère que ça vous plaira...
...
« Hiccup, réveille-toi »
...
« Réveille-toi, vite ! »
...
Hiccup luttait contre la vague de sommeil qui menaçait de le reprendre. Il était en danger. Il finit par ouvrir les yeux. Son père le secouait par les épaules.
« Le rocher du mont Alpha va tomber ! »
Hiccup se redressa d'un coup et sauta de son lit.
« Nous devons fuir, prends ta cape, il pleut dehors. »
Hiccup obéit. Il jeta un regard autour de lui. Y avait-il quelque chose dont il aurait besoin en cas de problème...
« Pas le temps, lui cria son père de l'escalier, les affaires, ça se remplace ! »
Hiccup dévala les marches et atterrit tant bien que mal au rez-de-chaussée. Au même moment, la porte d'entrée s'ouvrit avec fracas sur la tempête qui faisait rage dehors.
« Stoïck, Hiccup, hurla la mère, vite, le rocher va tomber d'un moment à l'autre! »
Ils furent trempés en deux secondes. Hiccup tremblait de froid et de fatigue. Les voisins avaient déjà fui, ils étaient les derniers. Il entendit ses parents échanger quelques mots à voix basse.
« Tu penses qu'ils empêcheront la catastrophe, Valka ?
- Je ne crois pas. Ils la retiendront, et encore, pas longtemps. »
Et, plus haut, comme si Hiccup n'avait pas entendu :
« Réfugiez-vous à la grand place.
- Tu ne viens pas maman ? » demanda Hiccup.
Elle secoua la tête.
« Je vais aider à évacuer les autres villageois. »
Le cerveau de Hiccup fonctionnait à plein régime. C'était potentiellement la dernière fois qu'il voyait sa mère.
« Je viens avec toi, asséna Stoïk, ne discute pas, Hiccup peut s'en sortir tout seul, pas vrai ? »
Hiccup hocha faiblement la tête, moyennement rassuré que son père aussi aille jouer les héros.
« Alors à la grand place, cria son père, et plus vite que ça ! »
Et ils disparurent sous la pluie battante. Hiccup prit une grande inspiration, mais juste avant de s'élancer, il aperçut une ombre à la fenêtre de la maison voisine. Il se jeta contre la porte.
« Sortez de là, le rocher va tomber !
- C'est toi, Hiccup ? dit son voisin d'une voix suraigue de l'autre côté.
- Ouais c'est moi, qui d'autre ? Sortez, vous êtes en danger ici ! »
L'homme parut comprendre, puisqu'il ouvrit la porte en trombe renversa Hiccup et s'élança sur le chemin sans se retourner.
« Et un merci, peut-être ? » grimaça-t-il. Il entendit soudain un fracas monstrueux. À quelques pas de lui, le chemin vacilla un instant, et se retrouva emporté à pic par un torrent de pierres et de boue.
« Supeeer... » lâcha-t-il, luttant contre la panique. Pas de problème, réfléchit-il, il y avait un autre passage pour descendre. Même s'il était deux fois plus long. Et qu'il y avait des chances que le pont suspendu ait cédé. « Pas le choix de toute façon ». Et il se mit à courir, jetant des regards aux maisons qu'ils dépassait, de peur de voir d'autres villageois. Il aperçut une silhouette qui courait vers lui, et reconnut la tornade de cheveux roux.
« Merida, qu'est-ce que tu fais ?
- J'ai oublié mon arc ! hurla la jeune fille sans s'arrêter.
- T'es complètement folle ? On est les derniers, il faut descendre à la grand place ! »
Il la prit par le poignet, en espérant qu'elle l'écouterait. Elle était beaucoup plus forte que lui, si elle décidait de n'en faire qu'à sa tête, il ne pourrait pas la retenir. Elle hésita une seconde.
« Tu as raison, dit-elle, je ne sais pas ce qui m'a pris. »
Ils reprirent leur chemin. À tout moment, Hiccup croyait entendre un nouvel éboulement, ou sentait les pierres se dérober sous ses pieds. Quand ils passèrent sur le pont, qui heureusement tenait toujours, ils ne purent s'empêcher de jeter un œil en amont de la rivière. Hiccup sentit une vague de panique lui courir dans le dos. Le rocher était gigantesque, et ne tenait plus que par la psynergie des pauvres mystiques qui mettaient toutes leurs forces à ralentir sa chute. Car ils ne pouvaient que le ralentir ; Hiccup le voyait bouger.
« On y peut rien, dit Merida pour le faire réagir. Il faut continuer. »
Il y étaient presque. Quelques dizaines de mètres en contrebas, il y avait la maison d'Astrid, et dès qu'ils l'auraient dépassée, ils seraient en sécurité.
Mais il n'y avait plus de maison d'Astrid. Elle avait été détruite par l'éboulement de tout à l'heure, et les débris étaient maintenant emportés par la rivière qui débordait de son lit. Et, accrochée à un rocher émergeant en plein milieu du courant... Il y avait quelqu'un.
« Hiccup ! Merida ! » appela Astrid en les voyant arriver.
Elle accouru vers eux.
« Ma mère est tombée à l'eau à cause de l'éboulement. Mon père est à court de psynergie, et tout dans la maison a été détruit. Je vais chercher de l'aide. »
Son père et la mère d'Hiccup étaient sur la rive, tendant les bras vers la jeune fille, mais ce n'était pas suffisant. Hiccup vit alors son père surgir devant eux.
« Vous n'avez qu'à l'aider. dit-il de sa voix profonde Cherchez quelqu'un qui a encore de la psynergie, ou alors une longue corde. Je pourrais y aller à la nage, mais le courant est trop fort. »
Hiccup se mordit la lèvre. Une corde ! Il aurait dû y penser ! Trop tard pour s'en vouloir cependant, ils devaient aller à la grand place.
Mais ils n'avaient pas fait dix mètres qu'un bruit assourdissant les arrêta. Hiccup sentit de nouveau son sang se figer. C'était mille fois plus monstrueux que l'éboulement qu'il avait entendu. Il leva les yeux, et vit la montagne se déchirer. Le rocher tombait. Les mystiques n'avaient pas pu le retenir. Il resta figé sur place, incapable de détourner le regard de la montagne qui tombait sur eux. Il se sentit soudain entrainé en arrière. Son père l'avait attrapé par le poignet. Il l'envoya lança à plusieurs mètres, et Hiccup atterrit avec fracas sur le sol. Merida plongea à côté de lui, et son père se jeta sur eux pour les protéger. Ce fut un enfer de secousses, de cris et du vacarme de la montagne qui s'écroulait sur elle-même, pendant plusieurs instants qui parurent des siècles. Puis le bruit s'éloigna, le sol trembla moins. Tout redevînt calme. On n'entendait plus que la pluie battante et le vent qui mordait jusqu'aux os. Hiccup sentit son père se relever et le suivit du regard. Stoick fit quelques pas avant de tomber à genoux : il n'y avait plus rien. Même les ruines de la maison avaient été balayées. Ne restait qu'un chaos informe de gravas et d'arbres déracinés. Et les parents d'Astrid, et sa mère... ils avaient été emportés. Il voulu se lever pour courir vers son père, mais au moment où il bougea sa jambe gauche, il sentit une douleur foudroyante le traverser de part en part. Il se concentra sur elle, pour ne pas penser à sa mère. Ne penser à rien. Il fit un pas et eut l'impression qu'on lui arrachait la jambe.
« Je crois que je suis blessé, Papa... »
Son père ne lui répondit pas. Il contemplait le vide, les yeux écarquillés.
« Valka... »
Hiccup soupira. Il fallait que son père se lève. Et il fallait qu'on s'occupe de sa jambe. Il marcha un peu et manqua de tomber. Il fut rattrapé au dernier moment. C'était Merida.
« Merci... Aide mon père s'il te plait.
- On ne peux pas l'aider pour l'instant. Allons au village. »
Hiccup jeta un regard vers son amie. Elle regardait droit devant, la mâchoire serrée. Il admirait son sang-froid. Alors qu'ils clopinaient laborieusement sur le sentier à moitié effacé, ils aperçurent une grande silhouette noire qui descendait depuis le sommet de la montagne.
« Hey, vous, commença à appeler Merida.
- Merida, ce n'est pas une bonne idée...
- Qui êtes-vous, continua-t-elle, que faites vous ici ? »
Hiccup espéra un instant qu'il passerait son chemin. Mais l'inconnu les avait repéré et s'approchait d'eux. De près, il faisait plus grand encore, et ses vêtements étaient si sombres qu'on peinait à le distinguer à travers le rideau de pluie.
« Que font deux enfants comme vous dans cette tempête infernale ? demanda-t-il d'une voix affreusement grinçante.
- Et vous, répliqua Merida sans se démonter, que faites vous ici ? C'est le chemin du temple. Il est sacré, vous n'avez pas le droit d'être là.
- Une gamine bien téméraire pour oser me dire ce que je dois faire. Et que ferais-tu si je revenais effectivement du temple de Sol ?
L'esprit d'Hiccup eut un flash.
« Je vous dénoncerais, dit-elle en le regardant droit dans les yeux.
- Euh, Merida..., tenta Hiccup, je ne suis pas sûr que...
- Oh, je vois. » dit-il.
L'homme leva un bras, et Hiccup vit avec horreur des étincelles briller au bout de ses doigts. Il essaya d'analyser la situation. C'était un mystique, il avait l'air puissant, ses intentions étaient visiblement mauvaises, et ils étaient seuls en pleine tempête. Personne ne les entendrait crier. Personne ne les verrait mourir. Il sentit une pression sur son poignet. C'était Merida.
« Fais face, Hiccup. »
Les étincelles au bout des mains de l'étranger se changeaient déjà en éclairs de la taille de son bras. Merida avait tiré la dague à sa ceinture, et s'était mise en garde. Hiccup déglutit en sortant son poignard. Le premier choc électrique le foudroya de douleur. Merida se jeta sur l'étranger. Hiccup voulut la suivre, mais au deuxième choc il ne sentait déjà plus rien.
Voilà pour le moment, merci beaucoup d'avoir lu !
J'essaierai de poster le chapitre suivant la semaine prochaine.
Pour le moment, j'ai utilisé tous les noms anglais. Est-ce que ça vous va ? Ou bien est-ce qu'il vaudrait mieux que j'écrive "Harold" à la place de "Hiccup" ?
À bientôt !
