Disclaimer: Rien ne m'appartient, je ne fais que la traduction. L'histoire véritable est écrite en anglais par Tashaelizabeth, que je vous conseille tous d'aller lire ses histoires ! Et la série appartient à… euh, je crois que c'est Fox XD
Voilà, c'est ma première traduction. Cette fic comporte 17 chapitres plus une séquelle, alors souhaitez-moi bonne chance ! Si vous avez un message à passer à l'auteur, je me ferai aussi un plaisir de le transmettre.
Ps : Parfois je laisse quelques mots en anglais parce que je trouve que ça donne mieux. Rien de bien méchant, vous allez voir.
Bonne lecture !
Phone Tag
The phone rang.
Wilson chercha dans sa poche et en attrapa son téléphone portable. Julie roula des yeux. Wilson sourit gracieusement à ses invités. Il était assez impoli d'avoir son téléphone dans un établissement aussi raffiné. Un serveur qui passait par là lui jeta un sale regard. Il sourit avec charme, permettant au ragot de se propager que cet homme impoli avec le téléphone était en fait Dr. James Wilson, oui, l'oncologiste.
"Excusez-moi" dit-il, se détournant de la table. Il ouvrit son portable, ignorant l'appeleur id. "Hello."
"Hey." La voix était dure et profonde. Wilson sentit une vague de peur résonner dans son estomac.
"House."
Julie roula ses yeux si fort que Wilson fut surpris que personne ne le remarqua. Elle commença une conversation concernant son travail, à quel point il était important, combien il était bien payé. Wilson estima qu'il avait approximativement trois minutes à table, peut-être dix s'il quittait pour le vestiaire, et seulement s'il prétendait que c'était lié au travail.
Et la façon dont avait parlé House laissa Wilson savoir que cela ne l'était pas.
"Hey, qu'est-ce que tu fais?"
"Je suis en train de dîner."
"Avec elle?"
"Oui. Fais vite."
"Jamais."
Quelque chose allait se passer.
"Comment puis-je t'aider?"
"Tu pourrais partir de ce dîner, venir ici, enlever tous tes vêtements et te mettre au lit avec moi."
"Que fait-il?" entendit Wilson une autre femme demander.
La voix de Julie n'avait aucune pointe d'orgueil. "Il est oncologue. Il travaille avec des patients cancéreux."
"Oh, c'est très noble."
Wilson but une gorgée de vin et éloigna son corps de la table aussi loin que possible.
"Je suis déjà au lit tu sais... t'attendant. Es-tu à un endroit chic ?"
"Oui."
"Qu'est-ce que tu portes? Tu portes un costar ?"
"Non."
"Un beau costume alors. Tu as l'air trop sexy dans un beau costume. J'ai toujours envie t'arracher hors de tes vêtements."
"Quel est le diagnostic ?" demanda-t-il.
"Tu prétends que c'est un appel professionnel ? Ce n'est pas bien. Vraiment pas bien. Tu devrais être puni pour ça." Et est-ce à cause de la façon dont House a dit « puni » que tous ses poils de bras se dressent comme ça ?
"Et les symptômes?"
"Je suis couché dans mon lit, les vêtements en un tas sur le sol. Je laisse ma main descendre de mon torse, de mon estomac… oh…" House gémit.
Wilson massa sa nuque "Des gonflements?" Il n'arrivait même pas à croire qu'il jouait à ce jeu.
"Oh oui, je gonfle. Fort. Douloureusement."
"Alors il y a de la souffrance?"
"Yeah." House déglutit. Wilson put légèrement entre les sons rythmés de House se prenant dans la main. "Yeah. Je suis tellement dur que ça fait mal. Si dur pour toi. Pensant à toi."
"Une haute température?"
"Oui. Oui. Je suis chaud. Ma peau est brûlante. Si tu étais là tu pourrais le sentir."
Wilson essaya de dire quelque chose mais son esprit était en train de rapidement le lâcher. House rit, fort et du fond de la gorge. "Dit 'pouls élevés'"
"Pouls élevés." répéta Wilson.
"Je peux sentir mes battements de cœur dans mes temples et je peux l'entendre dans mes oreilles. Oh Christ."
"Et… le…" Wilson attrapa son verre de vin et avala une plus longue gorgée. "La condition actuelle du patient ?"
"Ne peux-tu pas l'entendre? Je m'abandonne. Je suis couché dans mon lit, abandonné et pensant à toi. Tu me manques. Je te veux ici, tout de suite. Je t'aime, Wilson."
Wilson en lâcha presque son téléphone. "Interaction de médicaments ?" demanda-t-il. "Problème neurologique ?"
"Ne fait pas de blagues. C'est la vérité. Je t'aime, Wilson."
"Je... comprends. C'était prévisible. Ca prend du sens."
"Oh god. Je t'aime. Je suis si proche. Tu n'as pas à être intelligent. Parle, c'est tout. J'aime entendre ta voix. Parle-moi."
"Je pense définitivement que tu devrais continuer le traitement actuel."
"Essaye de m'arrêter"
"Oui, continue le traitement, peut-être même à une échelle plus agressive."
"Plus fort? Je peux faire plus fort." Wilson pouvait entendre la tension monter dans la voix de House.
"Donne-lui définitivement tout ce que t… nous avons. " Wilson jeta un coup d'œil à ses invités. La femme parlait gaiement avec Julie. L'homme fixait le fond de son verre de martini. "Nous ne voulons certainement pas que cette condition se détériore. Ce n'est pas un temps pour attendre et regarder, c'est un temps pour agir."
"Je peux t'appeler Jimmy? Juste cette fois ? Quand personne ne peut nous entendre ?"
"Je..." Wilson déposa son verre à présent vide sur la table. "Oui." Il jeta un œil à Julie. "God yes." dit-il avec une voix basse, puis éclaira sa gorge. "Oui, c'est une bonne idée. Tu finis le traitement et je serais là aussi tôt que possible pour prêter une main."
"Ou une..." House grogna. "Ou une bouche, Jimmy…" La voix se tut et l'halètement devint plus bruyant.
"Ou ça. Je pense que nous allons avoir une longue et difficile nuit, Docteur. Je pense à plusieurs traitements, l'un après l'autre. Autant que le patient pourra prendre. Ne pensez-vous pas ?"
La respiration de House s'éleva en un long gémissement silencieux qui sonnait presque, pour Wilson, comme son nom. Wilson laissa ses yeux se fermer. Il pouvait voir House dans sa chambre, un verre près de lui, son corps se courbant autant qu'il le pouvait et agitant, agitant fort avec des soupirs de soulagement.
Le téléphone déconnecta.
Wilson dit au revoir avec un ton professionnel à la tonalité et alors raccrocha lui-même.
Il rechercha dans son portefeuille et sortit sa carte dorée, la tendant à Julie. "Permets-moi de payer pour le dîner. Je suis vraiment désolé tout le monde. Je dois y aller. C'est une urgence." Il embrassa Julie sur la joue. "Tu peux rentrer à la maison, chérie ?"
Elle hocha la tête, évitant son regard.
Alors que le valet arrivait avec sa voiture et qu'il montait à l'intérieur, il attrapa son téléphone une nouvelle fois et tapa redial. Le numéro qui apparut à l'écran lui fut familier, cependant pas celui qu'il attendait. Il accéléra brutalement et tourna aussi vite que possible dans la direction de House.
"Princeton Plainsboro." répondit une voix féminine compétente.
Wilson se sentit soudainement glacé.
"Quoi?" grinça-t-il.
"Princeton Plainsboro Teaching Hospital. Standard administratif. Comment puis-je diriger votre appel?"
"Diagnostics." répondit Wilson.
"Je vous connecterai avec le bureau du Dr. House directement." dit la voix et une terrible musique d'attente retentit.
"Princeton Plainsboro Teaching Hospital. Ramenant l'excellence du futur grâce à un excellent soin."
Wislon exécuta un rapide et illégal demi-tour. Il prit note mentalement d'informer Cuddy que la devise de l'hôpital n'avait absolument aucun sens. Il descendit alors une allée et un quartier résidentiel avant que le téléphone sonne une deuxième fois. Il ne croyait pas que House ne soit vraiment là, mais il roulait tout de même en direction de l'hôpital.
"Ici House."
Il a répondu. Il a vraiment répondu.
"Tu as dit que tu étais à la maison."
"Tu as dit que j'étais un patient cancéreux."
"Non, j'ai dit que tu étais un de mes patients. Tu es un de mes patients."
"Tu as dit que j'avais un problème neurologique"
"Tu ferais mieux d'avoir un problème neurologique. De ton bureau. Tu as appelé de ton bureau. Tu as fais ça dans ton bureau." La seconde partie de sa phrase n'est pas sortie de la façon dont il voulait. Il sentit sa crainte revenir, son ventre se tordre de douleur une nouvelle fois en une 'merveilleuse' façon.
"Et si quelqu'un t'avait surpris?"
"C'est ça l'intérêt."
"Pas toujours." Il freina, s'arrêtant à un rang de maisons ternes. Ce quartier était presque pareil au sien, il se sentait déjà comme un alien ici. "Je vais à ton appartement." décida-t-il, sa voix s'approfondissant. Il fit un autre demi-tour, manquant de justesse quelques poubelles. "Je suis presque là. Je serai dans ta chambre dans dix minutes."
"En costume." C'était une réalisation, pas une question.
"En costume. Tu peux toujours venir à la maison…" Wilson sourit machiavéliquement. "Ou tu peux appeler. A toi de voir."
Dial tone.
