Harry Potter and the Shiverin Descendant

Disclamer : Tout appartient à J. K. Rowling et à Angel Lain sauf la traduction qui me revient de droit. Il peut arriver que j'utilise par mégarde certains des noms anglophones.

Note de l'auteur : Le Shiverin est seulement un personnage que j'ai inventé. Et je suis désolé si cela ressemble à toutes les nombreuses fics sur les Veela. J'ai essayé de la rendre différente.

Résumé de l'histoire : Durant l'été suivant sa cinquième année, Harry découvre qu'il n'est pas entièrement humain. Qu'est-ce qu'est exactement un Shiverin et qu'est-ce que Drago à avoir à faire avec cela ?

Avertissement : Cette histoire est un slash, ce qui implique une relation homosexuelle et comportera aussi une grossesse masculine. Si cette idée vous choque ou vous rebute, passez votre chemin, cette fic n'est pas pour vous.

Homophobes, s'abstenir !


Coucou tout le monde,

Alors aujourd'hui, je mets une nouvelle traduction en ligne Harry Potter and the Shiverin Descendant, j'espère qu'elle va vous plaire. Cela faisait un petit bout de temps que j'y pensais. Je suis un peu nerveuse puisque c'est la première fois que je traduis ce genre d'histoire… alors je compte sur vous pour me rassurer. Pour ceux que ça intéresserait, le nouveau chapitre de Betrayed et le suivant sont en train de se faire corriger par Shinia (Dod : dans la salle de torture, lol). Ils devrait donc être postés dans quelques jours, tout dépendant du temps qu'elle prendra.

L'histoire a pour l'instant 8 chapitres d'écrits qui seront chacun, ainsi que les suivants séparés en deux parties, le plus également possible. Je vais essayer de faire en sorte de publier régulièrement même s'il se trouve que je mets beaucoup de temps à traduire.

Je souhaite à tous et à toutes une très bonne lecture.

On se retrouve en bas.

Maya


Harry Potter and the Shiverin Descendant

Chapitre 1. (1/2)


La petite maison du numéro 4, Little Whinging Surrey semblait être une maison normale de tous les jours. C'était un petit bâtiment de deux étages avec une porte de garage en bois et une pelouse bien entretenue. Le genre de maison où on s'attend à ce qu'une famille avec une mère, un père et peut-être deux enfants vive à l'intérieur. Et sous tous les côtés, les Dursley semblaient être cette famille typique. Le père allait travailler tous les jours. C'était un grand homme avec une moustache touffue et n'ayant presque pas de cou, du nom de Vernon Dursley. Sa femme, Pétunia aux yeux d'aigle et au long cou, restait à la maison et essayait d'espionner chez le voisin le plus proche. Et lorsque leur fils, Dudley n'était pas à son école, Smeltings, il était à la maison bourrant sa face et regardant la télévision. Puis, il y avait l'autre garçon, leur neveu Harry Potter. Qui était venu vivre avec eux quand ses parents avaient été tués. Il était la raison de leur grand secret, la chose qu'ils voulaient garder cachée de tous, la bizarrerie qu'ils voulaient que personne ne connaisse. Pour eux, il était un monstre. Pour eux, le garçon était la plus pire chose au monde, qui avait hérité de l'anormalité de ses parents. Harry Potter était un sorcier. Mais, c'était un mot qui n'était jamais utilisé dans la maison des Dursley. Celui-ci et le mot magie étaient considérés comme tabou. Ils étaient les pires mots qui pouvaient être dis, par n'importe qui. Bien, excepté peut-être Dudley naturellement. Pour autant qu'ils détestaient Harry, ils aimaient leur fils Dudley. La disposition d'ordures potelée ne pouvait faire aucun mal. Son école, Smeltings avait suggéré plusieurs fois qu'ils mettent le garçon au régime. Mais, les tentatives qu'ils avaient faites, n'avaient juste jamais fonctionnées. Puisqu'il emmenait furtivement de la nourriture en haut, dans sa chambre. Et quand elle était trouvée par sa mère, elle disait juste qu'il était un garçon en bonne santé avec, un gros appétit juste comme son père. Mais, le pauvre Harry qui n'avait pas la chance d'emmener furtivement de la nourriture dans sa chambre, était restreint au peu qu'il recevait pendant les repas. Et devait ajouter à cela les repas que ses amis lui envoyaient avec le courrier, par hibou. C'était une autre chose que sa tante et son oncle n'aimaient pas. L'idée même d'envoyer le courrier par hibou était juste simplement absurde. Non, ils aimaient bien mieux l'envoyer par la vieille méthode avec le facteur passant de façon régulière. Oui, les Dursley aimaient tout ce qui était simple et ordinaire. Et pensaient que leur neveu sortant de l'ordinaire était simplement étrange.

Cette nuit cependant au numéro quatre, les choses étaient loin d'ordinaire, dans la plus petite chambre de la maison. Cette chambre appartenait à Harry Potter, le Garçon-Qui-Avait-Survécu. Harry était allé dormir cette nuit-là plutôt tard, puisqu'il avait emballé ses choses pour pouvoir quitter le lendemain. Remus Lupin, un des meilleurs amis de son père, et un ancien professeur, avait dit qu'il viendrait prendre Harry chez les Dursley, pour le reste de l'été. Le garçon était excité. Il ne pouvait pas attendre chaque année pour s'en aller des Dursley. Il ne s'y était jamais senti chez lui et il avait toujours pris n'importe quel moyen pour regagner de nouveau le monde de la magie, sa maison. Il avait voulu être prêt à partir dès que Remus arriverait. Ainsi, il s'était assuré que sa valise ait été emballée avec toutes ses choses d'école et son Éclair de Feu, son balai bien-aimé. Harry était l'attrapeur de l'équipe de sa maison dans le meilleur jeu du monde, le Quidditch. Au moins, il espérait qu'il le serait. L'année dernière, Dolores Ombrage était arrivée et avait pratiquement pris la direction de l'école. Elle avait essayé de se débarrasser de Dumbledore, et avait pris n'importe quelle méthode à sa disposition pour discréditer Harry. Enfin, elle avait trouvé une façon de prendre à Harry une des choses qu'il aimait le plus. Elle avait confisqué son balai, le sortant de l'équipe de Quidditch, et il avait reçu une interdiction à vie de jouer au Quidditch. Il avait récupéré son balai à la fin de l'année après qu'Ombrage ait été démasquée comme la garce qu'elle était. Mais, il n'était toujours pas certain qu'on lui permettrait de revenir dans l'équipe, l'année prochaine. Il espérait que sa directrice de maison, Minerva McGonagall, le lui permettrait. Bien que cela n'allait pas ruiner le reste de son été. Il espérait juste que là où il finirait, ses amis Ron et Hermione y seraient. Leur amitié avait été tendue l'année dernière mais ils l'avaient surmonté. Il avait été si excité qu'il s'était fatigué lui-même. Il était seulement vingt-trois heures trente qu'il était déjà couché. C'était une rareté pour lui considérant la journée. On était le 30 juillet, le jour précédant son anniversaire. Normalement, il resterait debout jusqu'à minuit attendant les cadeaux qu'il savait arriver de ses amis. Mais, cela devrait simplement attendre jusqu'au lendemain. Les minutes s'envolaient alors qu'il dormait paisiblement, jusqu'à ce que les chiffres incandescents de sa vieille horloge indiquent minuit, il n'était pas et demi. Soudainement, une faible lumière entoura la forme assoupie sur le lit. Le garçon commença à se tordre de douleur alors que de la magie pure traversait son corps. Un vent s'éleva, soufflant les papiers présents et s'éleva par la fenêtre entrouverte. Harry cria et son dos s'arqua vers le haut du lit. La douleur étira son corps et il se mit dans une position fœtale, essayant de s'en éloigner dans son sommeil. Il dormait sans chemise depuis qu'il y avait une vague de chaleur et on pouvait voir ce qui ressemblait à des taches brun clair de léopard apparaître sur ses épaules et descendre sur son épine. Il se tordit encore, la douleur lui rendant impossible de rester à un même endroit pendant une longue période. Des griffes apparurent au bout de ses doigts, et pendant qu'il se tournait sur le ventre, des ailes noires de dragon poussèrent dans son dos et disparurent ensuite. Il ne cria plus mais un doux trémolo ponctué d'un mélodieux bourdonnement retentit à chaque instant et puis s'échappa par la pièce. Il se retourna encore ; la douleur commençait à s'apaiser. Il bailla affichant un ensemble de crocs dangereusement pointus. Mais, alors que la magie pure se calmait, ceux-ci et les griffes disparurent. Les seules choses restantes, prouvant que quelque chose d'étrange s'était produit, étaient les taches sur ses épaules et sur son dos et le désordre dans la chambre. Pour ne pas mentionner le trémolo continuant encore. Et remerciez la bonté maintenant que cela semble passer inaperçu des Dursley et tous ceux en dehors du numéro quatre.


Mais à travers l'Angleterre, dans une maison paraissant plutôt grande et luxueuse, il y avait un jeune homme qui l'avait notée. Il avait senti la subite montée d'énergie dès qu'elle avait commencé. La douleur que l'autre jeune homme avait ressentie avait aussi parcouru son corps. Maintenant, tout ce qui restait était une douce sensation de picotement qui commençait dans son estomac et parcourait chacun de ses membres. Drago Malfoy haletait légèrement, lorsque des coups à sa porte se firent entendre.

« Drago, » appela la voix de son père. L'homme d'une manière ou d'une autre avait été libéré d'Azkaban. Drago était assez certain que Voldemort avait quelque chose à voir avec cela. « Drago, j'entre. » Du souci pouvait être entendu dans la voix de l'aîné Malfoy. La plupart des personnes croyaient que Lucius Malfoy était un imperturbable fils de chien. Mais, la vérité était autre, quand cela concernait son fils unique, il était la personne qui s'inquiétait le plus au monde. Juste un peu strict et naturellement, il s'attendait à de grandes choses de son fils.

Drago grogna alors que la porte s'ouvrait. Il ne voulait vraiment voir personne en ce moment. Il voulait juste être seul avec le sentiment le plus merveilleux qu'il n'avait jamais ressenti.

« Drago, qu'est-ce qui ce passe ici ? J'ai entendu votre cri jusque dans mon bureau. »

« Ce n'était vraiment rien, père. » Le garçon essayait de stopper l'inquiétude de son père. Il bailla et s'étira. Il ne portait pas sa chemise et l'on pouvait facilement voir les taches brunes qui cascadaient légèrement au-dessus de ses épaules et commençaient légèrement à s'étendre sur son ventre. S'il se retournait, son dos entier serait couvert de taches. Ce n'était pas quelque chose qui devait inquiéter parce que c'était normal. Bien normal pour lui parce que, lors de son anniversaire, Drago Malfoy était entré en possession de son héritage Shiverin. Les Shiverins étaient une espèce presque éteinte. Au cours des années, les accouplements subséquents avec des sorciers ou des sorcières avaient décimé leur nombre, laissant seulement quelques petits groupes de Shiverin au sang pur. Maintenant, il était seulement possible pour une personne du monde de la Magie de devenir un Shiverin, lorsque les deux parents avaient la ligne dominante du sang en eux. Les parents eux-mêmes ne seraient pas Shiverins mais elle serait transmise à leur enfant. Si le Shiverin se liait à un sorcier ou à une sorcière ordinaire, la ligne de sang dormirait encore jusqu'à ce qu'un autre, avec le sang de Shiverin soit venu. Mais, sur la chance improbable qu'ils avaient de se lier avec un autre Shiverin, ce serait la chance de continuer la ligne de la famille. Tristement, c'était la possibilité que deux Shiverins naissent en même temps qui était le plus peu probable. Et la possibilité pour que tous deux soient assez proches de l'autre pour se rencontrer était encore plus peu probable. Et même si deux Shiverin étaient nés dans le même secteur, l'un devrait être un dominant et l'autre un docile pour que quelque chose se produise. Cela n'importait pas si c'étaient deux mâles parce qu'un Shiverin docile pouvait porter des enfants qu'importe son sexe.

Lucius nota le trémolo venant de son fils pendant qu'il baillait. « Drago pourquoi chantez-vous ? »

« De quoi parlez-vous père ? Je ne chante pas. »

« Drago, je pense que maintenant je peux identifier la chanson du Shiverin. Ainsi, qu'est-ce qui vous a excité cette fois ? »

Le blond Serpentard s'arrêta et écouta. Assez sûrement, il pouvait entendre le trémolo musical qu'était la chanson du Shiverin. « Je suis désolé père, je n'avais pas réalisé. » Il se laissa tomber hors du lit. « Je n'y pouvais rien. J'ai senti une montée subite de puissance, puis d'immenses douleurs, et après, j'ai éprouvé le sentiment le plus incroyable de plaisir que je n'ai jamais ressenti. » Le trémolo devint plus fort. « C'était comme un volcan de lave fondu dans mon ventre et se répandant dans chaque partie de mon corps. Je pouvais le sentir dans chaque fibre de mon être et c'était incroyable. » Les crocs de Drago étaient apparus à ce moment et ses pupilles étaient devenues celles d'un chat. Le long de ses avant-bras de petites écailles commençaient à apparaître.

D'après la réaction de son fils, Lucius se rendit compte qu'il ne pouvait seulement parler d'un autre Shiverin. Était-ce possible,qu'un autre Shiverin soit né à cet instant? Et si la seule chose que pouvait expliquer la réaction de son fils était qu'il avait rencontré l'autre Shiverin auparavant? « Qui était-ce Drago ? »

Le visage de Draco devint triste. « Je ne sais pas. » Le trémolo s'éteignit en un faible bourdonnement, reflétant la dépression de l'âme du garçon.

« Essayes plus fort, Drago. »

La tête du Shiverin se souleva rapidement. « J'ai ditque je ne savais pas. » Ses griffes apparurent et des ailes argentées de dragon poussèrent dans son dos. Il sauta sur ses pieds et commença à arpenter la pièce. Il observait son père comme un prédateur observe sa proie. « Qu'est-ce que cela importe de toute manière ? Pourquoi vous inquiétez-vous ? Il est mien vous m'entendez, mien. Vous ne devez pas le toucher, » siffla-t-il prêt à attaquer.

La crainte s'empara du corps de Lucius. Il n'avait pas pensé à cela. Drago était un Shiverin dominant. Ils avaient plus de taches sur le dos et étaient les seuls de l'espèce à avoir des écailles. Ils étaient également très possessifs quand cela touchait à leurs compagnons et attaqueraient n'importe qui semblant être une menace. Il semblerait que l'autre Shiverin était un docile et Draco s'était déjà attaché. « Maintenant Drago, calme-toi, je ne voulais rien dire de cela. » Il recula vers la porte. Le trémolo qui avait été triste et mélancolique quelques instants plus tôt était maintenant fort et transperçait les tympans. « Je ne penserais pas à vous prendre votre compagnon. »

Le garçon ne sembla pas écouter.

Lucius savait qu'il devait sortir de là. Un Shiverin dominant avait une résistance physique presque inégalée et si son fils l'attaquait, il n'aurait aucune chance. Mais, c'était le poison qui l'inquiétait le plus. Une fois irrité ou en protégeant son compagnon, un Shiverin créait un poison très efficace. Si quelqu'un était mordu par un Shiverin dominant, il finirait dans le plus haut étage de Sainte Mangouste pendant un moment. Et très probablement il y aurait de graves dommages aux muscles. Mais la morsure d'un docile était encore plus mauvaise. Étant les plus faibles de l'espèce, ils comptaient le plus souvent sur leur poison et leur vitesse. Heureusement, le docile était peu disposé à mordre. Seulement s'ils sentaient que la vie de leur compagnon ou de leurs enfants étaient menacées. Si on faisait cette erreur, ils ne donneraient pas une chance de le regretter plus tard. La dernière fois où une personne avait été mordue par un docile, elle y avait suvécu durant dix minutes. C'était une mort très douloureuse. Le poison gelait tous les muscles. Commençant par les volontaires puis, continuant par l'involontaire jusqu'à ce qu'il ait arrêté le cœur. Lucius n'aimait pas l'idée de prendre une morsure de son fils tandis qu'il était fou. Il atteint la porte. Non audacieux pour éloigner ses yeux du Shiverin furieux.

Drago grogna et commença à s'approcher de plus en plus de l'autre homme. À ce moment-là, il ne s'inquiétait pas si cet homme était son père. Il le voyait juste comme une menace à ce qu'il voulait. Et ce qu'il voulait était son compagnon qu'il venait juste d'entendre et encore maintenant, il voulait sentir cette merveilleuse sensation. Il voulait goûter cette belle peau et dévorer son compagnon par tout ce qui valait la peine. Son compagnon était à lui et seulement sien, il ne laisserait pas n'importe qui l'éloigner. Et lorsque finalement il l'aurait, il ne le laisserait pas partir. « Il est mien, » grogna-t-il encore.

« Oui Drago, » essaya son père une fois de plus pour calmer le côté sauvage de son fils. Mais, il dût faire un sprint alors que Drago l'assaillait. Il courut vers la porte et l'avait refermée lorsque son fils se cogna contre le bois solide. C'était l'un de ces moments où Lucius était heureux que les portes soient fait en bois massif et charmées pour ne pas se briser. Il mit un charme de fermeture sur la porte et puis se tint là, écoutant son fils détruire sa chambre de l'autre côté. Lucius soupira. Il devrait y envoyer les elfes de maison plus tard pour arranger les choses. Cela allait être un été intéressant. Il semblait que Drago passerait beaucoup de temps dans sa chambre. Il espérait seulement que le garçon trouverait son compagnon à l'école l'année prochaine.


Harry se réveilla le lendemain matin, au bruit d'un doux hululement et à quelque chose mordillant son oreille. Il ouvrit les yeux pour voir sa chouette Hedwige le regarder ennuyée.

« Hé, ma fille. » Il parvint de façon précaire à frotter le côté de sa joue avec son doigt.

Elle se pencha vers lui et pinça son doigt affectueusement puis donna sa patte où il y vit une simple enveloppe.

« Qu'est-ce que tu as là ? » Il enleva la lettre et lui donna un festin d'hibou sur sa table à côté du lit. Elle chanta joyeusement et vola à sa cage.

Il ouvrit l'enveloppe et enleva la courte note de parchemin. Elle était de Ron.

Harry,

Hé compagnon, joyeux anniversaire. Je sais que ce n'est pas beaucoup mais, tu recevras ton présent plus tard. Hermione a pensé que puisque nous te verrions bientôt qu'il serait plus agréable de te les donner en personne. Mec, elle est excitée, je ne peux jamais là garder assise pendant plus de cinq secondes. Ainsi, arrives le plus vite possible avant qu'elle me rende totalement fou.

Ton ami,

Ron

Harry ne pouvait pas aider mais riait. Il ne voyait pas pourquoi ces deux-là n'avaient toujours pas admis leurs sentiments l'un pour l'autre. C'était si évident qu'ils s'aimaient. Alors, cela le transperça. Ils allaient le voir bientôt là où Remus l'emmènerait. La crainte emplit son estomac. Il espérait que ce ne serait pas square Grimmaurd, encore. Il ne pensait pas qu'il pourrait déjà endurer cela. En fait, il n'était pas sûr de pouvoir retourner là-bas après ce qui était arrivé à Sirius. Ce n'était pas comme s'il devait s'inquiéter de Kreattur. Remus avait donné à l'elfe de maison la plus horrible punition qu'il pouvait, il lui avait donné des vêtements. Le loup-garou avait dit que l'elfe de maison gémissait et se plaignait à temps plein. L'horrible créature avait même essayé de mendier la rémission, mais il était déjà trop tard. Et quoiqu'il savait que c'était faux, il ne pouvait s'empêcher d'espérer que l'elfe de maison soit mort.

« Garçon, debout maintenant. Un de ces êtres étranges est ici pour toi, » commanda Vernon, mais un peu plus tranquillement qu'à la normale.

Harry grogna. Il n'aimait pas quand les Dursley l'appelaient monstre mais il pouvait le supporter. Cela lui prenait chaque once de sa retenue pour s'empêcher d'attaquer le bâtard quand il insultait ses amis. Il enfila rapidement une paire de pantalons et une chemise, passa ses mains dans ses cheveux indisciplinés et descendit en courant pour rencontrer Remus. « Bonjour Remus. »

« Hé Harry. » L'homme se pencha et étreint le petit garçon. Au cours des années, tous deux étaient devenus plus proche. Et avec la mort de Sirius, ils s'étaient rapprochés encore plus étroitement. Remus n'essayait pas de prendre la place de Sirius, il ne ferait jamais cela. Il teint le garçon à longueur de bras pour avoir une meilleure vue d'ensemble de celui-ci. « Ainsi, comment ont été les choses, Harry ? Les Moldus t'ont bien traité ? »

« Il n'y a rien à s'inquiéter Remus, tout était correct. »

« C'est bien. Hum, Harry, où sont tes lunettes? »

« Je les porte naturellement. »

« Désolé Harry mais, tu ne les portes pas. »

Les doigts minces trouvèrent leur chemin jusqu'à son visage et tâtèrent en direction de l'habituelle monture de métal noire. « Enfer sanglant, » haleta Harry.

« Peux-tu bien voir ? » L'homme plus âgé se rappelait que James sans ses lunettes était pratiquement aveugle.

Le garçon était choqué. Comment est-ce que ceci pouvait être ? Il ne devrait pas pouvoir voir à un pied sans ses lunettes. Mais, sa vision semblait être parfaite. « Comment cela a pu se produire ? »

Remus secoua la tête. « Je ne sais pas, mais nous demanderons à Dumbledore quand nous arriverons à destination. Viens, on va chercher tes choses. » Remus commençait à se diriger vers le haut des escaliers. Mais, il se rendit compte que le garçon ne le suivait pas. « Harry, est-ce que tu viens ? » Les yeux verts d'Harry regardaient fixement le tapis. « Harry, est-ce que tu vas bien ? »

« Ouais Remus, je vais très bien. Je me demandais juste où nous allions. Ne me prend pas mal. Je suis heureux de partir d'ici. Je pense juste que je ne pourrais pas être en mesure d'aller de nouveau à square Grimmaurd, en ce moment. »

L'ex-professeur sourit. Il descendit les escaliers et prit encore le garçon dans ses bras. « Ne t'inquiètes pas. Je n'avais pas pensé que tu serais prêt pour cela. Je ne penserais pas à t'emmener là-bas en ce moment. Viens, on va chercher tes choses. »

Cela ne prit pas longtemps à rassembler toutes ses affaires et à les descendre au salon. Ils avaient envoyé Hedwige au-devant d'eux puisqu'ils voyageraient par Portoloin.

« Ha, non, » gémit Harry passant ses doigts au travers de ses cheveux noirs comme l'encre. « Je déteste vraiment voyager par Portoloin. »

Le plus âgé rit. « Je sais ce que tu veux dire. C'est exactement la sensation de se faire retourner l'estomac. » Il tendit la petite figurine de dragon qui était le Portoloin à ce moment-là. « Mais, c'est la seule manière que nous ayons pour aller où nous allons. Ce n'est pas relié au réseau de cheminette. »

Harry soupira et remit sa main sur le dragon. Après quelques secondes, il sentit le sentiment familier d'un crochet au niveau du nombril.


Drago grogna contre les œufs pochés de son plat. Ils étaient devenus froids depuis un long moment.

Sa mère soupira. « Drago chéri, je souhaite réellement que vous mangiez quelque chose. »

Le garçon maugréa et regarda fixement son plat.

« S'il vous plait, Drago, » charma-t-elle.

« Je n'ai plus faim. » Il repoussa le plat en zieutant, les œufs répugnant. Qu'est-ce qu'elle lui voulait ? Il avait déjà mangé le lard et la saucisse. Pour ne pas mentionner le bifteck. Les œufs ne l'intéressaient pas. Même la pensée de les manger retournait son estomac.

« Narcissa chérie, cessez s'il vous plait d'agacer ce garçon. »

Elle soupira encore réalisant qu'elle avait perdu le combat. Le petit déjeuner continua un petit moment avant qu'elle n'ait relevé les yeux de son plat et ait souri à son fils. « Ainsi Drago, avez-vous parlé à Pansy récemment ? »

La tête de Drago se releva rapidement et il brilla chez sa mère.

Lucius laissa tomber sa fourchette de la table avec un fort cliquetis et il commença à s'étouffer avec le morceau de bifteck qu'il venait juste de mettre dans sa bouche.

« Pourquoi ? » questionna le Shiverin. Ses yeux s'étaient obscurcis de l'éclat métallique au bleu de la mer balayée par l'ouragan.

Lucius essaya de faire signe à son épouse pour l'obliger à se taire. Mais, il toussait toujours, ne pouvant rien dire. Pourquoi ne lui avait-il rien dit de ce qui s'était passé la nuit dernière ?

« J'étais simplement curieuse. Elle va être votre future épouse, après tout, » indiqua avec nonchalance la noble femme.

Les yeux orageux devinrent des fentes obscures sous la colère alors que les mains serraient le côté de la table. « Et qui a dit n'importe quoi à ce sujet ? » grogna-t-il hors de la question.

« Chéri, vous savez depuis longtemps que nous souhaitons que vous épousiez Pansy, sa famille est de très bons amis à nous. »

Il ricana montrant ses crocs. « De très bons amis à vous, pas à moi. »

« Drago, » dit-elle sévèrement. « Comment osez-vous… »

« Non mère, comment osez-vous ? » hurla le garçon. Se levant, il cogna ses poings sur la table, là brisant à moitié et en renversa les plats sur le plancher.

« Maintenant vous m'écoutez … » commença sa mère pour le réprimander mais fut arrêtée par son mari la retenant.

« Narcissa, » l'avertit-il, il devrait finalement arrêter le carnage.

« Non, vous écoutez maintenant, mère. Je ne ma marierai pas à cette stupide vache de Pansy. Pourquoi est-ce que je voudrais être collé avec quelqu'un qui ressemble à un carlin (1) ? J'ai vu des ogres qui regardent mieux qu'elle. Et ils sont certainement plus intelligents. » La salle commençait à réverbérer un fort bourdonnement de cris perçants et un éclat de magie brisa les fenêtres ternies. « La seule manière pour que je sois d'accord sur cette union soit que j'ai le malheur qu'elle soit mon compagnon. Et je suis fier de dire qu'il n'y a aucune chance qu'elle le soit, même petite soit-elle. Il y a seulement une personne qui sera à jamais près de moi. Seulement une personne avec qui je resterai le restant de ma vie. Et quand je le trouverai et l'aurai finalement fait mien, la personne qui essayera de nous séparer souhaitera avoir de bonnes places dans l'après-vie parce qu'elle ne vivra pas longtemps. » Un autre éclat de magie et les portes de la salle furent arachées de leurs charnières alors qu'il sortait d'un pas lourd.

Narcissa se tenait debout, regardant fixement là où se tenait son fils. Alors, elle se retourna accusant les yeux argentés de son mari. « Vous, bâtard sanglant, vous auriez pu me le dire, » hurla-t-elle. Puis, elle le gifla durement avant de quitter elle aussi la pièce d'un pas lourd.

Il regarda fixement le dos de son épouse jusqu'à ce qu'elle ait prise l'un des nombreux couloirs du manoir. Un soupir s'échappa de sa bouche et il posa son regard fixe vers la table cassée. Il soupira une fois de plus. Ils allaient encore avoir besoin des elfes de maison.

Drago claqua la porte de sa chambre. Le bourdonnement de cris perçants continuait toujours alors qu'il faisait des allées et venues. Comment avait-elle osé, comment pourrait-elle même penser à lui demander cela. Il se saisit d'une chaise et la jeta contre le mur. Il n'y avait aucune chance qu'il pense même à toucher cette chienne. Une autre chaise fut brisée contre le mur. Non, il voulait seulement une personne et une personne seulement, son compagnon. Un vase alla rejoindre le désordre de bois brisé sur le plancher. Il se tourna et détruisit les rideaux dispendieux avec ses griffes. Et un coup énergique de ses ailes fit soufflé les peintures hors du mur, causant plusieurs plaintes des portraits. Il ne s'inquiéta pas cependant. Il voulait tellement, en ce moment mettre quelque chose, quelqu'un en pièces. Il siffla et déchiqueta le reste des rideaux. Ne s'était-elle pas rendue compte à quel point il était chanceux ? La plupart des Shiverin n'avait jamais une chance de trouver un compagnon, beaucoup moins qu'un autre Shiverin. Il hurla et abattit son poing sur une table, la brisant. Sa colère bouillait maintenant encore plus. Pourquoi était-ce si injuste ? Il avait ressenti son compagnon, ressenti sa présence brute dans ses veines. Mais, il ne pouvait pas se rappeler qui il était. Il ne savait même pas, ce à quoi il ressemblait. Un sentiment douloureux commença à apparaître dans son cœur et voyagea à travers son corps entier. Il avait besoin de son compagnon. Il devait le goûter, le sentir, le réclamer. Les autres rideaux furent alors déchiquetés. Mais, n'importe comment il avait essayé depuis la nuit passée, il ne pouvait plus le sentir.

« Sois damné, » hurla-t-il et un autre vase éclata. « Où est-il ? » demanda-t-il à personne en particulier. Il massacra le divan, ruinant le doux cuir noir. « Pourquoi je ne peux pas le trouver ? J'ai besoin de lui, il est mien. » Il sentit une légère sensation calmante et le cri perçant revint à un puissant trémolo comme l'épuisement commençait à prendre le dessus. « Mien, » dit-il encore alors qu'il s'effondrait sur son lit. Il tira un oreiller rembourré plus proche et le serra contre lui. « Je te trouverai, » chuchota-t-il. « Je t'aurai. Tu es mien et quand je t'aurai trouvé, tant de plaisirs seront à nous. » Ses yeux maintenant mercure se fermèrent et il tomba bientôt rapidement endormi.


À suivre.


(1) - Pour ceux qui ne savaient pas, un carlin selon le dictionnaire que j'ai à ma porté est un chien, « un petit dogue à poil ras, à museau noir et écrasé. »


Voilà, j'espère que ça vous a plus. Espérant que vous avez bien ri avec les mésaventures de Lucius Malfoy - c'est pas tous les jours qu'on le voit ainsi. Dans le prochain chapitre, Harry et Remus arrive à destination et on assite à un rêve très particulier. On en apprend aussi beaucoup plus sur ce qui passé la nuit du 30 au 31 juillet, ainsi que sur le Shiverin. N'hésitez surtout pas à laisser une review, ça fait toujours plaisir…

Je vous dis à la prochaine pour un nouveau chapitre.

Maya