Je m'ennuie. Et quand je mp'ennuie, c'est pas toujours très beau à voir. C'est pourquoi, plutôt que d'aller casser les pattes à mes chats, pauvres bêtes, j'ai décidé de commencer une nouvelle fic sur un fandom qui en manque cruellement à mon goût. Après, vous me direz ce que vous en pensez.

Couple: OC/Appolon (parce que j'aime que mes perso partent en vrilles parfois, ou alors, ceux qui existent déjà ne sont pas assez comme je le veux, et je n'aime pas beaucoup faire des OOC)

Résumé: Il était une fois une histoire. Fin. Non, je blague. Durant l'année ou Yui et les dieux se sont retrouvé torturés mentalement par Zeus, je veux dire, où ils étaient à l'école des dieux, un garçon est arrivé. Ce garçon, il était étrange. Et les dieux ne savaient pas encore à quel point!

Diclamer: Si Kamigami no Asobi m'appartenait, Yui aurait été un garçon, et ça aurait été un gros Yaoi. Donc, puisque ce n'est pas le cas, l'histoire ne m'appartient pas. Mais comme cette fanfiction va en être un, elle m'appartient.

Chaos céleste

Chapitre 1: Gabriel ou le nouveau

Je m'appelle Gabriel Lenoir. Je suis français. Et là, je ne fais strictement rien. Non, vraiment, je ne fais rien. Ou alors, je contemple le plafond. Quel beau plafond. Bref, vous l'aurez compris, je m'ennuie. Mes deux frères sont partit chez leurs amis, ces lâcheurs, et je n'ai rien à faire. Je m'ennuie donc à mourir. Je laissais ma tête partir en arrière, allongé sur mon lit, la tête dans le vide, contemplant désormais mon reflet dans le miroir de ma chambre. De longs cheveux noirs et lisses, une peau pâle, peut-être même trop, des yeux vert d'eau, un nez fin, je passais facilement pour un beau garçon aux yeux des autres. Ce n'était pas le cas, de mon point de vue.

Je soupirais. Vraiment, l'inaction n'avait rien de bon. Me voilà à me regarder et chercher mes défauts. Je me redressais. Il faudrait vraiment que je fasse quelque chose, n'importe quoi. Un voyage interdimensionel me paraît être une bonne idée. Je secouais la tête. Non, mauvaise idée de partir la-dedans, je ne pouvais rien faire seul je risque les problèmes si je fais chopper.

Vous vous demanderez peut-être ce que je raconte comme bêtise. Et bien c'est simple. Je suis un humain «amélioré». Lorsque j'étais encore tout petit, j'avais des problèmes de santé assez important. Du genre qui pouvais me coûter la vie. Je les ai toujours, d'ailleurs, mais toujours est-il que mes parents, un peu désespéré, ont fait appel à des scientifiques pour tenter de me sauver. A cette époque, c'était encore autorisé. Du coup, les scientifiques m'ont emmené, comme d'autres enfants qui étaient comme moi, et ils ont tenté d'«arrangé» ce qui n'allait pas. Je ne pouvais pas réguler ma température corporelle. Je ne le peux toujours pas, mais maintenant, je peux geler tout ce qui m'entoure, produire de la neige, de la glace, bref, je me suis transformer en Jack Frost. Cool non? Bah mon meilleur ami, je ne sais pas trop ce qu'il avait, mais maintenant, il peut voyager dans les dimensions, l'espace et le temps, genre, le Docteur.

Le seul truc qui me dérange, c'est qu'on a pas vraiment le droit de faire ce qu'on veut avec ça. Et y a tout un tas de lois pour éviter les «problèmes liés à une utilisation inconsciente de tels dispositions». Traduction, le gouvernement international à fait une connerie, mais faut pas que ça se sache. Pas de chance, presque un millième de la population totale est amélioré. Les enfants qui ont entre quinze et vingt ans. Je fais partit des derniers. Ça a été interdit parce que non seulement ça ne nous guérissait pas (ou alors seulement à moitié) mais en plus les gens commençaient à avoir peur de nous. Il y a des orphelinats remplis d'enfants comme nous. Nous avons des écoles spécialisées, et nous n'avons pas le droit d'aller dans un établissement normal, sauf en cursus supérieur, comme la fac, ou alors, dans les filières professionnelles. On doit se faire recenser et examiner au moins une fois par an. Et il y a la mention «modifié» sur nos papiers officiels. Bref, je me sens parfois comme un Juif en 1940. Mais à part ça, on autant de droit que tout un chacun, donc on peut pas trop se plaindre.

Je me levais. Si je restais là à ne rien faire, j'allais devenir dingue. J'enfilais une veste, des bottes en cuir avec des chaînes, attrapais mon sac où se trouvaient mes papiers et descendais les escaliers. J'allais faire un tour, ça me changerais les idées. J'entendais la télévision dans le salon diffuser une émission de télé réalité quelconque. Mes parents devaient sans doute ne rien trouver d'autre.

-Je sors, prévins-je en exécutant cette action.

Je n'attendis pas de savoir s'ils m'avaient entendu. De toutes façons, j'avais mon portable sur moi. Ils n'auraient qu'à m'appeler. Mais alors que j'avais fais à peine quelques pas dans la rue, une grande lumière blanche m'entoura et lorsqu'elle disparut, je n'étais plus dans les rues de Tours où je me trouvais auparavant. Il n'y avait plus de neige alors que celle-ci était tombée toute la nuit et toute la matinée. Et un grand soleil bien chaud rayonnais dans le ciel. En plein mois de décembre. Je regardais autour de moi. Je me trouvais dans un hall, de toute évidence, et faisais face à un grand escalier. Au dessus de moi, flottant dans les airs, un globe transparent semblait remplit d'eau. Enfin, juste au fond seulement. Une porte de bois immense se trouvait dans mon dos et d'autres plus petites s'alignaient sur les murs. Je ne pouvais que supposer que dans mon dos était la sortie et sur les côtés...je ne sais pas. Mais comme je suis curieux, j'allais aller voir ça. A commencer par les escaliers. Je les montais donc. En haut, j'avais deux possibilité. Soit j'allais à droite, soit j'allais à gauche. Comme dans les jeux vidéos dans lesquels je jouais, des jeux d'horreur, principalement, je pris à gauche. J'allais toujours à gauche.

Je marchais un moment, passais plusieurs portes, traversais quelques couloirs et arrivais dans un corridor remplis de portes de chaque côtés. En en ouvrant une, je tombais sur ce qu'il paraissait être une salle de classe. Génial, me voilà dans une école. Et une école pour les gens comme nous, en plus. Sinon, elle ne serait sans doute pas aussi impressionnante. Je décidais donc de continuer à l'explorer. Au fur et à mesure que j'avançais dans le couloir, je pouvais entendre un bruit de conversations, comme plusieurs personnes qui parlaient en petits groupes. L'une de ces salles étaient donc occuper. Et j'entendis derrière moi un bruit de pas. En me retournant, je vis un homme, de toute évidence du nord de l'Afrique, me regarder. Il semblait trop vieux pour être élève ici, ce devait donc être un professeur. Je grimaçais. Comment expliquer ma présence ici, alors que je ne savais même pas moi-même ce que je faisais dans cet établissement?

-Toi, là. Tu es Gabriel Lenoir, non?

-Euh...oui, répondis-je, étonné.

-Tu es en retard. Ici, c'est l'école des dieux, les autres t'expliqueront, je n'ai pas que ça à faire. Je suis le professeur Thot Caduceus, tu te présenteras à la classe. Viens avec moi.

Je décidais de faire ce qu'il me demandait, de toutes manières, il était sans aucun doute mieux renseigné que moi. Et comme il n'avait pas l'air commode, autant lui obéir tout de suite. Je lui emboîtais donc le pas jusqu'à la toute dernière porte du couloir. À l'intérieur se trouvait des gens tout à fait banal. J'entrais sur un signe du professeur.

-Zeus vous envoie un nouveau camarade. Il va se présenter lui-même et ira s'asseoir derrière le blond.

Euh...ce prof est un peu barge, non? Ou alors c'est juste moi? Ça doit être juste moi, parce que tout le monde trouve ça normal. Bon, bah en fait, je veux retourner dans mon lycée pour «amélioré» on a l'air quand même moins bizarres! Il faut quand même que je me présente, on dirais.

-J' m'appelle Gabriel Lenoir. J'ai cru comprendre qu'on était pas pareil, alors je vous le dis, je suis un modifié. Si vous avez un problème avec ça, ne me parlez pas, ne m'approchez pas, et ignorez moi, je ferais pareil de toutes façons.

Seule une fille aux cheveux bruns et typée asiatique sembla réagir à ces mots. Elle me regarda avec peur et détourna le regard, de toute évidence pas rassurée d'être dans la même salle que moi. Sauf que si j'ai bien compris, les autres sont des dieux. Elle a peur d'un humain mais pas des dieux? Remarque, si elle a grandit avec eux, normal qu'ils ne lui fasse pas peur, mais un humain qui débarque, c'est la cata! Bref, je partit donc m'asseoir à la place qui m'avait été désignée. Pas de chance pour elle, la fille n'était pas loin de moi. Je m'assis en l'ignorant royalement. Puis le cours commença. Ça, par contre, ça devait être commun à tout le monde, les longs monologues dont tout le monde se moque. Je soupirais et posais la tête sur la table. Je m'ennuyais presque autant que dans ma chambre, c'était pour dire. Je voulais mourir. Là, maintenant, tout de suite. Puis, un miracle se produisit. La cloche sonna. Déjà? Je regardais ma montre. Midi. J'avais donc bullé toute la matinée. Tant pis, maintenant, j'avais faim. Où trouver à manger?

-Hey, le nouveau, vient avec nous, m'interpella un garçon avec des cheveux bleus accompagné d'un autre aux cheveux violet, deux roux, deux blonds, un type aux cheveux verts, un autre aux cheveux noirs et de la fille qui avait peur de moi. Tant pis pour elle, je n'avais pas beaucoup d'autre option que de me joindre à eux.

Je me levais donc pour les suivre hors de la salle. Le blond aux cheveux courts semblait s'inquiéter du mutisme de la fille, qu'il appelait d'ailleurs «ma petite fée». Il était donc hétéro. Dommage, moi je le trouvais pas mal. Et en plus, il ne semblait pas avoir de problème avec moi. Lui dira, lui dira pas? Aller, je vais l'éclairer sur la réaction de son amie.

-C'est à cause de moi qu'elle est comme ça, signalais-je. Je ne pensais pas qu'une déesse aurait peur de moi.

-Mauvaise herbe est pas une déesse, c'est une humaine, rétorqua celui aux cheveux bleus. Et tu lui as fais quoi pour qu'elle fasse ça? A peine arrivé, tu fais déjà ta racaille.

-Oh, du calme! Son seul problème est mon existence. Si vous avez quelque chose contre moi, je me débrouillerais tout seul, au revoir.

Je commençais donc à m'éloigner d'eux. Je ne voulais pas rester avec des gens qui ne voulaient pas non plus de moi. Mais les deux blonds me retinrent. Ils ne semblaient pas très contents.

-On ne te permets pas de dire du mal de Yui!

-Oui, si ma petite fée a peur de toi, c'est parce que tu as fais quelque chose.

-Je suis là, j'existe, c'est la seule chose que j'ai fais. Dans le monde des humains, les normaux comme elle et les modifiés comme moi ne nous côtoyons pas. A vrai dire, à part ma famille, je n'en connais presque pas. Les profs sont normaux, mais tous les élèves sont modifiés, et dans la rue, je ne parle à personne. Je ne connais pas non plus personnellement les commerçants, et sinon, je n'ai pas de rapport réel avec l'extérieur. Et elle, elle fait partit des Autres, ceux qu'on ne veut pas connaître, parce qu'ils sont méchants, dangereux, et nous veulent du mal. Vous pouvez prendre son partit, sachez simplement que je ne l'ai pas touché.

Je me dégageais de leur prises et partit à grand pas. Tant pis pour le repas, je n'aurais qu'à mieux manger ce soir. Je grommelais dans ma barbe toute la pause de midi avant de retourner en classe. Il y avait un réel malaise dans la salle, à cause de moi de toute évidence. Je me demandais quand la journée se terminerait enfin.

Malheureusement, j'appris par la suite que je ne pourrais partir d'ici que lorsque tout le monde aura son diplôme de fin d'année, et pas avant. Et que si l'un d'entre nous ne l'avais pas, nous resterions ici pour l'éternité. Génial, en plus je partageais mon pavillon avec la fille. Heureusement, elle était côté fille et moi côté garçon. Sauf que de mon côté, j'avais tous les défenseurs de la «petite fée». Ça allait être une très longue année!

Premier chapitre un peu court, je sais, mais ce n'est qu'un début. Alors, qu'en pensez-vous? Reviws?