Bonjour! Je vais laisser du blabla, tiens! Ca changera! Alors voici une nouvelle fic, du jamais vu, le top du top – quoi, je vend pas un aspirateur? roh, z'êtes pas marrants, vous!-
Bon, j'espère que ça vous plaira, et que je reviewerez ouais d'habitude je demande pas, mais ça paye pas et c'est bien dommage, donc…
Oo MASSACRE A LA SNAPPEUSE BY REVIL oO
Encore une longue journée fatigante pour ce pauvre Severus… Après que le dernier de ces crétins d'élèves eut franchi la porte du cachot en courant (par ivresse de la liberté ou par peur de lui sans doute) il la referma et se dirigea vers ses appartements. En chemin, il croisa une MacGonagall furibonde qui tenait un élève de 5° année, mais il n'aurait pas su dire son nom, par l'oreille et l'amenait apparemment chez le directeur. Elle lui jeta un éternel regard de mépris mais cette fois, Severus s'en sentit blessé. Puis il se traita d'imbécile; pourquoi l'avis d'une vieille chouette endimanchée lui importait tant? Il était décidément très fatigué… Il passa devant un groupe de 1° années qui tournèrent rapidement au coin d'un couloir en jetant des regards effrayés par-dessus leur épaule et se regarda dans la vitre protégeant un des portraits pour voir si quelque chose n'allait pas sur son visage, avant de se rappeler que c'était une attitude normale, et que c'était selon lui celle que doit toujours adopter un élève envers un professeur, pas comme cette marque évidente d'irrespect que manifestait Potter avec Hagrid. Il réalisa soudain qu'il se mirait dans un portrait qui lui lançait un regard mécontent.
- Ah, ne vous y mettez pas, vous!, siffla-t-il avant de s'éloigner d'un pas rageur.
Mais que lui arrivait-il? Personne ne l'aimait, c'était un fait. A part peut-être le vieux fou qui avait foi en tout le monde. Mais ça ne l'avait jamais dérangé plus que ça, vu que lui non plus n'aimait personne! Il s'arrêta au beau milieu du couloir aux enchantements. Tiens d'ailleurs que faisait-il là? Ses appartements étaient près de ceux des Serpentards, et non au 3° étage! Il fit demi-tour, alors qu'il reprenait sa réflexion. Il était dans un état d'énervement tel qu'il se demandait quand la lave sortirait de ses oreilles, et ce depuis… environs trois semaines. Lui d'ordinaire si maître de lui n'arrivait plus à contenir sa crise de nerfs. Mais qu'est-ce qui pouvait bien lui mettre les nerfs en pelote à ce point? Il en était à ce point de sa réflexion, quand, au détour d'un couloir, il percuta violemment quelqu'un. Levant le nez, il plongea ses yeux abyssaux dans deux iris bleus, deux yeux rieurs… qui se foutaient apparemment royalement de sa gueule en ce moment-même.
- Black!, rugit Severus. Encore TOI?
Ce n'était pas plus le fait qu'il lui était rentré dedans, que l'ancien prisonnier avait l'air de s'en foutre complètement, pire, de trouver ça drôle, que ca faisait exactement trois semaines qu'il lui faisait les blagues les plus débiles, que le fait qu'il venait de comprendre QUI le faisait rager ainsi depuis le temps qu'il avait débarqué à Poudlard. Et le pire, LE PIRE, c'est que c'était grâce à lui, en partie, que ce connard avait ressuscité. Si Dumbledore lui avait dit à quoi il destinait cette potion de Saint-Jésus, il n'aurait certainement jamais accepté, quelque soit la faveur qu'il lui devait!
- Et ben, Sévy, faut apprendre à se détendre, mon vieux!
- Je ne suis pas ton «vieux»!
- Allez quoi, au fond je sais que tu m'aimes bien!
- Va brûler, Black!
- Eh ben! Ça n'a pas l'air d'aller! Alors quoi? Des problèmes de couple?
- Des problèmes de toi! (réplique pourrie mais après 40 ans d'insultes, on a le droit d'être à sec, quoi!)
- Ah, désolé, Sévychou, mais en ce moment je suis pris…
- Ne m'affuble pas de ce surnom ridicule! Et puis tu crois vraiment que tu m'attires? beuârk!
- Arrêtes, tu vas me vexer!
- Le problème, avec toi, c'est que tu es complètement égocentrique: tu te prends pour le nombril du monde!
- Le problème, avec toi, c'est que tu es carrément mégalo: tu crois que le monde se résume à toi! (NDA: *honteuse* hem oui j'ai volé ces deux répliques pour faire un hommage à Arcadiane («Chiche!») car elles sont tout simplement magnifiques)
- Très bien!
- Parfait!
Et il continua son chemin, se demandant par quel miracle il avait échappé à cet abruti de clebs. Il retourna donc vers les cachots en se faisant la réflexion que maintenant qu'il savait pourquoi il avait les nerfs dans un état proche de celui de câbles EDF coupés et exposés à un violent orage, il était temps de se demander pourquoi le fait que les autres le dénigre l'embêtait.
Il avait fini par s'habituer à ne pas être aimé car dès son plus jeune âge, les relations sociales s'étaient avérées ne pas être son domaine de prédilection. En effet, avant Poudlard, les gamins de son âge se moquaient de lui à cause de ses vêtements dépareillés et ses cheveux graisseux, que les expériences en potions que faisait son père abimaient. Les adultes ne lui faisaient pas non plus confiance, le prenant pour un oiseau de mauvaise augure. Se repliant sur lui-même, il avait fini par trouver une amie. Qui fut séparée de lui, dès sa rentrée à Poudlard. Ils continuaient de se voir, mais il s'est fâché rapidement avec elle, à cause de Potter, qu'il avait eu la mauvaise idée de se mettre à dos.
Tandis que tout le monde voyaient en lui un petit mage noir prématuré hautain, moche et trop intelligent, côté Serpentard, il ne se faisait pas très bien voir non plus. Ayant rembarré tout ceux dont l'intelligence se faisait à peine plus élevée qu'une moule, et tout ceux qui pensaient pouvoir le faire plier à leur volonté, son nombre d'ami s'en était vu considérablement réduit. Malefoy, de 7 classes plus âgé que lui, restait parfois avec lui, et ainsi toute sa bande de toutous qui lui donnaient envie de les envoyer courir après un nonos, mais il était certain que c'était par intérêt. Et il ne s'était pas trompé. Après avoir passé le reste de sa scolarité seul, sous les nombreux quolibets engendrés par les blagues foireuses de Potter et sa bande d'abrutis congénitaux, Malefoy, qui était resté en contact avec lui, le regardant progresser, être le meilleur dans toutes les matières où l'habileté et l'intelligence étaient de mise, l'avait amené auprès du Maître. Le Maître. Si beau, si jeune, si vif d'esprit, si honorable. Son sens des valeurs était particulièrement pointu et ses objectifs inspiraient le respect. Il est devenu, au fil du temps, un monstre n'ayant plus que le goût de la puissance et de la victoire.
Il s'était vite rendu compte qu'il avait fait la plus grosse connerie de sa vie. Lui qui s'était refusé tout maître au collège, s'était vu plier sous la menace qu'ils tueraient sa mère. Peine vaine, sa mère était morte, 3 mois plus tard, sous le choc de l'annonce que son fils avait rejoint les rangs du Lord noir. Son père? Il était mort lors de sa 2° année, et le comble, c'est que ses cheveux ne s'en étaient pas remis pour autant. Ainsi donc, toute sa vie il avait connu la haine des autres, et sa propre haine qu'il envoyait et renvoyait, comme une sphère de haine dans laquelle il avait pu terminer sa croissance, avant de se sentir prêt à affronter le monde. Et ce jour était arrivé…
Une seconde!
Il interrompit le fil de ses réflexions, alors qu'il entrait dans ses appartements.
Ce jour était arrivé? Il en était hors de question. Pas question de se montrer du jour au lendemain gentil, aimable, sociable. Snape était et restera toujours Snape. La seule chose qu'il voulait, c'était attirer l'attention sur lui, qu'on le voit différemment, pour une fois. Il grimaça à cette pensée, mais avoua ce qu'elle avait de plus profond: pour s'amuser. Severus Snape, pour la première fois de sa vie, avait envie de s'amuser, sur sa propre personne. Il lutta fortement contre cette idée, que dis-je? Cette ineptie, mais au bout de 2 jours, il dut bien se rendre à l'évidence: il avait envie de changer un peu, de se distraire, parce qu'il en avait plein le cul.
C'est donc le samedi que l'on trouvait notre homme sur le chemin de Traverse, où il espérait fortement ne pas être reconnu, ce qui était vain espoir car les regards noirs prouvèrent que dans les esprits il n'avait pas été assimilé qu'il était du bon côté – où alors étaient-ce des parents d'élèves qui savaient la manière dont il traitait les sales mioches (ils devraient être contents! pas de favoritisme!). Il entra chez le coiffeur où on le dévisagea avec crainte. Et beaucoup furent étonnés de le voir demander une coupe mais ils n'en laissèrent rien paraître.
Alors pendant une bonne heure, la coiffeuse s'évertua à raccourcir dans un mi-long dégradé très agréable à l'œil les mèches d'un noir de jais qui, au sortir de chez les magiciens, lui retombaient légèrement dans les yeux en cachant doucement un front trop large, ce qui donnait un résultat à tomber, car il dégageait un sorte de sensualité, une sauvagerie qui, à l'approche de ses yeux d'un noir duveteux laissait place à une douceur qui transparaissait, contre la volonté de son propriétaire, mais qui transparaissait quand même. Faisant un crochet par Ste-Mangouste, quelqu'un qui aurait suivi notre ami se serait demandé ce qu'il y était allé faire, et pourquoi cela prenait autant de temps. Mais en le voyant ressortir il aurait tout de suite compris.
OoOoOoOoOoOoOoOo
A suivre
Héhéhé mais qu'est-ce qu'il a fait? Bon je crois que vous avez deviné, donc… review? Et bonne soirée à vous, votre dévouée fic's writer, Revil.
