Les aventuriers du Graal perdu
Auteur : Vous savez, c'est marqué juste au-dessus… et vous pouvez aussi lire toute ma vie en cliquant sur mon nom en plus !
Disclaimer Allo Maître Machin, cabinet d'avocat ? (…) Oui je voudrais publier une histoire mais les éditeurs refusent. (…) Oui c'est avec Harry Potter et alors ? (…) Comment ça il ne m'appartient pas ? (…) Bon tant pis, merci quand même au revoir.
Spoiler : Jusqu'au 5, comme d'hab en somme.
Rating : K+ parce que mes personnages n'ont pas toujours un langage très correct même si je doute que ça choque qui que ce soit ici présent…
Petite note de l'auteur : Oui, je devrais peut-être finir Poudlard avant de démarrer une nouvelle fic, mais celle-ci me trottait dans la tête et m'a servi de soupape de sécurité pendant mes révisions pour évacuer le stress… Voilà le résultat. C'est justement pour cette raison que c'est écrit tout en dialogue, c'est moins fatiguant à écrire…À la base l'idée m'est venue à la laverie… comme pour mon Da Vinci Code… Doit y'avoir des vapeurs de lessive néfastes là bas… Bonne lecture !
Dramatis Personae : (sujet à modification)
De l'époque,
Godric Gryffondor, un héros
Salazar Serpentard, celui dont on dit plein de choses, aucune n'étant vraie
Rowena Serdaigle, la première militante sorcière de l'histoire
Helga Poufsouffle, la blonde de service
Merlin, un enchanteur
Arthur, un roi
Excalibur, une épée parlante
Morgane la fée, ennemie mortelle et méchante de l'histoire
Dame du Lac, fournisseuse d'épées, de conseils, et grand manitou suprême d'Avalon par la même occasion.
Maints chevaliers de la Table Ronde, maintes prêtresses d'Avalon et autres druides, bardes et figurants sans quoi l'histoire ne ressemblerait à rien.
Du futur,
Harry Potter, Survivant et héros à temps partiel
Tom Elvis Jedusor, plus connu sous le nom de Voldemort ou de Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom, mage noir et maître du monde au chômage.
Pour boucher les trous,
Legolas, elfe à perruque et élément perturbateur.
Force Rose, héros à temps partiel et cinquième roue du carrosse.
Sans oublier,
Narratrice, grincheuse de service
Et que le spectacle commence…
Epidose 1 : Où le roi est investi d'une mission sacrée, et où il prépare son départ…
Musique de fond recommandé : King Arthur de Maître Zimmer of course, c'est grandiloquent à souhait.
Narratrice : Notre histoire prend place au Xe siècle de notre ère, dans l'île de Bretagne. A cette époque régnait Arthur, roi par la grâce de Dieu, mais aussi parce que quand tout le monde le voyait sortir sa grande épée magique Excalibur, tout le monde préférait s'abstenir de se contrarier.
Arthur : Je ne permettrais pas qu'on mette ainsi en doute mon honneur !
Narratrice : Donc roi par la grâce de Dieu, souverain reconnu à la fois par les moldus et les sorciers, détenteur de l'épée magique Excalibur, fondateur de l'ordre des Chevaliers de la Table Ronde et chef et de la Confédération des Mangeurs de Sanglier.
Arthur : Enfin le dernier point… On pourrait s'en passer…
Narratrice : Ahem. Oui donc. Le roi Arthur tenait comme tous les soirs un grand banquet…
Godric mange
Salazar : soupire
Rowena Et c'est pour cela que je pense que les femmes devraient avoir le droit de manier les épées, de partir à la guerre, …
Helga A la guerre ! Mais ça va pas Rowena ! Une noble dame telle que toi !
Narratrice : … Et comme tous les soirs, c'était d'un ennui mortel, jusqu'à Merlin fasse une annonce.
Merlin : Arthur, roi des anglais,
Pas du tout laid,
Par la grâce de Dieu,
Et grâce à ses beaux yeux,
Vainqueur des saxons,
Joueur de tromblon,
Détenteur d'Excalibur,
Elevé à la dur,
Epoux de Guenièvre,
N'aime pas le genièvre …
Narratrice : J'ai oublié de mettre « barde » dans sa présentation…
Merlin : Une mission t'a été confiée
A toi, ô valeureux guerrier,
Un bel objet de grande valeur,
Qui apporte plein de bonheur,
Doit être à tout prix retrouvé,
Le Graal, ainsi est-il nommé.
Arthur : applaudit
Godric idem
Salazar : hausse un sourcil
Rowena Bien sûr c'est encore un homme qui va s'en charger. Après quoi je parie que l'histoire termine comme ça :
Couvert de saletés
Etait le Saint Graal
Aux femmes il fut confié
Afin qu'il ne fût plus sale.
Arthur : Et ça veut dire quoi tout ça au fait ?
Excalibur Ca veut dire que tu dois te lever, mettre ton armure, me prendre dans la main et partir à l'aventure sur les routes Artie !
Arthur : Ne m'appelle pas Artie ! Je suis le roi, ô épée parlante.
Excalibur Oui Art… euh Sire.
Arthur : Bien. Enchanteur, éclaire nous de tes lumières.
Merlin : Cela veut dire ô roi
Que partir tu dois
Arthur : raclement de gorge Et sans faire de vers ?
Merlin : Cela veut dire, ô roi, que tu as été investi d'une mission divine, retrouver la sainte coupe dans laquelle Joseph d'Arimathie qui recueillit le sang de notre Seigneur.
Arthur : Et mais minute ! Ca veut dire que je devrais partir, tout laisser plan, juste pour trouver un vulgaire hanap !
Merlin : Ce n'est pas une simple coupe à boire Sire…
Arthur : désintéressé Oui, oui… Bon si on faisait entrer les montreurs d'ours ?
Merlin : Mais…
Narratrice : Arthur intima le silence à l'enchanteur d'un geste de la main. Le festin reprit son cours, Godric chevaleresque faisant la cour à Helga, Rowena tentant de convaincre la reine Guenièvre d'instaurer un quota minimum de femmes dans l'armée, et Salazar, délaissé de tous regardant le spectacle.
Salazar : Elle est mignonne cette petite moldue qui danse avec des serpents…
Merlin : Arthur, roi des anglais,
Je me permets d'insister.
D'une importance capitale, cette mission est,
Vous vous devez de la réaliser.
Arthur, soupirant : Et y'a pas moyen d'envoyer d'autres personnes pour ça ?
Merlin : De compagnons bien entendu,
Il te faut t'entourer.
Choisis pour leur, bravoure, leur vertu,
Et leur infaillible loyauté,
Dans la strophe suivante, je vais appeler,
Ceux dont le nom m'a été soufflé.
Narratrice : Le silence se fit dans la salle. Merlin avala une tranche de gigot et la fit passer avec le contenu d'une corne à boire.
Merlin : Voici venu le nom,
De tes valeureux compagnons.
Viendra tout d'abord,
Godric Gryffondor,
Puis Salazar Serpentard,
Ce sacré lascar…
Salazar, vexé : Je ne suis pas un lascar !
Merlin : Une grande dame aux cheveux seigle
La belle Helga Poufsouffle
Sans oublier Rowena Serdaigle
Qui pourra toujours faire la bouffe.
Rowena, furieuse : regard qui tue tout à Merlin En plus ça ne rime même pas.
Merlin : On fait ce qu'on peut.
Narratrice : Arthur finit donc par se décider à accepter cette quête et il réunit ses quatre compagnons sur l'estrade, afin de faire un discours avant son départ. C'est alors qu'il fit une réalisation.
Arthur : Mais Merlin, qui va diriger le royaume durant mon absence ?
Merlin : Il me semble sire,
Que cette tâche m'en incombe,
Je ferais tout pour y parvenir,
Et que votre royaume en pièces point ne tombe.
Narratrice : Comme vous l'avez remarqué, Merlin souffre d'un problème grammatical très fréquent chez les vieux fous pleins de sagesse, il a tendance à parler à l'envers. Et puis de toute façon, même quand c'est pas le cas, on ne pige pas grand-chose à ce qu'il raconte !
Arthur : Mais alors, vous ne venez pas avec nous ?
Merlin, en oubliant ses rimes : Euh… Non.
Arthur : Mais qui va nous guider alors ? Il faut que vous veniez. Ma femme, la reine Guenièvre, pourra assurer la régence.
Merlin : Vous confieriez les terres de Bretagne à une femme ?
Narratrice : Il n'eut pas le temps de trouver une suite qui rimait, Rowena sortit sa baguette et commença à lui jeter des sorts. Pour lui échapper, l'Enchanteur se changea en faucon et se posa sur le lustre. Godric et Salazar maîtrisèrent Rowena, n'ayant guère envie de se prendre un lustre sur la tête.
Arthur : Bon. Merlin ? Je crois que si vous voulez vous faire pardonnez, il faudra m'accompagner.
Merlin, toujours en faucon : Krou Pas question Kri
Arthur : Je suis le roi et je vous l'ordonne ! Sinon qui pourrait nous guider ?
Merlin : Kri Je n'ai pas fini Krou ma chanson Cot.
Narratrice : Il la reprit donc, en langage oiseau, ce qui resta très incompréhensible pour nos amis les humains. Il redescendit à terre et se rechangea en humain.
Merlin : Pour vous accompagner,
Les dieux ont pour vous appelé,
Des esprits du futur,
Qui vous aideront dans cette aventure.
Salazar : Je sais que ma question va paraître stupide, mais pourquoi un coup il parle d'un dieu unique et qu'après il parle des dieux. Le monothéisme et le polythéisme peuvent se pratiquer en même temps ?
Rowena Je pense que c'est un problème du à la transformation d'anciennes légendes celtiques mettant en scène un proto roi Arthur en une histoire aux valeurs chrétiennes, mais conservant encore quelques traces du paganisme ancien.
Salazar : Ah, je présume que tu fais allusion à l'adaptabilité de la religion pour mieux s'implanter… Un peu comme avec…
Rowena Tout à fait et donc…
Narratrice : Laissons-les donc débattre et revenons à nos moutons… Merlin avait tracé un pentacle sur le sol pour ouvrir un portail vers les temps futurs, et attirer à travers les couloirs du temps deux esprits du futur , bonjour les répétitions, pour compléter la fine équipe déjà constituée.
Merlin : Abracadabra !
Mitchta !
Casanova !
Rutabaga !
Narratrice : L'air s'emplit d'énergie magique. Un tourbillon se matérialisa dans le pentacle, et deux silhouettes y apparurent. Si leur tête ne disait pas grand-chose à nos héros médiévaux, n'importe quel lecteur du troisième millénaire (de notre ère, cela va de soit…) pourrait les reconnaître : Harry Potter et Voldemort, revenu ici sous l'aspect de Tom Elvis Jedusor pour n'effrayer personne.
Harry, remarquant son voisin de pentacle : Voldemort !
Voldemort Potter !
Narratrice : Et ils commencèrent aussitôt à se battre.
Arthur : Et ces gens là sont censés nous aider ?
Merlin : Bien sur sire,
Et si la situation n'empire,
Ils partiront à vos cotés,
Chercher la coupe sacrée.
Narratrice : Pour empêcher Harry et Voldemort, Rowena, dont la brillance de son intelligence surpassait celle des cheveux blonds d'Helga, leur fit remarquer qu'on les renverrait pas à leur époque tant qu'ils n'auraient pas trouvé le graal, et donc qu'ils feraient mieux de coopérer plutôt que de se taper dessus.
Harry : On fait la paix ?
Voldemort Jamais ! Il faudra me tuer pour ça !
Harry : Pas comme si je l'avais pas déjà fait.
Voldemort Scrogneugneu…
Narratrice : On en apprends d'ailleurs tous les jours, scrogneugneu est dans le dico vous saviez ?
Merlin : Scrogneugneu,
Quel mot merveilleux
Si tous sonnaient pareil
La poésie serait une merveille !
Salazar : En même temps le mot fait douze lettres, ça n'a aucun intérêt, on ne peut même pas l'utiliser au scrabble !
Harry, faisant une découverte : Connaissaient déjà le scrabble ces gens !
Salazar : Evidemment, c'est moi qui l'ai inventé ! C'est l'abréviation de mes sept prénoms : Salazar Caius Raspoutine Anne Benoît Benjamin Louis Emile ! Je voulais rajouter le S de Serpentard mais Rowena m'a dit que ça sonnait moins bien scrabbles, surtout au pluriel, imaginez, ça donnerait des « scrabbleses ». (1)
Narratrice : En effet, il convient de préciser que l'action se passant en Grand Bretagne, nos héros parlent un bel anglais oxfordien afin d'éviter tout problème de compréhension pour cause d'emploi d'un vieux dialecte ou d'évolution de la langue. D'ailleurs, il convient aussi de préciser que Anne au moyen-âge est un prénom aussi bien masculin de féminin, pour ceux qui en douteraient… Si si, c'est troublant au début mais on s'y fait… (2)
Harry : Mais… Mais… Vous êtes Salazar Serpentard !
Salazar : Oui. On se connaît ?
Voldemort Ca alors ! Mon ancêtre !
Harry : Mais… mais… Godric Gryffondor doit pas être loin alors ?
Salazar, très aimable : Effectivement jeune homme, c'est l'homme là-bas qui…
Harry, écoeuré : C'est ça mon ancêtre !
Voldemort Je pourrais dire la même chose.
Narratrice : Pour les incultes, tout le monde sait bien évidemment que Harry est l'héritier de Gryffondor, c'est le seul moyen de mettre un peu de sel dans nos histoires, sinon il faut en faire le fils de Voldemort et…
Voldemort/Harry : Pas question ! Je suis pas d'accord !
Narratrice : La question est donc réglée. Redonnons donc la parole à Merlin tandis que Harry et Voldemort commencent à se disputer sur des histoires d'ancêtres pas très nets de bébés échangés au berceau. Il faut dire qu'il y a de quoi avoir des doutes quand on voit les cheveux roux très décoiffés et les yeux verts de Salazar, et les cheveux noirs et les yeux gris de Godric.
Merlin : Et maintenant ô noble roi,
Que ton équipe est complète,
Tu vas pouvoir quitter ton chez-toi,
Pour entreprendre cette noble quête.
Quant à moi, je veillerai sur ton royaume,
Comme si c'était ma propre hutte en chaume,
Soit sans crainte, ô sire,
Arthur : Tu sais, j'ai bien réfléchis, ô enchanteur. Je pense que tu devrais venir avec nous.
Merlin : Quoi !
… Oh roi.
Mais c'est impossible,
Je suis bien trop…
Narratrice : Merlin s'interrompit pour trouver un adjectif qui rimait.
Godric Froussardible ?
Helga Trouillardible ?
Salazar : En même temps, je le comprends. D'ailleurs, on ne m'a pas demandé mon avis à moi non plus.
Rowena Il faut y aller Salazar ! Nous devons prouver au monde que les femmes ne sont pas des lopettes !
Salazar : Vaste projet, mais je vois pas pourquoi je devrais me sentir concerné.
Arthur : Ca suffit ! Le roi c'est moi !
Narratrice : Tout le monde se tut, y compris Harry et Voldemort qui continuaient à s'engueuler, une fois n'est pas coutume.
Excalibur Quelle autorité !
Arthur : La ferme ! … ô épée pensante. J'ai décidé que nous allons partir en quête du graal, et que m'accompagnerons dans cette quête Dames Helga et Rowena, Messires Godric et Salazar, l'Enchanteur Merlin et… Et vous là-bas (il fit un signe à Harry et Voldemort) ! C'est quoi vos noms ?
Narratrice : Ils lui dirent. Cela entraîna des complications lorsque Voldemort ne voulut pas révéler le sien, qu'Harry le fit à sa place, que tout le monde crut que c'était le nom d'Harry etc.
Arthur : Bien, vous êtes trop jeunes pour qu'on fasse de vous des chevaliers.
Narratrice : Inutile de décrire les réactions. Pour information, Harry l'accepta avec fatalisme, mais Voldemort, du haut de ses bientôt soixante-dix de l'époque d'où il venait… Il essayer de contester la décision, mais son apparence de seize ans jouait clairement contre lui.
Arthur : Donc blablabla, moi Arthur, roi des anglais, je déclare qu'à partir de ce jour… blablabla, le jeune écuyer Harry sera au service de Messire Salazar, et le jeune Tom sera l'écuyer de Godric.
Harry/Tom : Quoi !
Arthur : On ne conteste pas les décisions d'un roi !
Excalibur, chuchotant : Pst les jeunes, c'est pas le moment, il est énervé !
Tom : J'aurais su, j'aurais fait roi, pas seigneur des ténèbres. C'est drôlement plus efficace.
Harry : Faudrait que tu sois de sang royal pour ça !
Tom : Pas du tout Potter, il me suffit de faire un coup d'état et d'instaurer mon propre régime absolutiste avec ma dynastie au pouvoir.
Harry : Et c'est quoi la différence avec ce que t'essayes de faire d'habitude ?
Tom : regard méchant
Arthur : Bien, maintenant que tous ces problèmes sont réglés, allez préparez vos affaires nobles compagnons, nous partirons dès que le soleil poindra à l'horizon !
§§§
Narratrice : Nos héros partirent donc préparer leurs affaires. Harry suivit Salazar dans ses appartements.
Salazar, fouillant dans un coffre : Trop grand… trop petit… trop large… trop rouge…
Harry : Et vous faites quoi là exactement ?
Salazar : Je te cherche des vêtements plus adaptés.
Harry : Pourquoi ?
Salazar : A ton avis ?
Narratrice : Harry, qui comme d'habitude avait été enlevé en plein milieu de son passionnant été chez les Dursley, portait comme toujours un de ces costumes dernier cri dans le genre sac à patates évolué.
Harry, essayant une cotte de couleur bleue : Celle-là me va.
Salazar : Ouais mais c'est pas la bonne couleur. Etant donné que tu es mon écuyer, tu te dois de porter mes couleurs…
Harry : Le vert et l'argent, oui, on sait.
Salazar : Comment tu sais ça ?
Harry : c'est évident non… A cause de Poudlard.
Salazar : Poudlard ? Qu'est-ce que c'est que ce nom stupide ?
Harry : J'aurais bien aimé vous le demander mais vu que vous n'avez apparemment pas encore fondé l'école… (Il soupira) Pas grave je demanderai à Hermione.
Salazar, sortant des chausses et une tunique du fond d'un coffre : Voilà !
Narratrice : Les deux vêtements étaient vert forêt, avec des liserés argentés. Harry les enfila, ils lui allaient comme un gant. Après quoi Salazar lui fournit une cape fourrée de la même couleur, une paire de bottes et une épée avec son fourreau.
Harry, se contemplant dans le miroir : Au fait, en tant qu'écuyer j'ai des devoirs ?
Salazar : En principe tu portes mes armes, tu t'occupes de mon cheval, tu veilles à mon confort, tu me donnes du « messire » dans toutes tes phrases et j'en passe… M'enfin tu peux te contenter de chevaucher à mes cotés et de pas faire l'imbécile, moi ça me suffit.
Harry : Cool ! Merci m'sieur !
Salazar: Tu n'as qu'à m'appeler Salazar. Allez, je vais te montrer nos montures.
§§§
Narratrice : La situation n'était pas aussi amicale du coté de Godric Gryffondor et de son nouvel écuyer. Pour commencer, notre seigneur des ténèbres grincheux n'appréciait pas particulièrement de devoir porter le rouge et l'or.
Godric Ca suffit maintenant écuyer ! Tu porteras ces vêtements avec fierté, en ta qualité d'humble écuyer d'un grand chevalier, et tu m'obéiras !
Tom : Va te faire voir chez les Hippogriffes !
Narratrice : Il sortit sa baguette, mais le sieur Gryffondor, qui avait maté plus d'un écuyer récalcitrant, le désarma, lui confisqua sa baguette et lui ordonna de d'aller faire aiguiser son épée chez le forgeron, de passer au garde manger prendre des provisions et de le retrouver aux écuries.
Tom : Grmmmrrbll. Un jour, je me vengerais.
§§§
Harry : Au fait, vous ne portez pas de robes ?
Salazar : Mais où es-tu allé chercher une idée pareille ? Y'a que les cinglés comme Merlin qui en porte une.
Harry : Elle est sympa votre époque finalement… Je fais finir par y prendre goût… à condition que l'autre abruti reparte dans le présent. Dites, vous avez un grand méchant mage noir à votre époque ?
§§§
Narratrice : Lorsque toutes les affaires furent prêtes, c'est-à-dire quand quelqu'un réussit à raisonner Helga pour qu'elle n'emporte que ce qu'elle portait sur elle et le strict minimum nécessaire à sa survie, une arme et une baguette magique…
Helga C'est affreux ! Je n'ai pas pu prendre une seule robe de change ! Ni même un miroir ou du mascara !
Narratrice : Helga avait donc pour tout bagage la robe qu'elle portait sur elle, plus sa brosse à cheveux et sa baguette magique.
Rowena Et ça ne vous est pas venu à l'idée de mettre une tenue d'homme pour monter plus facilement à cheval ?
Helga Monter en amazone ? Jamais !
Narratrice : Rowena était en effet habillée dans des vêtements d'hommes, et il n'y avait guère que ses longs cheveux pendant dans son dos pour la différencier de n'importe quel gentilhomme de la cour. Helga, elle, avait conservé une robe, certes moins précieuse que celles qu'elle portait d'habitude, mais tout de même très étincelante.
Godric Ecuyer, prépare ma monture ! Et cesse de grommeler !
Narratrice : Nos héros s'attachèrent donc à la préparation de leurs montures. Arthur montait un grand cheval au port altier, de même qu'Helga, tandis que Merlin préférait un âne gris. Rowena était occupée à soigner son cheval ailé, Harry à faire connaissance avec les deux hippogriffes qu'affectionnait Salazar et Tom grommelait une fois de plus…
Tom : Monter des griffons ? Mais il a perdu l'esprit ce satané Gryffondor ! Si il a été censé un jour…
Narratrice : En même temps avec un gars qui s'appelle Gryffon-dor, c'est pas une grande surprise.
Arthur : Je peux savoir pourquoi on charge la moitié des affaires sur MON cheval ?
Salazar : Les hippogriffes n'aiment pas porter de lourdes charges… Et il fallait bien que quelqu'un prenne la tente…
Narratrice : Bah oui, c'est bien beau la chevalerie, mais il faut aussi penser à manger et dormir !
Arthur : On aurait aussi bien pu prendre une monture supplémentaire exprès…
Godric Oui, et il aurait fallut un page pour la mener, donc un voyageur de plus…
Arthur : Ok ok… Mais vous savez, la mule de Merlin…
Merlin : C'est un âne messire,
Si la différence ne vous est point évidente,
Je ne peux que vous la dire :
Une mule, noble roi…
Arthur : Ca va, ça va… Allez, chargez les provisions sur la bestiole de notre enchanteur !
Narratrice : Ils s'exécutèrent. Ils terminèrent tous leurs préparatifs, y compris monter Helga sur son cheval, ce qui n'est pas une sinécure, mais pourquoi n'avait-elle pas pris un poney ?
Helga Parce que ce serait déshonorer ma condition de noble dame de la cour !
Godric La Dame a parlé.
Narratrice : Et donc une fois cela fait, le soleil commençait tout juste à poindre à l'horizon, nos héros se mirent en route. Le pont-levis s'abaissa et tous nos héros partirent au galop. Ils galopèrent ainsi, grâce à l'inépuisable endurance de leurs montures, car tout à coup…
Arthur : Mais au fait… Où allons nous ?
§§§
Ouais, c'est vrai ça, où vont-ils ?
Quels ennemis les attendant sur la route du Graal perdu ?
Harry et Tom vont-ils s'entretuer ?
Et Poudlard dans tout ça ?
Ce serait bien qu'ils s'en occupent non ?
§§§
(1) D'après mes faibles souvenirs d'anglais…
(2) Référence à un certain Anne de Montmorency qui m'a beaucoup troublé en début d'année... Déjà une femme connétable (chef des armées) à la Renaissance, je trouvais ça louche, mais quand j'ai vu son portrait (Louvre, département des objets d'art, en émail peint par Léonard Limosin….), plus de doute à avoir, c'est un mec !
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Pour info épidose est un mot inventé par Rouge un jour comme ça, sorte de condensé vous l'aurez compris entre épisode et dose, avec un petit inversement… L'a-t-elle fait consciemment, on ne saura jamais… Moi j'ai déjà écrit tout un hibou en écrivant compisoteur à la place de compositeur alors…
Vous connaissez la chanson… Si vous avez aimé… ou pas… Laissez un petit mot… En plus l'épidose 2 est presque prête…
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