Voila une petite série de drabbles, enfin si on peut dire parce que j'ai du mal a ne faire que cents mots.... J'ai ecris ceci spécialement pour l'anniversaire d'une amie. J'en ai d'autres en reserve. Si je vois qu'ils vous plaisent je mettrais la suite.
Bonne lecture
Un mauvais mélange
Je le regarde se pencher sur ma décoction, le regard sévère, ses cheveux d'un noir profond cachent son visage. Je me sens anxieux, j'attends la sentence tel un condamné à mort, alors qu'il plonge son doigt dans le mélange et qu'il le lèche doucement. Je retiens un gémissement car même à cet instant je le trouve sexy.
« Tu trouves cela réussi Blaise ? »
Je ne sais que répondre et me contente de baisser la tête comme un enfant pris en faute, j'ai pourtant suivi toutes ses directives.
« Le mélange des ingrédients est un art Blaise, un art qui se respecte. Chacun d'entre eux doit se fondre dans l'autre en totale harmonie. Tu dois surveiller chaque frémissements de ta préparation, rester près du chaudron à chaque minutes. »
C'est presque la larme à l' œil que je le regarde lui, Severus Snape grand Maître des Potions et amant exceptionnel, s'emparer de mon petit chaudron et jeter sans remords ma jolie mayonnaise dans l'évier.
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Sentiments obscurs
Il y a des moments où je hais mon nom, où j'aimerais être un autre. La plupart du temps c'est quand je t'observe furtivement que cette rage envers ce nom qui pourtant fait souvent ma fierté voit le jour.
La haine qui m'envahit alors est acide et corrosive, je hais le Survivant parce qu'il a gagné ton amitié, je hais la sang de bourbe parce que tu la respectes bien plus que moi, mais plus que tout je te hais toi.
Toi et tes sales manières de vauriens, ton langage grossier et ta tignasse rousse si caractéristique de la famille misérable à laquelle tu appartiens. Je ne supporte pas l'émoi que tu provoques en moi quand dans la pénombre fraîche de ma chambre je me laisse aller à imaginer les outrages que je pourrais te faire subir si je t'avais entre les mains pour quelques heures.
J'ai si honte et je me sens si sale quand je m'attarde dans les vestiaires dans l'espoir de t'épier sous la douche et que je sens mon sexe se dresser avec ardeur à la vue de ta nudité.
Les choses seraient peut être différentes si tu n'étais pas toi et si j'étais un autre, je pourrais être ton ami et me gorger de ton image, peut-être que tu ne me fascinerais pas ainsi si je te connaissais mieux. Ou encore je pourrais te séduire si j'avais ton amitié et parcourir sans honte ton corps de ma langue, je ne verrais pas que de la haine dans tes yeux mais du désir.
Oui il y a vraiment des jours où je déteste être un Malfoy.
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Enivrement
Ta peau a un goût salé qui me torture, une addiction que je ne maîtrise pas, que j'accepte même avec délice puisque je ne peux pas lutter contre. Quand je voyage le long de ton corps, c'est d'abord la douceur de ton épiderme qui me frappe, il fond sous ma langue telle la meilleure des gourmandises.
Toutes ces années où je t'ai détesté parce que ta présence me rappelait mon adolescence tourmentée, au fond de moi je savais déjà que tu serais délicieux si un jour mon palais pouvait se repaître de tes multiples saveurs.
Dans ce cachot humide, toi allongé sur le sol de pierre dur et froid, moi te dominant dur et chaud, n'est-ce pas ce que j'ai attendu durant toutes ces années ? J'embrasse la peau fine entre tes jambes, à l'intérieur de tes cuisses, là ton odeur est douce et musquée ta saveur presque onctueuse.
Tu te cambres, viens à ma rencontre, écarte encore plus tes jambes pour que je puisse encore te goûter pleinement. Pour moi, tu abdiques toute résistance, ton air bravache et insolent s'est envolé, je ne vois plus que désir, plaisir, attente et frustration sur ton visage. Des expressions dont je me délecte, presque aussi savoureuses que le goût qui imprègne encore ma langue.
Enfin j'abrège tes souffrances et te prends dans ma bouche, voracement comme un affamé et le râle de délivrance qui s'échappe de tes lèvres entrouvertes sonne comme une victoire à mes oreilles. Cette fois-ci c'est un bouquet d'épices qui ravit mes papilles en alerte, ta verge frémissante si dure et douce semble avoir toutes les saveurs du monde alors que je te déguste comme on le ferait d'un met rare et délicat.
J'observe ta silhouette qui se découpe dans l'ombre des bougies se tordre sous la torture que je t'impose parce que tu veux plus, parce que tu veux l'extase, que depuis le début je te fais toucher du doigt sans jamais te l'offrir.
Le rythme s'accélère encore, tes hanches viennent à la rencontre de ma bouche dans laquelle tu t'enfonces profondément et enfin je sens ta semence envahir mon corps. Enivrement des sens, je n'en perdrai pas une seule goutte de cette essence vitale qui me fait renaître à mon tour.
Dans un soupir tu prononces mon prénom, presque comme une prière.
« Sev'… »
Mais je ne me laisse pas fléchir, je maintiens durement ton corps sur le sol alors qu'à nouveau je te couvre de baisers brûlants.
« Fermez-là Potter ! »
Oui, tais-toi Potter parce que ce soir je n'ai pas fini de me repaître de ton corps.
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