Salut tout le monde!

Je suis de retour avec une nouvelle fic. Une petite précision: la fic est déjà terminée donc il n'y aura pas d'abandon en cours. Je posterai un chapitre par semaine (généralement le jeudi ou le vendredi) après d'enventuelles relectures et corrections.

Disclaimer: la série ne m'appartient toujours pas, ainsi que les personnages de ma fic que j'ai écrite pour mon plaisir uniquement. Et j'espère que ce plaisir sera partagé.
Ce disclaimer est valables pour d'autres chapitres à venir!

Bonne lecture à vous!

Chapitre 1

"Chère Temperance,

Si tu lis ces quelques lignes c'est que je ne fais plus partie de ce monde.

Excuse-moi d'écrire sur la page de garde de ton dernier livre mais vu les circonstances je n'ai pas trouvé d'autre support. J'imagine que tu dois être étonnée par le fait que j'ai ton bouquin sur moi. Sache que depuis que j'ai appris qu'il m'était dédié, j'avais bien l'intention de le lire dans les heures creuses au bureau. Et ce n'est que par chance que je l'ai glissé dans ma poche ce matin en allant travailler.

Au début je souhaitais t'écrire une lettre d'adieu mais les mots ne viennent pas. Mais ce n'est pas pour autant que je n'ai rien à te dire.

Ces trois années de collaboration avec toi ont été les plus belles de ma vie malgré quelques tensions qu'il y avait entre nous. Je ne me suis jamais senti aussi vivant que parmi tous ces morts que j'avais côtoyés à tes côtés.

Quand j'ai su que j'allais travailler avec les fouines du Jeffersonian, je croyais que j'allais vivre l'enfer mais ce n'était rien jusqu'à ce que je te rencontre. Tu m'as détesté le jour où je t'avais amené les premiers os et c'était réciproque. Tu parlais la langue dont j'ignorais totalement l'existence, et la mienne ne te disait guère plus. Sincèrement, je te croyais être venue d'une autre planète. Là, je parie que tu souries en repensant à toutes ces bandes dessinées sur les extraterrestres que tu avais trouvées chez moi. Encore une chose que tu ne connaissais pas.

Au fil des années, j'ai appris à te connaître. Ta froideur ne me rebutait plus et tes lacunes dans la connaissance du monde extérieur m'amusaient plus qu'autre chose. J'ai appris à t'apprécier mais, avoue-le, tu ne me facilitais pas la tâche.

Il faut que tu saches également que je faisais bien plus que t'apprécier. J'espère que tu te souviens de notre premier baiser organisé par Caroline qui n'était censé être qu'un jeu, un service, une faveur… enfin, tu peux l'appeler comme tu veux. Mais c'était la première (et la dernière) fois que je goûtais à tes lèvres. A ce moment précis quelque chose s'est passée au fond de moi. Quelque chose que j'ai du mal à expliquer. Pour moi c'était plus qu'une farce de la part de l'avocate. J'ai su déceler des sentiments autres qu'amicaux de ta part et de la mienne. Après coup, je t'ai sentie gênée et épanouie en même temps. Je brûlais d'envie de sceller nos lèvres à nouveau mais je me retenais. J'avais peur de gâcher notre relation professionnelle.

Maintenant je le regrette. J'aurais du agir davantage ou du moins te faire part de mes sentiments. Mais le pauvre « mâle alpha » que je suis, je ne l'ai pas fait.

Je n'imaginais pas finir de cette façon. Mais comme je le disais souvent, cela faisait partie des risques du métier, tu le sais aussi bien que moi.

Je voulais m'excuser, Bones (c'est bien la dernière fois que je t'appelle ainsi) de tout ce que j'ai fait et que je n'ai pas fait. J'aurais bien aimé te serrer dans mes bras une dernière fois, enfouir ma tête dans tes jolies mèches brunes, sentir l'odeur de ta peau, ce mélange épicée de cannelle et de je ne sais plus quel autre parfum. Malheureusement, je n'ai plus cette chance et je regrette d'avoir perdu tant de temps pour le faire. Je ne sais pas ce qui m'attend, si je vais crever dans ce trou ou bien si les secours vont arriver et me sortir de là. Je ne sais pas non plus si j'aurai encore une occasion de te revoir. Moi qui étais tellement sûr de moi, je ne le suis plus du tout à présent.

Avant que je n'aie plus d'air, je voulais juste te demander un service. Prends soin de Parker. Il va sur ses 6 ans et plus que jamais il a besoin de quelqu'un de fort à ses côtés. A vrai dire t'encombrer avec de telles responsabilités me gène beaucoup. Je sais bien que tu n'aimes pas les enfants mais il tient tellement à toi, bien plus qu'à sa propre mère et son nouveau copain. Et c'est pour cette raison que je te le demande. J'ai confiance en toi, Brennan, je sais que tu ne le laisseras pas tomber comme tu n'as jamais laissé tomber son père.

Permets-moi de t'embrasser encore une fois.

Seeley Booth."

Un frisson parcourut ma colonne vertébrale. Je relis encore une fois la lettre puis la froissai avant de la fourrer dans la poche de ma veste.

A suivre, évidemment...

NB: Vos review sont les bienvenus!