Fullmoon
(Pleine lune)
Blabla : Petite fanfic française, écrite par mes soins, j'espère que la sythaxe sera à peu près potable. Ne vous attendez pas à une trame très rocambolesque, ni très inventive, je ne suis pas la championne dans ce domaine. Fic inspirée de la chanson de Sonata Arctica, Fullmoon. (dispo sur radioblog). J'attends pas mal de reviews pour que vous me dites ce que vous en pensez. Bonne lecture !
Dire que Charlie était furieux n'était pas vraiment l'adjectif adapté pour qualifier sa réaction. Non, ça dépassait tout entendement. Ses yeux sortaient de leur orbite et son teint virait dangereusement vers le violet.
'Isabella Swan, je ne veux même pas savoir pourquoi tu as bravé mes interdictions. Je ne veux rien savoir. Mais bon sang à quoi pensais-tu ? Te tuer ? Comme lorsque tu as sauté de la falaise ?'
Le courroux de Charlie était légitime. Il n'aurait jamais dû savoir que j'avais conduit une moto - à plusieurs reprises. Jacob était un traître. Je ne répondis rien à la question réthorique qu'il venait de poser, à la place je me plongeais dans la contemplation du plancher. Je n'aurais pas dû faire subir ça à Charlie. Pas après la mort d'Harry Clearwater, le retour des Cullen, mon escapade à Volterra - dont il ne savait rien, mon amour de nouveau ardent pour Edward, et me transformation prochaine - dont, Dieu merci, il n'était pas au courant non plus.
Je relevais les yeux pour affronter les éclairs que ceux de Charlie envoyaient. Il toisa Edward.
'C'est entièrement de ta faute.' aboya-t-il à son visage.
'Papa, non !'
Charlie ne détourna pas les yeux d'Edward. Il s'était attendu à ce que je m'interpose.
'Ce n'est pas sa faute,' continuai-je sans prêter attention aux éclairs que m'envoyaient maintenant les yeux d'Edward. 'J'ai commis une énorme erreur. Je te promets que je ne toucherai plus jamais à quoi que ce soit ressemblant de près ou de loin à une moto.'
Les traits de Charlie se durcirent et il tressaillit. Il se tourna lentement vers moi.
'Tes promesses ne sont pas dignes de confiance, Bella. Je ne peux pas te bânir de chez moi, je ne peux pas non plus te forcer à retourner chez ta mère. Mais je peux te promettre - et mes promesses je les tient toujours - que tu vas passer les prochains mois enfermée ici, pas de visites (il toisa de nouveau Edward), pas de sorties, seulement pour les cours et les épreuves du bac. Rien de plus. Je te confisque ta camionette. Je fermerai la maison à clefs.'
Il se tourna vers Edward, qui n'avait pas bronché, nullement surpris par la réaction de mon père.
'Quant à toi,' enchaîna-t-il encore plus furieux, 'tu ne remettras jamais les pieds ici, moi vivant ! Je ne veux pas te voir à moins de 5 Km de cette maison, c'est clair ?'
'Très clair, monsieur.'
'Papa...' tentais-je d'intervenir.
Il balaya ma requête non formulée du revers de la main. Il s'assit dans la cuisine, mit ses coudes sur la table et se massa les tempes en fermant les yeux. Non vraiment, il avait déjà assez de soucis comme ça. Pourquoi Jacob avait-il choisi ce moment là pour jouer les serpents à sonnette ?
'Monte dans ta chambre, dis au revoir à ton cher Edward et disparaît.'
Je mis un instant avant de lui obéir, le regardant à-demi stupéfaite par sa violence, à-demi blessée par ses intonations. Edward me serra dans ses bras et murmura, si bas que j'eus du mal à comprendre tous les mots :
'Je t'aime, il se calmera. Ouvre la fenêtre de ta chambre demain matin, ça me parait risqué de rester cette nuit.'
Il prit mon visage entre ses mains et je fus encore une fois frappée par la douceur et la beauté de son regard topaze. Cependant, ses cernes trahissaient son humeur : il en voulait à Jacob, autant que moi. J'aurais voulu lui demander de ne pas blâmer Jacob, ni le pourchasser. Après tout, je méritais la punition. Jacob avait pensé faire le bon choix pour me protéger. Il était loin de se douter à quel point j'étais malheureuse. Mon seul petit rayon de soleil quand Edward était parti avait été Jacob. Maintenant que j'avais retrouvé le soleil tout entier, le petit rayon me manquait.
Après le départ de mon bien-aimé, j'obéis - en partie - à mon géniteur et montais dans ma chambre. J'ouvris la fenêtre, dans l'espoir qu'Edward revienne cette nuit, mais après quelques minutes passées dans la solitude la plus complète, mes espoirs furent déçus et je verrouillais la fenêtre. Je me couchais donc et m'apprêtais à passer une nuit sans sommeil, rongée par la culpabilité et mes sentiments partagés pour celui qui était à l'origine de ces nouveaux problèmes, à savoir le loup-garou qui me servait - avait servi - d'ami et d'épaule sur laquelle j'avais pu me reposer.
Le lendemain matin, le contact de quelque chose de glacé contre ma joue me réveilla de la torpeur dans laquelle j'avais réussi à me plonger. Avec un sourire, je me tournais vers le visage d'Edward et l'embrassais.
'C'est dingue, même quand portes et fenêtres sont fermées, tu trouves quand même le moyen de rentrer !'
'Bonjour, moi aussi je suis content de te voir, j'ai très bien dormi, je te remercie Bella.'
'Tu ne peux pas dormir ! A quoi ça sert que je te pose la question ?' demandais-je en souriant.
Mais lui ne souriait pas. Entraînée dans mon élan d'amour matinal, je n'avais pas pris le temps de détailler son expression. Il avait l'air soucieux et horriblement inquiet, même s'il essayait de le cacher. Je le connaissais bien mieux qu'il ne le croyait.
'Qu'est-ce qu'il se passe ?' demandais-je en m'asseyant à ses côtés.
Il ne répondit pas, occupé à jouer avec les plis des couvertures. Il évitait soigneusement mon regard. Dans ces moments-là je rêvais d'être un vampire et d'avoir la même faculté que lui, à savoir la capacité de lire dans les pensées des gens. S'il croyait que j'allais en rester là, il me connaissait bien mal.
'Edward…'
Il se leva d'un bond et partit se cacher à une vitesse inhumaine dans le placard, devenue sa cachette préférée lors des visites et des réveils de Charlie. Maintenant qu'il était banni de la maison, Charlie n'avait pas intérêt à le trouver dans ma chambre après la difficile soirée de la veille.
Je me remis en vitesse sous les couvertures et fis semblant de dormir. Charlie entrebâilla la porte de ma chambre, s'attarda un instant, puis descendit, sortit, verrouilla la porte et partit pêcher avec sa voiture de patrouille.
'Edward !' sifflais-je.
Il sortit de sa cachette. Cette interruption lui avait permis de se recomposer une mine plus naturelle et contrôlée dans l'espoir que j'oublie qu'il me cachait quelque chose. Il s'assit à mes côtés et me prit dans ses bras en embrassant successivement mes poignets, mon cou, le sommet de ma tête, puis mes lèvres. Mais c'est qu'il tentait de m'éblouir !
'Edward, tu ne t'en sortiras pas comme ça !'
Il soupira.
'Ce que tu peux être têtue quand tu t'y mets' râla-t-il .
'Je suis curieuse…'
'Tu n'as pas besoin de tout savoir à mon sujet, ni au sujet des vampires en général.'
'Tu me fais peur.' La dernière fois qu'il avait parlé avec ce ton de voix, il m'avait annoncé qu'il me quittait.
'Tu ne prévois pas de… partir au moins ?' demandais-je doucement.
'Il n'y a plus d'échappatoire possible, ni pour toi, ni pour moi.'
Cette réponse évasive ne me rassura pas complètement. S'il avait voulu me quitter encore, il m'aurait emmené dans les bois, comme la dernière fois. Je me mis sur le ventre de façon à pouvoir le contempler.
'Il s'est passé quelque chose cette nuit' éludais-je.
Ses prunelles étaient ténèbreuses et ses traits tirés, comme lorsque quelque chose le tracassait.
'Emmett et Jasper ont fait une rencontre cette nuit…' commença-t-il.
Je ne dis rien, espérant qu'il me dirait tout.
'Ils ont rencontré une femelle vampire…'
Là, je commençais à m'inquiéter. Jasper aimait Alice, et Emmett aimait Rosalie… Que s'était-il passé ?
'… Cette femelle voulait que je la retrouve ce soir pour parlementer.'
'Comment ça ?' demandais-je, loin d'être rassurée.
Il soupira de nouveau. Essayait-il de me dire qu'il y avait quelqu'un d'autre dans sa vie ? Oh non, pitié je ne le supporterai pas…
'Bella, Victoria veut me rencontrer. Seul.'
Blabla : Bien, j'espère que pour un premier chapitre, c'est pas trop ennuyeux... Si c'est le cas dites-le moi et j'arrêterai définitivement d'écrire si je n'ai pas le talent pour ! Je mettrai en ligne le deuxième chapitre pour que vous vous fassiez une idée de l'action qui va se préparer.
