The Awakening of a Magus

Auteur : the-dreamer4

Traduction de l'anglais au français par : Darius Evans

Prologue

Vendredi, 21 Juillet - Jour 1

Un fil d'or connecta la baguette d'Harry à celle de Voldemort. Une cage dorée d'énergie les encercla. Grâce au chant du phénix, Harry donna tout ce qu'il avait en lui, concentré sur les perles de lumière le long du fil d'or, poussant les perles du côté de la baguette de Voldemort. Voldemort était choqué, apeuré. Sa baguette trembla, alors les ombres des victimes de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom sortirent de sa baguette...

Et Harry Potter s'éveilla dans sa chambre de Privet Drive, tremblant et en sueur.

Chapitre 1 - Journée avec les Dursley

Vendredi, 21 Juillet - Jour 1

Toutes les nuits de la semaine depuis qu'il était retourné chez les Dursley pour l'été, il revivait une partie de sa dernière confrontation avec Voldemort. Parfois, c'était le meurtre de Cédric Diggory ou l'incroyable et ardente douleur du sort Doloris. En plus, maintenant, il y avait ce moment où sa volonté, absolue et tenace, avait surpassé celle de Voldemort quand leurs baguettes s'étaient connectées. Rétrospectivement, il n'arrivait toujours pas à croire qu'il avait accompli une telle chose, surtout après la douleur et la torture qui avaient précédé.

Même s'il ne faisait pas encore jour, Harry décida de se lever et s'habilla. « Hmm. » Harry regarda la taille de ses vêtements. « Oncle Vernon va faire une crise. Je dois faire une poussée de croissance. Je ne pense pas que ma chemise et mon pantalon aient soudain rétrécis. Au moins je ne grandis pas du ventre, comme Dudley, » marmonna-t-il, et il s'assit à la fenêtre. Il s'était habitué à regarder le lever du soleil, pensant au retour de Voldemort, et au rassemblement des Mangemorts.

Quelques temps plus tard, alors qu'il admirait l'aurore, il entendit les Dursley remuer. « Argh ! Aujourd'hui c'est le jour où on va devoir emmener la remorque à la campagne et prendre tout le bric-à-brac qu'Oncle Vernon a hérité de sa cousine... ou était-ce sa tante... ou sa cousine par alliance. Et bien sûr, je vais devoir faire la majorité du travail. Oh, comme je voudrais pouvoir utiliser Wingardium Leviosa pour ça. » Il se rappela comment Hermione avait fait un cours aux autres sur la correcte prononciation lors de leur premier cours d'Enchantements. Harry sourit, puis décida d'essayer de rendre Tante Pétunia de bon... enfin de 'meilleur' poil... et de préparer le déjeuner.

Pétunia alla à la cuisine, vit Harry qui préparait déjà le déjeuner, renifla, puis, se retourna pour accueillir Vernon et « mon 'Dudlinouchet' ». Harry se demandait comment sa Tante Pétunia, sévère, cassante, et cruelle avec presque tout le monde, pouvait être la sœur de son adorable et aimante mère Lily.

« Harry Potter ! » beugla Vernon. « Tu ferais mieux de ne pas poser de problème aujourd'hui. Et tu as 'intérêt' à ne rien abîmer. On devrait pouvoir tirer une somme correcte en vendant le désordre de la cousine Laetitia. Il y a plein d'idiots dehors qui penseront que ce bric-à-brac vaut quelque chose. » Se frottant les mains, Vernon sourit de façon suffisante et gloussa, et Pétunia souriait largement.

« Qu'est-ce que tu vas m'acheter avec cet argent ? » grogna Dudley.

Harry marmonna seulement, « Oui, Oncle Vernon » et se retourna pour finir de cuisiner.

Après le déjeuner, ils s'entassèrent tous dans la voiture, allèrent chez un collègue de Vernon, et empruntèrent une remorque ouverte avec des bâches et des cordes pour tout attacher. Le chemin pour la maison de campagne de la Cousine Laetitia fût encore deux heures de misère, mais ça n'avait rien de bien nouveau. Dudley l'embêtait et le poussait à bout, verbalement et de ses doigts rondelets, savourant le fait qu'Harry ne pouvait pas faire de magie sans quoi il serait expulsé de son Poudlard adoré. Harry faisait juste de son mieux pour ignorer Dudley, fermant parfois ses yeux et respirant doucement et profondément pour se calmer.

Une fois arrivés à la villa de Laetitia, Harry vit que quelqu'un avait tout emballé de manière assez efficace dans des boîtes, des caisses, des malles et autres. Évidemment, ni Tante Pétunia ni Dudley ne ferait rien d'autre qu'observer et faire des remarques désagréables sur son travail. L'Oncle Vernon ne ferait probablement pas grand chose non plus. Il était fort comme un bœuf mais il était tellement si gros et déformé qu'il n'avait pas d'endurance à proprement parler.

Dés qu'il fût sûr de ce qui devait partir, Harry commença à traîner les cartons vers la remorque. Pour se distraire, il pouvait se rappeler d'anciens matchs de Quidditch à l'école, même si de temps en temps, quelque chose semblait lui donner un sentiment de malaise pendant qu'il travaillait. On aurait dit qu'un orage se préparait, mais devrait s'éloigner de là où ils étaient. « Peut-être que c'est juste l'orage qui me tape sur les nerfs » pensa Harry.

« Harry Potter ! Je pensais t'avoir dit pas de problème » cria Vernon puis, baissant la voix, il siffla, « Pas de 'magie' ! »

« Hein ? » grogna Harry alors qu'il lançait la malle sur la remorque. « Quelle magie ? »

« Tu dois faire quelque chose de pas naturel, ou tu n'aurais 'jamais' pu manipuler cette malle. Il a fallut deux adultes pour la remonter du sous-sol. » Vernon était déchiré entre la peur et le satisfaisant triomphe d'avoir soi-disant attrapé Harry en train de tricher.

Tout ce qu'Harry put répondre fût, « Et bien je pense que je fais une poussée de croissance. Peut-être que je suis devenu un peu plus fort. » Harry dépassa son oncle, retournant à la maison pour la prochaine caisse.

Avec son visage tournant dans différents tons de rouge et de pourpre, Vernon attrapa l'épaule d'Harry avec une main, le faisant se retourner, et leva l'autre se préparant à récompenser Harry pour son insolence. Sans réfléchir, Harry rétablit sa position pour retrouver l'équilibre, et étendit sa main droite pour attraper le poignet de son oncle. Il sentit une vague de... Quelque chose... D'énergie, le remplir.

Le bras de son oncle s'arrêta comme s'il avait heurté un mur, son visage montrant l'étonnement, puis la douleur. Harry relâcha son poignet comme s'il était en feu, et vit que des marques commençaient déjà à apparaître là où avaient été les doigts d'Harry. « Je... Je ne voulais pas... J'ai fait ça ? » Balbutia Harry, son regard allant du poignet de son oncle à sa propre main qu'il tenait en face de lui. L'énergie bouillait toujours en lui, gorgeant lentement toutes les parties de son corps, comme s'il devenait en quelque sorte conscient de chaque muscle, chaque tendon, os et jointure, même du sang pompé par son cœur emballé. Alors les éclairs zébrèrent le ciel entre les nuages noirs qui s'étaient amoncelés au-dessus d'eux sans qu'il s'en aperçoive.

Vernon sursauta, observa un moment le ciel menaçant, et beugla, « Dudley, Pétunia, dans la maison. Toi, tu couvres la remorque et après j'ai deux mots à te dire, petit monstre. » C'est alors qu'ils entendirent Dudley crier. Il avait été fureté dans la remorque et fait tomber une caisse sur son pied. Pétunia courut jusqu'à la remorque, poussant des cris à propos de son pauvre chéri. A peine monta-t-elle dans la remorque, que la foudre frappa un énorme arbre près de la remorque. Harry ne pouvait pas dire pourquoi, mais il savait que l'orage et l'éclair n'étaient pas naturels, créés par la magie.

Alors que le grand arbre tombait lentement sur la remorque, entre les cris de Dudley et de Pétunia, un éclat d'un violet intense se format autour d'Harry. Malgré la manière dont les Dursley le traitaient, il devait y avoir quelque chose qu'il pouvait faire. Levant une main brillante et tremblante, il prononça, dans une voix basse emphatique, « Non ! » Un rayon de lumière violette surgit, s'engouffrant dans l'arbre tel des feux d'artifice. Puis la lumière et l'arbre disparurent comme s'ils n'avaient jamais existé.

Alors qu'il se regardait, choqué par la lumière brillante qui l'entourait toujours, il fût frappé de trois directions différentes : un éclair d'une couleur malsaine par le haut, et deux sortilèges magiques par les côtés. Les trois attaques frappèrent la brillante énergie violette, qui agit comme un bouclier. Harry leva instinctivement ses bras comme pour faire dévier les attaques, même si leurs puissances ne l'avaient pas atteint. Des vrilles de lumière pourpre remontèrent la voie des attaques à haute vitesse. Harry vit les nuages de l'orage disparaître subitement, et entendit deux grands bruits secs et des cris de douleur. Les jambes d'Harry se plièrent. Il s'assit sur ses talons, les mains sur le sol, essoufflé, tentant de ne pas s'évanouir. L'éclat violet s'estompa.

Deux figures apparurent entre la remorque et la maison. Regardant autour d'eux, elles se focalisèrent sur Harry. L'une d'entre elles déclara, « Harry Potter, vous savez que les élèves ne sont pas autorisés à faire de la magie en dehors de l'école ! »