Note de L'auteur:

Bonjour à tous et à toutes. Je suis une nouvelle auteur de fanfiction et cette histoire est ma toute première que j'ai écrite. Elle tiens compte des tomes 1 à 6 et ne comptiens aucun spoiler concernant le sixième tome. Cette histoire est ma vision du tome 7 comme je me l'imagine. Sur ce bonne lecture.

Harry Potter et le destin du monde magique

N.D.L.A. : Tout l'univers, les personnages et les lieux appartiennent à J.K. Rowling. Je
ne touche aucun argent. Seul l'histoire est de mon imagination.

Chapitre 1 : Un été rempli d'émotion

Cela faisait deux semaines que les vacances avaient commencé. Tout était tranquille même au 4 Privet Drive. Dans cette maison, il y avait la famille Dursley et un jeune homme aux cheveux d'un noir de jais fixait de ses yeux vert émeraude le plafond de sa chambre. Il avait le regard triste. Il venait de réaliser que cette année serait sa dernière à l'école de sorcellerie de Poudlard. En effet, Harry Potter était un sorcier un peu spécial. Au cours de ses six années, il avait appris un peu plus de son existence pas comme les autres. Il remarqua qu'il n'avait jamais été comme les autres. Il avait été classé comme beaucoup d'autres dans la catégorie des sorciers. Oui, Harry Potter était un sorcier mais il aurait voulu n'être que ça ! Il ne l'était pas. Il avait un destin à accomplir et lui seul pouvait le faire. Ce destin était de vaincre l'être le plus horrible, le plus haineux et le plus mauvais dans ce monde. Le mage noir qui s'était attribué le titre de Lord : Voldemort. C'est sur ses pensées qu'il fut tiré par la voix de son oncle Vernon.

- Harry peux-tu descendre ? Il y a une personne pour toi au téléphone, dit l'oncle
Vernon.

Surpris Harry sortit de sa chambre pour aller prendre le combiné dans le passage de la cuisine. Il faut dire qu'il y a deux ans, les membres de l'ordre avaient avertis les Dursley de mieux traiter Harry sous peine de représailles et depuis, Harry vivait une vie dite « normale ».

-Allo ! répondit Harry.

-Bonjour Harry ! C'est Lupin au téléphone. Comment vas-tu ?

-Pro... professeur Lupin ! dit-il d'un air surpris. Je vais très bien. Heu... Vous savez utiliser
téléphone ?

-Bien sûre. C'est ta mère qui me l'a appris lorsque j'étais jeune. À chaque fois que je pense à
ce souvenir, cela me fait sourire. Ta mère a été d'une patience inouïe. Bref, ce n'est pas
l'objet de cette conversation. Comme tu le sais, les hiboux peuvent être intercepté, c'est
pourquoi j'ai préféré te téléphoner. Je t'appel pour te dire de préparer tes bagages et de tenir
prêt. Je vais venir avec Tonks te chercher ce soir à sept heures. N'oublie surtout pas d'avertir
tes Moldus.

-Je n'oublierais pas d'avertir mon oncle et ma tante de mon départ. Au revoir professeur.

- À ce soir Harry.

Harry raccrocha le combiné et alla voir son oncle et sa tante dans le salon.

-Oncle Vernon et tante Pétunia, je dois vous avertir que je vous quitte ce soir à sept heures et
que certains membres de l'ordre du Phénix (l'oncle Vernon émit un grognement) vont venir
me chercher.

-Comment vont-ils venir ces gens ? demanda l'oncle Vernon.

-Je ne sais pas

-Dans ce cas, tu peux aller dans ta chambre et te préparer, termina l'oncle Vernon.

Harry quitta alors le salon pour retourner dans sa chambre et faire sa valise. Étant un sorcier de deuxième cycle, il pouvait utiliser la magie pour préparer sa valise et nettoyer la cage d'Hedwige. Ses bagages furent près en moins de cinq minutes. Il redescendit pour aller dans la cuisine pour prendre le dîner. Dudley étant toujours au régime, chaque membre de la famille Dursley y compris Harry avait droit à une part de brocolis avec quelques tranches de fromage. Harry au fond de lui savait que le soir même il allait manger un repas plus consistant préparé par Madame Weasley. C'est sur cette agréable pensé qu'Harry mangea son maigre repas. Une fois terminé, il débarrassa la table et plaça les couverts dans le lavabo pour les laver. Un coup sa besogne finit, il regagna sa chambre. Son horloge indiquait une heure. Il ne restait que six heures avant que les membres de l'ordre viennent le chercher. Pour passer le temps, il décida d'aller se promener dehors. Harry mit sa veste et sa baguette dans la poche avant de son pantalon. Il sortit de la maison et marcha sur Privet Drive. Ses pas le menèrent très vite dans Magnolia Crescent. Il s'assied sur la seule balançoire et son regard se porta directement à l'endroit où il avait rencontré son parrain Sirius Black quatre ans plus tôt. Il est vrai qu'Harry pensait à lui et à sa mort prématuré mais avec le temps et grâce à Lupin, il avait réussi à faire son deuil. Harry ne vit pas l'heure passer ni la dame qui se rapprochait de lui. Elle mit sa main sur son 'épaule et Harry sortit sa baguette magique en deux temps trois mouvements.

-Harry, c'est moi, madame Figg. Tu n'as rien à craindre.

-Vous m'avez fait peur. Je ne vous ai pas vue arriver.

Puis il rangea sa baguette dans sa poche.

-Que fais-tu ici Harry ? Il est sept heures moins vingt.

Harry se leva d'un bond de la balançoire.

-Je me promenais et mes pas m'ont mené jusqu'ici. Vous avez dit qu'il était sept heures moins
vingt. Je dois partir. Si je n'arrive pas à l'heure les membres de l'ordre qui viennent me
chercher, vont penser qu'il m'ait arrivé un malheur.

-Je vais te raccompagner Harry, dit la cracmol.

Sur ce, ils se dirigèrent vers le 4 Privet Drive. Harry arriva juste à temps devant la maison. Les membres de l'ordre étaient déjà arrivés. Il y avait Lupin, Tonks, Kingsley Shakelbolt, Maugrey « Fol Oeil », Hestia Jones, Elphias Doge, Dedalus Diggle et Emmeline Vance.

-Bonsoir, madame Figg, salua le lycanthrope. Merci d'avoir raccompagné Harry. Harry tes
bagages sont-ils prêts ?

-Oui, professeur Lupin. Je vais dans ma chambre et je redescends.

-Je vais t'accompagner, annonça Tonks.

Alors, tous deux montèrent dans la chambre d'Harry pour récupérer ses affaires. Une fois arrivé, Tonks prit la parole.

-Définitivement Harry, ta chambre est l'endroit que j'aime le plus dans cette maison.

Il faut dire que la chambre du Survivant était peu rangée contrairement au reste de la maison qui était impeccable.

-Mes affaires sont à côté de la garde-robe et la cage d'Hedwige est sur le bureau.

-Harry, je me charge de faire descendre tes affaires et tu n'auras qu'à prendre la cage de ta
chouette.

Sur ce, Tonks dirigea sa baguette vers les bagages d'Harry et prononça la formule « locomotor barda » et ceux-ci se dirigèrent toute seul, puis l'Aurore quitta de la chambre suivit par Harry qui avait dans ses mains la cage d'Hedwige. C'est à la dernière marche de l'escalier que Harry remarqua Lupin dans le salon.

-Les autres membres sont à l'extérieur. Ils nous attendent, dit le lycanthrope.

-Je vais les rejoindre, répondit Tonks.

Il ne restait dans le salon que l'oncle Vernon, la tante Pétunia, Lupin et Harry. Dudley, lui, était sortie par la porte de derrière pour se cacher.

-Au revoir mon garçon et à l'année prochaine, rétorqua l'oncle Vernon

Tout au fond de lui, Harry savait que son oncle avait dit ces mots parce qu'il y avait un membre de l'ordre et que ce dernier voulait faire croire à l'étrange individu qu'il était mal poli envers Harry.

Harry savait qu'une fois son année terminée et que s'il s'en sort vivant, il ne reviendrait pas vivre avec eux mais il décida de garder cela pour lui quitte à l'avouer au moment venu. Harry sortie du salon accompagné du loup-garou et franchirent la porte du 4 Privet Drive.

-Dites-moi professeur, il y a une chose qui m'intrigue. Pourquoi êtes-vous si nombreux pour
venir me chercher, si je ne suis plus « surveillé » ? Vous m'avez dit au téléphone que
vous serez seulement avec Tonks !

-Si cela peut te rassurer Harry, le professeur Dumbledore n'est aucunement responsable. Tous ceux qui sont venus avec moi, sont là parce qu'ils voulaient te revoir. Assez bavarder. J'imagine que tu sais où nous allons.

-Oui, mais comment allons-nous nous rendre ?

-Nous allons prendre le Magicobus. Pour ne pas éveiller les soupçons des Moldus, nous allons nous rendre en face du parc.

Vingt minutes plus tard, ils arrivèrent devant le parc. Maugrey « Fol Œil » leva sa baguette et un énorme autobus impérial de couleur mauve à trois étages apparus devant eux.

-Bonsoir et bienvenue à bord du Magicobus. Mon nom est Stan Rocade et ...

-Pas besoin de continuer, l'interrompre « Fol Œil », nous sommes pressés et je vous prierais
de ne plus prendre aucun passager. Vas-y Potter monte à bord et installe toi à côté de Lupin
et de Tonks.

Pendant que Maugrey paya le contrôleur, les autres membres de l'Ordre s'installèrent à différentes places pour avoir une vue d'ensemble en cas de danger.

Une fois tous les passagers installés, le Magicobus partit dans un bruit sourd.

- Nous vous déposons où ? demanda Stan Rocade.

- Nous allons au 7, Square Grimmaurd, répliqua Maugrey, vigilance constante. Tel est
ma devise.

Le Magicobus bougeait tellement qu'Harry se demandait où le chauffeur avait pris son permis de conduire. Le reste du chemin fut le plus tranquille du voyage. Il régnait à bord de l'autobus un silence de mort que personne ne voulait interrompre. Le voyage ne dura pas très longtemps.

-Vous voici rendu au 7, Square Grimmaurd, claironna le contrôleur.

Tous les membres ainsi qu'Harry descendirent du Magicobus. Une fois l'autobus partit, ils se dirigèrent tranquillement vers le 12, Square Grimmaurd. Lorsqu'ils furent arrivés, Harry pensa fortement à l'adresse du quartier général de l'Ordre et s'avança vers la porte suivie de tous les membres. Lupin sortit sa baguette et tapota la poignée pour qu'elle puisse s'ouvrir et laisser les gens entrer dans la maison. Tonks fut la dernière à entrer et déposa la valise et la cage d'Hedwige dans le passage qui mena à l'escalier des étages supérieures.

-Harry mon chéri. Je suis contente de te revoir, l'accueillit Madame Weasley. Ron est dans la chambre. Tu peux monter tes affaires et les ranger.

Harry pris sa valise et la cage d'Hedwige, puis quitta les membres de l'Ordre pour se rendre dans la chambre qu'il partagea avec son meilleur ami. Il monta l'escalier sans faire de bruit. Une fois rendue devant la porte, il tourna la poigné, rentra dans la chambre et remarqua qu'Hermione et Ron étaient assis sur le plancher et bavardaient silencieusement. Harry se racla la gorge et leur dit :

-Salut vous deux. Cela ne m'étonne pas de vous voir ensemble.

Harry était très heureux pour ses deux meilleurs amis. Tout au fond de lui, il savait que Ron et Hermione étaient faits l'un pour l'autre. En effet, Ron et Hermione sortaient ensemble depuis la fin mai. Tous deux avaient pris conscience que leurs querelles étaient une façon de se prouver au fond d'eux-mêmes qu'ils éprouvaient l'un et l'autre des sentiments plus fort que celle de l'amitié. Harry se souvenait très bien de cette journée. C'était lors du dernier week-end à Pré-au-lard. Ils étaient tous les trois assis à une table et buvaient une Bièraubeurre aux Trois Balais. Ron jetait des regards furtifs vers Hermione et semblait vouloir lui dire quelque chose mais semblait gêné. En voyant son comportement, Harry pris sa bouteille de Bièraubeurre et alla au comptoir et ainsi laisser ses deux amis seul à leur table. De temps en temps, Harry regardait du coin de l'œil pour savoir ce qui se passait. Ron était penché tout près de l'oreille d'Hermione et lui chuchotait des mots qu'elle seule pouvait entendre. C'est à son troisième coup d'œil qu'Harry fut le plus surpris. Hermione venait tout juste de répondre à Ron que ce dernier se pencha un peu plus vers elle pour l'embrasser timidement sur les lèvres. À chaque fois qu'Harry repensait à ce jour, il ne pouvait pas s'empêcher de sourire intérieurement. Depuis ce jour, Ron et Hermione étaient souvent ensemble et se querellais de moins en moins.

Ron et Hermione qui ne l'avaient pas entendu rentrer se retournèrent en même temps pour lui répondre :

-Salut Harry, dirent-ils d'une même voix. Nous sommes content de te revoir.

-Moi de même, répondit-il de son plus beau sourire.

Il referma la porte derrière lui, déposa sa valise sur son lit et ouvra la cage de sa chouette pour qu'elle puisse enfin se dégourdir un peu les ailes. Harry rangea tous ses vêtements dans les différents tiroirs du bureau et glissa sa valise vide en dessous de son lit. La porte de la chambre s'ouvrit à nouveau et une tête avec des longs et superbes cheveux roux apparus pour leur dire que le souper était prête.

Le trio suivit Ginny jusqu'à la cuisine.

Tout autour de la table, ils y avaient toute la famille Weasley (à part Percy qui était toujours en froid avec sa famille), Maugrey, Lupin et Tonks. Chacun prit place autour de la table. D'un côté, il y avait Tonks, Bill, Ron, Hermione et Ginny. En face d'eux, il y avait Lupin, Maugrey, Fred, George et Harry. Quant à Monsieur et Madame Weasley, ils étaient assis de chaque extrémité de la table. Madame Weasley s'était une fois de plus surpassée. Il y avait de la purée, de la sauce, des boulettes, du jus de citrouille, de la Bièraubeurre et de la tarte à la mélasse. Le désert préféré d'Harry. Le repas fut somme toute tranquille. Tonks s'amusait à changer d'apparence au grand plaisir d'Hermione et de Ginny. Monsieur Weasley posait de temps en temps des questions à Harry concernant les Moldus. Par moment, Harry se sentait observé et remarqua que c'était la jeune rouquine qui le regardait. Même si Ginny avait renoncé à lui, elle espérait au fond de son cœur que leur relation d'amitié devienne autre chose. Ils s'étaient beaucoup rapprochés au cours des deux dernières années et ils avaient même établit une certaine complicité. La seule personne qui remarqua son comportement fut Hermione. Une fois bien repus, tous les gens présent remercièrent chaleureusement Madame Weasley pour cet excellent repas, puis, Hermione, Ginny, Ron et Harry aidèrent à débarrasser la table.

-Excusez-moi Madame Weasley, avez-vous de la nourriture pour Buck. Je voudrais aller le
nourrir, demanda Harry.

-Bien sûre, Harry chéri. Tout près de la porte, il y a un sac rempli d'animaux mort et ne vous
couchez pas trop tard vous quatre.

Harry prit le sac et monta voir Buck dans la chambre de Madame Black

-Je peux t'aider Harry, proposa Ginny en plein milieu de chemin.

-Heu... bien sûre.

Ils laissèrent Ron et Hermione au premier palier et continuèrent leur chemin jusqu'à la chambre de Madame Black où ils retrouvèrent Buck. Chacun leur tour firent la révérence et entendirent que ce dernier rendre bien leur hommage. Une fois fait, ils purent se rapprocher de l'hippogriffe et ils commencèrent à le nourrir. Le silence régnait dans la chambre et aucun des deux ne voulait le rompre appréciant cette absence de mot. Au bout de dix minutes Ginny rompit ce silence qui commençait à se faire lourd.

-Alors, Harry, es-tu prêt à commencer ta dernière année ?

-Oui et j'ai bien hâte de savoir à quoi vont ressembler les cours cette année. De plus, c'est
l'année des ASPIC, ce qui veut dire que les professeurs vont être très exigeants, dit-il avec
une mine dépitée.

-Ne t'en fais pas Harry, je suis sûre que tu vas réussir. N'oublie pas que tu as eu de très bon
résultat à tes BUSE.

-Merci, Ginny. Et toi, est-ce que tu as hâte de commencer ta sixième année ?

-Tout comme toi, j'ai hâte de savoir à quoi vont ressembler les cours et surtout pour pouvoir...

Elle s'était arrêtée de parler en réalisant qu'elle avait faillit lui dire (et surtout pouvoir te voir à tous les jours). Harry en apercevant le trouble de Ginny voulu savoir le fond de sa pensée.

-Et surtout pouvoir quoi ? questionna Harry.

-Rien. Oublie ça. Je crois qu'il vaudrait mieux aller dormir, sinon maman ne sera pas de très
bonne humeur.

Ils se dirigèrent vers Buck et d'un même geste ils caressèrent l'encolure du cou de l'animal. Sans se rendre compte, leurs mains se touchèrent et se serrèrent timidement ce qui les fit rougirent. Tranquillement, ils enlevèrent leur main de l'animal. Elles étaient toujours ensemble. Ni l'un, ni l'autre ne surent qui avait prit la main de l'autre. Leurs yeux qui jusque là étaient rivés sur leur main se dirigèrent tranquillement vers le visage de l'autre. Une fois que leur regard se croisa, Harry sentit une drôle de sensation qui ne pouvait décrire. Il se sentait hypnotisé. Il était sûre d'une chose c'est que le regard de Ginny lui faisait un bien énorme. Alors, il enleva sa main de celle de la rouquine, pour tranquillement et timidement la diriger vers le visage de la jeune Weasley et du bout des doigts, lui caressa la joue gauche, s'approcha un peu plus vers elle et se pencha pour timidement lui embrasser le front ce qui fit rougir encore plus Ginny qui jusque là n'avait pas changé de teinte. C'était la première fois qu'Harry réagissait ainsi avec elle. « Se pourrait-il que ses sentiments soient en train de changer, se dit elle, seul le temps me le dira ». C'est sur cette pensée qu'elle quitta accompagné de Harry la chambre de Madame Black pour regagner sa chambre.

En rentrant, Harry s'aperçu grâce au ronflement de Ron que ce dernier dormait profondément. Il se déshabilla et mit son pyjama. Il s'étendit sur son lit et enleva ses lunettes. Une fois sa tête déposée sur son oreiller, il s'endormit sans faire de rêve ce qui était rare.

Les semaines au quartier général de l'Ordre se passèrent très vite que Harry ne se rendit même pas compte que dans deux jours, il allait avoir dix-sept ans. La veille de sa fête, il régnait une sorte d'euphorie dans la maison. Il croisa souvent les jumeaux Weasley qui complotait dans leur coin avec ses deux meilleurs amis ainsi que Ginny. Il savait d'avance que lorsque le duo célèbre de comique que Poudlard n'ait jamais connu dans leur histoire était dans le coin cela ne présageait rien de bon.

Le lendemain était le jour de son anniversaire. Lorsque Harry se réveilla cette journée là, il était loin de se douter que cette journée serait forte en émotion. Ron devait être déjà partit, car son lit était vide. Il s'habilla d'un jean et d'un chandail blanc, puis mit ses lunettes sur son nez et descendit dans la cuisine où un somptueux déjeuner l'attendait sur la table. Il retrouva son meilleur ami assis tout près d'Hermione et de Ginny. Tous les trois complotaient encore avec les jumeaux Weasley ce qui commençait à l'agacer un peu.

-Heu... qu'est-ce que vous complotez vous trois ? questionna Harry en s'assoyant sur la
chaise en face de Ginny.

-Nous rien du tout, répondirent les trois comploteurs.

-Alors pourquoi vous comploter ? Vous savez très bien que je n'aime pas qu'on me cache des
choses, s'énerva le jeune Potter.

-Nous le savons très bien, Harry, le cama Hermione. Nous complotons absolument rien.

Harry qui ne voulait pas se disputer avec ses amis ne rajouta pas de mot et prit son petit déjeuner.

Le reste de la journée fut somme toute assez tranquille. Ils étaient tous dans le salon, les jumeaux étaient dans un coin à préparer une nouvelle invention pour leur magasin de farce et attrape, Ginny parlait avec Hermione et Ron jouait aux échecs version sorcier avec Harry.

Il était six heures et demi le soir et ne restait plus dans le salon Ron et Harry qui jouait encore aux échecs. En ce moment là, Harry ne savait pas que dans la cuisine, toute la famille Weasley en compagnie des invités d'honneur mettait la touche finale à la préparation de sa fête.

-Ron Harry le souper est prêt, annonça Madame Weasley.

Harry par un heureux miracle gagna sa première partie. Il aida Ron à ranger le jeu et ils allèrent dans la cuisine qui était étrangement calme et ne reflétait aucune lumière. Harry ne pu franchir complètement l'entrée que les bougies de son gâteau s'allumèrent par magie que les invités lui chantèrent :

-Joyeux anniversaire, nos vœux les plus sincères, joyeux anniversaire, joyeux anniversaire,
joyeux anniversaire Harry !

Harry qui prit par surprise, ne pu s'empêcher de laisser une larme couler le long de sa joue.

-Allez, Harry, qu'es-ce que tu attends pour souffler les bougies et faire un vœux, encouragea
le plus gourmant et meilleur ami.

Harry s'exécuta et une fois fait, toutes les lumières de la cuisine furent allumées. En face de lui, il y avait une banderole sur laquelle était écrit « Bonne Fête Harry ». Un peu plus loin, il y avait une table sur laquelle régnait une montagne de cadeau. La cuisine était bondée de gens. La famille Weasley était là, Hermione, Lupin, Tonks, Maugrey « Fol Œil » et à sa plus grande surprise le professeur Dumbledore.

-Bonne fête, Harry, lui souhaita le directeur du collège Poudlard.

-Pro...Professeur Dumbledore. Je ..., dit-il à la fois gêné et timide, merci à vous et merci à
vous tous également.

-Tu n'as pas à être timide et gêné, Harry, répondit le vieux directeur, après tout ce n'est pas
tous les jours qu'on a dix-sept ans, c'est une merveilleuse idée de tes amis ainsi de nos
joyeux lurons, en voyant le regard noir que Harry faisait à ses amis, il rajouta, oups, je crois
que j'ai fait une erreur, ajouta-t-il de son air le plus joyeux.

-Ce n'est pas grave, professeur Dumbledore, répliqua Hermione, je crois qu'Harry savait
qu'on préparait quelque chose car il nous a souvent vu comploter derrière son dos.

-Et maintenant, place à la fête, s'écria les jumeaux, en lançant des fusées « ctafête »
spécialement conçu pour l'occasion.

Madame Weasley s'était une fois de plus surpassée. Sur la table était disposée, les pâtés, du ragoût, les meilleurs friandises de chez Honeyducks, de la Bièraubeurre, du jus de citrouille et bien attendu le gâteau qui était mis bien en évidence au milieu de la table.

À la fin du repas, sur la table, il ne restait plus que quelques friandises et un morceau de gâteau. Il faut dire que l'estomac de Ron était en grand partit responsable. Le seul qui n'avait pas beaucoup mangé, malgré la tonne de nourriture, fut Harry. Il ne sus pas pourquoi.

-Pour bien digérer ce repas, Harry, je te propose l'ouverture de tes cadeaux. Tu vas avoir droit
au traitement spécial des jumeaux Weasley, c'est-à-dire nous, annonça d'une seul et
même voix les deux concernés. Autrement dit, ça va être ta fête.

Harry prit le premier cadeau que les jumeaux Weasley lui donnèrent. Il enleva le papier d'emballage pour découvrir une grande boîte. Il l'ouvrit et découvrit une autre boîte, ce qui le fit sourire, il enleva la boîte de la boîte et entreprit d'enlever le papier d'emballage. Ce petit manège dura près de quatre minutes. En voyant cela, tous les invités, y compris le professeur Dumbledore ne purent s'empêcher de retenir leur fou rire. Dans la dernière boîte, il contenait le cadeau des plus grand comique de l'histoire que Poudlard est connu, si on fait abstraction de l'époque des Maraudeurs bien attendu.

-Comme tu as pu le constater, Harry, tu as découvert notre cadeau. Fred et moi avions décidés
de mettre et de te donner nos meilleures inventions et des coupons rabais pour renflouer ton
« stock » et n'oublie surtout pas d'en faire usage en cas de problème si tu vois ce que je veux
dire.

De la part de Ron et Hermione, il reçut un livre intitulé « L'art du camouflage » de Caméléon Caché. Lupin, Tonks et Maugrey lui offrir également un livre intitulé « Le grand guide de l'Auror » de Arthur Le Grand. Tous les proches d'Harry savaient que son ambition était d'être Auror. C'est pour cela que ses amis lui avaient donné ces livres dans le but de parvenir à la réalisation de son rêve. Hagrid ne pouvant venir s'était mis avec Madame Weasley et lui avaient confectionné une superbe couverture en patchwork à la couleur des Griffondor. Quant au professeur Dumbledore car il était en partie responsable du cadeau qu'allait offrir Ginny Weasley ne donna rien. La jeune rouquine s'avança vers lui et lui tendit son présent. Harry ressortit un écrin de velours mauve d'où il en sortit un pendentif doré au bout d'une fine chaînette, sur laquelle il y avait les initial L.P. et un ange tenant dans sa main une fleur de lys vert roux. Harry ne pu se retenir. Une larme lui sortit de l'œil.

-J'ai trouvé ce pendentif dans les affaires de Sirius et lorsque je l'ai vu, j'ai demandé au
professeur Lupin à qui il appartenait mais il ne le savait pas, alors, j'ai contacté le professeur
Dumbledore est m'a confirmé avec certitude que ce bijou a appartenu à ta mère.
Comme je sais que tu as très peu de souvenirs de ta mère, je me suis permis de prendre ce
bijou et te l'offrir.

Harry regarda le pendentif puis il fixa ses yeux verts sur ceux de la jeune rouquine. Il ressentit le même effet que lorsqu'il était avec elle dans la chambre de Madame Black. Harry était comme hypnotisé par les yeux couleur azur de Ginny. Il se rapprocha d'elle et la serra dans ses bras en lui murmurant :

-Merci beaucoup, Ginny, tu ne peux pas savoir à quel point cela me touche énormément.

Devant ce geste, la famille Weasley fut grandement surprise, Dumbledore, lui, il abhorrait un sourire bienveillant. Ils se passèrent cinq minutes avant qu'Harry mit fin à son étreinte pour le moins surprenante. Voyant le visage d'Harry, Ginny lui demanda :

-Heu, Harry, est-ce que tu vas bien ?

-Oui, oui, pourquoi cette question ?

-Tu es certain, car tu me sembles très pâle tout d'un coup.

Elle constata qu'Harry commençait avoir des sueurs et lui mit la main sur son front.

-Tu es très chaud, Harry. Tu es sûre que tu ne couvres rien de grave.

-Oui, oui, je...

Il ne put terminer sa phrase car il sombra dans l'inconscience sur le plancher de la cuisine.

-HARRY ! ne pus s'empêcher de crier Madame Weasley.

Tous les invités se précipitèrent vers le Survivant. Seul le professeur Dumbledore et Ginny étaient calme et ce dernier s'avança vers Harry. Il put constater que la jeune Weasley avait raison. Harry était très chaud et sa couleur pouvait faire pâlir tous les fantômes réunis de Poudlard.

-Je vous demanderais tous et toutes de quitter la cuisine. Sauf vous Molly et Miss Weasley, s'exclama Dumbledore.

- Mais pourquoi Ginny peut rester et pas nous, protestèrent Ron et Hermione d'une même
voix.

-Je peux comprendre votre désarroi, jeunes gens, répondit le vieux sage, je crois que Miss
Weasley vous expliqueras pourquoi après mon entretient avec elle. Mais, là ce n'est pas le
temps de discuter. En attendant, pourriez-vous lui préparer son lit, s'il-vous-plaît.

Sur ce Hermione et Ron fit ce que leur demanda le directeur et ce dernier se retourna vers Madame Weasley.

-Molly, puis-je vous demander de préparer le nécessaire pour soigner Harry et de monter le
tout dans sa chambre.

-Bien sûre Albus, mais qu'est-ce que Harry a au juste.

-J'ai un petit doute, mais si cela est confirmé, je me demande pourquoi il n'a pas eu ce genre
de réaction l'an passé. Après tout, l'année dernière il n'est pas resté longtemps chez sa tante et
j'espère fortement me tromper.

-De quoi parlez-vous Albus, je ne comprends pas ce vous dites, demanda Madame Weasley.

-Hélas, Molly, je peux rien vous dire pour l'instant, excusez-moi de vous brusquer,
mais il faudrait que vous préparer ce que je vous ai demandé et de gagner la chambre d'Harry.

-Vous s'excuser pas, Albus, comme vous savez Harry est comme mon fils et je m'inquiète
pour lui.

-Je le sais très bien Molly, dit-il d'un ton très calme, et je vous remercierais jamais assez pour
ce que vous faites pour lui.

Sur ce petit partage Madame Weasley quitta le professeur et Ginny pour préparer ce qu'elle avait besoin pour soigner Harry.

Une fois fait, elle alla dans la chambre pour rejoindre Ron et Hermione et ainsi installé son matériel.

Pendant ce temps, le professeur était penché sur Harry et avait sorti sa baguette magique pour murmurer des formules incompréhensibles aux oreilles de Ginny Weasley qui observait Harry d'un regard penseur.

Dix minutes passèrent et il sortit la jeune Weasley des ses pensées.

-Ce n'est pas ce que je pensais. Mais une chose m'intrigue, pourquoi cette réaction, il regarda la jeune rouquine et il comprit, Miss Weasley, dit le professeur.

-Oui ? répondit la concernée.

-Nous allons reconduire Harry dans sa chambre après j'aimerais vous parler seul à seul.

Elle répondit par un hochement de tête et vit le professeur immobiliser Harry grâce au sortilège « mobilicorpus », il fit léviter le jeune sorcier et elle le suivi jusqu'à la chambre de ce dernier.

En entrant dans la chambre, le professeur pu constater que ses deux élèves avaient bien préparé la chambre et il leur demanda de la quitter ce qu'ils firent sans protester. Puis d'un geste ample de la main, il agita sa baguette magique et déposa délicatement le corps du jeune homme sur son lit.

-Molly, puis-je vous demander de veiller quelques instant sur Harry, je dois parler seul à seul
avec votre fille. S'il y a le moindre changement, je vais être dans le salon. Je vais demander
autres invités de ne pas nous déranger.

Molly acquiesça de la tête.

Le professeur et Ginny quittèrent la chambre pour se rendre dans le salon dans lequel se retrouvait tous les invités.

-Comment va Harry, professeur, s'inquiéta Hermione très inquiète.

-Je ne peux rien vous dire en ce moment, sauf qu'il ne faut en aucun cas le déranger. Je crois
pour un certain temps, Monsieur Weasley que vous devriez dormir dans la chambre des
invités. Je sais que cela ne vous plait pas d'être séparé de votre ami, mais il est nécessaire de
penser à son rétablissement et pour cela, il doit être dans le calme le plus absolu. Maintenant,
j'aimerais être seul avec Miss Weasley et que personne ne vienne nous déranger sauf si ça
concerne Harry.

Le salon se vida rapidement. Le professeur Dumbledore jeta plusieurs sorts afin de ne pas être entendu par des oreilles indiscrète et un autre pour bloquer l'accès au salon.

-Ginny, je peux vous appeler par votre prénom et vous tutoyer, demanda le directeur en s'assoyant sur un
vieux canapé noir.

-Oui, bien sûre, professeur.

-Assieds toi, Ginny, intima Dumbledore en lui montra le fauteuil en face de lui, j'aimerais vous parler.

-Est-ce que ça concerne Harry professeur ?

-Effectivement, mais avant, je voudrais te rassurer. J'ai vue ton comportement et j'ai pu
ressentir une certaine culpabilité. Tu dois en aucun cas te sentir coupable Ginny. Ce
que tu as offert à Harry est le plus beau présent qu'il est jamais reçu dans sa vie, à part
la cape d'invisibilité. Je ne regrette en rien l'aide que je t'ai offerte. Sois en sûre,
dit-il de sa voix calme et posée, je sens que quelque chose te tracasse, ai-je raison ?

-Oui professeur, mais avant de vous poser la question, j'aimerais vous remerciez de votre
aide, professeur Dumbledore, puis-je savoir pourquoi vous m'avez demandé de rester ?

-Je vais répondre à ta question, dans un petit moment, mais avant, je veux que tu
écoutes très attentivement ce que je vais te dire. Comme tu le sais sûrement, je me
tiens constamment au courant de ce qui se passe dans le monde magique et Moldu et ce qui
se passe à l'intérieur et à l'extérieur du château. J'ai constaté que depuis deux ans, Harry et
toi, vous vous êtes beaucoup rapproché ces derniers mois et il s'est produit un événement
hors du commun entre vous et lui, ce qui est rare dans le monde sorcier. Ta relation n'est
pas comme celle que vit Harry et Miss Granger. Leur relation est de type fraternel. Aux
cours des derniers mois, il sait créer un lien magique entre Harry et toi, ce qui est
exceptionnel, car c'est un acte magique que beaucoup de sorcier méprise, dont Voldemort, et
peu d'entre eux l'utilisent, c'est ce qu'on appel l'ancienne magie. Ce lien tu l'as
accepté et il est ancré au plus profond de ta chaire. Il resta silencieux quelques instant et
il reprit. Ce que je vais te demander n'est pas facile et croit moi, si je pouvais faire
autrement, je le ferais. Harry vit au fond de lui, un sentiment très fort, d'où son inconscience,
ce sentiment a rapport avec toi et lui fait peur. Au bien sûre, le connaissant, il ne
ne l'admettra jamais. C'est la raison pour laquelle je t'ai demandé de rester. Je voulais
t'expliquer tout cela.

-Professeur, en quoi puis-je vous aider, dit-elle abasourdit, et qui est si difficile pour vous de
faire autrement ?

-J'aimerais que tu aides Harry à reprendre conscience, toi seule peut le faire, car ton
lien avec lui est d'une telle force que ta présence à ses côtés lui serra des plus bénéfique.
Pour cela, tu devras être à ses côtés, de lui parler et de le convaincre qu'il ne doit pas
avoir peur de ce qu'il vit. Ce qui veut dire que tu devras partager sa chambre. Je sais que
c'est peu habituel, mais c'est le seul moyen d'y arriver. Ne t'inquiète pas, je vais parler
avec Molly et lui expliquer la situation. Lorsque tu seras prête, j'aimerais que tu
viennes me rejoindre dans la chambre d'Harry. Ne t'inquiète pas, si tu as besoin de
quoi que se soit, je suis sûre que Miss Granger te l'emportera. Avant, de te quitter, je
tiens à m'excuser, comme je te l'ai dit, si j'avais pu faire autrement, je l'aurais fait et je
tiens également à te remercier.

Ginny lui répondit par un hochement de tête, puis le professeur Dumbledore quitta le salon en laissant la jeune rouquine pour aller dans la chambre du Survivant, afin de parler avec Molly Weasley et de la convaincre de laisser sa fille au chevet de Harry. Une tâche dont il savait d'avance qu'elle ne sera pas facile, mais après tout, ne dit-on pas de lui qui a un grand pouvoir de dissuasion.