Séquelles de losers
Sushi-la-seule-l'unique : Parce que je ne suis jamais à la page, j'ai découvert récemment le comics The Losers grâce au film du même nom. Superbe série qui m'a donné envie de gratter un peu de papier à mon tour.
Les personnages utilisés dans cette fiction appartiennent corps et âme à Andy Diggle et Jock.
Résumé: Cette fiction comptera quelques courts chapitres et mettra particulièrement en scène Jensen ainsi que Cougar, et, puisque c'est une yaoiste qui écrit, romance oblige. Non amateurs, passez votre chemin.
Bonne lecture à ceux qui passent par ici!
De retour dans la course
Cela faisait un an que la Nouvelle Jérusalem était tombée une semaine que Pooch et lui avaient envoyé Staegler se faire foutre. Cependant, la loose continuait pour Jensen. Les yeux rivés sur les résultats de la biologie sanguine d'un certain Alejandro Garcia, il s'étira, dénouant ses muscles sous la blouse blanche. Sérieusement, se faire passer pour un interne de premier semestre n'était pas si compliqué. C'est vrai, le professeur Nichols qui en devait une à Clay avait été d'un grand secours et cet hôpital avait un système de sécurité navrant. Après tout, on ne pouvait pas s'attendre à grand-chose d'une structure française. Les cheveux un peu plus longs, un peu de teinture noire, il était méconnaissable.
Un mouvement suspect à l'entrée du service le fit plonger discrètement sous le bureau. L'aide-soignant ainsi que l'infirmier de garde venaient de partir en pause, le laissant gérer les rares patients du service. Aux bruits de pas, il pouvait dire qu'ils étaient trois, discrets et armés. Il tenta un coup d'œil furtif pour confirmer. Habillés en civil, trois hommes de grande stature avaient sorti des armes de poing avec silencieux. Rien d'insurmontable s'il gardait l'effet de surprise. Tendant le bras, il décolla les sparadraps retenant deux revolvers eux aussi équipés de silencieux de sous le bureau.
Bien, ils ne savaient pas où trouver leur cible et s'étaient donc mis à fouiller les chambres une à une depuis l'extrémité du couloir, à l'opposé de la chambre de celui qu'ils cherchaient. Depuis le poste infirmier, Jensen déclencha l'alarme d'une chambre inoccupée avant de s'y glisser. Le chef de l'opération fit signe à l'un de ses hommes de voir d'où provenait le bruit. Il fut abattu sans sommation par l'informaticien en planque. «Moins un.» se dit-il pour lui-même en rattrapant l'homme afin que sa chute passe inaperçue.
Ne voyant pas son équipier revenir, le deuxième s'engagea dans le couloir, pointant son arme dans toutes les directions à la recherche d'un potentiel agresseur. Le point pratique, c'est qu'un couloir d'hôpital est obscur le soir et, en réanimation, encombré par toutes sortes d'appareils. Caché derrière un appareil à dialyse, Jensen tira dans le cou de l'homme, l'empêchant de donner l'alerte. «Toi, chut.» se dit-il avant de s'enquérir de la position du troisième qui était hors de vue. «Merde, il est dans la chambre.»
Entrant en trombe, il tira une balle dans le poignet du troisième qui pointait son arme sur la tête de l'occupant du lit. La balle traversa la chair pour aller se figer dans un des moniteurs dont l'alarme se mit à hurler. «Fils de pute! Ramenez-vous! Y en a un autre ici!» s'écria le tueur avant de se ruer vers le blond à lunettes.
L'attention fixée sur celui qu'il pensait le dernier à abattre, Jensen prit de plein fouet un coup de pied dans les côtes, le projetant contre le mur et le désarmant au passage. Le quatrième homme, en blouse de médecin celui-ci, entra à ce moment et éloigna les armes d'un coup de pied nonchalant. L'ancien loser reconnut sans peine l'assistant du professeur Nichols. «Les autres sont morts, incapable. Heureusement que je suis passé voir. J'avais des doutes concernant celui-là. Finis au moins le travail pour l'autre.» crachat-il, impérieux à son complice.
Quelque chose sifflait avec insistance à lui en percer les tympans. Le patient ouvrit péniblement les yeux. Trois hommes dans la pièce. L'un, à terre, était tabassé à coups de pied par un autre en blouse blanche. Celui qui se tenait près de lui... Il aurait reconnu le son entre mille : celui d'un pistolet qu'on réarme. Près de sa tête. Son corps fut plus vif à réagir, déviant le bras de son agresseur au moment où le coup partait. Instinctivement, il lui asséna un violent coup de tête dans le menton et s'empara de son arme, tirant un coup fatal. L'homme à la blouse cria quelque chose qu'il ne comprit pas mais le peu qu'il avait saisi de la situation valut à ce dernier une balle en pleine tête. Il voulut faire encore un pas mais s'effondra brutalement. Une sensation de voile noir devant les yeux, l'empêchait de voir ce qu'allait faire l'homme à terre. Il se raccrocha à l'arme qu'il venait d'utiliser et la pointa droit devant lui.
Hébété par l'enchaînement d'événements, Jensen reprit ses esprits à la chute du patient, lorsque celui-ci se mit à pointer le pistolet dans sa direction. «Hey Coug, déconne pas, c'est moi, Jensen.»
Fin du premier chapitre.
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