Je suis sur le rebord du yacht , allongée. Je me disais que je pouvais tomber, mais qu'au pire je tomberais dans l'eau. J'aurais juste été un peu plus mouillée.
C'est la nuit, et il n'y a pour éclairage que la lune et quelques bougies encore allumées sur le pont. C'est tranquille, calme, apaisant ; je me laisse aller au son des vagues dans ce silence majestueux. En fait j'espère vraiment ne pas tomber. L'eau doit être si froide ; je peux déjà le sentir avec le vent frais de la nuit. Je ne porte qu'un short en jean, assez cours je dois l'avouer, mais je ne le mets pas pour sortir en tant normal. J'ai encore mon maillot de bain de la journée, avec seulement un pull par dessus. Il descend jusqu'en dessous de mon bassin, si bien qu'on ne voit plus vraiment le short. Il est mouillé par l'humidité de mon maillot, et on arrive à deviner l'emplacement de mes seins.
J'entends la porte de la cabine s'ouvrir, ce doit être Christian. Il a remis ses pantoufles, je les entends sur le sol. Il doit ranger un peu je pense, je ne distingue pas vraiment ce qu'il fait. Ces derniers jours passés avec lui ont été étranges, un petit jeu entre nous s'est installé. J'ai l'impression de respirer. En repensant à tous ces moments, je ne m'étais pas rendue compte qu'il s'était rapproché. Il était à mes pieds, accoudé sur le rebord du pont. Il m'avait fais sortir de mes rêveries en m'effleurant le bas de mes jambes. J'avais eu un frisson, c'était ça qui m'avait ramenée à la réalité.
– ça va Christian ?
– Oui oui, ne t'inquiète pas ...
– Pourtant tu fais une tête contrariée par quelque chose ?
Il se tourna et s'adossa au rebords. J'ouvris les yeux et vu qu'il ne portait que son short de bain et ses pantoufles. Le ciel était dégagé ; la lune pouvait éclairer de toute sa luminosité. Torse nu, je pouvais l'admirer comme je le voulais. Son visage était plutôt fermé, mais pourtant je le voyais souvent sourire. Son sourire était magnifique. Sa bouche n'était pas trop grande. Ni son cou. Ses épaules et ses bras étaient musclées, bien plus que la moyenne. Ça lui donnait un côté protecteur. Il n'aimait pas entendre ça. Son torse était musclé, mais juste ce qu'il fallait. Juste ce qu'il fallait pour donner à la région de l'aine une forme qui vous donne envie de l'embrasser, de toucher du bout des doigts parce que la tentation bien que frustrante, rend la chose bien plus attractive que le toucher lui même.
- J'ai un fils tu sais ?
- Oui.
- Il habite à côté d'ici. C'est pour ça que je voulais venir.
- Tu ne l'as jamais vu c'est ça ?
- Exact.
- Tu comptes faire quoi ?
Il ne répondit pas tout de suite. Je me redressa pour arriver en position assise sur le rebord, à califourchon pour le regarder.
- J'ai envie d'aller le voir. Mais je crois que j'ai peur.
- Il sait que tu es dans le coin ?
- Non.
- Tu lui as déjà parlé.
- Seulement quand il m'a dit qu'il existait. J'ai demandé à quelqu'un de faire des recherches sur lui. J'ai le dossier mais je ne l'ai pas lu. Je connais seulement son adresse.
- Tu vois qui est sa mère ?
- Oui, très bien ...
Il tourna la tête pour me regarder droit dans les yeux. Je compris qu'il en avait été amoureux.
- Pourquoi elle ne m'a jamais dis qu'elle était enceinte ?
- Elle avait peut-être peur de ta réaction ?
- Elle voulait avoir un enfant, on en avait discuté. Je m'étais posé la question car elle était différente des autres soumises, beaucoup plus douce. J'ai arrêté avec elle.
Il se repoussa du rebord pour faire les cents pas sur le pont. Ses hanches étaient réellement magnifiques quand il marchait.
- Calme toi Christian. Tu n'y es pour rien.
- Si justement ! Et pourtant je n'ai rien fais !
Le ton commençait à monter au fur et à mesure qu'il se rapprochait de moi.
- C'est mon fils, malgré tout !
Il s'était rapproché de moi. Il me fixait, les mains de chaque côté de bassin sur le rebord, agrippées. Il était furieux.
- J'aurai pu être père Ana ! J'aurai pu être père ! Peut-être que ça m'aurait calmé, toutes ces choses que je fais, je n'en ai pas honte, mais j'aimerai pouvoir ressentir de faire l'amour. Et maintenant quoi ?! Elle est morte et elle me laisse gentiment son fils ? Je vais faire comment ? On est censé apprendre dès la naissance du petit à se connaître ! Sauf que je ne l'ai jamais vu ! MOI ! SON PUTAIN DE PERE !
Il m'avait agrippée la cuisse pour me la faire passer par dessus le rebord et me placer face à lui. Il me regardait. Les yeux écarquillés de rage et de peur. Puis il s'effondra sur ses genoux. Sa tête était au niveau de mon bassin. Il m'avait pris les mains et les avaient posées sur son visage. Il voulait que je le caresse, que je sois là. Je suis là Christian.
- Je ne connaîtrais jamais les moments de grossesse. Voir le ventre de la mère. Sentir le bébé bouger.
Il releva la tête et passa ses mains son mon pull.
- Caresser ce ventre rond plein de vie et d'espoir.
Il se releva pour m'enlever mon pull. Je frémis. Pas à cause froid. Mais par son contact. Il m'embrassa avant de se remettre à genoux, tête relevée pour continuer à me parler. Mais son baiser m'avait transporté.
- Il s'appelle Ethan. Il est né en Italie. C'est tout ce que je sais de lui.
Il embrassa mon ventre puis se releva. Une lueur dans les yeux me dis qu'il était perdu, mais je n'avais qu'une envie, c'était d'avoir à nouveau ce contact.
- Ne t'inquiète pas Christian. Il sait que tu existes. C'est lui qui a prit contact avec toi. C'est qu'il te veut.
Il m'embrassa.
Mon monde. Je n'avais plus de monde. Il m'emporta dans le sien. J'était à lui. Je n'avais qu'une envie c'était de pouvoir balader mes doigts, ma langue sur cette zone qui me donnait tant envie. Mais il le refusa. Il prit mes mains et les plaqua sur le rebord. M'embrassant dans le cou. Descendant avec sa langue jusqu'à ma clavicule. De là il me regarda. Il avait furieusement envie de moi. Mais je n'avais pas peur. Aussi folle que j'était je désirais cet homme.
Avec une main il ouvrit mon short et me l'enleva d'un geste rapide. J'était en maillot de bain devant lui. Il glissa sa main sous mon bas et là je sentie des chatouillis m'envahir dans tout le corps. Il ne faisait que caresser et déjà mon corps entier le réclamait. Il lécha plusieurs fois sa mains pour m'humidifier. Les caresses étaient exquises. J'avais envie de le rapprocher de moi, de sentir son corps contre le mien. Mais il me l'interdis. Il continuait de m'embrasser et de me lécher au niveau du cou. Puis il s'arrêta. Je gémis. Il me regarda, entièrement. Puis les caresses reprirent alors que l'autre main venait de prendre mon sein. Je tremblais. Je le voulais. J'avais envie de bouffer !
Sa bouche rejoignit mon sein, sa langue mon téton, ses doigts mon vagin. Je gémis. C'était tout en harmonie et tellement agréable. Il joua comme ça, passant d'un sein à un autre, me mordillant quelques fois. Les seins, mais aussi la bouche. Quand il m'embrassait, quand nos langues s'effleuraient juste, je ne voulais que le mordre pour le rapprocher de moi. Mais c'était lui qui mordait le premier, je profitais trop du baiser.
Mais mes jambes voulurent prendre le dessus. J'enroula Christian de mes cuisses pour le rapprocher. Son basin fut collé contre le mien, ce qui amplifia le fait qu'il était déjà en parti en moi. Mais il ne me laissa pas longtemps le contrôle. Il baissa son short et libéra son sexe. Je voulu descendre du rebord. Je voulais le prendre dans ma bouche. Je voulais le lécher et le mordiller comme il avait fait avec mes seins. Je voulais l'embrasser comme il avait fait avec ma bouche. Je ne pu même pas le toucher qu'il me pénétra. Il n'avait pas prit la peine de me retirer ma culotte, il l'avait simplement écartée. Je gémis.
La sensation de pénétration avait été si intense que je gémis. Mais il me mordilla la lèvre avant que je le fasse encore une fois. Il ne voulait pas. Il voulait contrôler. Il m'attrapa par les hanches, et me pénétra encore plus profondément. A chaque va et vient ma respiration devenait plus rapide. Je voulais gémir. Pourquoi ne voulait-il pas ? Pourtant c'était tellement agréable Christian. Il accéléra puis me prit par les fesses et me souleva. Toujours en moi.
Il me posa sur la chaise longue. J'était allongée et haletante. J'avais les yeux fermées. Je sentais ses caresses sur tout mon corps. Puis je sentis sa lèvre son mon nombril. Sa langue ne me touchait pas totalement, juste du bout, et descendait. Sa main remonta le long de mon abdomen jusqu'à mon cou. Il le maintenait fermement, sans pour autant me faire de mal. Je ne devais plus bouger. Il libéra mon cou mais emprisonna mon sein. Et mon clitoris. Il s'amusait de sa langue de ses doigts. Mon bassin réagissait seul. Sa langue faisait des allers de mon périnée jusqu'à la base de mon clitoris, et ses doigts jouaient en moi. C'était d'une frustration jouissive. A chaque fois que me sentais prête à jouir, il ralentissait, puis repartais. Il fit cela quelques fois. Alors quand je jouis réellement, je ne m'y attendais pas. Il me fit jouir de mon clitoris, puis se repositionna au dessus de moi pour me pénétrer alors même que mon orgasme n'était pas fini. Dans cette position, je pouvais prendre possession de son dos.
Mes mains le caressèrent. Mais ma joie de contact se stoppa. Il se remis debout, devant moi, et me donna sa main. Je la pris. Il passa son autre main sur ma hanche pour me guider jusqu'au rebord. Il positionna mes mains dessus, de sorte que je sois dos à lui. Et là je le senti, une nouvelle, en moi. Il prit mes hanches, au niveau de l'aine, cette partie que j'aimerai tellement avoir de lui. Plus il accélérait, plus je me cambrais. C'était délicieusement pénétrant comme sensation. Je n'avais pas le droit bouger, pas le droit de gémir non plus. Pourtant qu'est ce que je le souhaitais. Mes seins se balançaient dans le mouvement ; parfois il m'en attrapait un. Je sentais son bassin taper contre le miens. Puis il se pencha contre moi, m'attrapa toute entière, et continua à faire ces va et viens jouissif. C'était de plus en plus saccadé, mais de plus en plus intense. Et enfin je le sentit jouir en moi.
