Sauvage

Cette fanfic a été écrite pour tous ceux qui se demandent ce que deviennent les Pokémons sauvages vaincu : voici la réponse ! (je la dédie à Christale alias Princessemagicarpe ma joueuse folle D)

Je suis un Chrysacier. Sauvage. Ma vie est douce, je mange et dors toute la journée. Je me souviens un peu de la période où j'étais un Chenipan, c'était plaisant je crois, je me déplaçais beaucoup plus mais ça ne me manque pas vraiment, bientôt je deviendrais un Papilusion et je pourrais voler bien au-dessus des mers et des nuages !

En ce début de matinée je vais faire ce qui me plait le plus : manger de jeunes herbes encore humides de rosée. J'avais à peine commencé à mâcher lentement lorsque j'entendis du bruit près de moi, il y avait quelque chose dans l'herbe autre qu'un Pokémon, quelque chose de gros et de bruyant qui ne prenait pas la peine de se cacher : il y avait un humain quelque part non loin.
Tapis dans mon herbe j'attendais le retour du silence mais l'humain semblait chercher quelque chose car il fouillait la verdure fraîche, l'écrasant impitoyablement et réduisant la taille de mon hypothétique repas.

Ce fut lorsqu'il émergea d'un bond vers moi que je compris que j'aurais dû me cacher, il lança une balle blanche et rouge d'où sorti un gigantesque Salamèche. Sans attendre je lançai mon armure, espérant gagner un peu de temps pour trouver un moyen de battre ce monstre immense mais il répliqua d'un coup de griffe assassin. Sentant mes forces me quitter je lançai de nouveau mon armure, en vain, un dernier coup de griffe m'ôta tout espoir de le vaincre, tout espoir de finir mon repas, tout espoir de voir le soleil se coucher à nouveau mais surtout tout espoir de devenir un magnifique Papilusion.

Le dresseur avait rappelé son Salamèche et était parti, me laissant agoniser dans l'herbe sans demander son reste, j'allais mourir sous peu et il le savait. Ou alors il ne le savait pas mais s'en fichait. Mes yeux sont lourds… je suis fatigué et j'ai froid… peut-être que je ne devais pas devenir ce beau Papilusion, peut-être que ce sommeil qui me guette sera bon… je n'avais pourtant jamais détesté les humains, je ne haïssais pas les dresseurs. Chacun son chemin, le miens s'arrête ici… Merci.

Fin de partie,
sauvegarde en cours,
ne retirez pas la cartouche et n'éteignez pas la console de jeu avant la fin du chargement…