Hellooo tout le monde (-ω-)

Ceci est une fanfic AU un peu ''dépressive '' mais comme même mimi et drôle

Bien sûr Destiel :3 ( OTP 4EVER avec Cockles ) je compte la prolonger en 7-8 chapitres pas plus… enfin maybe

Enjoy ;))

I love you till the end.

Chapitre 1.

Le monde tournait, ne s'arrêtait ni ne rapetissait… et lui était enseveli sous les tréfonds des décombres de sa vie inachevé… et qui menaçait de s'éteindre, aussi facilement qu'un feu de bois.

Les bips incessants des machines devinrent presque inaudibles, il s'y était habitué depuis le temps qu'elles hurlaient à ses oreilles.

Dean Winchester était couché sur un lit d'hôpital, des aiguilles incrustées dans les bras, l'odeur maladive des médicaments et des produits ménagers chatouillaient désagréablement ses narines et l'air se faufilait péniblement à travers sa gorge, il avait l'impression que des milliers de rasoirs s'entrechoquaient contre sa trachée.

Mais la douleur s'éteignait petit à petit à mesure que la morphine se faufilait dans son organisme.

Il dévia son regard vers la porte, il aurait donné n'importe quoi pour reprendre l'usage de ses jambes de traverser le seuil et de ne plus jamais revenir en arrière… cette douloureuse pensée flotta et se dissout parmi les promesses d'espoir vouées au néon.

Sam – son frère – passait le voir autant de fois qu'il le pouvait, avec son métier d'avocat le temps se faisait rare pour lui, Dean ne lui en voulait pas. Sam croyait que son grand frère serait toujours là, présent chaque jour, qu'il garderait un œil sur lui tout le temps, comme quand ils étaient enfants, au temps où Dean jouissait d'une santé de fer, optant pour chaque boulot afin de gagner le peu d'argent dont il avait besoin pour subvenir aux besoins de Sam. Leur père se noyait dans le déni et l'alcool depuis le jour où leur mère était morte, 34 ans auparavant

Ils avaient grandi, Sam avait mené à bien sa vie, et Dean… avait été déclaré candidat pour la morgue dès le jour où on lui eut diagnostiqué une tumeur inopérable.

Alors il passait ses journées dans cet hôpital à Denver, à ruminer des pensées morbides et à se demander ce qu'il avait fait de mal pour mériter ce soudain coup du sort.

Tous les jours, des médecins étudiaient son cas pour trouver une approche afin de lui sauver la vie, et à chacun de ses instants une lueur d'espoir crachotait des étincelles en son fort intérieur … mais chutaient en cascade sur les ombres qui l'incitaient à perdre pieds et à ne plus s'acharner à baigner sa réalité d'illusions.

Mais il tenait bon, pour Sam.

A l'instant même, des médecins affublés de blouses bleues marine et clair firent irruption dans sa chambre… le même dialogue incessant.

Les internes se précipitaient, leur face de fouine immergée dans leurs blocs notes où ils écrivaient avec rudesse les propos du docteur traitant son cas.

Dean avait l'habitude, il se taisait et répondait aux questions habituelles « Comment vous sentez-vous ? » , « Y'a-til un changement ? » … Il hochait ou secouait la tête en guise de réponse, il s'obstinait à ignorer les griffonnements incessants, fixant la fenêtre qui offrait comme spectacle un ciel macabre qui vomissait des torrents de nuages gris, surmontant des bâtisses hautes d'une vingtaine d'étages.

Il sentit une pression s'accroitre sur son épaule gauche.

« Gardez espoir, dit fermement le Dr. Roman. »

Dean hocha la tête en le remerciement, sa gorge était asséchée et il peinait à produire le moindre son. Comme si sa bouche était remplie de verre brisée.

La ruée de médecins sortit en trombe. Il sentait que son cœur s'était alourdi dans sa poitrine, et chaque bouffée d'air affluait des larmes qu'il emprisonnait derrière ses paupières.

Dean sentit un regard lourd suivre ses mouvements inertes, il tourna la tête.

« Qu'est-ce-que vous faites encore là ? Demanda-t-il d'une voix enrouée à l'individu adossé au mur impeccablement blanc. Vous ne devriez pas être avec votre clique de médecins ? »

Le jeune homme à la chevelure noire corbeau et mal coiffée, habillé lui aussi d'une blouse bleue clair se redressa. Ses yeux aussi bleus qu'une ecchymose, et magnifiquement brillants fixaient ceux verts de Dean.

« Je voulais rester un moment. »

« Vous n'avez pas de bloc notes, remarqua Dean. »

« Je n'en ai pas besoin. »

« Pourquoi ça ? »

« J'ai une très bonne mémoire. »

Il s'avança à son chevet d'un pas lent et assuré, le fixant toujours, un sourire flottant au bord de ses lèvres.

« Dean Winchester, 34 ans, souffre d'un liposarcome abdominale, la tumeur entoure l'artère cœliaque, l'artère splénique et l'artère gauche gastrique, considéré comme inopérable, en attente d'une greffe des reins, intestins et foie depuis près d'un an, résuma-t-il. »

Dean redressa la tête, impressionnée, un sourire défit ses lèvres, l'un des seuls qu'il eut depuis des semaines.

« Je suis le Dr. Novak, Castiel Novak. »

« Castiel ? »

« Mes parents étaient très branchés religion, affirma-t-il en haussant les épaules. »

Dean gardait toujours le silence, pour la première fois depuis des semaines, il appréciait la compagnie de quelqu'un.

« Vous pensez quoi de mon cas ? »

Le prénommé Castiel expira d'impuissance, ses yeux retombèrent sur ceux de Dean, qui ne pouvait en décrocher.

« « Inopérable » est un mot beaucoup trop facile pour résumer votre cas, Mr. Winchester… « Impossible » serait le terme juste. »

Au moins il avait la décence de dire la vérité, Dean qui la redoutait, poursuivait le chemin qui l'opposait. Mais il y'avait quelque chose dans ses paroles qui lui semblaient réconfortants et familiers.

« Appelez-moi Dean, dit-il en le gratifiant d'un demi-sourire fade. »

Ils se toisèrent du regard un long moment, et leurs paroles informulées flottaient dans le silence.

« Appelez-moi Castiel alors. »

Un petit bip se fit entendre.

Castiel détourna le regard et piocha dans sa poche pour en sortir son bipeur qu'il fixa un long moment avant de déclarer :

« Il faut que j'y aille, je reviendrai. »

Il se dirigeait déjà vers la sortie à grands pas.

« Vous n'êtes pas obligé de revenir vous savez, claironna Dean d'une voix qu'il voulut sonore. »

Castiel se retourna, et lui offrit l'un de ses plus beaux sourire révélant une dentition blanche alignée, ses yeux bleus azur pétillèrent et Dean ne put qu'admirer la ferveur qui s'y reflétait.

« Et si je le voulais ? »

Bon bah ça c'est une mini introduction dans l'histoire, je posterai le second chapitre dans le courant de la semaine ou bien lundi :3 j'espère que vous avez apprécié