Et voilà mon OS pour la nouvelle année. Il n'a pas grande prétention et est que très peu original, mais j'ai eu plaisir à l'écrire quand même, une scène bonbon que j'espère vous apprécierez également. Je dois par contre avouer que je ne me suis pas relue. Je ne pense pas qu'il y ait tant de fautes que ça, j'ai fais attention, mais veuillez me pardonner s'il y a en à quelques-unes. Je me relierai, c'est promis, dès que j'aurai le temps. Si j'attends de l'avoir fait avant de poster, il y a bien des chances pour que vous ne voyez pas cet OS avant la fin du mois!
Pairing : Elena/Damon
Rating : T
Disclaimer : L'histoire et les personnages ne m'appartiennent pas.
Résumé
La nouvelle année est sur le point de sonner son arrivé. Pour certains, comme Elena, c'est l'heure des règlements de compte. Terminer l'année le cœur en miette et la recommencer en beauté…
Bonne année, Elena!
Trois semaines. Trois semaines qu'elle avait passé le marché avec Elihja et que Stefan s'était vu libéré de la tombe. Elle avait eu si peur pour lui, seul enfermé avec Katherine et sans aucune garantie de pouvoir sortir un jour, que son cœur s'était emballé lorsqu'il avait franchit le seuil de sa porte et que son reflet lui était apparut à la fenêtre. Elle n'avait pas résisté, l'amour qu'elle éprouvait pour lui et qu'elle repoussait depuis le bal masqué avait repris le dessus. Si son esprit n'était pas tranquille, elle avait au moins l'espoir qu'Elihja tienne sa parole et protège eux qu'elle aime de Klaus. Un baiser. Un simple baiser de réconciliation, mais à travers lequel elle avait eu l'impression qu'il lui faisait l'amour.
Trois semaines avaient passé et ils n'avaient pas été plus loin. Ils avaient pourtant franchit ce cap depuis longtemps déjà et la peur et les hésitations n'auraient pas dut entrer en compte. Ses baisers lui semblaient plus froids et moins passionnés. Ses étreintes, plus distantes qu'elle aurait du l'être. Comme s'il était troublé par quelque chose ou comme si son amour s'était effrité le ne comprenait pas ce qui c'était passé, ses « je t'aime » étaient pourtant toujours aussi fréquents et sincères. Chaque fois qu'il le lui disait, elle balayait ses inquiétudes dans un coin de son esprit se forçant à croire que c'était sa peur de le perdre qui la poussait à halluciner, jusqu'au moment où ils refaisaient surface.
L'année était sur le point de se terminer lorsqu'Elena prit son courage à deux mains et confronta Stefan à ses sentiments.
-Qu'est-ce que tu ressens pour moi?
-Elena?
-J'ai besoin de savoir.
-Tu sais que je t'aime.
-Non, justement. Je doute. Ces dernières semaines, tu t'es montré distant envers moi. C'est à peine si tu m'as embrassé ou si tu m'as pris dans tes bras!
-J'ai peur de ta faire mal, Elena. Tu peux comprendre ça?
Elle leva les yeux au ciel exaspérée par son comportement.
-Pitié, Stefan. M'embrasser n'a jamais été un problème même lorsque tu étais assoiffé! Sois honnête, il y a autre chose.
Lentement, elle s'approcha de lui.
-Qu'est-ce qui s'est passé dans la tombe, Stefan? Parle-moi, je veux être là pour toi.
Comme une réponse à sa question muette, il se détourna d'elle. Une main dans ses cheveux, l'autre sur sa hanche, il ne savait plus sur quel pied danser. Les dernières semaines lui avaient été pénibles. Il n'avait cessé de ressasser des souvenirs en rêvant même la nuit.
-C'est Katherine?
Sa main s'était posée sur son épaule, il se dégagea. Il ne s'était rien passé de spécial dans la tombe. Katherine et lui s'étaient seulement poussés l'un l'autre dans leurs retranchements. Mais il y avait eu cette scène, ce moment où elle s'était immiscée dans son esprit et où il s'était maudit d'être aussi faible. Il l'avait vu se départir de sa robe et s'exposer à demi-nue devant lui. Ça lui avait semblé si réel, même lorsqu'elle l'avait mentalement forcé à céder au baiser. Il ne voulait point l'admettre, mais pendant cet instant, il s'était surprit à la désirer. Ce n'était selon pas le pire de l'histoire. Lorsque Elihja était venu lui offrir sa libération restreignant une Katherine effrayée à rester enfermée, elle l'Avait supplié de ne pas la laisser là, seule en proie à sa soif et facile à retrouver. Il avait hésité sentant quelque chose en lui s'effrayer à l'idée de la perdre de nouveau, avant de lui accorder un dernier signe de tête et de venir retrouver Elena, horrifié par ses propres pulsions et sentiments. Il avait honte, comment aurait-il pu aborder le sujet avec Elena sans se mentir à lui-même?
Elle s'était assise sur son lit lorsqu'elle se retourna. Son Elena, elle paraissait si fragile, là encore plus que d'habitude avec sa moue inquiète sur le visage. Il s'était dit tant de fois qu'il ne méritait pas son amour, mais chaque fois qu'il voulait s'éloigner, elle le convainquait de revenir et il craquait, faible. C'était elle qui l'avait maintenu en vie durant la dernière année, elle méritait son honnêteté. Faible. Il craqua à nouveau.
-Je t'aime, Elena.
Il s'était approché si vite qu'elle ne l'avait sentit que lorsqu'il avait enroulé ses bras autour d'elle. Elle se dégagea de l'étreinte et se leva du lit, le laissant seul avec son incompréhension. Elle s'arrêta devant la fenêtre et frictionna ses épaules. Elle voyait son reflet, il s'était posté derrière elle. Il n'amorça aucun geste pour la toucher, effrayé de la faire fuir de nouveau. Il restait seulement debout, les bras ballants de chaque côté de son corps, attendant qu'elle se décide à faire acte de courage.
Malgré les apparences et sa bonne volonté, Stefan était loin d'être l'homme parfait. Ce n'était qu'une façade qu'il se donnait face à elle. Elle aurait dut le voir plutôt, il y avait eu des indices, mais elle avait toujours refusé de cesser de croire en lui. Maintenant, la réalité ne lui retombait que plus douloureusement en plein visage et elle avait bien du mal à y faire face. Sa voix était enrouée et tremblante lorsqu'elle se mit à parler.
-Non, non Stefan. Tu ne m'aimes pas, ou du moins pas autant que tu le prétends. Arrêtons de nous mentir, d'accord? Tu sais que j'ai horreur quand tu ne joues pas la carte de l'honnêteté.
Refoulant ses larmes, elle s'était retournée pour lui faire face.
-C'est elle que tu aimes, c'est Katherine! Ça toujours été elle, n'est-ce pas? Malgré tes bonnes paroles, je n'étais en réalité qu'un substitut pour combler le vide? Le sosie, c'est le seul râle que j'ai…
-Elena, je…
Il s'était avancé d'un pas tendant son bras vers elle. Il refusait de laisser leur histoire se terminer ainsi. Malgré la voix qui le harcelait dans sa tête, il s'exhortait à continuer d'aimer Elena. Elle l'arrêta d'un geste de la main.
-Je ne veux rien entendre, Stefan. J'en ai déjà assez entendu, je ne veux pas de tes excuses. Tu ne te rends pas compte à quel point j'ai souffert depuis que tu es rentré dans ma vie?
Une première larme s'était mise à glisser sur sa joue. Elle l'ignora, mais se mit à battre des paupières pour chasser les autres qui viendraient certainement.
- Va-t'en, Stefan. Je ne veux plus te voir. Va la retrouver, sois heureux avec elle si tu ne peux pas l'être avec moi, mais laisse-moi! S'il te plaît…
-Je t'aime sincèrement, Elena.
Il ne resta pas, disparut de sa vue comme elle lui avait demandé. Elena se saisit de son téléphone, mais ses appels à Bonnie demeuraient sans réponses. Elle avait besoin de parler à quelqu'un. Jenna ne pouvait pas tenir le rôle de confidente et elle refusait d'embêter Jeremy avec ses histoires de cœur. Bonnie introuvable, il ne lui restait qu'une seule possibilité.
Ce n'était peut-être pas la meilleure idée. En se gardant devant la pension Salvatore, elle en était consciente. Elle s'aventurait sur le terrain de Stefan et pourrait le croiser alors qu'elle venait tout juste de le chasser. Mais qui d'autre que Damon pourrait-elle aller voir?
Elle frappa à la porte d'un coup discret. Elle fut soulagée lorsque ce fut l'ainé des deux frères qui lui ouvrit. Au vue du verre qu'il tenait à la main et des boutons défaits de sa chemise, il était visiblement en train de relaxer. Elle le dérangeait, mais l'égoïsme prit le dessus sur elle.
-Elena! Comment puis-je t'aider?
-Katherine, il aime Katherine!
-Oh!
Il n'en fallait point plus pour qu'il comprenne qu'elle parlait de Stefan. Il la laissa entrer et l'enjoignit de s'asseoir sur le canapé. Son visage était trempé. Il n'avait pas spécialement l'envie d'être celui qui la consolerait de sa peine d'amour avec son frère, alors il lui servit un vers.
-À nos échecs amoureux de cette année, dit-il en portant un toast, et à tous ceux qui suivront dans la prochaine.
Leurs verres tintèrent ensemble. Égoïsme. Elena se rappelait soudainement qu'il avait semblé y avoir quelque chose entre lui et Rose. Il l'avait certainement aimé et il l'avait perdu. Il y avait eu sa désillusion face à Katherine aussi. Elle n'était pas la seule à souffrir.
-À nos échecs amoureux! Répondit-elle avant de boire une gorgée.
Leurs verres furent rapidement vides et il les remplit à nouveau. Une triste scène désespérée de deux âmes esseulées buvant leur douleur.
-Merci, Damon.
-Y a pas de quoi! Dit-il en les servant une nouvelle fois. C'est une merveilleuse soirée pour se saouler! Alors que la majorité des gens fêtent l'arrivée de la nouvelle année, fêtons plutôt le désastre de nos vies!
Elle avait presque oublié que ce moment viendrait. Minuit sonna, interrompant leurs rires et leurs discours sans sens. Le vampire se leva et déposa son verre sur la table. Il l'invita à faire de même. Il n'avait pas prit compte de la quantité d'alcool ingurgitée par l'adolescente devant lui. Lorsqu'il s'en aperçut, il passa outre, l'esprit trop embrouillé pour raisonner convenablement. Elle vacilla, manqua de s'étaler sur le sol. Ce ne fut que le bras qui entoura sa taille qui la retient de s'effondrer.
Debout l'un face à l'autre, ils se mirent à rire sans raisons. Les lèvres de Damon se posèrent doucement sur la joue brûlante. Il s'écarta alors qu'elle fermait les yeux.
-Bonne année, Elena.
Elle ne répondit pas, laissant ses paupières s'entre ouvrir. Leurs lèvres se rencontrèrent brièvement, puis se laissèrent. Elle vacilla contre son torse, il la tint plus fermement.
-Bonne année, Damon.
Leurs bouches se trouvèrent de nouveau pour un baiser plus passionné. Il savait qu'il n'aurait pas dut. Elle était mineure, beaucoup moins tolérante à l'alcool et alerte que lui en ce moment en plus d'être totalement innocente. Il savait également qu'il n'était probablement qu'un baume sûr les plaies qu'avaient laissé Stefan et qu'elle pensait à lui en l'embrassant. Mais il reléguait à plus tard les conséquences de leur nuit de beuverie, désireux de croire qu'elle le voulait vraiment. Sans quitter ses lèvres, il la souleva dans ses bras et l'emporta dans sa chambre, une pièce sans grande prétention.
Il l'étendit sur son lit et lui chuchota qu'il l'aimait avant de laisser sa bouche se perdre dans son cou, ses mains sous son chandail et ses sens dans le plaisir que lui procurait ses gémissements…
Pour avoir vous aussi le droit de boire un verre d'alcool (ou une coupe de champagne, disons-le, c'est beaucoup plus romantique...) avec Damon pour célébrer l'année 2011, laissez une review!
