LES TROIS MOUSQUETAIRES ET L'HOMME DU CARDINAL
Et si d'Artagnan avait rencontré les Mousquetaires dans d'autres circonstances ?
Paris 1625
D'Artagnan venait d'arriver après plusieurs jours de voyage depuis la Gascogne.
Son père était une des nombreuses connaissances du Cardinal.
Il lui fallait trouver du travail et vite. Depuis que son père était mort, tout avait changé. Le Cardinal Richelieu avait fait savoir que d'Artagnan était le bienvenu dans sa Garde Rouge s'il le souhaitait.
D'Artagnan y avait vu une opportunité de pouvoir gagner sa vie tout en servant la France.
Du moins, c'est ce qu'il croyait naïvement à l'époque.
Il entra dans Paris et irait au Palais avec l'intention de rencontrer le Cardinal le lendemain.
Il prit une chambre dans une auberge et partit se coucher.
Au bout de quelque temps, il était nommé dans les gardes du cardinal. Le Cardinal ne perdit pas de temps, il le fit combattre contre toutes les recrues. Cependant, il devint vite évident que d'Artagnan était le plus talentueux d'entre eux. Cela lui apporta aussi des ennuis. D'Artagnan comprit très vite, que la camaraderie était le dernier de leurs soucis. La seule chose qui importait était l'argent, l'opportunité de se faire remarquer par le Cardinal et aussi d'ennuyer leurs adversaires par tous les moyens possibles, à savoir les Mousquetaires du Roi. Il passait beaucoup de son temps à exécuter les ordres du Cardinal dans les campagnes et les provinces loin de Paris.
Il apprenait et perdait cette naïveté propre à la jeunesse et à la campagne et avec laquelle il avait débarqué dans la capitale. C'est ainsi qu'il resta ignorant des tensions qui existait entre les Mousquetaires et la Garde Rouge. Il ignorait aussi les constantes manigances du Cardinal autres que celles qu'il menait en son nom dans toute l'Europe. La majorité du temps, il emportait du courrier, transmettait des ordres du Cardinal à un autre. Le Cardinal était certain de sa loyauté et de sa capacité à ne pas lire le courrier qu'il lui confiait. Tous ses autres « frères d'armes » avaient été réaffectés pour des raisons diverses.
Paris 1630
Après avoir passé cinq ans à écumer toute l'Europe et une bonne partie de la France, D'Artagnan fit charger d'apporter un courrier au palais. C'est ainsi qu'il y entra d'un pas décidé.
Il rentra dans le palais et attendit que le Cardinal veuille bien le recevoir. Il savait que plus on était riche, plus on pouvait se permettre de faire attendre les autres.
La première fois qu'il les vit, ils étaient en train de sortir de chez le Roi. L'un d'entre eux, était encadré par deux gardes rouges et les deux autres avaient des regards inquiets. Un autre homme sortait à sa suite avec le Cardinal qui lui fit tout de suite signe de s'approcher.
- Ah, D'Artagnan... Je vous attendais, venez avec moi.
Le capitaine de Tréville et ses deux autres mousquetaires levèrent la tête vers lui, visiblement surpris de son apparence et de la familiarité du Cardinal avec sa personne. Il les salua d'un geste alors que le Cardinal l'entraîna avec lui dans un bureau qu'il possédait.
Il lui confia le courrier et sortit alors que Richelieu le lisait, il avait pour habitude d'attendre qu'on lui face signe, mais là... Richelieu lui avait clairement dit qu'il aurait plusieurs heures de repos. Ainsi il alla à la caserne pour s'entraîner, il se rappelait des précautions d'usage à utiliser afin de ne pas se faire avoir bêtement par les autres.
D'Artagnan resta sur ses gardes toute la journée avant de s'autoriser à souffler dans une taverne de la ville, près de la garnison des Mousquetaires. Ce dernier fait il l'apprendrait bien plus tard.
Il entra dans la taverne et commanda un verre de vin. Il sirota son vin alors qu'il vit un des Mousquetaires de ce matin faire irruption dans la taverne puis prendre une grande carafe de vin. Ils s'assirent dans un coin et discutèrent à voix basse. D'Artagnan essaya de ne pas leur accorder d'attention mais c'était difficile de ne pas le faire. Il était question d'un homme, le Mousquetaire appelé Athos qui aurait été accusé à tort de crimes qu'il n'avait pas commis.
Des crimes ! La stupéfaction recouvrit son visage. Si son père était une ancienne connaissance du Cardinal, il avait entendu durant toute son enfance des histoires concernant la réputation et l'honneur qu'inspiraient les Mousquetaires du Roi. Il entendit les Mousquetaires se lever et quitter la taverne plusieurs heures après. Cette conversation lui resta en mémoire toute la nuit et toute la matinée du lendemain. Il essaya de se renseigner sur ce qui était arrivé auprès d'autres gardes rouges. Certains étaient plus enclins à discuter que d'autres mais il finit par apprendre toute l'histoire.
Athos avait été arrêté le matin même et passerait quelque temps au Châtelet avant une exécution ultérieure pour ses crimes, crimes qui étaient plusieurs vols et crimes contre deux personnes du royaume. D'Artagnan demanda davantage de détails contre le Mousquetaire arrêté mais le peu qu'il apprit était qu'Athos était l'un des meilleurs hommes de Tréville. Il était un excellent escrimeur et ses deux amis Aramis et Porthos étaient eux aussi d' excellents soldats qu'on n'aimerait pas avoir comme ennemis.
Si l'homme en parlait avec du dégoût, il était clair que ces hommes avaient son respect pour leur capacité. D'Artagnan acquiesça et le remercia avant de recommencer à s'entraîner avec lui au tir.
Alors qu'il s'approchait des écuries, il vit son chef approcher de lui avec un pli du Cardinal. Il partirait dans quelques jours en direction de Strasbourg.
Il sourit et quitta la caserne, alors qu'il entra dans un bâtiment dont les portes étaient fermées.
Il poussa la porte et tomba nez à nez avec Aramis et Porthos. Aramis tenait un mousquet prêt à être chargé et en regardant à sa droite, il aperçut Dujon qui était contre la poutre du bâtiment. Il était très effrayé, il eut à peine le temps de sortir son épée alors que Porthos et Aramis aient eu le temps de l'encadrer.
Il vit Aramis pointer son mousquet vers lui.
- Je peux savoir ce qui se passe ici ? Dujon, qu'est-ce que tu fais dans cette position ?
Porthos considéra l'homme en face de lui, il ressemblait en rien aux autres hommes du Cardinal. Il était jeune, cela était évident. Il avait l'air vraiment surpris de les voir et ne savait pas vraiment comment réagir. Porthos se serait attendu à ce qu'il se batte avec eux afin de libérer Dujon, mais non... Il demandait à Dujon ce qui était en train de se passer ? Il avait l'air sûr de lui et ne portait pas la chemise et la cape rouge du Cardinal. Il portait une tunique brune et un pantalon noir, ainsi qu'une cape marron et des bottes simples d'origine paysanne. Il regarda brièvement Aramis, qui visiblement ne savait pas comment réagir non plus.
Finalement et à la surprise de tous, D'Artagnan regarda Dujon de manière plus insistente.
D'Artagnan cria :
- Dujon, tu vas me dire pourquoi ces deux hommes s'en prennent à toi ? Ne vas pas me dire que ce n'est rien du tout? Je sais bien que tu es un joueur, mais je ne pense pas que ce soit pour une histoire de tricherie que ces hommes s'en soient pris à toi. Alors vas-y, plus vite ce sera réglé et plus vite on sortira tous d'ici.
Dujon regarda D'Artagnan avec méfiance, il savait que ce dernier était quelqu'un qui prenait l'honneur très au sérieux et il était d'une honnêteté sans failles ce qui était un vrai problème dans leur groupe. Il s'était souvent demandé pourquoi ce dernier avait été pris dans la Garde Rouge et pas chez les Mousquetaires.
- D'Artagnan, réveilles-toi. Ce sont des Mousquetaires. Ils n'ont pas besoin de raison, ils m'ont accusé à tort d'avoir participé à l'arrestation de leur ami Athos et à la mort de plusieurs de leurs compagnons sur la route de Chartres, un dénommé Cornette. Ils sont complètement fous...
D'Artagnan le regarda surpris, il connaissait Cornette. Il l'avait croisé lors de ses voyages pour le Cardinal. Il était quelqu'un d'honnête qui ne jugeait un homme qu'à son comportement. Il avait partagé un verre de vin avec lui, alors qu'ils étaient censés être ennemis. Mort, D'Artagnan sentit un léger dégoût l'envahir. D'après ce qu'il savait des Mousquetaires présents dans cette pièce, ils n'étaient pas du genre à accuser quelqu'un sans de bonnes preuves. Cela signifiait que Dujon était un homme infâme, un homme dont D'Artagnan n'aimerait pas considérer comme un ami.
Il lança un coup d'œil aux deux mousquetaires et leur demanda :
- Cornette est mort ? Qu'est-ce-que Dujon à avoir dans cette histoire ? Je pourrais lui demander mais , soyons honnête il ne me dira jamais la vérité, alors parlez-moi de vos preuves
Aramis lui répondit :
- D'Artagnan c'est ça ? Tu es un homme du Cardinal, je ne t'ai jamais vu en ville... Cornette est mort sur la route de Chartres, on l'a abattu comme un chien avec ses hommes. On les a laissé pourrir en plein air, sans prendre la peine de les enterrer. Nous étions venu le voir pour qu'il nous dise qui est derrière tout cela, et afin que ce dernier puisse innocenter Athos, notre autre ami prisonnier au Châtelet accusé à tort pour ses crimes.
Pendant tout ce discours, D'Artagnan avait senti plusieurs sentiments l'envahir. Le dégoût, l'incrédulité et l'horreur devant les actes qui auraient été perpétrés par ces hommes.
Aramis se dépêcha d'ajouter qu'ils étaient là pour confirmer leurs accusations avant de tenter de retrouver les autres personnes impliquées.
D'Artagnan comprit alors que s'il voulait trouver la vérité derrière tout cela, il allait devoir les laisser continuer ce qu'ils avaient souhaité faire avant son arrivée impromptu.
- Vous pouvez continuer ce que vous aviez prévu, je tiens à connaître le fin mot de cette histoire. Je connaissais Cornette. On avait fait quelques passes d'armes ensemble et on avait eu quelques discussions passionnées sur la Gascogne.
Aramis et Porthos continuèrent à se lancer des coups d'œil, comme s'ils avaient une conversation silencieuse. Au bout de quelques instants, D'Artagnan les vit hésiter avant de finalement accepter.
Aramis remit le fusil en position alors que Dujon commença à injurier D'Artagnan en le traitant de traître.
Porthos haussa le ton et força Dujon à se taire.
- Par contre, si tu souhaites t 'éviter des souffrances en parlant de tout ce que tu sais à propos de cette affaire... Personne ne t'en empêche, je t' encourage même à en parler.
Au bout de plusieurs minutes, Aramis menaça de lui tirer dans le foie. Dujon perdit le peu de couleurs qui lui resta et s'urina dessus.
Dujon cracha tout le morceau au sujet de Gaudet, de ce qu'ils avaient fait à des clients d'une auberge et de son propre rôle, ainsi de ce qui était arrivé à Cornette.
Porthos le menaça avec son arme, lui ordonna de leur montrer où était Gaudet. Dujon le fit, il avait bien trop peur pour refuser.
Porthos se tourna alors vers D'Artagnan, un sourcil levé comme pour lui demander ce qu'il faisait maintenant.
D'Artagnan se dépêcha de répondre :
- Je vous suis. Cornette était un ami, je désapprouve la façon dont Gaudet et Dujon se comportent. D'après ce que j'ai compris, ils sont très nombreux même pour deux Mousquetaires.
Laissez-moi vous aider, je vous jure que je ne me retournerai pas contre vous.
Aramis et Porthos finirent par accepter qu'il se joigne à eux , conscient que ce D'Artagnan n'était pas comme les autres Gardes Rouges. Ils s'étaient donné rendez-vous le soir même. Cela leur avait donné le temps de se renseigner sur lui. Ils avaient fait le tour des tavernes de la ville, avait parler avec d'autres mousquetaires à son sujet.
Apparemment, c'était une sorte de facteur pour le Cardinal. Il passait la plupart de son temps sur les routes. Il avait une bonne réputation, quelques jeunes mousquetaires le connaissaient et l'appréciaient car ce dernier était honnête et répondait toujours présent quand il s'agissait de les aider à apprendre. Il avait un profond sens de la justice, cela se ressentait dans sa façon de réagir lors de la mort de Cornette. Il avait été dégoûté par l'idée qu'Athos était condamné pour des faits qu'il n'avait pas commis, alors même qu'il ne le connaissait pas.
Cela allait dans le bon sens, Aramis se demanda ce que cet homme faisait chez les hommes du Cardinal. Il était visiblement d'un autre acabit.
Ils l'attendirent et Aramis avait demandé à Constance Bonnacieux de venir pour les aider. Il se doutait qu'il leur faudrait une distraction. Constance était une femme généreuse et douce qui connaissait un peu Athos et qui avait accepté de les aider. Elle monta donc derrière Aramis.
D'Artagnan arriva et Constance ne put contenir sa surprise en voyant un jeune homme qu'elle ne connaissait pas les rejoindre. Une fois devant le camp, Aramis compta le nombre de soldats en face et annonça à ses compagnons qu'ils étaient très nombreux et Constance comprit que c'était à elle de jouer. Elle respira à fond avant de s'avancer vers le soldat et de lui proposer de l'emmener au ciel, elle soupira devant la stupidité du garde qui avait compris tout à fait autre chose. La paroisse, non mais vraiment ? Quel crétin, elle lui précisa sa pensée.
Peu de temps après, Aramis envoya Constance se cacher alors qu'il s'occupait du reste avec les deux autres hommes. D'Artagnan l'arrêta brièvement pour lui donner un mousquet et lui conseiller de tirer si cela pouvait lui sauver la vie. Elle le considéra de l'oeil un instant avant d'aller se cacher dans les environs. Aramis l'apostropha :
- La vie de cette femme t'importe, alors que tu viens de la rencontrer ? Je n'aurai jamais cru cela de quelqu'un qui travaille pour Richelieu.
- Franchement, je sais que tu t'es renseigné et tu sais aussi que je ne suis pas du genre à laisser mourir une femme si je peux l'éviter.
Porthos portait le corps et leur fit signe de venir le rejoindre. Aramis se contenta d'approcher D'Artagnan afin de l'entraîner avec lui.
Une fois derrière le mur, ils observèrent les soldats de Gaudet, tous des hommes de la Garde Rouge boire comme des trous. Il y avait quelques feux allumés. D'Artagnan regarda avec un dégoût grandissant ces hommes avec lesquels il avait travaillé.
- Comment ai-je pu être aussi aveugle ? Je savais que ces hommes du Cardinal étaient loin d'être des anges, que c'étaient des tricheurs et des hommes égoïstes mais il y en a aussi certains qui étaient bien. Je me demande vraiment ce que je fais ici, si je ne ferais pas mieux de tout quitter et de rentrer en Gascogne.
Porthos lui posa la main sur l'épaule pour lui témoigner son soutien. Il avait toujours eu une bonne intention pour ce qui était de juger les gens. Même après tout ce qu'il savait sur lui, il voyait en lui un homme simple, respectueux et qui était vraiment bouleversé par ce qu'il venait de voir. Des hommes peu scrupuleux faisant des actes peu honorables, cela avait toujours été la réalité pour les Mousquetaires. Mais pour lui ? Il ne les côtoyait pas vraiment, il était de province et il était très peu à Paris, la subtilité de la politique du Cardinal et ses mauvaises actions lui échappaient.
Aramis conclut la discussion de D'Artagnan de façon claire, il rappela aux deux hommes que ce n'était ni le lieu ni le moment de parler de tout cela.
Aramis chargeait le mousquet et décida sur lequel il devait tirer alors que Porthos visa une autre cible et attendait le signal de son ami pour le faire.
D'Artagnan étant sans mousquet, il attendit en sortant son épée. Après quelques secondes, Aramis tira sur le soldat et Porthos en fit de même.
D'Artagnan se rua alors sur les autres adversaires et en désarma. Tout se passait très vite.
Il vit Aramis lâcher son propre fusil avant de sortir sa propre épée et d'attaquer deux adversaires. Des gardes attaquaient et l'un d'entre eux fit tuer par Constance qui avait vu l'un des soldats attaquer par-derrière D'Artagnan. Elle se mit à l'abri tout de suite après, consciente que les trois hommes étaient en mesure de se débrouiller sans elle.
Porthos avait mis quelques poings à d'autres soldats qui étaient arrivés. D'Artagnan vit Gaudet s'approcher de lui, il hurla des insanités :
- Sale traître, comment oses tu ? Tu t'es allié avec des Mousquetaires contre tes propres frères ?
Rien que cela mérite la mort
- Gaudet, je dois te dire quelque chose qui me tient à cœur depuis longtemps... J'ai rêvé du jour ou je pourrais te clouer le bec. Toutes tes insinuations pour me dire que je n'étais pas capable, que je n'avais pas ma place parmi vous... C'était vrai, je vaux mieux que cela
Après ces quelques mots, D'Artagnan et Gaudet se heurtèrent violemment mais D'Artagnan eut rapidement le dessus en le déséquilibrant et en mettant ses deux épées autour de sa gorge afin de l'empêcher de se lever.
Aramis s'approcha en lui rappelant qu'il ne pouvait tuer Gaudet, que son témoignage serait utile pour Athos. D'Artagnan savait qu'il avait raison, que le tuer n'arrangerait rien, il jetta la dague et s'éloigna de Gaudet en le laissant par terre. Ce dernier tenta alors de le tuer en sortant une dague pour le poignarder dans le dos. Aramis avait vu le geste, il comprit rapidement ce qu'il voulait faire
- D'Artagnan, fais prend garde
D'Artagnan se retourna et vit Gaudet tenter de l'attaquer, D'Artagnan qui avait toujours son épée à la main se défendit. Il leva son arme et l'enfonda dans le corps de Gaudet qui mourut rapidement.
Aramis se rapprocha de lui pour voir comment il allait, D'Artagnan fit signe que tout allait bien. Porthos leur annonça alors qu'il avait en sa possession les tenues des mousquetaires volées et qu'avec le témoignage de Dujon, cela suffira à innocenter Athos.
Constance sortir de l'ombre et D'Artagnan s'approcha avec l'intention de lui donner sa cape qu'elle accepta avec gratitude.
Aramis et Porthos s'étaient dépêché de se rendre chez Tréville pour innocenter Athos et montrer leurs preuves. Ce dernier les avait accompagnés chez le Roi, ce dernier avait alors signé la libération du Mousquetaire.
Pendant ce temps, D'Artagnan était allé chez le Cardinal pour lui indiquer sa décision de quitter la garde du Cardinal et de rentrer en Gascogne.
Le Cardinal le reçut avec beaucoup de bienveillance, il avait vraiment aimé le père de d'Artagnan. Son fils était quelqu'un de trop honnête, mais il reconnaissait aussi que c'était un homme remarquable. Il voulait le garder avec eux... Comment allait-il le convaincre ?
Comment allait se passer la rencontre entre Athos et D'Artagnan ? Et Constance, allait-il la revoir ?
Le Cardinal allait-il retenir D'Artagnan ?
Note de l'auteur :
Alors qu'en pensez vous ?
Est-ce que l'idée est mauvaise ? J'attends vos remarques, mais s'il vous plait qu'elles soient constructives.
