Chapitre 1 : Pluie et poussière
Une journée pluvieuse, comme toutes les autres. Chaque fois qu'il regardait sa cité triste du haut de sa tour, il ne pouvait s'empêcher de penser à son ami disant que sa ville pleurait sans cesse. Avec la paix pour laquelle il œuvrait, il était certain que le soleil pourrait briller à nouveau au-dessus de sa tête. En suivant le plan de Madara Uchiha il y parviendrait. Il sentit d'ailleurs ce dernier approcher silencieusement dans son dos, comme à son habitude. A croire qu'il essayait de le surprendre constamment. En vain.
« Pain, j'ai une mission à te confier, déclara Madara de sa voix grave que Pain était le seul à connaître.
Pain ne daigna pas jeter un regard vers ce dernier. Il fixait d'un air concentré les hautes tours de sa cité comme pour bien signifier à son interlocuteur son manque total de surprise.
-Je veux que tu trouves une femme, continua Madara d'un ton sec.
Pain tourna la tête vers lui, le visage inexpressif. Madara avança sur la terrasse d'un pas lent. La faible luminosité du ciel n'atteignit pas son visage qui resta dans l'ombre, seule sa robe ornée de nuages rouges était nettement visible. Pain n'eut cependant aucun mal à distinguer son masque spiralé, précaution inutile au demeurant, personne ne pouvait les voir à cette hauteur. Depuis quelques temps déjà il avait tendance à donner un côté solennel à ses ordres de mission.
-… de quel démon s'agit-il ? questionna froidement Pain que cette petite mise en scène sentencieuse n'impressionnait guère.
-Les pertes que nous avons subies dernièrement m'amènent à penser que personne n'est immortel…
-Les dieux sont immortels », coupa Pain.
Un silence qui n'avait rien de serein s'installa. D'un mouvement à peine perceptible sur sa robe, Madara serra les poings. Cet agacement intrigua Pain qui hocha légèrement la tête, feignant une certaine soumission en signe d'écoute. Il semblait s'agir d'une affaire quelque peu particulière.
Madara reprit :
« La seule façon de devenir immortel c'est par le sang, qu'un autre perpétue mes enseignements, mes valeurs et ma mémoire, … une descendance.
Pain ne commenta pas, ce genre de préoccupations ne le touchaient ni de près, ni de loin. Mais étant donné que ça n'avait rien à voir avec la capture des démons à queue, il se demandait tout de même ce qu'il venait faire dans l'histoire.
-Il me faut une femme pour assurer ma descendance et celle de mon clan, continua Madara sans ciller, pour qu'un jour il puisse régner à nouveau, retrouver toute sa splendeur d'antan sans répéter les erreurs du passé…
-Le passé à beau être connu, les hommes n'en retiennent rien… rétorqua Pain.
-Tu dois trouver cette femme enchaîna-t-il, ignorant l'interruption de Pain.
Un silence à nouveau, seulement troublé par le bruit de la pluie incessante qui formait une couche fine et luisante sur le sol de pierre de la terrasse. En plus de rester muet, pain restait aussi totalement immobile, fixant toujours Madara d'un regard inanimé. Celui-ci n'aurait su dire si c'était dû à la surprise ou bien à la consternation causée par une telle demande.
-Pourquoi me demander d'accomplir une tâche aussi triviale, Madara ? finit-il par dire, sans la moindre émotion dans la voix, Kyuubi est toujours en liberté, je ferai mieux de le ramener plutôt que de jouer les entremetteurs. Envoie quelqu'un d'autre.
Il n'obtint pas de réponse émanant du masque orange. L'affaire n'était donc pas négociable.
-Tu iras la chercher à Konoha. »
Madara tourna les talons et retourna dans le bâtiment, coupant court à toute protestation éventuelle. Pain, quant-à lui, retourna à sa contemplation mêlée de réflexion. Le ciel sembla refléter son humeur à cet instant, il lui parut plus sombre et la pluie plus rude.
« AKEMI ! ATTENTION ! »
Akemi tourna légèrement la tête pour regarder par-dessus son épaule. A peine eut-elle aperçut des objets brillants venir dans sa direction qu'elle interrompit sa course et se retourna, puis elle effectua une série de signes avec ses mains qui n'avaient rien d'improvisé, et dit :
« Ninpô Répulsion ! »
Les objets n'étaient autres que des kunais et des shurikens. Akemi était la cible, mais les projectiles parurent ralentir en arrivant sur elle puis s'immobiliser à quelques centimètres de son visage, comme suspendus dans l'air. Elle maintenait sa position, les mains jointes, les doigts repliés. Les pointes effilées des armes commencèrent à trembler puis volèrent dans toutes les directions opposées pour se planter dans les parois rocheuses qui l'entouraient de part et d'autre du canyon au fond duquel elle était poursuivie.
-Ils attaquent par derrière les salauds, siffla-t-elle entre ses dents, fixant la direction d'où venaient les projectiles avec un air féroce et un sourire mauvais sur les lèvres. Elle put apercevoir les silhouettes de trois ninjas qui se déplaçaient rapidement à une dizaine de mètres.
Elle effectua une nouvelle série de mudras :
« Doton - Iwayado Kuzushi ! »
Un grondement naquit dans les profondeurs de la terre, comme un roulement de tambour grandissant qui vint effleurer la plante de ses pieds. Des craquements se firent entendre et, lorsque le sol se mit à osciller, un éboulement dévala les falaises alentour et bouchèrent le passage entre elle et ses poursuivants, soulevant un nuage épais de poussière ocre qui la recouvrit dans un souffle. Peut-être avaient-ils été ensevelis mais elle n'en était pas sûre. Akemi resta donc immobile, scrutant l'invisible et tendant l'oreille en attendant que le brouillard rouge se dissipe. Ses équipiers, qui la précédaient, s'arrêtèrent un peu plus loin et la cherchèrent du regard. Tandis qu'elle réapparaissait lentement, ils ne virent aucun signe de leurs poursuivants.
« En avant ! ordonna Kakashi Hatake, nous ne sommes plus très loin de Suna.
Akemi ne bougea pas tout de suite. Couverte de poussière, elle secoua d'abord ses cheveux longs d'une teinte similaire à celle de la roche qui l'entourait si bien qu'ils parurent se dématérialiser à l'œil nu. Enfin elle se retourna et suivit ses compagnons qui avaient déjà repris leur course. A peine quelques mètres parcourus et ils furent arrêtés par un nouveau craquement rocheux, lointain cette fois. Les trois ninjas se retournèrent. Le sol ne tremblait pas, mais le bruit se rapprochait. Akemi observa l'éboulement qu'elle avait créé, l'amas de roches se mit à vibrer légèrement. Ce n'est que là qu'elle sentit que quelque chose se passait sous ses pieds. Leurs assaillants n'étaient pas morts semblait-il. A peine eut-elle le temps d'en avertir ses coéquipiers que le rempart qui les avait précédemment protégés se mit à s'effondrer dans un fracas assourdissant. C'est à ce moment là que la faille lui apparut visible :
« Courrez ! cria-t-elle.
Les ninjas s'exécutèrent sans attendre et filèrent tout droit dans le canyon qui leur parut interminable sur le moment. Akemi jeta un œil derrière elle, une faille fendait la terre et engouffrait tout ce qui n'était pas attaché aux parois, tout comme elle avait englouti l'éboulement. Une technique puissante, la faille les poursuivait à bonne allure. Akemi se mordit la lèvre de rage. Au pays de la Terre, qu'espérait-elle trouver ? D'une impulsion elle se propulsa à la hauteur d'Izumo Kamitsuki, à peine précédé de Kakashi.
-Des techniques de Terre, cria-t-elle, tentant de couvrir le chaos ambiant, c'est mal barré !
-Quoi ? Tu ne peux rien faire ? interrogea Izumo, incrédule.
Pour seule réponse il n'obtint qu'un regard noir, de ceux qui présageaient des moments forts désagréables s'il continuait sur sa lancée.
Kakashi ralentit pour arriver à leur hauteur.
-Continuez, je m'en occupe.
-A vos ordres ! brailla Izumo.
Akemi fit celle qui n'avait pas entendu, ce qui ne l'empêcha pas d'obtempérer et tandis que tous deux poursuivaient leur course, Kakashi ralentissait jusqu'à qu'ils ne puissent plus le voir derrière eux.
-Tu crois que ça va aller, haleta Izumo.
Le fracas cessa, remplacé un court instant par des crissements stridents. Akemi le regarda alors et d'un haussement de sourcils des plus cyniques, lui signala que sa question était hors de propos. Accessoirement, elle aurait ajouté d'autres termes désagréables et déplacés dont elle seule avait le secret, mais dont Izumo avait l'habitude et c'est pourquoi elle ne prit pas cette peine.
Ce n'était pas la peine d'en rajouter, le conflit qui couvait était déjà assez inquiétant pour se chamailler sans retenue. La Guerre était imminente. C'était dans l'air comme une effluve nauséabonde mais diffuse dont on peinait à identifier l'origine exacte. Il n'y en avait pas, sans doute. Seulement des évènements isolés, en apparence, mais dont les auteurs œuvraient tous dans un but commun : l'anéantissement de l'humanité pour son propre salut.
Akemi se sentait bien insignifiante au milieu de tous ces complots politiques latents et de ce climat de suspicion. Ou plutôt, elle ne se sentait pas concernée outre mesure. Toutefois, son métier avait ceci d'ingrat et de fâcheux qu'elle devait se mêler de ce qui ne la regardait pas, de son point de vue. Comme cette mission, par exemple, qui consistait à analyser les forces en présence, les éventuels alliés, les potentiels ennemis. Par petites équipes, les ninjas de Konoha parcouraient les différents pays, jaugeant les humeurs des dirigeants officiels mais surtout officieux : tous ces chefs de clans qui jouissaient parfois d'une puissance telle qu'ils pourraient renverser le pouvoir en place selon la tournure des évènements. Pour ceux-là, on leur avait envoyé les filous, les Azuma, les Anko. Pour les grands, les Kage : les politiquement corrects, les Kurenai, les Kakashi.
D'où ses interrogations : que faisait-elle dans cette équipe ? Ce n'était pas vraiment son fort la diplomatie et ce n'était un secret pour personne. Peut-être était-ce parce que ses équipiers étaient les seuls à savoir la tenir – ou la supporter, au choix – ce qu'ils avaient déjà démontré lors de précédentes missions ensemble.
C'est donc en route pour Iwa, le village caché du Pays de la Terre, que les autochtones leurs démontrèrent d'emblée dans quel camp ils œuvreraient en cas de conflit. Des ninjas les poursuivirent donc sans relâche jusqu'à ce canyon où leur route venait vraisemblablement de s'achever.
« Le jour décline, fit remarquer Izumo après de longues minutes de silence.
-Mhh, marmonna Akemi.
-On va passer la frontière et trouver un endroit pour dormir, reprit-il.
-Comme tu veux, répondit-elle sèchement.
Le regard d'Izumo afficha tout l'exaspération du monde avant de reprendre :
-Qu'est-ce qu'il y a cette fois ?
-Lâche-moi, tu veux…
-C'est quoi le problème cette fois Akemi ? coupa-t-il, agacé.
Akemi se mordit la lèvre puis soupira :
-C'était une perte de temps toute cette mission. »
Il ne servait à rien d'insister. En tant qu'ancien compagnon, Izumo la connaissait assez bien pour savoir qu'il n'aurait jamais assez d'ascendant sur elle pour avoir le dernier mot. Au bout d'une heure de course interminable, ils parvinrent à passer la frontière avec le Pays des Oiseaux. Le soleil rasait alors l'horizon et disparaitrait bientôt de la surface. Epuisés, ils s'arrêtèrent dans la première plaine rencontrée. L'avantage était que le vent y soufflait beaucoup moins qu'au Pays de la Terre qui ne figurerait certainement pas parmi les destinations de prédilection d'Akemi.
Ce n'est qu'au bout d'une nouvelle heure pendant laquelle Izumo et Akemi avaient soigneusement évité de s'adresser la parole plus que nécessaire, qu'arriva un Kakashi intact et tout à fait détendu, les mains dans les poches, d'un pas tranquille. Des visages interrogateurs l'accueillirent près du feu qui crépitait, préparé par les soins d'Izumo. Kakashi prit place en face d'eux, s'asseyant à même le sol, dans l'herbe dense.
« Nous allons à Suna demain. » fut sa seule phrase. Il s'allongea alors, croisant ses mains sous sa nuque en guise d'oreiller. Il ferma les yeux, prêt à s'accorder un repos bien mérité.
« Quoi ? tonna subitement Akemi, irascible, c'est tout ? Vous vous foutez de moi ? On a fait tout ce chemin pour rien et en plus il faut repartir ?
-Suna est sur notre route. C'est notre prochain objectif, répondit-il calmement, sans même ouvrir l'œil.
-Ah oui ? C'est sur notre route vers où exactement ? Ou alors vous avez d'autres surprises en réserve ? reprit-elle, toujours furibonde.
-C'est la mission. Suna puis Konoha. Maintenant dormez, nous avons de la route demain », ordonna-t-il sans même élever la voix.
Akemi émit une sorte de grognement avant de se lever d'un bond et de disparaitre dans la pénombre qui les entourait. Izumo ne s'étonnait plus de ce genre de scènes mais restait toujours admiratif de la façon dont Kakashi venait à bout de cette furie. C'était à chaque fois la même chose : elle irait faire un tour, passer ses nerfs en courant puis reviendrait, épuisée, et s'écroulerait. Le lendemain serait un nouveau jour, sans que jamais ne soit mentionnée la querelle de la veille. C'était comme un jeu.
« Qui êtes-vous ? demanda d'une voix impérieuse un des gardes posté à l'entrée du Village du Sable, en levant sa lance au niveau de son torse. Ses collègues firent de même dans un même mouvement. Les visiteurs suscitaient plus de méfiance par les temps qui couraient.
-Nous sommes des ninjas de Konoha. Nous avons un message urgent de l'Hokage pour votre Kazekage, rétorqua Kakashi.
Le garde les toisa un instant. Izumo avait l'air bien jeune pour être chargé d'une telle mission avec pour partenaire cette fille encore plus jeune et à l'allure étrange. La couleur vive de sa chevelure lui faisait presque mal aux yeux, et son air courroucé lui donnait un côté des plus antipathiques. Seul celui qui semblait être le chef inspirait du respect. D'ailleurs, ce visage presque entièrement dissimulé derrière un masque et un bandeau ainsi que ces cheveux gris lui disaient bien quelque chose.
-Il veut ma photo celui-là ?... murmura Akemi en fronçant légèrement un sourcil. Le léger coup de coude donné par Izumo la fit taire. Akemi lui adressa un regard venimeux au possible.
Avant toute réaction de la part des gardes quelque peu tendus, Kakashi coupa court.
-C'est très important. Je suis Kakashi Hatake, jonnin de Konoha. Je dois remettre un message de la part de Maître Tsunade.
Sans se départir de son regard suspicieux, le garde ignora donc la remarque d'Akemi.
-Très bien, dit-il finalement, veuillez nous suivre dans ce cas, nous vous amenons au Kazekage.
-Merci, nous vous suivons, dit Kakashi. »
Deux des gardes quittèrent alors la surveillance du Village pour les emmener au bâtiment où siégeait le Kazekage. Ils traversèrent la grande muraille entourant le village et débouchèrent dans ce qui semblait être la rue principale menant tout droit au Palais. Des villageois s'arrêtaient parfois pour les regarder.
« Ce que c'est poussiéreux ici … » râla Akemi d'un air dégouté.
Kakashi et Izumo marchaient devant elle et ne relevèrent pas sa vaine tentative de provocation, le premier, plutôt amusé, le second, plutôt gêné, ne sachant plus quoi dire ou faire pour excuser son attitude puérile.
Quelques minutes de marche plus tard, ils arrivèrent au bâtiment du Kazekage. Les gardes les menèrent directement à son bureau où ils furent reçus immédiatement.
« Maître Kazekage, l'Hokage vous transmet ses amitiés. Elle nous a envoyé pour vous remettre ce message, déclara Kakashi d'un air solennel.
Gaara, le Kazekage, regarda Kakashi puis les deux ninjas se tenant derrière lui. L'homme avait une attitude tout à fait respectueuse et regardait le sol, presque penché en signe de respect. La femme, par contre, le dévisageait sans vergogne.
Alors c'est lui, Gaara, l'ancien Jinchuuriki du démon des sables… c'est vrai qu'il est flippant le gamin…
- Qui sont-ils ? demanda le Kazekage à Kakashi.
Kakashi releva la tête, Gaara n'avait pas pour habitude d'être ouvertement curieux à sa connaissance, mais ça ne l'intrigua pas plus que le regard qu'il échangeait au même moment avec Akemi dont le visage arborait une expression de défi.
- Ce sont deux chunnins de Konoha, Izumo Kamitsuki et … Akemi Kishiro, choisis spécialement pour m'accompagner dans cette mission, dit Kakashi.
Il ne s'attarda pas sur elle, espérant que Gaara passerait à autre chose, mais il n'en fit rien.
-Y a-t-il une question que vous souhaiteriez me poser Akemi Kishiro ? demanda-t-il d'une voix posée.
Izumo serra imperceptiblement les dents.
-Oui en fait… Je me demandais si vous vous étiez bien remis de l'extraction de votre démon… il paraît qu'on n'y survit pas d'habitude, dit-elle sur ton chantant comme si elle annonçait le beau temps.
-Oui, je m'en remets bien, répondit-il tout aussi calme, les extractions se font très bien de nos jours, je vous remercie de vous inquiéter… Akemi »
Izumo se détendit légèrement, par chance le Kazekage n'était pas dénué d'humour, c'était sûrement ça qui la sauverait.
Gaara saisit le message et le lut devant un Kakashi toujours impassible. Lorsqu'il eut fini il enroula à nouveau le parchemin et le posa sur son bureau.
-Vous direz à l'Hokage que je vais me pencher sur la question de façon favorable bien sûr. Je lui transmettrai mes dispositions au plus vite, déclara-t-il.
Les ninjas de Konoha n'avaient pas la moindre idée de ce que contenait le message mais ils supposaient que Tsunade, leur Hokage, demandait de l'aide aux ninjas de Suna en cas d'attaque de l'Akatsuki sur Konoha.
-Très bien Maître Kazekage, dit Kakashi en saluant légèrement.
-Vous êtes mes invités, si vous souhaitez prendre du repos avant de partir, dit Gaara.
Alors qu'Akemi semblait cette fois complètement se désintéresser de ce qui se passait autour d'elle et regardait par la fenêtre, il ajouta :
-La nuit va bientôt tomber, c'est à ce moment là que notre village est le plus beau.
Cette remarque attira de nouveau l'attention d'Akemi.
-…De plus, le désert n'est pas sûr en pleine nuit, vous devriez rester, continua-t-il.
- Très bien Maître Kazekage, merci infiniment, conclut Kakashi qui préféra couper court à la conversation. »
Il sortit, suivi d'Izumo et d'Akemi qui regarda Gaara une dernière fois avec un sourire en coin.
Akemi, tout sourire, jubilait déjà à l'idée du festin que leur réserverait certainement leur hôte, en tant qu'alliés, ils seraient bien traités à n'en pas douter. Izumo, lui, échangea un regard empli d'exaspération avec Kakashi qui ne put cacher une nouvelle fois son amusement à la voir ainsi agir. Rares étaient les moments où elle affichait un air aussi satisfait.
