Ceci est le début du tome sept...Je voudrais avant de commencer, remercier Amandiine qui m'a aidé à poster cette fanfiction sur ce site, lol sans son aide je serai encore en train de galerer à l'heure qu'il est...de plus, je vous conseille vivement d'aller lire sa fic qui est vraiment extra (Le chemin-sur la septieme année des Maraudeurs..)
Bonne lecture à tous...
Il faisait sombre. Il faisait froid. C'était la nuit mais Harry Potter ne dormait pas. Sa chambre n'était pas éclairée et seule la faible lumière provenant du lampadaire de Privet Drive qui filtrait par sa fenêtre entrouverte lui permettait de distinguer les contours de son lit. Harry Potter était assis sur celui ci, tenant une lettre à la main. Il ne l'avait pas ouverte. Il n'était pas près. Il se sentait tellement seul. La mort de Dumbledore avait crée un grand vide en lui que, il le savait, plus rien ne pourrait jamais remplacer. L'amour, Dumbledore avait longtemps insisté sur ce sentiment. Pour lui c'était la seule chose qu'il possédait et que Voldemort ne pourrait jamais détruire. C'était également sa seule arme contre celui qui, quinze ans plus tôt, avait changé sa vie à jamais, sa seule chance de le vaincre un jour. Il pensa soudain à Ginny. Elle lui manquait tellement. Le dernier jour qui avait suivi l'enterrement de Dumbledore lui avait paru durer une éternité. Dès qu'il pensait aux évènements qui s'étaient déroulés il n'y a pas si longtemps il frissonnait mais en s'imaginant ce qui l'attendait, il était terrifié. La peur et l'angoisse le transperçaient. Il se sentait envahi d'un grand sentiment de vide, il ne pouvait plus réfléchir, seul son corps continuait de fonctionner normalement. Il rouvrit les yeux, il était trempé de sueur. Il prit la lettre et la lut rapidement.
Harry,
Comment vas-tu? Maman et Papa ont décidé qu'il était temps que tu partes de chez tes moldus. Nous viendrons te chercher demain à 9h.
Amitiés, Ron
Harry regarda son réveil: 3h00. Aujourd'hui donc pensa t-il. C'était les premières nouvelles de Ron depuis qu'ils s'étaient séparés, la mine sombre, le visage grave sur le quai de la gare de Londres. Il eut l'impression qu'un grand poids se détachait de ses épaules. Il sentit une joie puissante, frémissante l'envahir. Dans peu de temps, il reverrait les Weasley. Il repensa à Ginny. A chaque fois c'était la même chose, comme si une main glacée lui serrait le cœur. Il lui avait dit qu'il fallait qu'ils arrêtent, qu'ils se séparent, que c'était mieux pour elle. Il ne se souvenait pas très bien… Les derniers jours de l'année scolaire s'embrouillaient dans sa tête. Le souvenir de la grotte, la marque des ténèbres flottant au dessus de Poudlard, Félix Felicis, la trahison de Rogue…et la mort de Dumbledore. L'enterrement lui avait laissé un goût amer dans la couche. Il était parti si vite, il y avait tant de choses qu'il aurait aimé lui demander, tant de questions qu'il aurait voulu lui poser et il lui manquait tant de réponses. Il se sentait seul. Il savait qu'un jour il allait se retrouver face a son ennemi de toujours, demain, dans un mois, dans un an… face a celui qui s'appelait auparavant Tom Elvis Jedusor, ce garçon qui lui ressemblait par tant d'égards et qui s'était donné le nom, il y a bien longtemps de Lord Voldemort. Il savait, par une prophétie faite environ un an après sa naissance qu'il deviendrait un jour assassin ou victime: c'était son destin et il l'avait accepté, peu de temps auparavant, même si les sacrifices qui allait avoir à faire lui déchiraient le cœur. Néanmoins il était prêt, pour la première fois depuis quinze ans, c'était lui qui allait aller au devant de la mort, de l'ennemi, de Voldemort. Il avait fait un choix et il savait que celui-ci était crucial. Il allait trouver les quatre Horcruxes restant, les détruire et affronter Voldemort face à face. Il allait peut être mourir, oui, mais s'il n'essayait pas personne ne le ferait et il savait désormais qu'il était le seul qui puisse un jour tuer Voldemort. Il regarda de nouveau son réveil: 4h15. Il était tard mais il ne ressentait aucune fatigue. Il avait si peu dormi cette semaine que son corps, au lieu de s'effondrer petit à petit s'était peu à peu habituer et il pouvait maintenant rester des nuits entières à réfléchir. Il ressentit de nouveau un grand vide et une grande lassitude mais, il le savait, ces deux sentiments ne le quitteraient plus pendant encore longtemps. Il se coucha quand même et malgré les mille pensées qui se mélangeaient dans sa tête et qu'il essayait par tous les moyens de remettre en ordre, il s'endormit rapidement.
Il se réveilla en sursaut. Quelqu'un frappait à la porte de sa chambre, tout doucement. Il chercha ses lunettes à tâtons et se redressa dans son lit. Il se leva et alla ouvrir la porte. Il se retrouva nez à nez avec un visage familier. Son long nez, ses cheveux flamboyants et ses nombreuses taches de rousseur n'avaient pas changés, mais Harry eut l'impression qu'il avait encore grandi pendant cette semaine, c'était a croire qu'il buvait des bouteilles de Poussos au petit déjeuner. Ron lui souriait mais il sentit son inquiétude plus qu'il ne la vit. C'est normal, pensa-t-il. Tant d'événements s'étaient déroulés pendant la dernière semaine de l'année scolaire. Ils ne pourraient jamais oublier, même s'ils en avaient eu l'envie.
-Harry, mon vieux, comment ça va? demanda Ron en parlant à voix basse et en entrant dans la chambre. Il ferma la porte
-Euh…bien répondit Harry encore sous le choc de la surprise, il avait oublié que Ron devait venir le chercher et d'ailleurs, il n'était pas l'heure…pensa-t-il en regardant Ron s'assoire sur son lit. Harry était encore en pyjama et Ron lui demanda d'un ton anxieux:
-Tu n'as pas reçu ma lettre? J'étais pourtant sure d'avoir donné la bonne adresse à Coq, il est un peu perturbé en ce moment.
-Ah, si la lettre dit Harry en s'étirant, bien sur excuses moi. Je me suis endormi. Il regarda son réveil qui affichait 9hO1. Comment est tu arrivé?
-Oh grâce à Papa, répondit Ron. Transplanage d'escorte ajouta-t-il en voyant l'air interrogatif de Harry. Il ne voulait pas que je transplante seul, pourtant j'y arrive bien maintenant tu sais Harry dit-il avec un grand sourire en direction de ce dernier. Mais son visage se referma rapidement et il ajouta en le regardant d'un air inquiet:
-Ça va Harry? Au fait Joyeux Anniversaire. Il s'était forcé à sourire et Harry s'en aperçut.
-Merci. Ça va très bien je t'assure.
Les Dursley, pour ils ne savaient qu'elle raison ne lui avaient pas parlés de toute la semaine, il rêvait de Dumbledore mort et ses cauchemars étaient peuplés d'Horcruxes vivants, il ne savait pas quand est-ce qu'il devrait affronter Voldemort et il ne dormait plus que deux heures pas nuit…pensa t'il. Mais il ne pouvait se résoudre à dire ça à Ron qui avait déjà l'air extrêmement inquiet. En effet il dit brusquement:
-Tu sais Harry, Papa et Maman sont vraiment très inquiets à ton sujet. Ils en ont parlés. Ils croyaient que l'on ne les écoutait pas mais on a réussi à surprendre leur conversation.
Harry haussa les sourcils d'un air interrogateur.
-Ginny et moi, précisa Ron en le regardant fixement.
En entendant ce prénom son cœur se serra de nouveau, il revoyait les moments heureux mais hélas beaucoup trop courts qu'ils avaient passés tous les deux avant la mort de Dumbledore. Il aimait Ginny mais au fond de lui, il savait que leur relation ne pouvait continuer, il en était certain et ses sentiments aussi profonds et sincères puissent-ils être ne le ferait pas changer d'avis. Il n'essaya même pas de penser à ce qui se passerait si Voldemort avait connaissance de cet amour. Il savait qu'il s'en servirait pour le détruire et cette pensée le bouleversait profondément.
Ron lui tapota l'épaule.
-Allez viens Harry, on reparlera de tout ça à la maison, papa nous attend et il vaut mieux que tu prépares ta valise.
Harry acquiesça, il était épuisé. Il ne s'en était pas rendu compte mais son corps s'était largement affaibli durant cette semaine. Il n'avait dormi que très peu depuis la mort de Dumbledore. Ses nuits étaient hantées par des Horcruxes vivants qui le narguaient et par des médaillons d'argent qui dansaient autour du cadavre de l'ancien directeur de Poudlard. Poudlard, il y pensait continuellement, le château allait tellement lui manquer. Il le considérait comme sa propre maison et à la pensée des escaliers diverses, des armures grinçantes, de la grande salle avec les bannières des quatre maisons, de la salle commune des Gryffondor, du terrain de Quidditch et même de Peeves qu'ils ne reverraient peut être jamais, il ne se sentit pas très bien. Mais sa décision était prise. Il n'y retournerait pas. En tout cas pas pour poursuivre sa septième année d'études. Et puis Poudlard ne serait jamais comme avant. Comment sans Dumbledore le château pourrait-il continuer à vivre. Il savait que la décision de la réouverture de l'école appartenait au Conseil d'Administration. Ses membres devraient se réunir, et McGonagall ne s'était pas prononcer l'année dernière sur ce qui arriverait.
Ron le tira de ses sombres pensées en renversant malencontreusement la cage d'Hedwige. La chouette se mit à hululer si fort que Harry sursauta. Il se dépêcha d'aller la calmer avant que son oncle et sa tante ne se réveillent. Il se dit qu'il serait toujours temps de réfléchir à tout ça un peu plus tard et il commença à faire sa valise. Il tenta de trouver un sujet de conversation mais n'y parvient pas. Il s'empressa donc d'empiler ses nombreuses affaires dans sa grosse valise qui était ouverte sur son lit. Il ne mit pas plus de quelques minutes pour rassembler ses vêtements, son matériel de classe et ses nombreux livres. Ron le regardait et Harry se sentit gêné. Il savait que Ron essayait de deviner ce qu'il pensait. A la fin de l'année, il leur avait dit, à lui et à Hermione, qu'il ne retournerait pas à Poudlard et ceux-ci lui avaient assurés qu'ils le suivraient là où il irait. Harry n'avait su que penser et s'était tout d'abord révolté contre cette idée. Il avait voulu leur faire comprendre que cette aventure ne concernait que lui mais apparemment ils n'avaient pas pensé la même chose. A présent il se sentait soulagé, le fait d'avoir ses deux meilleurs amis à ses cotés le réconfortait et marcher seul vers l'aventure périlleuse et sans doute mortelle qui l'attendait ne lui plaisait guère. Il s'était senti très touché et très ému mais l'inquiétude le gagnait très souvent. Et si Voldemort les tuait? Il se sentirait tellement coupable et de plus il ne voulait pas donner d'autres armes à Voldemort et il savait que celui-ci ferait tout pour le tuer lorsqu'il apprendrait sa quête aux Horcruxes. Voldemort, comme avait dit Hermione, avait l'habitude de se servir des esprits faibles et Dumbledore lui-même avait déclaré que Voldemort savait se servir des imbéciles qui éprouvaient des sentiments d'amours…comme lui. Il savait que s'il laissait ses plus proches amis venir avec lui, ils courraient d'énormes risques, peut être même plus que lui. Ils n'avaient jamais été confrontés à Voldemort et même si l'AD les avaient rendu plus forts et surtout plus confiants, Harry savait que leurs pouvoirs tout comme les siens étaient limités. Mais il savait également qu'ils étaient peut être sa seule chance de détruire un jour Voldemort. Sans eux, il se doutait qu'il ne pourrait y parvenir.
Il se ressaisit soudain et boucla sa valise d'un coup sec. Ron avait déjà franchi la porte et descendait en silence les marches de l'escalier. Harry se demanda brusquement de quelle manière ils allaient repartir. Il avait juste dix sept ans aujourd'hui, il avait le droit de transplanter, d'ailleurs il l'avait déjà fait. Le souvenir lui souleva le cœur, il se rappela qu'il avait du lui-même ramener Dumbledore à Pré au lard, celui-ci étant trop faible. Harry ne l'avait jamais vu ainsi, aussi affaibli, aussi vulnérable, il savait que Dumbledore commençait à vieillir et que ses pouvoirs étaient quelque peu diminués, en parti par sa blessure à la main, mais le voir dans cet état l'avait bouleversé. Et puis il avait été tué. Le visage de Rogue lui apparut soudain et Harry ressentit une bouffée de haine telle qu'il n'en avait jamais eu auparavant. Il savait que c'était son destin et il savait que tant qu'il n'aurait pas détruit Voldemort, il ne pourrait vivre comme un homme normal. Il n'avait jamais pu vivre normalement depuis l'âge d'un an. C'était Voldemort qui avait tué ses parents et ses protecteurs. Il savait qu'il resterait toujours un homme marqué, même après la mort de Voldemort mais ci celui-ci mourait, Harry pourrait enfin avoir une existence semblable à des millions de sorciers. Il pourrait aimer sans avoir à s'inquiéter, il pourrait vivre comme bon lui semblerait, il serait libre. Harry avait mûri, il le sentait et il avait compris ce que Dumbledore lui avait expliqué l'année dernière à propos de la prophétie. Ce n'était pas à cause de son existence que Harry devait tuer Voldemort. Celui-ci l'avait choisi mais si cela n'avait pas été le cas, Harry n'aurait jamais entendu cette prophétie, et il aurait eu une vie tranquille, avec ses parents. Il devait tuer Voldemort car il le voulait, c'était une vengeance, il avait détruit sa famille et Harry n'éprouvait que de la haine à l'égard de celui qui était redevenu le mage noir le plus puissant. Voldemort il le savait avait retrouvé toute sa puissance et la quête des Horcruxes était le seul moyen de le détruire. Il pensa qu'il lui restait un long chemin à parcourir avant de pouvoir affronter Lord Voldemort face à face.
