Promesse de l'esprit
Disclaimer : les personnages ne m'appartiennent pas.
Résumé : Hermione, Harry et Ron sont des Moroï. Sirius est le gardien d'Harry, jusqu'au jour où ce dernier se fait enlever par le Strigoï Voldemort. Sirius veut le retrouver mais il est assigné à la garde d'Hermione.
Pairing : Sirius/Hermione
Note : Ceci est un UA et un cross over entre Harry Potter et Vampire academy
Chapitre un
Hermione ouvrit les yeux et désactiva l'alarme de son réveil. Depuis quelque temps, elle se réveillait automatiquement à dix huit heures et demie, alors que les cours ne commençaient pas avant vingt et une heure. Avant, son réveil sonnait et elle s'empressait de l'éteindre pour ne pas réveiller Ginny. Ce n'était plus nécessaire désormais. Elle referma les yeux quelques instants, les rouvrit, s'étira et bâilla. Puis elle se redressa dans son lit.
- Courage, Hermione, murmura-t-elle.
À côté d'elle, Ginny ne montrait pas le moindre signe qu'elle était réveillée. Hermione se leva et alla prendre une douche. Une fois cela fait, elle se brossa les dents et se maquilla légèrement. Elle arrangea ses boucles avec du sérum lissant, comme les coiffeurs le lui avaient recommandé. Ses cheveux, épais et bouclés, auraient pu la faire ressembler à une sorcière si ils n'étaient pas soigneusement entretenus. Elle n'accordait pas beaucoup d'intérêt à la mode mais en tant que Moroï de sang royal, elle se devait d'être présentable. D'ailleurs, elle devait admettre que ce n'était pas si terrible : c'était agréable de se sentir jolie, avec ses longues boucles brunes et ses yeux marron aux longs cils noirs.
Une fois pomponnée, elle s'habilla. Puis elle descendit à la bibliothèque, certaine de n'y trouver personne. Elle ne serait même pas dérangée par son futur gardien, Neville Londubat. En effet, il avait quitté l'académie pendant un certain temps. Il avait des problèmes familiaux, selon la version officielle. En vérité, c'était un euphémisme. Sa mère, gardienne comme lui, avait été enlevée par des Strigoï, sous les ordres du plus dangereux d'entre tous, Voldemort.
La société des vampires, dissimulée aux humains, était divisée en trois catégories : Les Moroï, les dhampirs et les Strigoï. Les Moroï supportaient difficilement le soleil et vivaient la nuit mais ils vieillissaient et mouraient. Ils se nourrissaient de sang à petites doses. Les dhampirs, eux, étaient autrefois le fruit de l'union entre Moroï et humains et étaient désormais celui de celle entre dhampirs et Moroïs, les dhampirs ne pouvant pas se reproduire entre eux. Ces derniers héritaient de la force des humains et de la perception aiguisée des Moroï. Ils supportaient bien le soleil et ne se nourrissaient pas de sang. Ils protégeaient ces derniers des Strigoï.
Les Strigoï, eux, étaient des créatures assoiffées de sang qui ne supportaient pas la lumière du jour et vivaient éternellement. Le prix de l'immortalité était leur âme. On pouvait devenir Strigoï contre son gré, en échangeant son sang avec celui des Strigoï. Personne n'en était à l'abri, ni les dhampirs, ni les Moroï, ni même les humains. Cependant, seuls les Moroï pouvaient devenir Strigoï de leur plein gré, en buvant le sang d'un humain jusqu'à le tuer.
Tel était le système. La reine Tatiana le maintenait tel qu'il était, mais Hermione le trouvait injuste et archaïque. Elle désapprouvait le fait que les dhampirs soient au service des Moroï et non considérés comme leurs égaux.
Une bouffée de révolte la secoua comme à chaque fois qu'elle y pensait mais elle inspira profondément et retrouva son calme. Ce ne fut pas difficile. La bibliothèque était, tel un sanctuaire, calme et paisible et elle aimait par dessus tout s'y réfugier.
- Bon, murmura-t-elle. Au boulot.
Elle sortit ses cours de son sac et relut tous ses cours. Cela lui prit trois quarts d'heures. Il lui restait donc plus d'une heure pour avancer dans son projet personnel. Elle posa son ordinateur sur la table et l'alluma.
- À nous deux, murmura-t-elle.
Un bruit de pas se fit entendre. Probablement la bibliothécaire.
- Tu parles toute seule, Granger ?
Hermione se mordit la lèvre en reconnaissant cette voix familière. Elle leva les yeux en réprimant un soupir.
- Malefoy.
Il n'était pas accompagné de Crabbe et Goyle ses deux futurs gardiens. Le jeune homme blond prit un air faussement offensé.
- Et si tu m'appelais par mon prénom ?
Elle haussa les sourcils. Voilà qui était plutôt inattendu.
- C'est nouveau !
Drago Malefoy esquissa un sourire arrogant.
- Je suis un homme très novateur, se vanta-t-il. S'il te plaît ?
Elle soutint son regard gris pâle.
- Je ne demande pas mieux, mais appelle-moi par mon prénom, toi aussi.
Drago sourit, visiblement content du tour que prenait la discussion.
- Hermione. Tu as raison, cela sonne bien. C'est mignon.
Elle connaissait ce petit jeu. Il le servait à la plupart des Moroï de sang royal, mais pas à Hermione. Qu'est-ce qui pouvait bien lui prendre ? Ils ne s'étaient jamais très bien entendus. En effet, il ne pensait qu'à faire la fête et prenait de haut les Moroï roturiers comme le meilleur ami d'Hermione, Ron et les dhampirs. S'il invitait Ron aux fêtes qu'il organisait, c'était par égard pour Harry, qui était de sang royal comme elle.
Drago lui adressa un sourire encourageant.
- Maintenant, à ton tour. Appelle moi par mon prénom.
Elle retint un nouveau soupir. S'il y tenait...
- Drago...commença-t-elle.
Une lueur de satisfaction brilla dans le regard de son interlocuteur.
- ...maintenant que tu as eu ce que tu voulais, tu veux bien me laisser travailler ?
Le sourire de Drago s'effaça, pour faire place à une moue faussement déçue. Il ne se laissait pas abattre facilement. Ce qui était propre à tout séducteur. Hermione ignorait s'il avait essuyé beaucoup de rebuffades mais il ne devait pas s'arrêter à cela. Drago n'était pas le plus beau des garçons, avec son visage en pointe. Cependant, sa chevelure blond platine toujours impeccable et ses yeux d'un gris étaient des atouts incontestables. Par ailleurs, les filles étaient séduites par son assurance, qui était plutôt de l'arrogance aux yeux d'Hermione, sa tendance à rouler des mécaniques. Elles le trouvaient également drôle. Hermione, quant à elle, ne riait pas de ses plaisanteries au sujet de Ron.
- Tu me rejettes ?
Pensait-il l'attendrit, la faire culpabiliser ? Hermione ne se laissait pas facilement prendre par les sentiments, aussi elle ne s'attendrit pas, au contraire. Elle perdit patience.
- Non mais vraiment ! À quoi tu joues ? Depuis quand tu flirtes avec les rats de bibliothèque ?
Nullement vexé, Drago se pencha vers elle.
- Ne le répète à personne, mais c'est mon nouveau fantasme.
Elle se retint de lever les yeux au ciel. C'était donc cela. Il avait envie de nouveauté. Comme il l'avait dit, il était un homme « très novateur ». Hermione aurait dû se sentir flattée. Fantasme ou pas, il n'aurait pas choisi une « intello » qu'il aurait trouvée repoussante. Pourtant, elle n'envisageait pas une seconde de lui dire oui. Elle se voyait mal avoir un petit-ami.
- Je suis sûre que tu auras l'occasion de rencontrer de nombreux rats de bibliothèque appartenant à la gent féminine qui te diront oui. Maintenant, laisse moi travailler.
Malheureusement, elle n'en avait pas encore fini avec lui.
- Montre-moi ce que tu fais et j'exauce ton vœu.
Une bouffée de panique submergea Hermione. C'était une très mauvaise idée. Cependant, elle réussit à conserver un visage à peu près impassible. Elle était douée pour donner le change.
- Ce sont des cours, rien d'intéressant.
Drago ne parut pas dupe. Hermione avait peut-être sous estimé son intelligence.
- Gr...Hermione, je sais que tu mijotes quelque chose. Depuis la rentrée, tu sembles t'investir dans quelque chose. Tu te lèves très tôt et ce n'est pas pour réviser et...j'ai l'impression que tu mènes une enquête. Cette fois ci, Potter et Weasley ne sont pas impliqués dans ton complot.
Elle tressaillit. Il semblait sur le pont de percer son secret. Elle n'était même pas sûre qu'Harry et Ron comprennent, alors Drago Malefoy...elle décida d'être honnête.
- D'accord. Je suis sur un projet très important à mes yeux.
Drago parut sincèrement intéressé.
- C'est super ! De quoi s'agit-il ?
Hermione grimaça.
- Franchement, cela ne va pas te plaire.
Drago parut intrigué.
- Pourquoi ?
- Ne compte pas sur moi pour te le lire.
Drago parut réfléchir, puis leva les mains en signe de reddition.
- D'accord. Tu m'en parleras quand ton projet sera terminé.
Dans ce cas, il pouvait attendre.
- Je... commença Hermione, mais elle fut interrompue par des bruits de pas.
Une Moroï blonde, et pas n'importe laquelle, venait de se montrer. Vasilisa Dragomir, dite Lissa. Une princesse. Elle plongea son regard sans celui de Drago.
- Tu vas laisser Hermione tranquille pour aujourd'hui et tu ne lui poseras plus de questions, d'accord ?
Drago hocha docilement la tête et s'en alla. Lissa adressa un sourire à Hermione.
- Merci, lui dit cette dernière.
Lissa lui adressa un joli sourire.
- C'est un plaisir. Hermione, n'est-ce pas ?
Elle acquiesça. Les deux filles ne s'étaient jamais parlé même si elles se connaissaient de vue. Hermione la regarda d'un air inquiet.
- Ce n'est pas risqué, pour toi, d'utiliser la suggestion ?
Lissa haussa les épaules.
- Je pense en faire bon usage. Là, c'était peut-être un peu abusif, je le sais.
Les deux filles rirent silencieusement. Lissa était une jeune fille adorable et populaire et sa future gardienne, Rose Hathaway, faisait souvent parler d'elle. Hermione aurait aimé lui parler, aussi ce bref échange avec sa meilleure amie lui fit plaisir.
- Travaille bien, l'encouragea Lissa avant de choisir un livre.
- Merci, lui dit Hermione avec un sourire.
Elle se demanda ce qu'aurait pensé la dernière représentante des Dragomir de son projet. Elle aurait aimé lui en parler, pour qu'elle s'y intéresse et l'encourage. Mais pourquoi Hermione aurait-elle fait cela ? Elle n'en avait même pas parlé à ses amis les plus proches. Bien sûr, elle le ferait un jour, quand son dossier serait suffisamment solide. Elle devrait le faire. En effet, elle ne pourrait pas y arriver seule. Vérifiant que personne ne regardait aux alentours, elle focalisa son attention sur son ordinateur et ouvrit le fichier X. Une phrase qu'elle avait elle même rédigée apparut sous ses yeux :
« Les droits des dhampirs : ils méritent d'être traités en égaux par les Moroï. »
XXX
L'alarme retentit. Ginny gémit et ouvrit les yeux. Elle éteignit son réveil et se leva.
- Hermione ? appela-t-elle.
Seul le silence lui répondit, ce qui ne la surprit guère. Elle savait que Hermione se levait tôt pour étudier. Enfin, pas vraiment étudier. Elle travaillait sur un projet qui lui tenait à cœur. Elle n'avait pas obtenu plus d'informations de la part de sa meilleure amie mais elle n'avait pas insisté. Elle respectait son intimité et Hermione respectait la sienne.
Ginny se rendit dans la salle de bain. Ayant pris sa douche la veille, il ne lui restait plus qu'à se brosser les dents et à se faire belle. Cela fait, elle brossa en dernier ses longs cheveux roux et les laissa libres. Sa chevelure était un de ses principaux atouts de séduction.
Cependant, si elle avait du succès avec les garçons, son charme n'avait pas conquis celui qu'elle aimait, ce qu'elle gérait plus ou moins bien. Elle descendit aux sources, ayant besoin d'une gorgée de sang.
Le lieu regorgeait d'humains au cou zebré de bleus et de cicatrices occasionnées par les morsures. Ils étaient souvent dans un état second. Les humains qui servaient de sources étaient les seuls à connaître les secrets de la communauté vampire et ils n'avaient pas un statut très valorisé. Hermione désapprouvait cela et Ginny ne lui donnait pas tort. Même si elle les mordait et se nourrissait d'eux, elle s'efforçait de les traiter avec le plus de respect possible.
Elle s'approcha d'un jeune homme qui la regardait avec intérêt. Il semblait à peu près lucide, ce qui changerait une fois que les endorphines contenues dans la salive de la jeune Moroï l'atteindraient. Il était plutôt mignon. C'était du gâchis qu'il ne fasse pas autre chose de sa vie.
Ginny s'approcha de lui avec un sourire.
- Bonjour, dit-elle.
Un faible sourire se dessina sur le visage blême du jeune homme.
- Ce serait plutôt bonsoir, de mon point de vue.
Il faisait de l'humour. Intéressant.
- Vous devez pourtant vous adapter à la vie des vampires, dit-elle.
Le jeune homme acquiesça.
- Oui, mais pour moi, le jour reste le jour et la nuit reste la nuit.
Ginny hocha la tête.
- Cela doit être difficile à vivre, ce changement.
Le jeune homme balaya sa compassion d'un geste.
- C'est mon problème.
Ginny désigna alors son cou.
- Je peux ?
Il haussa les épaules.
- Je suis là pour ça.
Il inclina alors le cou dans sa direction et Ginny plongea ses crocs dans la chair. Le sang afflua dans sa bouche. À peine eut-elle le temps d'apprécier le nectar sur sa langue qu'elle s'arracha au jeune homme. Ce dernier semblait déjà planer.
- C'est tout ? gémit-il. Tu peux encore...
Ginny secoua la tête.
- Ça suffit. Nous avons tous les deux eu notre dose. Merci, au fait.
Sans attendre qu'il proteste, elle quitta la salle aux sources. Elle nettoya sa bouche et gagna la cafétéria. Boire du sang avait tendance à couper l'appétit mais elle avait quand même besoin de nourriture normale. Aussi, elle prit un chocolat chaud.
- Ginny ! appela une voix familière.
Son gobelet en main, elle reconnut Ron. Il était assis et lui faisait signe. À côté de lui se trouvaient Harry...et Cho.
Ginny partageait régulièrement ses repas avec eux et était en proie à un dilemme. Elle était partagée entre le plaisir d'être aux côtés de Harry et la douleur de le voir roucouler avec la ravissante Cho Chang. Heureusement, le couple ne traitait pas les autres comme s'ils étaient uniquement là pour tenir la chandelle. C'était donc supportable. Ginny sortait avec d'autres garçons mais une part d'elle voulait toujours conquérir Harry. Elle n'était pas la seule. Harry était populaire et considéré comme spécial dans le monde des Moroï. Enfant, il avait survécu à une attaque de Strigoï. Il était considéré comme miraculé et était très protégé. Il faisait l'objet de nombreuses légendes que certains Moroï prenaient très au sérieux, ainsi que les Strigoï. Voldemort, le plus redoutable d'entre eux connu à ce jour, le recherchait.
Elle s'approcha donc de son groupe d'amis et prit place auprès d'eux. Elle leur adressa un sourire chaleureux.
- Bonjour, tout le monde !
Harry lui adressa un sourire chaleureux.
- Bonjour, Ginny.
Ginny sentit son cœur palpiter mais n'en laissa rien paraître. Lorsque Harry lui souriait ainsi, elle avait l'impression que cela pourrait marcher entre eux. Mais ce n'était qu'une impression. La réalité, c'était qu'il était avec la belle Cho Chang. On disait souvent à Ginny qu'elle était très jolie mais ce n'était pas le même genre de beauté. D'ailleurs, ce n'était pas un concours de miss, entre elle et Cho. Elle ne voulait pas se mesurer à elle. Aussi, elle lui adressa un sourire, que Cho lui rendit avec une certaine réserve.
Alors qu'elle s'apprêtait à boire son chocolat, Ron se pencha vers elle.
- Ginny, tu m'expliques ?
La jeune fille haussa les sourcils. Allait-elle devoir encore lui rendre des comptes au sujet des garçons qu'elle fréquentait ? Ron était du genre possessif. Pourtant, il lui semblait que si elle avait pris Harry pour petit-ami, il lui aurait donné sa bénédiction. C'était cette intuition qui faisait en sorte qu'elle ne lui en voulait pas trop de se mêler de ses affaires. Cela ne l'empêchait pas de le remettre à sa place et de défendre sa vie privée, par principe.
- Qu'est-ce que je suis sensée t'expliquer ?
- Hermione, répondit-il.
Ginny haussa les sourcils. Elle ne s'attendait pas à cela.
- Tu veux que je te parle d'Hermione ?
À vrai dire, ce n'était pas si surprenant. Concernant Hermione, Ron avait tendance à se comporter comme un petit ami possessif, alors qu'ils ne se fréquentaient pas de cette manière.
Ron hocha la tête.
- Oui. Pourquoi se lève-t-elle aux aurores ? Elle mijote quelque chose. Tu sais de quoi il s'agit, toi ?
Ainsi, Ron l'avait remarqué. Ginny aurait bien aimé connaître la réponse à sa question mais il n'en était rien. D'ailleurs, même dans le cas contraire, elle aurait respecté le secret de son amie. Une idée germa dans son esprit. Une idée qui ne manquerait pas de faire décoller Ron de sa chaise.
- Je crois qu'elle voit quelqu'un.
XXX
Sirius se rendit à la salle d'entraînement. Il avait été assigné à Harry, selon la demande de son père James, qui était aussi son meilleur ami à l'époque où ils allaient à l'académie saint Vladimir ensemble. Ainsi, cette tâche de veiller sur Harry était plus un plaisir qu'un devoir. Harry était le portrait craché de son père, si ce n'était qu'il avait les yeux de sa mère. Son caractère également, il devait se rendre à l'évidence.
Il avait aussi choisi d'être gardien pas par sens du devoir, lui qui aimait enfreindre les règlements, mais parce qu'il aimait se battre par dessus tout. Rester à l'école, qui bénéficiait de protections contre les Strigoï, était frustrant, pour lui. Aussi, il avait besoin de taper sur quelque chose, même si ce n'était qu'un mannequin.
Aussi, quelle ne fut pas sa satisfaction de voir Dimitri dans la salle d'entraînement, en train de lire un roman de western. Il semblait absorbé par sa lecture, aussi Sirius envisagea de l'attaquer par surprise.
- N'y pense même pas, dit son collègue et ami.
Sirius lui sauta tout de même dessus et Dimitri para son attaque.
- C'est malin. Tu m'as fait perdre ma page, soupira ce dernier.
Sirius éclata de rire. Dimitri était un demi-dieu, raison pour laquelle il adorait se mesurer à lui. Il décida alors de l'attaquer sur un terrain où il était vulnérable.
- Comment va Rose ?
Le regard de Dimitri se fit sévère.
- Cela ne te regarde pas.
Rose était une fille merveilleuse, ainsi que la meilleure élève de Dimitri, ce qui n'était pas peu dire. Elle était brillante et avait une force de caractère incroyable. Sirius avait remarqué que Dimitri et Rose étaient amoureux l'un de l'autre et qu'ils géraient cela plus ou moins bien. Il estimait qu'ils avaient le droit de s'aimer.
- Tu peux me faire confiance. Penses-tu vous donner une chance, à long terme ?
Dimitri soupira.
- Disons que bientôt, nous ne serons plus élève et professeur.
Sirius sourit. Il prenait cela pour un oui. Cependant, il ignorait comment il aurait réagi en étant à sa place. Il n'était pas amoureux, excepté du danger.
