Rodulphus enfila sa chemise et descendit dans le hall cherchant Bellatrix. Il finit par sortir et la vit s'exercer à la baguette yeux bandés. Il arriva et en marchant le plus silencieusement possible, mais elle se braqua et se retourna sans peine.

- Je vois que tu progresses vite !

Elle retira son bandeau et lui sourit. Il l'enlaça avant de l'embrasser tendrement.

- Tu accepterais un combat ?

- ...Contre toi ?

- Je vais te montrer quelque chose ! ...Viens !

Il prit sa main et fit tourner Bellatrix de façon à ce qu'elle soit sur le côté, son dos contre son ventre. Il posa sa main sur son ventre et embrassa son épaule.

- Tu es bien là ?

- Je suis toujours bien dans tes bras !

- Tends ton bras ! ...Et ensuite... tu le ramènes sur le côté ! Ton sort gagnera deux fois plus de force ! ...Maintenant essaye !

Il s'écarta mais elle garda sa main sur son ventre et le garda contre elle.

- Restes !

Il l'embrassa sur la nuque alors qu'elle lançait un sort contre l'arbre qui se fendit.

- Tu es très douée !

Elle se tourna vers lui et l'embrassa avec ardeur.

- Tu es très bon professeur !

- Et... excellent médicomage !

Les deux amants se tournèrent vers les trois arrivants : Cygnus, Lucius et Rabastan.

- Ah... ma chère fille !

Il la serra embrassant sa tempe.

- Père !

- Et... comment va mon cher gendre ?

- Bien, Cygnus ! Bien !

Il lui serra la main.

- Bien... il faut que nous parlions !

- Du tact Rabastan ! Du tact !

- Entrons !

- Non, non... Rodulphus ! Une réunion a lieu chez les Malefoy ! Nous voulions vous prévenir !

- Entendu... nous serons là !

- Bien... bien !

- Dans ce cas, je vais vous voler pour quelques instants ma fille !

- Mais, je vous en pris !

Cygnus s'approcha de sa fille qui passa son bras sur le sien, et ils s'éloignèrent pendant que les trois garçons rentraient.

- Alors... comment va ton mariage ma chère fille ?

- Bien... très bien, d'ailleurs !

- Ta mère s'inquiète ! Elle craint le fait que toi et ce cher Rod n'ayez pas encore eu d'enfant ! Surtout après 4 années de mariage ! ...Quand elle voit Cissy déjà enceinte après 6 mois de mariage...

- Ce Lucius est un impatient !

- Mais il ne fait que son devoir !

- Bien plus dans ce cas ! ...Sous-entends-tu que je déshonore ma famille ?

- Allons, Bella... je ne disais point cela !

- Y a-t-il un mal à attendre ?

- Bien sûr que non ! ...Mais... tu te dois de faire perdurer notre famille !

- Et ça arrivera ! ...Et rassure-toi : mon mari est tout autant capable de donner un enfant que moi !

- Ne te vexe pas voyons !

- Il y a de quoi ! Tu viens dans ma propre maison, insulter mon mari ! Mari parfait qui plus est ! Tout le contraire de ce Malefoy !

- Et pourtant, il est ton frère, d'un certain point de vue !

- Que d'un certain point de vue !

- Bien... comme je vois que le message est passé... je vais prendre congé ! Ta mère t'embrasse !

Cygnus embrassa la joue de sa fille puis transplana. Bella rentra et retrouva Rodulphus dans son bureau, un verre de whisky pur feu dans la main.

- Salut...

- Déjà de retour ?

- Tu me manquais !

Rodulphus sourit alors que Bella venait près de lui et s'asseyait sur ses genoux.

- Tu sais que tu es très séduisante dans cette robe !

Il caressa sa jambe remontant jusqu'à sa cuisse. Elle mordilla son oreille alors qu'il lisait un papier tout en caressant sa cuisse.

- Qu'est-ce que tu fais ?

- Notre contrat de mariage !

- Pourquoi ?

- Pour l'enfant !

- Il t'en a parlé aussi ?

- ça fait bien un mois qu'il m'en parle !

- Il est stupide ! Tout ça parce que Malefoy a fait un enfant à ma soeur !

- Je t'aime !

Elle l'embrassa et posa son front contre le sien caressant ses cheveux.

- Tu veux un enfant ?

- Bellatrix...

- Rod... soit sincère et dis-moi si tu veux un fils de moi !

- Bien sûr que j'en veux un surtout de toi ! Mais... pas parce qu'ils le veulent eux !

- Embrasse-moi !

Il obéit et cet après-midi là et plus souvent ce mois-là, ils couchèrent ensemble afin d'avoir cet enfant. Et au grand bonheur du couple, et encore plus de leurs parents, Bellatrix fut enceinte. Et, un soir d'hiver, elle mit au monde un magnifique garçon.

Rodulphus le prit le premier dans ses bras. Le bébé le regarda agitant ses bras, silencieux. Bellatrix lui sourit alors qu'il était en admiration devant son propre fils.

- Il est... splendide !

- Comme son père...

Rodulphus sourit et l'embrassa tendrement.

- Il faut lui trouver un nom !

- ...Orion !

- Comme ton oncle ?

- Orion Tom Rodulphus Lestrange !

- Oui... Orion... Tom... Rodulphus... Lestrange !

Plusieurs mois passèrent, Orion était la fierté de son père et de sa mère. Enfant calme, sage et observateur, il était tout comme sa mère mêlant le regard séducteur de son père et sa gestuelle, il était l'enfant parfait pour sa mère.

- Allez Orion ! Debout !

Le petit sourit frappant des mains. Son père lui tendit les bras et le petit se leva mais marcha jusqu'à sa mère qu'il serra. Bellatrix sourit et embrassa son fils que son mari tenait.

- Ah... petit garnement ! ...Il sait marcher ! Hein ?

- Papa !

Rodulphus l'embrassa tendrement et sourit.

Un soir, cependant, Orion endormis usa de sa magie, inconsciemment et mit le feu à sa chambre. Ses parents absents, et l'elfe de maison négligeant, le bébé périt. Et le soir où les deux parents rentrèrent, ils découvrirent leur manoir en feu.

- ORION !

Bellatrix courut suivit par Rodulphus qui comprenant l'arrêta. Il la serra dans ses bras alors qu'elle le frappait.

- Orion...

Il laissa Bellatrix à terre et entra dans la chambre après avoir fait disparaître le feu. Il fixa le lit en cendre et le bébé brûlé. Il sentit la rage, la haine monter en lui. Il appela l'elfe de maison qu'il frappa, tortura et finit par le brûler vif. Bellatrix entra ensuite mais Rodulphus l'empêcha de voir l'enfant.

- NON ! ...Arrête ! C'est terminé ! C'est fini !

- Non... non...

Il la gardait serrer contre lui et embrassa ses cheveux.

- Il est parti ! Il est parti !

Il se jura de ne plus jamais avoir d'enfant, seule sa femme le satisfera à l'avenir. Ce jour signa la fin de leur existence humaine, puisqu'ils n'étaient plus voués qu'à faire le mal qu'ils ressentaient au plus profond d'eux.

FIN.