Titre : Un cadeau

Auteur : FayVerte

Genre : Surprise !

Rating : PG pour celui-ci

Disclamer : Non, rien de rien, non, je ne possède rien !

Cadeau groupé

Hibari détestait ça.

Il n'aimait pas le monde. Il n'aimait pas qu'on lui parle. Il n'aimait pas qu'on lui pose des questions stupides ou qu'on lui raconte des évènements triviaux. Et ce qu'il détestait plus que tout, c'était le beuglement assourdissant provoqué par une cinquantaine de personnes qui chantaient – chantaient ! – joyeux anniversaire. Au moins, se dit-il en contemplant le burger orné d'une bougie qu'on lui présentait, les membres de la Fondation étaient assez bien dressés pour chanter juste.

Il souffla sur la bougie et ses hommes applaudirent en langage des signes.

Il s'empara rageusement du burger et mordit dedans. Le steak était suffisamment saignant et la sauce orange juste épicée comme il l'aimait. Le bacon était bien croquant sous la dent et se laissait couper aussi facilement que les tomates. Même les feuilles de salade étaient fraiches et le pain aux graines de pavots permettait d'apaiser la sauce. En un mot, le burger était délicieux. Il aurait pu continuer à le savourer si un raclement de gorge n'avait pas capté son attention. Il jeta un regard furieux à Kusakabe qui n'eut même pas la décence de paraître gêné. Son ex-second – il le préviendrait quand il aurait avalé sa bouchée ce qu'il ne ferait pas tout de suite pour ne pas lui faire l'honneur de le laisser s'attendre à une réponse – lui tendit une enveloppe. Hibari aurait éclaté de savoir son courrier lu par ses hommes s'il n'avait pas reconnu l'écriture. Lettres inclinées vers la gauche, écriture ronde et régulière, rond au dessus des « i », c'était bien la larve qui servait de dirigeant à ces stupides Vongola. Les lettres du vermisseau lui parvenaient rarement. Seulement quand elles contenaient des informations vraiment intéressantes. Ou qu'il s'agissait des lettres que le Dixième adressait à sa mère et que Hibari détournait sans vergogne. Connaît tes ennemis.

Il sortit la lettre après avoir nettoyé ses doigts, mastiquant toujours sa bouchée de burger. Ses yeux s'agrandirent en lisant les mots-clés qui avaient été préalablement soulignés. Il releva la tête vers son second – si ce qu'il lisait était vrai, l'homme méritait un court sursis – le fixant cette fois-ci avec un air interrogateur.

« C'est de la part de tous les hommes. On vous prépare ça depuis le nouvel an Boss. Joyeux … vous savez quoi. »

Hibari esquissa un mince sourire auquel répondirent chacun des hommes qui croisaient son regard. Ils étaient beaucoup moins bons que lui pour limiter leurs expressions faciales mais ce jour-là, il ne leur en voulait pas.

L'une de ses plus anciennes recrues activa l'écran de la base souterraine de la Fondation et Hibari put contempler de ses propres yeux les nouvelles du jours. Le crash d'un bolide non-réglementé et au contenu inconnu sur l'ancien centre commercial de Kokuyo provoquait une mise en quarantaine de la ville et de ses alentours. Namimori entrait tout juste dans le périmètre d'interdiction de circulation. Et le serait encore jusqu'à ce que les autorités locales aient confirmé ou non une menace terroriste.

Hibari parcouru une nouvelle fois la lettre où le chef des rampants s'excusait, lui et le reste de sa médiocre famille pseudo-mafieuse, de ne pouvoir venir célébrer son anniversaire étant donné les circonstances exceptionnelles. Son sourire devint carnassié. S'il s'arrangeait bien avec les autorités – et il le ferait, il était la Loi – il pourrait retarder la levée de la quarantaine d'une semaine.

Fin

Note de fin de l'auteur : Joyeux tu-sais-quoi Hibari ! Etant donné ma vie assez chargée (supposée partir en Allemagne mercredi, pas encore pris les billet, doit gagner le Luxembourg dans une semaine, pas préparée non plus, ou ne pas partir pour voir si j'arrive à acheter cet appartement … ), il serait étonnant que je parvienne à faire un post jour. N'héstiez cependant pas à laisser des reviews. A plus les lecteurs !