Fiction imaginaire crée par Miss Lisa Jane N.

Univers et Personnages appartenant à JKR

Prologue

- Tu étais encore avec tes amis, n'est-pas ? Demanda Lady Malfoy.

À peine rentré, qu'elle m'a mis le grappin dessus. Se tenant là dans ce couloir vide et glacial, étant plus inquiète que surprise par mon arrivée tardive.

- Pourquoi me poses-tu la question ?... Il y avait Blaise et Pansy, lui répondis-je.

Elle marcha vers moi telle une grande dame et me prit dans ses bras, après cette étreinte maternelle, elle me regarda avec une certaine angoisse dans les yeux :

- Je sais qu'il n'y a pas lieu de s'inquiéter... Mais c'est plus fort que moi... Tu sais notre famille vit différemment cette après-guerre et j'ai peur qu'il ne t'arrive malheur !

- Je suis plus fort que tu ne le crois, Il n'aura aucun malheur sur ma tête si tu arrêtes d'avoir de telles pensées ! pour la rassurer.

Elle me sourit et m'entraîna dans une deuxième étreinte, mon visage rencontra ses magnifiques cheveux blonds, elle a toujours ce parfum habituel qui m'apaise automatiquement, transformant mon esprit en celui d'un bébé ne voulant sortir du nid. Quelques instants plus tard, elle me dit à l'oreille :

- Ton père t'attends dans son bureau.

Après lui avoir souhaiter une bonne nuit, je me rendis à son bureau d'une extrême lenteur en pensant à ce qui va m'arriver, maintenant que Voldemort n'est plus de ce monde. Le fait d'avoir jouer le rôle de double espion pour le compte de l'ordre du Phoenix a permis au clan Malfoy de survivre, d'être épargné par la justice.

L'après-guerre est pour moi une renaissance et une délivrance au sujet de tout les devoirs que je devais assumer, comme par exemple le mariage (avec Pansy) arrangé depuis gosse...

Tout ce cauchemar est bel et bien terminé, enfin pas totalement, je veux profiter un max de ma vie mais avec l'honneur de ma famille à sauver et Père qui essaie (encore) par tout les moyens de choisir mes fréquentations à cause d'EUX.

Sans que je me rende compte, je fus devant la porte de son bureau, je toquai à la porte et sans attendre de réponse, pénétrai dans la pièce :

- Ne t'aies-je pas appris les bonnes manières ?

- J'ai cru une réponse de votre part, Père.

- Insolent à ce que je vois... Assis-toi d'abord, en me tendant un verre.

- Cela paraît important pour que vous m'appelez à votre bureau tard dans la nuit. De quoi s'agit-il donc ?

- Es-tu... en fixant ma main avec mon verre d'alcool, Je comprends maintenant la position étrange de ta main lorsque tu tiens ton verre.

- La famille n'est-elle pas sacrée à vos yeux ? Je suis sûr que si, je pense que c'est la seule chose que nous ayons en commun... Je me dois de la défendre voyez-vous ?... ne voulant pas approfondir le sujet, je rajoute,

- Donc revenons à l'objet de cet entretien.

- Je voulais savoir si tu étais prêt en l'honneur de ta famille, mais si tu l'es et en voyant ta main blessée, tu l'es, je te propose donc de venir avec moi en France.

- Pourquoi faire ? ne voyant pas où il voulait en venir.

- Tu sais qu'Ils nous acceptent pas, nous ne sommes pas les Weasley ou autre, nous sommes dans sang purs qui nous nous vantâmes d'être des partisans de Tu-sais-Qui... Ils nous surveillent sans cesse comme des vautours prêts à attaquer à la moindre occasion, les médias, le ministère et j'en passe ! Ta mère et moi n'en pouvons plus, je sais aussi que tu le vis mal et que ta septième année va bientôt commencer, j'ai trouvé une solution... il reste deux semaines, et je veux que tu viennes avec moi en France pour... ne finissant pas sa phrase,

- Oui, pour...

- Pour ... que tu te maris.

L'information avait parcourue de longues minutes dans la zone de compréhension de mon cerveau, afin de déchiffrer cette toute petite phrase qui m'était destinée et décodant le verbe "se marier", conjugué au présent, à la seconde personne du singulier. C'est avec l'alcool me fait sortir de mes pensées assassines m'étouffant quasi sur place :

- Il est hors de question que je me maris ! je pensais avoir été clair après avoir annuler le projet de mariage avec Parkinson ! essayant de reprendre un peu de contenance.

- Écoute-moi ! C'est pour notre bien à tous, crois-moi !

- Faut-il vraiment passer par la case "mariage" pour régler tout les problèmes du monde ?

- Dans notre affaire, oui ! en plus ce n'est pas n'importe quelle personne ! essayant d'attiser ma curiosité.

- Vous m'avez dit la même chose au sujet de Parkinson !

- Eh bien là, c'est autre chose ! Vois-tu dans le monde magique, il y a l'Élu (comme si personne ne savait pas cette nouvelle) mais il existe une personne de la même importance surnommée "le phoenix du monde magique".

- Ne me dites pas que vous voulez me voir marier avec une gamine ou c'est juste un surnom gnagnan ! Qu'est-ce qu'elle a fait pour se retrouver affubler d'un surnom pareil ?

- Il faut dire qu'elle vient d'une très vieille famille aristocratique magique, même beaucoup plus vieille que la nôtre et qu'elle était membre active de l'Orde du Phoenix durant la guerre... Et ne t'inquiètes pas, elle a à peu près ton âge !

- Je connais tout les membres de l'Ordre et je ne vois personne ayant des antécédents familiaux de ce genre, et puis une famille plus vieille que la nôtre est totalement impossible !

- Saches que tu te trompes, cette famille avait perdu leur magie il y a quelques siècles de cela mais elle est plus connue dans le monde moldu.

- Vous vous y connaissez fort bien sur cette famille.

- j'ai eu un entretien avec le grand-père de cette jeune fille tôt dans la matinée.

Je voyais très bien qu'il en avait marre d'argumenter, de justifier la chose, il voulait en finir vite avec mon consentement qu'il obtiendra de grès ou de force mais je ne comprenais pourquoi il remettait sur le tapis un sujet comme le mariage de convenance, il sait pertinemment que je ne suis pas fervent adepte à cette coutume mais je voulais savoir les enjeux de cette affaire si importante aux yeux de mon père.

- Je vois, je vais réfléchir à votre proposition ... Je vais donc prendre congé et... sur le point de finir ma phrase, mon père me coupa net la parole, excédé par ma position vis-à-vis de ce mariage.

- Minute papillon (O_o = choqué le ptit Drago), je te préviens que tu n'as pas le choix de venir là-bas ou non ! Le fait que je tolère ton impertinence grandissante ne te donne nullement le droit de me désobéir ! Et si l'envie te prend de me désobéir sur ce sujet, je suis prêt à te déshériter et te chasser du manoir !

- Vous n'êtes pas sérieux tout de même ? comprenant que le ton qu'il a employé n'est pas très bon signe quant à la longévité de mon existence.

- Oh que si ! Je préfère largement te voir attacher par un contrat de mariage que de te voir passer jours et nuits avec ta bande d'amis à jouer les fêtards et se servir de la violence de sauvage pour régler les conflits que tu rencontres, n'oublies pas que tu es un Malfoy !

- Pensez-vous à ce que je voudrais dans la vie ? Je veux être libre de choisir pour mon avenir, ma vie... qui finissait dans un murmure.

- Je comprends ce que tu veux et je respecterai ta volonté mais pour ce mariage...rien que cette faveur... fais-le pour ta mère et moi... Je t'en supplies, Drago, c'est vital !

Je rêve ou mon père me supplie ? Non je ne rêve pas, il devient fou à moins que ce soit une blague ou quelque chose comme ça... Avec son regard l'air très au sérieux comme si la fin du monde allait arriver demain, me laisse penser que la situation est pire que je ne le croyais. Voyant ma tête, il finit par dire d'une voix calme :

- Depuis le début des vacances scolaires, le ministère a confisqué les trois quart de nos biens et le reste ne nous permet pas de bénéfices. Nous serons ruiné d'ici un an si nous faisons rien, tu n'auras plus rien pour ton héritage, toute la famille n'aura plus rien.

D'abord les bastons, puis le mariage, après les finances de la famille, je vis vraiment une journée pourrie, cette dernière nouvelle m'a complètement achevé mais ne m'étonna point, je sais que ça servait de punition vu que mon père n'avait jamais trouvé le courage de changer de camps durant la guerre, le ministère devait se dire que cela donnerait un semblant de justice aux yeux de la populace (vu que notre famille a été acquitté). Je fus muet et commençai à faire les cent pas pendant un moment.

Puis je m'arrêtai et me résignai à cette fatalité en posant une simple question avec une lenteur déconcertante me persuadant qu'elle me brûlerait à la gorge:

- Quelle est son... nom ?

D'un regard de soulagement, il me répondit :

- Jeanne Élisabeth de Grandelay