Je ne suis qu'une fille au milieu de toutes celles de l'univers. Pourtant, c'est à moi que c'est arrivé. C'est arrivé, à moi, et je me suis toujours demandée pourquoi. Pourquoi, moi, et pas une d'elles. Remarquez, je ne peux m'en plaindre, c'était quelque-chose de merveilleux, si merveilleux qu'indescriptible en seulement quelques mots... Voici, je prend donc la responsabilité de vous conter mon histoire. Une histoire, qui s'est déroulée il y a exactement 1048 ans !


C'était un matin, un si beau matin qu'inoubliable. Un ciel bleu comme on n'en voit pas deux : pas un seul nuage à l'horizon, et un bleu... Quel bleu. Un bleu si clair et homogène que l'on penserait qu'il s'agit d'une peinture. C'est ainsi que commença ma journée. Je savait que ce serait une belle journée ! C'est la raison pour laquelle, j'ai décidé de marcher. Chose que je ne fais pas habituellement : mon lieu de travail, c'était chez moi, donc ni route, ni marche, il me suffisait d'attendre que les parents viennent déposer leurs enfants chez moi... C'était mon petit Job pendant mes vacances : je gardais des enfants. Il était six heures du matin, le soleil venait à peine de se lever, mais il faisait déjà jour. J'avais deux heures devant moi, avant que les premiers enfants n'arrivent.

Toujours est-il que sur ma route, alors que je me dirigeais vers le parc de mon quartier, j'ai vu, un homme qui semblait blessé, allongé sur le côté, me tournant le dos. Je m'approche de lui et essaie de l'appeler, mais aucune réponse. Je me penche vers lui et je tourne son corps pour le mettre sur son dos, c'est là que j'ai vu cette blessure. Une blessure, si l'on pouvait appeler cela ainsi... Il avait un énorme trou dans l'estomac, qui traversait tout son corps. De dos je ne le voyait pas, il avait sa veste par dessus. Je ne savait pas quoi faire, il était certainement mort. Je savais que pour les blessés, il fallait appeler une ambulance, mais pour les morts... la police peut-être ? Alors, j'ai voulu prendre mon téléphone dans ma poche, et c'est là, qu'une main m'en empêcha. Je croyait rêver, c'était la main de cet homme, était-il toujours vivant, avec une blessure pareille ? C'est là, qu'il commença a balbutier :

« S-sauvez m-moi ! A-Aidez-moi !

Je vais appeler une ambulance Monsieur, accrochez vous ! Essayais-je de dire tout en attrapant mon téléphone.

Non, il sera trop tard ! Sauvez-moi !

Je ne peux rien faire Monsieur, je ne suis pas médecin, ni rien, je ne peux pas vous aider... »

Il ne m'écoutait plus. Il refusait l'ambulance et répétait qu'il fallait que JE le sauve. Mais là c'est paroles ont changées de refrain :

« Vous avez l'air de quelqu'un de bien, vous allez pouvoir me sauver.

Puisque je vous dit que je ne peux pas, laissez-moi appeler les secours !

Non, je vais vous confier quelque-chose, promettez-moi d'en prendre soin, aucun mauvais usage, vous avez l'air d'être quelqu'un de bien, vous allez pouvoir me sauver.

Je ne comprend pas ce que vous dites !

Mettez votre main sur ma plaie.

Quoi ? Pourquoi ferais-je cela ? Il commençait à perdre les boule, mais il commençait à insister :

Mettez, vous-dis-je, ainsi, vous pourrez me sauver ! »

Je ne comprenait pas ce qu'il disait, mais, je fit comme il le dit. C'est alors qu'il ferma les yeux, comme pour se concentrer, et j'ai senti une énergie qui venait de lui, et entrait en moi, sa plaie se fermait peu à peu, mais lui n'allait pas mieux. Il prit alors un air sérieux et continua la conversation :

C'est trop tard. J'y croyait mais c'est trop tard.

Comment ça trop tard, je n'ai rien compris à ce qui viens de se passer mais votre plaie s'est refermée !

C'est trop tard, j'ai perdu trop de sang déjà. C'est trop tard ! Disait-il

Et puis d'abord, qu'est-ce qui c'est passé ?

A présent, c'est votre héritage, mais aussi votre fardeau. Le Temps et l'Espace, sont à vous à présent. Je vous les ai légué. Faites-en bon usage !

Quoi ? Comment ça le temps ? L'espace? Hé répondez ! Que m'avez vous légué ? J'y comprend rien, comment le temps peut-il être à moi ? Hé, ne fermez pas les yeux je vous dis ! Répondez moi ! Ne mourrez pas ! Répondez-moi !

C'était trop tard, son heure était venue, et rien ne pouvait changer cela. Mais ses dernières paroles m'intriguaient tout de même.


Voilà, c'est la fin du premier chapitre.. un peut court mais, pour un premier chapitre c'est pas trop mal... Oui, je sais, je n'ai pas encore introduit Naruto dedans, mais ça viendra ça viendra, vous en faites pas ! xD