Bonjour à toi lecteur inconnu qui est tombé par hasard sur ce récit. Oui je me permets de te tutoyer ... Et alors qu'est-ce que tu vas faire ?! ... Es-tu sûr de vouloir continuer ? Bon bah c'est ton choix.
L'histoire qui suit suit la chronologie des films Marvel avec l'ajout d'un personnage. J'ai essayé de respecter les dates "réelles" mais j'ai dû faire quelques concessions pour que cela reste plausible.
Je ne te promets pas une histoire digne de Tolkien mais si tu as été suffisamment courageux pour atteindre cette ligne c'est que peut-être tu es intéressé(e) par ce qui va suivre.
C'est la première fois que je publie quelque chose sur ce site (après avoir passé des années à lire toutes les fanfictions sur lesquelles je pouvais tomber) mais surtout la première fois que j'utilise le type de format que tu trouveras si dessous.
Et vu le nombre de fois où j'ai dû effacer les quelques mots que je t'adresse je ne te promets pas non plus un récit sans faute d'orthographe même si j'ai essayé de les traquer.
Disclaimer : Les personnages et leur histoire appartiennent à Marvel et MCU à l'exception de l'OC principal ainsi que certains personnages annexes qui m'appartiennent.
Bonne lecture personne courageuse.
Les dialogues en italique + gras sont en français. Le reste est en anglais à part si j'indique autre chose.
Chapitre 1
Lieu inconnu – Date inconnue
Une main caressait ses cheveux au moment où une voix l'appela.
« - Sergent Barnes… Sergent Barnes vous m'entendez ? »
Il s'efforça d'ouvrir les yeux pour découvrir qui s'adressait à lui mais sans succès.
« - Sergent Barnes, allez-y plus doucement. »
Il essaya de nouveau et découvrit un plafond sombre avant qu'un visage muni d'yeux bleus se place au-dessus de lui.
« - Vous vous réveillez enfin Sergent Barnes.
- Qu'est-ce que ... »
Une toux le prit lorsqu'il tenta d'aligner plus de deux mots. On lui tendit alors un verre d'eau qu'il se dépêcha d'avaler.
« - Je vais essayer de répondre aux interrogations que vous pourriez avoir avant que vous puissiez les formuler. Vous vous trouvez en ce moment même dans les laboratoires de la base d'Hydra où vous êtes arrivé votre compagnie et vous au début du mois. Vous avez été récemment considéré comme inapte au travail et il a donc été décidé de vous transférer ici. On m'a alors demandé de m'occuper de vous, de vous soigner et de vous aider autant que possible durant votre séjour. D'autres questions ?
- Depuis combien de temps suis-je ici ?
- Dans cette base ou dans les laboratoires ? Vous êtes arrivés au début du mois d'Octobre mais on vous a transféré ici depuis deux jours. Aujourd'hui nous sommes le 22 Octobre. »
Il détailla ce qui l'entourait jusqu'à retomber sur son interlocuteur ou plutôt interlocutrice qui continuait de lui caresser les cheveux. Alors qu'il allait reprendre la parole, celle-ci se redressa brusquement en jetant un regard inquiet à la porte.
« - Quelqu'un approche, il ne me reste plus beaucoup de temps. Je ne sais ce qu'ils vont vous faire subir dans les prochains jours alors je ne peux que vous donner ce conseil : quoiqu'il se passe gardez en tête une idée précise et fixe, un fait concret, quelque chose que vous considérez comme vrai et/ou juste, ça vous permettra peut-être de survivre plus longtemps. »
Alors qu'il allait demander plus d'explications, la porte s'ouvrit brusquement sur un garde suivi d'un petit homme blond.
« - Ist unser Mensch bereit?*
- … Ja, Herr Doktor. »
Le petit homme fit un signe de la tête et des gardes emportèrent le prisonnier sur la table en laissant la femme seule dans la pièce.
Base d'Hydra – 23 Octobre 1943
Une voix fredonnait à son oreille et toujours la même main dans ses cheveux lorsqu'il se réveilla. Un visage lui sourit et elle continua de chantonner.
« - Qu'est-ce que je fais ici ? »
Le visage face à lui s'assombrit considérablement.
« - Que savez-vous exactement d'Hydra, Sergent Barnes ?
- … Des nazis qui construisent des choses bleues ? Je devais seulement transporter des choses vous savez.
- Visiblement pas grand-chose alors. Hydra est considéré comme le département de recherches des nazis mais c'est un peu plus que ça. Hydra est commandé par Johann Schmidt, un …. homme assez spécial qui croit en toutes les histoires de la mythologie, mais là n'est pas le sujet. Il existe un homme, dont je ne connais pas l'identité, qui avait mis au point un sérum sensé « amélioré » l'Homme et Schmidt l'a forcé à lui fournir et l'a ingéré. Mais ce sérum était encore expérimental ce qui a eu quelques répercussions … particulières et quand l'inventeur a fui l'Allemagne, Schmidt n'a pas pu le retrouver. Depuis il cherche avec le Docteur Arnim Zola, que vous avez rencontré, de reproduire le sérum. Et c'est là que vous intervenez Sergent, c'est là la raison de votre présence.
- Et vous, quelle est la raison de votre présence ? »
Elle sembla étudier la sincérité de sa question avant d'y répondre.
« - Cela s'entend peut être à mon accent mais je ne suis pas anglophone de base, allemande non plus. En réalité je suis française ou plutôt alsacienne, mon père a été arrêté à cause de sa participation à la Résistance ainsi que ma mère et moi parce que… Et bien parce qu'ils en avaient envie je présume. Je n'ai pas été emmenée dans le même camp que mon père et je ne pourrais moi-même pas vous donner sa localisation. Lorsque le Docteur Zola est passé dans ce camp il a dû considérer que je ferais un cobaye acceptable à ses expériences. Quand Schmidt l'a découvert il lui a demandé d'arrêter car, je cite, « il ne sert à rien de perdre son temps sur une femme, inutile à nos glorieux projets ». Il a alors été décidé de mettre à contribution mes compétences en médecine et en langues étrangères dans ces locaux et me voilà devant vous.
- Et votre famille ?
- Je n'ai plus de nouvelles de mes parents depuis assez longtemps … Mais j'ai un petit frère, il est normalement en bonne santé chez une tante éloignée et j'aimerais que tout se passe bien pour lui là-bas.
- Vous espérez beaucoup.
- Si nous n'espérons plus que nous reste-t-il dans un endroit pareil, Sergent Barnes ?
- James, James Buchanan même mais on m'appelle le plus souvent Bucky. »
Sa phrase la fit sourire mais elle ne répondit pas pour autant à sa demande sous-entendue.
« - Et vous, comment vous appelez-vous ?
- C'est à moi de le savoir et à vous de l'ignorer.
- Pour quelle raison devriez-vous le cacher ?
- Pour quelle raison voudriez-vous le connaître ?
- Simple curiosité personnel.
- … Je vous propose quelque chose à la place : si on sort de cette merde en vie je vous le dirais car, comme je vous l'ai dit, de toute façon à quoi vous servirez mon nom ici ? Au moins vous aurez à votre tour, une raison d'espérer, même si c'est espérer quelque chose de bien dérisoire.
Base d'Hydra – 25 Octobre 1943
« - N'oubliez pas l'idée fixe, Sergent. »
Base d'Hydra – 26 Octobre 1943
« - Il fut un temps, quand j'étais seul(e)
Nulle part où aller et aucun endroit à appeler maison
Mon seul ami était l'homme sur la lune
Et même lui, parfois, s'en allait aussi. »
Base d'Hydra – 28 Octobre 1943
« - Puis une nuit, alors que je fermais les yeux
J'ai vu une ombre voler haut
Il est venu vers moi avec le plus doux des sourires
M'a dit qu'il voulait parler un moment…
- Quelle est cette chanson ? Vous me la chantez chaque fois que je me réveille.
- C'est une chanson que ma mère me chantait quand j'étais enfant et que j'ai ensuite chanté à mon frère pour le rassurer et lui montrer ma présence lorsqu'il cauchemardait ou avait simplement peur. Je présume que j'essaye de faire la même chose avec vous.
- … Merci. Que dit-elle ? »
Elle eut un sourire en coin avant de continuer sa chanson, le poussant ainsi à s'endormir.
« - Il m'a saupoudré de poussière de fée et m'a dit de croire
Croire en lui et croire en moi
Ensemble nous volerons au loin dans un nuage vert
Vers ton magnifique destin
Alors que nous montions en flèche au-dessus de la ville qui ne m'a jamais aimé
J'ai réalisé que j'avais enfin une famille. »
Base d'Hydra – 31 Octobre 1943
« - Sergent 32557038 …. Sergent 32557038 …. Sergent 32557038 ….
- C'est donc cela votre idée fixe. »
Elle replaça l'une de ses mèches de cheveux avant de s'installer sur une chaise à côté et de le laisser divaguer.
Base d'Hydra – 3 Novembre 1943
Elle était comme à son habitude en train de caresser les cheveux du Sergent Barnes lorsqu'un garde fit irruption. Il lui intima de se reculer sur sa chaise et lui menotta le bras à un tuyau. Quelques secondes après le départ du garde, elle entendit plus loin des coups de feu raisonnés suivi de cris et d'explosions. L'alarme éclata et elle tendit l'oreille dans l'attente du moindre bruit dans le couloir avoisinant. Arriva alors le Docteur Zola qui accourut directement dans son bureau sans leur porter la moindre attention avant de s'enfuir définitivement puis elle entendit d'autres pas proches et vit arriver un grand blond musclé dans un uniforme pour le moins particulier. Il ne la remarqua même pas lorsqu'il se précipita au côté du Sergent Barnes encore dans les vapes.
« - Bucky ! … Oh mon dieu ! »
Il arracha brusquement les sangles avant de se pencher à nouveau sur ce qui semblait être son ami.
« - C'est moi, c'est Steve.
- Steve ? … Steve !
- Viens. Je te croyais mort.
- Je te croyais plus petit.
- Aller viens.
- Attends !
- Qu'est-ce qu'il y a ?! »
Le Sergent Barnes se retourna vers la spectatrice de leur échange alors qu'elle les saluait de sa main libre.
« - Je ne voulais pas déranger vos retrouvailles si émouvantes.
- Il faut l'emmener.
- Quoi ?!
- Elle m'a aidé.
- Pas que l'envie de partir me manque mais nous rencontrons un léger problème. »
Elle leur indiqua alors sa main toujours accrochée. « Steve » réussit à la libérer simplement en arrachant la chaîne et elle l'aida à porter le Sergent Barnes vers la sortie après avoir récupéré une sacoche près de la porte.
« -Qu'est-ce qui t'est arrivé ?
- Je me suis engagé. »
Alors qu'ils se dépêchaient pour trouver le plus rapidement possible la sortie, une première grosse explosion eu lieu.
« - Merde !
- Qu'est-ce qu'il y a ?
- Ils ont enclenché l'autodestruction. »
Ils accélérèrent donc alors que les explosions se multipliaient pour se retrouver face à face avec Johann Schmidt et le Docteur Zola.
« - Captain America ! Comme c'est exaltant ! Je suis un grand admirateur de vos films ! … Donc le Dr Erskine a fini par y arriver. Je ne vois pas d'amélioration mais tout de même, c'est impressionnant. »
Captain America décida de lui répondre par un coup de poing mais Schmidt contre-attaqua par un coup de la même force qui laissa une trace dans le bouclier aux couleurs des États-Unis. Le combat s'engagea alors mais Zola décida d'y mettre fin et sépara les deux côtés de la passerelle. Schmidt dévoila alors ce qui lui donnait son surnom de « Crâne Rouge » et la seule réponse d'en face fut :
« - T'as pas ça toi, si ? »
Schmidt continua alors son monologue sur sa prétendue supériorité pour finalement s'enfuir quand même. La sortie étant maintenant inaccessible à cet étage-là, ils montèrent pour atteindre une poutre en métal qui pourrait servir de nouvelle passerelle.
« - Allons-y, chacun son tour. Bucky vas-y.
- Non elle passe d'abord.
- Ne faites pas l'enfant Sergent, vous êtes encore faible vous passez en premier.
- Je n'irai pas si vous ne passez pas devant.
- Oh ce que vous pouvez être embêtant dans votre genre ! »
La distance quoique courte fut tendue par la précarité du support. De plus, au moment où le Sergent Barnes arrivait de l'autre côté, la poutre s'écroula obligeant le Captain à trouver une solution rapidement, ce qu'il fit : avec de l'élan il sauta par-dessus le brasier. Le groupe continua alors à chercher la sortie avant que la base n'explose. Ils parvinrent à rejoindre la clairière où la bannière étoilée avait donné rendez- vous aux prisonniers.
Sur la route – 4 Novembre 1943
Lorsqu'ils furent assez éloignés de l'ancienne base, la jeune femme décida de mettre à contribution ce qu'il se trouvait dans sa sacoche, elle sortit alors un trousse pleine de matériels médicales et commença à soigner les prisonniers les plus mal-en-point. Quand elle eut terminé elle reprit sa position au début du cortège aux côtés du Sergent Barnes, celui-ci se tourna vers elle et lui sourit.
« - Maintenant qu'on est sorti, et qu'aux dernières nouvelles nous sommes en vie, quel est votre nom ?
- Adhara, Adhara Hauptmann.
- Enchanté Mademoiselle Hauptmann.
- De même Sergent Barnes. »
Camp du Colonel Phillips – 5 Novembre 1943
Au moment où ils arrivaient à l'entrée du camp, la plupart des soldats s'étaient déjà regroupés en masse pour les voir de leurs propres yeux. On leur fit un accueil triomphal alors que Captain America cherchait à rejoindre le Colonel Phillips.
« - Certains de ces hommes requièrent des soins … Je suis à votre disposition pour répondre de mes actes.
- Ça ne sera pas nécessaire.
- Bien, Colonel. »
L'officier supérieur se retourna puis une autre femme s'approcha du Captain.
« - Vous êtes en retard.
- Je n'ai pas pu appeler.
- Eh ! Pour Captain America ! »
Un tonnerre d'applaudissement explosa dans les rangs des soldats, puis les blessés furent pris en charge par l'équipe médicale que rejoint Adhara Hauptmann après s'être présentée au Colonel Phillips et avoir obtenu son autorisation pour participer aux soins, en contrepartie il l'obligea à les accompagner lorsqu'ils repartiraient pour Londres pour que l'on puisse l'interroger. Même si elle dû tirer par l'oreille le Sergent pour qu'il aille se reposer, elle parvint à accomplir toutes ses tâches.
Base de la SSR, Londres – 7 Novembre 1943
« - Nom et prénom ?
- Hauptmann Adhara.
- Age et date de naissance ?
- 21 ans et le 3 Octobre 1922.
- Lieu de naissance ?
- Strasbourg, Alsace, France.
- Bien, maintenant que les modalités sont faites, passons aux choses sérieuses : Que faisiez-vous dans une base d'Hydra ?
- Vous demandez comment j'y suis arrivée ou quel y était mon rôle ?
- Les deux.
- Le Docteur Arnim Zola a d'abord voulu tester certaines de ses expériences sur moi après m'avoir remarqué dans le camp où j'avais été déportée avec ma mère mais je suis finalement devenue une aide de laboratoire, j'essayais de garder les prisonniers le plus longtemps en vie possible.
- En quoi pensez-vous nous être utile ?
- Au-delà du fait que je peux vous aider à comprendre mieux Hydra, je peux être traductrice-interprète, servir comme assistante dans vos laboratoires ou simplement aider à l'infirmerie. »
Le Colonel Phillips resta, quelques secondes, silencieux avant de reprendre la parole.
« - Quelle garantie ai-je que tous que vous nous avez dit ou nous direz est la vérité ?
- Aucune mais si vous n'aviez pas un minimum de confiance en moi vous ne m'auriez pas emmené dans votre base ultra secrète de la SSR. De plus je considère qu'il y a beaucoup trop de données que je n'aurais pu anticiper qui aurait pu m'empêcher de venir. Rien que le fait que le Capitaine Rogers aurait pu me laisser pourrir et brûler dans la base d'Hydra. »
Le Colonel eu l'air d'accord puisqu'il la laissa sortir pour qu'elle se retrouve devant le légendaire Howard Stark.
« - Est-ce que votre père est Henryk Hauptmann ?
- Oui, Monsieur.
- J'ai lu pas mal de ses bouquins, j'aurai pu faire mieux mais c'était passable. S'il vous plaît appelez-moi Howard.
- Sans façon Monsieur Stark.
- Elle est parfaite, je la prends Colonel. Pas la peine de l'expédier autre part avant ni d'y ajouter un emballage cadeau, je m'en occupe.
- En quoi puis-je vous être utile Monsieur Stark ?
- Vous allez m'assister, moi et toute mon équipe lorsque, à partir de demain, nous étudierons l'armement ramené par Rogers des griffes ou plutôt des tentacules d'Hydra.
- Si vous la voulez c'est votre décision, mais vous avez intérêt à ne pas simplement la choisir pour pouvoir flirter de tout votre saoul.
- Quoi moi ?! Jamais je ne ferais ça, voyons. Pour qui me prenez-vous enfin ?!
- Pour ce que vous êtes Stark. Je vous ai à l'œil.
- Aye aye Colonel ! Venez ma jolie je vais vous faire visiter les locaux. »
D'une main dans le dos il la força à avancer dans la direction opposée au Colonel.
« - Et vous répondez au doux nom de … Jeune demoiselle ?
- De « Pas intéressée ». Et veuillez retirer votre main de ma hanche si vous ne voulez pas que je vous brise chaque os de la dite main en les nommant en même temps.
- Tout de suite Mademoiselle. »
Le reste de la visite se passa sans encombre alors qu'elle découvrait l'immensité des locaux de l'association secrète.
« - Les équipes travaillent jour et nuit et c'est aussi mon cas alors quand vous viendrez demain matin, venez le plus tôt possible.
- Bien, Monsieur Stark. Autre chose ?
- Non, je ne pense pas, à part si vous voulez passer la soirée avec moi …
- Bonne soirée, Monsieur Stark.
- A vous aussi, Mademoiselle Hauptmann. »
L'inventeur l'accompagna jusqu'à la sortie où ils croisèrent Peggy Carter.
« - Agent Carter ! Justement je vous cherchais, il faudrait que préveniez Rogers que je l'attends demain matin pour essayer son nouveau matériel, aux dernières nouvelles il est au bar pour recruter ses joyeux compagnons suicidaires. Et puis emmenez cette jeune demoiselle avec vous, il faudrait qu'elle s'amuse un peu plus.
- Je ne pense pas que …
- Taratata allez-y, moi j'ai du travail. Mesdames. »
Les deux femmes soupirèrent d'un bel ensemble avant de se sourire.
« - Ravie de vous revoir Agent Carter.
- C'est partagé Miss Hauptmann. Appelez-moi Peggy s'il vous plaît.
- Seulement si vous m'appelez Adhara, … bien que je comprenne que c'est un peu étrange comme nom.
- Marché conclu, et je trouve ça très jolie. De quelle origine est-ce ?
- C'est le nom d'une étoile, mon père avait un petit côté astronome. Pour ce qui est de la soirée par contre je pense réellement que je ne peux venir puisque je n'ai rien de très … adapté à la situation.
- Je suis sûre que nous pouvons régler ce problème ensemble. »
Elles continuèrent leur conversation tout au long du chemin qui les mena jusqu'au logement de la britannique. Quelques temps plus tard, elles rejoignirent le bar d'où on entendait la musique et les chants s'échapper, les mêmes chants qui, quelques minutes après, s'arrêtèrent lorsque la belle Peggy Carter pénétra à l'intérieur vêtue d'une robe rouge saillante. Celle-ci ne s'arrêta que lorsqu'elle se retrouva devant Steve Rogers et son meilleur ami accoudés au bar.
« - Howard vous fera essayer du matériel demain matin.
- Entendu.
- Votre commando d'élite se prépare à passer à l'action.
- Vous n'aimez pas la musique ?
- Pas du tout, au contraire. Quand tout ça sera fini, j'irai peut-être danser.
- Alors qu'est-ce qu'on attend ?
- Le bon partenaire. Demain 8h, Captain.
- A vos ordres. Comptez sur moi. »
Elle se retourna alors et partit non sans avoir salué d'un hochement de tête la française qui observait les différentes salles depuis la porte d'entrée.
« - … Je suis transparent. Je suis devenu toi. Quel cauchemar !
- Ne t'en fais pas. Elle a peut-être une amie. »
Ils retournèrent s'asseoir au bar lorsqu'une nouvelle femme fit irruption dans la pièce.
« - Ne vous avais-je demandé ou plutôt ordonner de vous reposer Sergent Barnes ? Vos oreilles s'en souviennent encore. Pourtant je vous retrouve dans un bar beurré comme un P'tit Lu… Je ne connais l'équivalent de cette expression en anglais mais ce n'est pas très positif. »
Le Sergent se tendit immédiatement aux premiers mots et se retourna lentement pour tomber face à la femme qui s'était occupée de lui pendant sa captivité vêtue … différemment de d'habitude puisqu'elle avait troqué sa blouse d'infirmière et son uniforme pour une robe qui, pour le moins, la mettait en valeur.
« - Euh…
- Très recherché Sergent. Pour ma part je vous répondrais que, par chance, je ne suis actuellement pas en service et donc ne peut vous forcer à rien … Sauf peut-être m'offrir un verre du même breuvage qui se trouve actuellement dans votre verre.
- Tout de suite M'dame.
- Ne voulez-vous pas vous joindre à vos camarades Captain Rogers ?
- Pas ce soir, Madame. Je vais plutôt rentrer pour être en forme pour Stark, sinon il réussirait sûrement à trouver une remarque quelconque sur mon état.
- Sage décision Captain. Mais vous laisseriez le Sergent Barnes tout seul ?
- Il n'est pas tout seul Madame, il est avec vous. Et puis je suis sûr qu'il rejoindra le reste du groupe à un moment où un autre.
- Pourquoi pas tout de suite ! Comme ça vous feriez la connaissance de notre équipe de choc.
- Avec plaisir Sergent. Bonne soirée Rogers.
- Madame. »
Au moment où Captain America quitta le bar, le Sergent Barnes accompagné de la nouvelle assistante de Stark rejoignirent la table du reste du commando.
« - Permettez que je vous présente Jim Morita et James Montgomery Falsworth à votre gauche, en face de vous Dum Dum Dugan à côté de qui se trouvent Gabe Jones et Jacques Dernier, seul représentant de votre patrie ma chère dans ce groupe de déjantés. Les gars voici Adhara Hauptmann.
- Hauptmann ? Ça ne sonne pas très français mais plus Fritz.
- C'est alsacien Monsieur Dugan. Il faudrait peut-être que vous vous renseignez sur l'un des pays que vous êtes sensé sauver. Mais après tout avoir une connaissance basique de la géographie et des cultures du monde serait peut-être trop vous demandez…Monsieur.
- C'est-à-dire ?
- Elle vient de te remettre à ta place Dugan, tu ferais mieux de lâcher l'affaire.
- C'est décidé : J't'aime bien gamine.
- J'en suis heureuse.
- Vous prendrez bien un verre ?
- Le Sergent Barnes m'a déjà approvisionné de ce côté-là.
- Vous n'allez quand même pas vous limiter à ça.
- Certainement pas, mais je ne comptais pas vous faire fuir tout de suite, il ne serait pas raisonnable de ma part de vous effrayer immédiatement. »
La soirée continua et la musique recommença, accompagnée des chants des clients sans aucun doute. Ce fut seulement lorsque le rythme de la musique ralentit et que le bar se vida peu à peu que le Sergent Barnes se décida à se lever.
« -Mademoiselle, si vous le permettez j'aimerai vous inviter à danser pour cette chanson et peut-être d'autres.
- Je me demandai si vous alliez le proposer à un moment ou un autre. »
La jeune femme se saisit de la main offerte et tous deux commencèrent à doucement valser les yeux dans les yeux.
« - Je ne vous connaissais pas ce talent de danseur, Madame.
- Vous ne connaissez pas grand-chose de moi Sergent.
- Je ne peux qu'être d'accord avec cette remarque mais comment cela pourrait en être autrement vu que vous ne me parlez jamais de vous. »
L'officier la fit tourner avant qu'elle puisse lui répondre.
« - Disons que les dernières conditions de nos rencontres n'étaient pas très adaptées à de longues discutions personnelles.
- Ceci est aussi vrai mais les conditions actuelles sont-elles plus favorables d'après vous ?
- Je le pense en effet.
- Que diriez-vous alors de reproduire cette soirée demain ?
- J'en serais honorée Sergent.
- Je viendrais vous chercher quand vous en aurez fini avec Stark ?
- Je suis persuadée que c'est en effet un bon compromis. »
La musique s'arrêta et le militaire salua alors sa partenaire.
« - Je pense qu'il est maintenant temps pour moi de vous fausser compagnie afin de rentrer.
- Permettez que je vous ramène à votre logement, il n'existe pas encore le jour où j'abandonnerai une femme seule dans la rue la nuit. »
Adhara lui sourit et acquiesça avant d'aller saluer le reste de la troupe, toujours assise à la même table.
« - Bonne soirée, Messieurs.
- A toi aussi gamine.
- Je suis sûre que vous pourrez me vanter la beauté de votre région un autre soir Monsieur Dernier, ainsi je pourrais faire de même avec la mienne.
- Sans hésitation. »
Barnes lui tendit ensuite le bras sous lequel elle plaça le sien et ils quittèrent le bar ensemble. Le chemin se fit de manière silencieuse jusqu'à ce qu'ils arrivent au logement.
« - Je dois vous dire que cela faisait longtemps que je n'avais pas passé une soirée aussi agréable. Je vous en remercie.
- Le plaisir est pour moi. Et puis je ne pensais pas vous voir aussi bien tenir l'alcool et tenir tête à mes coéquipiers.
- Vous aurez l'occasion de me revoir à l'œuvre demain soir.
- Je pensais plutôt que nous passerions la soirée ensemble demain, mais si vous voulez revivre un soir comme celui-ci rien ne m'empêche de vous inviter pour les soirées suivantes.
- Et j'accepterai avec un grand plaisir… Bonsoir Sergent Barnes.
- Bonsoir Mademoiselle Hauptmann. »
Base de la SSR – 8 Novembre 1943
« - Les particules émises sont inhabituelles. Rayons alpha et bêta neutres. Je doute que Rogers l'ait remarqué. Ça n'a pas l'air méchant. Encore beaucoup de bruits pour rien. »
Alors que les pinces rentraient en contact, on entendit un grésillement puis la vitre explosa, projetant par la même occasion l'arrogant qui fanfaronnait auparavant c'est-à-dire Howard Stark et son assistant/scribe.
« - Uh … Notez tout ça.
- J'aime beaucoup cette nouvelle coiffure.
- Le sarcasme ne vous va pas très chère. »
Puis il s'écroula à nouveau au sol. Plus tard, après avoir assisté à l'entraînement de tir de l'Agent Carter sur la cible Rogers, Adhara rejoignit comme prévu le Sergent Barnes qui l'emmena d'abord dans un restaurant qui offrait aussi une piste de danse, ils se baladèrent ensuite et découvrirent la beauté de Londres de nuit.
Bord de la Tamise – 21 Novembre 1943
« - … On repart demain dans l'après-midi. Le Colonel Phillips et Steve sont enfin tombés d'accord sur l'itinéraire à prendre et tous nos équipements sont prêts… Je tenais à vous prévenir directement. Parce qu'on a quand même deux semaines ensemble et que j'ai pas mal apprécié mais je ne veux pas que vous le preniez mal et …
- Calmez-vous Sergent, je n'ai aucun reproche à vous faire. »
Ils s'arrêtèrent et Adhara se plaça en face du militaire en lui attrapant les mains.
« - J'ai moi aussi beaucoup apprécié ces soirées en votre compagnie. Nous n'aurions en aucun cas pu passer indéfiniment notre temps ici, bien que ce n'est pas l'envie qui m'en manque. Profitons juste du temps qu'il nous reste en espérant que cela ne sera pas notre dernière occasion.
- Je pense pouvoir faire ça.
- Vous m'en voyez soulagée. »
Ils se fixèrent silencieusement jusqu'à ce que Barnes approche sa main gauche du visage de sa partenaire, il la laissa glisser sur sa joue avant de saisir une mèche de cheveux pour la replacer derrière l'oreille puis d'approcher doucement son propre visage. Lorsqu'il ne fut plus qu'à quelques centimètres il s'arrêta quémandant silencieusement la permission pour continuer, c'est alors qu'Adhara s'approcha à son tour et scella leurs lèvres ensemble. Le reste de la nuit ne fut plus composée que de souvenirs brumeux mais pour la première fois il put l'entendre prononcer son nom.
*Notre homme est-il prêt ?
Le premier chapitre est terminé et a présenté le personnage principal. J'essaierai à l'avenir d'éviter la Mary-Sue mais si s'en est une prévenez moi de toute urgence !
Normalement ... en théorie ... Je vais essayer de publier un chapitre le vendredi, toutes les deux semaines. Et cette fanfiction devrait faire environ une dizaine de chapitres.
A la prochaine.
