Salut à tous et à tous ! Me revoilà sur le fandom de Naruto pour une fanfiction basée sur de moments diverses de la magnifique et hilarante famille Uzumaki-Namikaze ! (Bon, c'est principalement Uzumaki, mais je pense que vous savez pourquoi). Je précise que cette histoire se déroule dans un univers assez alternatif (UA), ce qui expliquera les présences de Nagato et Karin que vous remarquerez bien assez vite.
Enfin, quoi qu'il en soit, j'espère que vous appréciez cette fanfiction (qui a d'ailleurs beaucoup changée de son concept originel, vu ce que sont devenus les chapitres suivants...) sur le quotidien d'une charmante et très étrange famille !
Disclaimer : Je ne possède pas Naruto, sinon y'aurait déjà un petit spin-off sur le clan Uzumaki.
La bonne intention de Kushina...
...que Minato approuva, avant de se rendre compte de l'énorme erreur qu'ils faisaient.
Ah, qu'on est bien chez soi !
Telles furent les premières pensées de Minato Namikaze Uzumaki lorsqu'il rentra chez lui, s'affalant sur son canapé. Il venait de sortir d'une effroyable journée de travail, remplie de paperasse, d'organisation à faire, de problèmes à résoudre... Parfois, il se demandait pourquoi il avait déclaré vouloir être Hokage. Il aurait dû laisser ce rôle à sa femme, elle s'en serait mieux sortie que lui !
Quoi que, sa femme était reconnue pour ne pas être d'une grande patience. Après tout, si on la surnommait ''Habanero la sanglante'', c'était pour une raison – et une bonne.
Minato ria à la pensée de la réaction de sa femme si elle l'entendait la nommée comme ça puisqu'il était aussi de notoriété publique que Kushina Uzumaki Namikaze détestait ce surnom. De plus, pour prendre sa défense, il avouait que, depuis qu'ils étaient ensemble, amoureux et même mariés, le caractère de Kushina s'était fortement adouci, notamment par la naissance de leur fils, Naruto, tantôt appelé Namikaze Uzumaki que Uzumaki Namikaze – ils n'avaient jamais vraiment décidé de quoi faire de leur nom de clan, Kushina ayant fermement insistée pour garder le sien alors que de nombreuses femmes abandonnaient le leur pour celui de leur mari.
Mais là encore, Kushina ne ressemblait en rien à une femme ordinaire.
« Otousan ! Naruto-kun n'arrête pas de m'embêter !
— C'n'est pas vrai ! C'est Karin-chan qui a commencé, ttebayo ! »
Minato soupira en voyant apparaitre, de la pièce voisine, ses enfants.
Naruto, comme lui, possédait les mêmes yeux bleus et cheveux blonds hérissés, bien que ceux-ci fussent beaucoup plus courts que les siens, sous ordre de sa femme. Une des seules différences entre eux se présentait sous la forme d'étranges cicatrices sur chacune des joues de son fils. Mais, si Naruto avait hérité des traits physiques de son père, cela ne se répercuta pas sur son caractère : leur fils avait clairement hérité de sa mère son caractère joyeux et énergétique, ainsi qu'une tendance à s'énerver et parler sans aucune retenue, sans oublier ce petit tic de langage que sa mère et lui n'étaient pas en mesure de se débarrasser. Là où Kushina disait ttebane, Naruto disait ttebayo.
Karin, de son côté, ressemblait entièrement à Kushina, sans pourtant que celle-ci soit sa mère. Elles partageaient les mêmes cheveux écarlates et longs avec le même tempérament de garçon manqué avec une attitude violente si elles étaient irritées, ce qui arrive facilement et très souvent – enfin, du moins dans le cas de Karin puisqu'avec l'âge, il semblait que Kushina avait moins tendance à s'énerver. Son principal signe distinctif résidait en ses yeux rouges, derrière ses lunettes – dont elle était la seule de tout le foyer à en porter.
Tous deux reflétaient bien leurs parents : très différents, et pourtant liés.
Souriant, Minato leva les mains en signe de paix face aux deux enfants qui voulaient prouver qu'ils avaient raison, pointant du doigt l'autre, sans pour autant se regarder, tous deux fixaient leur père, attendant son verdict.
« Calmez-vous, les enfants, dit-il avec un léger amusement. Moi aussi je suis très content de vous voir. Mais dites-moi, je croyais que Nagato devait vous surveiller. Il n'est pas là ?
— Nii-san est parti il y a pas longtemps, expliqua Naruto.
— Et Okaasan est partie faire des courses, ajouta Karin. Il y a une heure. »
Je vois...
Donc ces deux-là étaient seuls dans l'appartement depuis un moment.
Comment avaient-ils fait pour ne pas le réduire en cendre dans ce court laps de temps ? Il connaissait bien ses enfants, et ceux-ci pouvaient être très dangereux lorsqu'ils se battaient. Encore une particularité héritée du clan Uzumaki sans doute...
En attendant, un autre problème se posait : allait-il être capable de gérer ces deux-là ? Car Kushina qui surveille Naruto et Karin était une chose, Minato qui les surveille en était une autre. Il n'avait jamais eu autant d'autorité qu'elle...
Comme bonne preuve, ses enfants se mirent à se fixer d'une mine boudeuse, avant de recommencer leurs chamailleries, et qu'en bon père de famille, Minato tenta – sans y arriver – de les faire se calmer. Silencieusement, alors qu'il pria que Hashirama Senju lui vienne en aide, il désespéra, se disant : si seulement Nagato ou Kushina pouvait revenir...
Comme si les fondateurs de Konoha avaient entendu ses prières, la porte de l'appartement s'ouvrit tandis qu'une voix calme et familière s'éleva :
« Je suis rentré. Désolé de m'être absenté, mon sensei voulait nous voir. »
Naruto et Karin, qui s'apprêtaient à en venir aux mains en attrapant les cheveux de l'autre, se stoppèrent brusquement. Leur visage boudeur se changea pour laisser place à un grand sourire tandis qu'ils coururent vers la porte d'entrée en s'écriant « Nii-san ! ». Remerciant les clans Senju et Uchiwa, Minato soupira, content d'avoir évité la catastrophe et observa Nagato entrer dans le salon, Naruto et Karin fermement accrochés à ses jambes. Mais le plus grand des trois ne semblait pas gêner de ces restrictions sur ses jambes et, alors qu'il tentait tant bien que mal d'avancer, fit un bref signe de la main à un père, un doux sourire aux lèvres.
Nagato était plus âgé que ses deux jeunes frères et sœurs et, contrairement à ces derniers, ne partageaient avec leur mère que ses traits physiques. En effet, comme Karin, il avait de longs cheveux rouges avec des mèches qui lui cachaient entièrement l'œil droit, sans que cela ne semble jamais l'avoir déranger. Son œil gauche, entièrement dévoilée, ne ressemblait à nul autre puisque qu'à la place d'un iris ordinaire, celui-ci était caractérisé par des cercles concentriques d'un violet pâle pouvant être confondu avec du gris. Outre cela, Nagato avait un corps chétif qui paraissait beaucoup plus aller avec son caractère calme et pacifique.
Il était très rare de l'entendre élever la voix pour crier ou critiquer – et encore moins envers Naruto et Karin. En fait, Minato ne pouvait se rappeler d'une époque où Nagato avait crié sur ses frères et sœurs – l'ainé se contentait de leur faire la morale doucement en tentant de les faire culpabiliser, ce qui fonctionnait à tous les coups – au plus grand bonheur de leurs parents. Mais en dehors de ça, Nagato était un garçon très facile à vivre et qui profitait de ce que le monde lui offrait.
Avec lui, le trio des enfants Uzumaki était au complet.
Il y avait donc Naruto, le fils biologique ainsi que Karin et Nagato, leurs enfants adoptifs. Cela venait d'une idée de Kushina suite à la disparition du clan Uzumaki lorsque le Pays des Tourbillons fut rasé de la carte. Alors, pensant à quelques membres de son clan dont les enfants seraient perdus, Kushina proposa à Minato d'adopter une fillette du même que Naruto, ainsi d'un jeune garçon un peu plus grand.
Ignorant les conséquences d'un tel choix, et projetant leur famille, Minato eut le malheur d'accepter et, tandis qu'ils rechercher cette petite fille du nom de Karin, Jiraya, l'ancien professeur de Minato, trouva par hasard Nagato, il reconnut être membre du clan Uzumaki par ses cheveux uniques.
Autant dire que l'adoption avait bien fonctionné, même un peu trop. Car en y réfléchissant bien, mettre Naruto et Karin – donc deux Uzumaki au fort caractère – dans la même famille et sous le même toit n'était pas forcément la plus sage des décisions. Mais qu'importe, Minato et Kushina aimaient leurs enfants plus que tout. En plus, Nagato tenait parfaitement bien son rôle de frère ainé : toujours présent pour empêcher Naruto et Karin de se battre, surtout lorsque son père n'y arrivait pas.
« Bonjour, Otousan, salua poliment Nagato, un sourire aux lèvres.
— Bonjour Nagato, répondit son père, se rappelant qu'ils ne s'étaient pas croisés de la journée. Tu sembles avoir de l'occupation, je me trompe ?
— Il semblerait, sourit l'ainé en regardant les deux garnements agrippés à ses jambes. Puis-je savoir pourquoi vous voulez tant rester accrocher à moi ?
— C'est la faute de Karin-chan, accusa Naruto en pointant du doigt sa sœur.
— Même pas vrai ! protesta la petite fille. C'est Naruto-kun qui n'arrête pas de m'embêter ! »
Et c'est reparti... pensa un Minato las. Ils n'arrêtent jamais.
Pourtant Nagato ne parut pas déstabilisé par les chamailleries de ses cadets. Il attrapa Naruto par le bras gauche et, alors que le petit garçon aux cheveux blonds rougissait furieusement en se débâtant pour descendre, attrapa Karin, qui se moquait de son frère, et la mit dans la même situation, mais avec le bras droit. À son tour, la jeune fille imita son frère et fit tout pour se libérer de l'emprise de leur ainé, qui se contenta de sourire, sachant qu'ils n'arriveraient pas à lui échapper.
« Je vais les occuper, ne t'en fais pas, Otousan », annonça Nagato en disparaissant dans le couloir où se trouvaient toutes les chambres, ignorant les plaintes de Naruto et Karin.
Minato, voyant enfin une occasion de se reposer, se détendit et ferma les yeux, profitant d'un instant de paix. Il visualisa déjà le diner de ce soir, avec tout ce qui s'en suivrait : les cris et disputes de Naruto et Karin, les remontrances de Kushina, les rires discrets mais bien présent de Nagato...
BOOM !
Minato sursauta.
Il se leva d'un bond et, sans même chercher à comprendre d'où provenait cette explosion – et aussi parce que l'instinct paternel agissait beaucoup – se précipita vers la chambre partagée par Karin et Naruto, s'attendant au pire. Il fut bloqué à l'encadrement de la porte par Nagato, qui regardait à l'intérieur de la chambre, l'air ébahit. Minato regarda par-dessus son fils ainé et, en voyant ce qui impression – ou terrifiant – Nagato, fut certain d'avoir le même regard abasourdit.
« Nagato... commença-t-il lentement, tu sais ce qui s'est passé ?
— ... Non. Je n'en ai pas la moindre idée, Otousan. »
Dans une chambre, désormais sans dessus dessous – déjà qu'elle n'était pas un modèle de rangement et provoquait des crises de colères de la part de Kushina – se tenaient Naruto et Karin, tous deux entourés de vêtements éparpillés un peu partout, de même pour des jouets, les livres et pleins d'autres objets divers.
Ce qui choquait, cependant, n'était pas le désordre complet mais un immense trou dans le mur du fond, juste à côté de la fenêtre – d'ailleurs cela donnait l'impression qu'il y avait deux fenêtres, puisque cela donnait sur une rue, où des passants intrigués s'arrêtaient pour observer ce qui se passait.
À côté du trou il y avait un jeu de fléchettes, dont celles-ci avaient depuis longtemps été perdues et remplacés par des kunais, parce qu'apparemment c'était plus amusant avec des kunais – ce que Kushina n'approuvait absolument pas, sans pourtant parvenir à faire disparaitre les kunais pour que les enfants arrêtent de s'en servir. Une hypothèse de Minato était que Naruto et Karin, en faisant des yeux de chiots battus à leur grand frère, parvenaient à remplir un stock secret de kunais. Mais ça, il n'en avait jamais fait part à Kushina.
« Naruto, Karin, appela Minato. Par hasard, vous n'auriez pas confondu vos kunais avec des kunais explosifs ? »
Les deux enfants se regardèrent – aussi discrètement que possible, du moins c'est ce qu'ils croyaient – avant de pointer un doigt accusateur vers l'autre, en s'écriant :
« C'est sa faute ! »
Minato soupira – il soupirait beaucoup aujourd'hui d'ailleurs – en ne pensant qu'à une chose : réussir à arranger ce trou dans le mur avant que Kushina ne revienne. Sinon, il était un homme mort, à n'en pas douter une seule seconde. Après tout, sa femme n'avait jamais accepté le fait que leurs enfants jouent avec des kunais, et désormais il comprenait pourquoi.
Car même le Yondaime Hokage, le ninja le plus reconnu du monde, craignait la colère de sa femme.
