James Potter avait épousé Lily Evans à vingt trois ans. Ils avaient fait leurs études ensemble et cela ne surprit personne.
Un an plus tard, pour leur plus grande joie Lily tomba enceinte. Ils décidèrent de garder secret le sexe de l'enfant et achetèrent tout ce qui leur faudrait dans des couleurs neutres telles que le jaune et le blanc. Lily accoucha neuf mois plus tard de jumeaux.
Cependant le médecin pensant bien faire prévint le mari que l'un avait un retard mental…
James en pensant éviter une souffrance à sa femme décida d'écourter la vie de cet enfant et de garder le secret. Il la savait fragile, et ne voulu pas lui faire de peine. Il fit jurer à Minerva MacGonagal de ne rien révéler de tout cela. Celle-ci essaya de convaincre son employeur de ne pas le faire mais il ne l'écouta pas. Depuis ce jour, Minerva se montra froide avec son supérieur
Comme prévu, Lily n'en su rien à cause de son accouchement qui l'avait épuisée. Elle ne se souvenait plus du tout d'avoir mis au monde deux anges car elle s'était évanouie juste après la naissance du premier. Lily vécue heureuse dans l'ignorance; jusqu'à ce que la conscience de sa nourrice Minerva ne puisse en supporter davantage... En effet, elle avait quasiment élevé Lily et ne pouvait vivre avec un tel secret. De plus elle estimait que c'était son devoir… Elle lui révéla la vérité… Tout d'abord, Lily profondément bouleversée nia. Pendant une semaine, elle voulut rester seule dans sa chambre avec son bébé refusant toute personne même son Mari qui s'inquiétait chaque jour un peu plus. Puis elle dû se rendre à l'évidence quand elle eut son dossier médical entre les mains. Elle pleura longuement son bébé serré tout contre elle, indécise. Finalement elle posa le pour et le contre, et décida qu'elle ne pouvait vivre avec son Mari qui avait tué leur enfant et qui lui mentait. A cette conclusion ces pleurs redoublèrent, mais malgré cela elle aimait toujours aussi tendrement son Mari, pourtant elle ne pouvait vivre dans le mensonge. Elle regarda une nouvelle fois son fils qui poussait des cris joyeux en jouant avec la corde qui retenait les rideaux du lit à baldaquin. Non! Elle ne devait pas hésiter! L'avenir de son fils était en jeu!
Cependant même si elle se décidait de fuir ou irait-elle? Lily avait un peu perdu les liens d'amitiés qui la liait à ses anciens camarades d'internat. Elle passa en revue ses amies et amis et s'arrêta à l'un deux: Remus Lupin.
Mais cela était risqué, Remus Lupin était un grand ami à James… Pourtant elle n'avait personne d'autre vers qui se tourner. Il y avait bien Sirius Black mais, il était beaucoup trop proche de son Mari et puis il était le Parrain d'Harry… Sirius serait incapable de tenir sa langue et puis il était possible qu'il soit au courant pour la mort de son autre enfant.
Sa décision était prise elle quitterait la maison le lendemain matin avec la complicité de Minerva MacGonagal qui avait voulu les accompagner. Ce matin là ils se levèrent aux aurores et appelèrent un Taxi qui les déposa à l'aéroport. Lily préféra mettre Lupin au courant dès que le fait serait accompli. C'est-à-dire qu'elle lui expliquerait sa folie que lorsqu'elle serait arrivée en France à l'aéroport de Roissy.
Quand James s'aperçu de la disparition de sa femme c'est-à-dire une heure après sa fuite, il entra dans une colère noire puis dans une immense tristesse. Il agit très vite, il savait que tout se jouait maintenant. Il appela ses amies pour trouver une piste. Il appela Scotland Yard et demanda même à ses amies de la chambre des Lords de l'aider. Mais la seule information qu'il avait récupéré était quelle avait prit un Taxi à cinq heure du matin, et que la jeune femme avait voulu être déposée à l'aéroport : Glasgow Prestwick AirportLe chauffeur avait révélé que cette femme était accompagnée d'un nourrisson et d'une femme âgée à l'allure sévère. Sirius qui avait été prévenu comme les autres membres de la chambre des Lords lui conseilla d'appeler Lupin, après tout celui ci était en France et était Ministre de l'intérieur. Sirius savait qu'il ne devait pas sous estimer Lily Potter, si elle avait pris ses papier et ceux de son filleul ainsi que ceux de Minerva elle avait probablement dû quitter le territoire. Et quel meilleurs pays que la France quand on est un réfugié? De plus Lupin avait toujours été très proche de Lily.
Trouvant cette idée judicieuse, il appela aussitôt son ami. James remarqua que Sirius semblait choqué du comportement de Lily, il avait du mal à croire qu'elle ai pu agir ainsi, car il pensait qu'elle n'aurait pas pu quitter son Mari sans un motif valable. Puis prétextant une réunion urgente il raccrocha. En cet instant il ignorait que c'était chez lui que la femme de son ami avait décidé de se réfugier. James n'avait pas un instant pensé aux raisons de sa femme, pour cette brusque fuite. Il savait qu'elle allait mal ces temps ci, mais il savait également que sa femme l'aimait plus que tout. Puis il essaya de réunir les différentes données qu'il avait en sa possession puis parvint à la conclusion que Minerva avait du la mettre au courant de ce tragique «incident». Son cœur manqua plusieurs battements et il s'effondra, ses jambes ne le tenant plus. Sirius le rattrapa in extremis et le fit s'asseoir dans un fauteuil. Pour la première fois il regretta la décision qu'il avait prise en donnant la mort à son propre enfant... Ce jour la il versa ses premières larmes depuis la mort de sa famille tué par un terroriste.
Quant à Lily, elle avait eut plus du mal que prévu à convaincre Lupin. Surtout que celui-ci savait tous les efforts que faisait son mari pour la retrouver elle et son héritier. Il lui fit remarquer qu'il aurait pu faire circuler leurs photos pour les retrouver plus facilement, mais qu'il ne l'avait pas fait pour ne pas les mettre en danger. Quand elle apprit cela, Lily fondit en larme et lui conta toute l'histoire. Lupin ne pu qu'accepter. Il était un homme du monde, il avait hérité des titres de son père qui était Comte bien qu'il n'était qu'un bâtard. Il ne pouvait abandonner une femme et un enfant. Pour ne pas subir le harcèlement de la presse qui ne manquerait pas de renseigner son ami il préféra les emmener dans son château en Haute-Loire. Sa décision était prise il espérait que son ami ne lui en voudrait pas quand il le découvrirait. Il savait par expérience que tout finissait toujours par se savoir.
James Potter continuait ses recherches, l'espoir laissant place au désespoir. Ses recherches infructueuses le rendirent aigri et amer. Sirius ne reconnaissait plus son ami. Celui-ci se plongeait dans le travail pour tout oublier. Certes il faisait un travail remarquable, mais ce brusque changement commençait à parvenir aux oreilles de La Reine. En effet, malgré tous ces efforts il avait de plus en plus de mal à étouffer l'affaire. Pour la retrouver il avait de plus en, plus besoin de mettre des gens au courant de l'affaire. De plus, James depuis la naissance de son fils avait cessé de venir aux réunions de la chambre, préférant se concentrer sur sa vie de famille. Il paraissait d'ailleurs que lorsque la reine l'avait convoqué pour lui présenter ses félicitations il avait vanté la beauté de son fils. Et s'en fut toujours ainsi, même après son départ, il restait un papa gâteau. Mais contrairement à autrefois, ces yeux ne pétillaient plus de bonheur.
Finalement, un jour la Reine qui avait toujours ressentit un sentiment maternel envers ce jeune garçon dont les parents avaient été envoyés à la mort par sa faute. Elle avait vu cet enfant si jeune réussir à assumer des responsabilités beaucoup trop importantes pour ses douze ans, et parvenir à couvrir son nom de gloire. Elle le revoyait enfin, elle avait toujours voulu le prendre dans ses bras et consoler ce garçon, qui lui avait pardonné la mort de ses parents. Mais elle n'avait pas osé c'était le début de son règne et elle n'avait pas voulu créer de nouveau ennuis à ce pauvre enfant qui semblait accablé par la tristesse. Elle l'avait vu devenir un homme, lors de son mariage avec la douce Lily elle avait été présente, et avait béni leur union.
Mais quand James Potter se présenta elle ne le reconnu pas. Lui qui avait toujours une apparence irréprochable et un charme indéniable était négligé et paressait ne pas avoir dormi depuis des semaines. Fort surprise elle demanda aux gardes et à toutes les personnes présentes de quitter la salle. Celui-ci resta immobile, fixant la Reine mère. James avait toujours été extraverti en sa compagnie. Mais cette fois, il ne bougeait pas. Elle demanda des nouvelles de sa femme et du jeune Harry dont il était si fier. Et celui-ci devint encore plus pâle. Elle ne l'avait jamais vu comme cela, jamais James Potter n'aurait manqué l'occasion de parler de son fils. Ce fut à ce moment qu'elle comprit qu'il y avait un énorme problème. Elle lui demanda ce qui n'allait pas. Il eut un silence si long qu'elle se demanda si il l'avait entendue. Après quelques minutes il déclara qu'il voulait bien lui expliquer ce qui se passait aux condition suivantes: qu'elle n'intervienne pas et qu'elle ne le juge pas. Il s'excusa alors en disant également qu'il n'avait rien exigé de sa Reine. Mais celle-ci lui intima de se taire et de parler. Son visage laissa apparaître la ride du souci.
Alors il raconta tout, elle l'écouta avec attention. Il la vit blêmir quand il lui dit qu'il avait décidé de tuer leur enfant, puis froncer les sourcils à sa fuite. Quand il eut fini de se confesser, il resta là, debout, attendant une réaction. Il aurait préféré que la Reine Mère hurle, donne des ordres le sermonne, mais pas ce silence. Il avait toujours eut un grand respect envers cette femme qui avait réussi à imposer sa nouvelle politique internationale, et conquérir le cœur de ses sujets alors que la royauté disparaissait jours après jours en Europe. Soudain, il prit conscience de la porté de son geste. Il avait tué un enfant, leur enfant! Il ne valait pas mieux que le dernier des mécréants ou que les terroristes qui avaient tué ses parents. C'était au même titre que Harry son fils la chair de sa chair la sang de son sang. Le fruit de son amour pour Lily. Il avait tué un ange innocent cadeau du ciel. Comment avait-il pu faire ça? Et une nouvelle fois des gouttes d'eau salée coulèrent le long de ses joues. Il détourna la tête honteux, de son geste et de ses larmes. Il avait honte de montrer ce qu'il était devenu à celle qui l'avait toujours soutenu dans ses entreprises farfelues mais couronnées de succès. Il était le seul responsable. Lily avait eu raison de quitter le meurtrier qu'il était devenu. Et ces larmes se dédoublèrent.
La Reine Mère regarda cet enfant qui avait grandi trop vite, pour qui elle avait toujours eut une affection particulière. Quant il eut fini son histoire elle préféra ne rien dire le laissant seul à ses pensées. Elle était persuadée qu'il ne s'était jamais interrogé sur la portée de son geste. Elle se doutait que ce cadre était propice au souvenir et qu'il se souviendrait de la première fois qu'il l'avait rencontrée: c'était à la nouvelle de la mort de ses parents. Elle se contenta de fixer cet homme qu'elle considérait toujours pour un enfant. Elle attendait le bon moment. Puis soudain elle vit ses yeux briller puis des larmes dévaler sur ses joues. Elle ne dit toujours rien, il fallait attendre qu'il ai la bonne réaction. Puis il détourna la tête. A ce moment la elle se leva et se dirigea vers lui. Il avait eu l'attitude qui fallait, comment pouvait-il ne pas paraître honteux par son geste. Il avait enfin comprit. Elle savait en tant que femme puis mère le choc que cela avait du être pour Lily. Elle n'osait imagine sa peine. Elle pouvait comprendre sa fuite mais pas la cautionner pour avoir abandonné son Mari. Tous savaient que James Potter aimait passionnément sa femme et qu'il aurait tout fait pour elle. La Reine se doutait que James était au bord du gouffre et dans l'état actuel il aurait pu commettre l'irréparable. Et cela elle ne le se pardonnerai jamais ni à elle ni à Lily. La première fois qu'elle l'avait vue elle avait apprécié la jeune femme. Elle avait toujours pensé qu'elle était la femme parfaite pour James.
Il ne la vit pas s'approcher. Elle comprit qu'elle était à ses côtés que quand il sentit sa main sur sa joue lui relevant la tête. Il n'osait croiser son regard, mais elle le força à la regarder. Elle posa un baiser sur son front et essuya ses joues baignées de larmes comme elle aurait fait avec un enfant ayant un grand chagrin. Puis il sauta dans ses bras, elle fut surprise d'un tel geste mais le laissa faire. Il s'accrocha à elle comme si elle était sa dernière bouée. Puis finalement elle le prit dans ses bras et pleura avec lui. Ils glissèrent au sol, elle, le tenant dans ses bras. Cet instant aurait pu faire penser à une scène de «la Piéta »: la Vierge Marie tenant son fils mort dans se bras.
James pleurait silencieusement, secoué de sanglots contenus. Il avait une boule dans la gorge et se sentait tellement mal.
La Reine essayait de consoler l'homme devenu enfant qui sanglotait silencieusement dans ses bras. Puis elle entendit des murmures qui se transformèrent en excuses puis en mots d'amours. Et qui se répétèrent en une longue litanie entrecoupée de sanglots jusqu'à que l'homme ne s'endorme dans ses bras. Quand elle fut sûre que celui-ci dormait elle leva le visage vers plafond.
Elle murmura alors d'une voix basse: «Lily pardonne lui… il t'aime tellement».
Lily, coulait des jours paisibles en compagnie de son ami devenu protecteur et de son fils. Pourtant quand elle était seule, elle avait un visage grave et cela lui arrivait de pleurer dans son lit et quand cela lui arrivait elle prenait Harry dans ses bras. Lupin n'était pas dupe, il savait qu'elle n'était pas heureuse. Elle aimait toujours James, et elle souffrait loin de lui. Il avait toujours été intimement convaincu que ces deux la étaient des âmes sœurs. Au début il prenait régulièrement des nouvelles de son ami essayant d'en discuter avec Lily. Mais dès qu'il parlait de son mari elle se renfermait sur elle-même. Puis il avait cessé, il se faisait du mal inutilement à lui et à Lily. Depuis qu'ils les hébergeaient, il souffrait d'insomnies.
Un jour, il reçu un appel de James qui lui disait qu'il abandonnait ses recherches. Lupin bien que soulagé en fut profondément peiné. Et lui hurla que si, il arrêtait c'était parce qu'il ne l'aimait pas assez. Il avait toujours cru que le mariage des Potters serait un exemple, il ne voulait pas que cela se finisse comme ça, il les aimait trop pour les abandonner. Mais celui-ci au lieu de crier comme il l'avait espéré se contenta de le regarder avec désespoir, ce qui lui fit monter les larmes aux yeux. Il lui expliqua ce qu'il avait fait, et lui dit qu'il était inexcusable, qu'il attendrai qu'elle lui pardonne et qu'il n'aimerai qu'elle. Il lui dit que la meilleure chose qu'il puisse faire pour se faire pardonner ou pour lui montrer son amour, était de se retirer.
A présent les larmes coulaient librement sur les joues de Remus. En cet instant il envie de trahir sa promesse et de révéler la présence de la femme de son ami chez lui. Mais il se retint pourtant. Avant de le quitter, James lui demanda pourtant une chose et Remus lui répondit qu'il ferait n'importe quoi pour l'aider. Il lui demanda de supplier Lily de bien vouloir lui envoyer chaque année une photo de son fils et ce, au moins une par an. Remus sentit son cœur se geler, il tenta de s'expliquer mais James l'interrompit et lui dit de continuer à garder le contact avec sa femme. Et qu'il n'avait pas à s'en vouloir et qu'il était rassuré qu'elle soit encore en contact avec lui. Remus ne pût qu'acquiescer avant de couper l'appel visiophone.
Remus était rassuré que son ami ne lui en veuille pas bien qu'il ne sache pas qu'il n'était pas seulement en contact avec sa femme mais qu'elle habitait aussi chez lui. Il transmit la requête de James à Lily, celle-ci lui promit qu'elle en enverrait une tout les mois, puis elle pleura.
Après cet incident, Remus s'intéressa davantage à Harry. Il ne voulait rien manquer du spectacle de la croissance de ce petit être qui méritait tant de bataille. Il l'observera, pour pouvoir le décrire dans son journal et le donner à James quand celui-ci découvrirait la supercherie. Il voulait respecter la promesse faite à son père qui était de prendre soin d'eux et de transmettre à Harry les valeurs fondamentales dont il aurait besoin plus tard. Pour que son vrai père soit fier de lui et lui pardonne sa trahison.
Remus se comporta avec Harry comme un père attentif et aimant et avec Lily comme un ami compréhensif.
James, continua de vivre sans sa femme et son fils. Il était à présent président de la Chambre des Lords et n'en tirai aucune fierté. La seule raison qu'il faisait qu'il acceptait ce poste qu'il avait toujours refusé dans le passé était tout simplement qu'il «avait du temps à perdre». Quelques nouveaux venus s'offusquèrent de la désinvolture de ce nouveau président, mais se turent sous les regards assassins des autres. Ils furent pourtant rassurés par le bon travail qu'exécutait James Potter. Il avait regagné sa distinction d'antan, mais c'était factice. Ses plus proches amis s'en aperçurent, et ne parvinrent pas à le détendre un peu. Les seuls jours ou l'on voyait James Potter aussi heureux qu'autrefois étaient lorsqu'il recevait une nouvelle photo de son fils. A ces moments là il redevenait le papa gâteau qu'il avait été, faisant profiter toute la chambre des photos de son fils. Personne n'osait lui demander ou étaient Harry et Lily Potter. Les quelques courageux qui avaient osé poser la question s'étaient vu remerciés par un silence et le départ de l'interrogé. Mais tous, avant qu'il ne parte, notaient son air de profonde tristesse. Seul Sirius était au courant de toute l'histoire et n'en avait jamais soufflé un mot. Il était souvent le premier à voir les photos du jeune Harry et d'ailleurs il en avait une collection dont James lui avait fait des doubles.
Après tout il en était le parrain, et lui aussi se prenait aux jeux de montrer les photos de son filleul chaque mois. Filleul qu'il n'avait pas vu depuis des années. Mais il en était quand même fier de ce petit bout de chou qui ne cessait de ressembler à son père sauf les yeux qui étaient verts de la même couleur que Lily. Le seul rayon de soleil de son ami était son fils. Il avait renoncé à l'espoir de revoir Lily mais pas celui de revoir son fils. Il attendrait que celui-ci comme tout les enfants ayant grandi sans père, essaye d'en savoir plus sur lui. D'ailleurs la ressemblance de son fils envers sa personne ne faisait que le rendre davantage heureux. Il savait que Lily, prenait soin de lui et qu'elle l'élèverait en parfait gentleman.
Il avait fait aménager une chambre pour son fils qu'il redécorait chaque année avec de nouveaux jouets dont Lupin lui avait dit qu'il aimait joué avec. Parfois il s'asseyait dans cette chambre et imaginé son fils joué avec ces jouets neufs. Son château était couvert des photos de son fils et de montage photos sur lesquels il avait placé aux côtés de la bouille de son fils sa femme et lui.
Sirius s'inquiétait pour son ami, celui-ci étant seul s'enfermait davantage dans ses rêves. Mais lui-même avait ses problèmes, problèmes familiaux. Sa parente Narcissa Black était revenue de la fuite avec un galant et pas seule… Il ne savait comment éviter un nouveau scandale à sa famille qui avait déjà souffert de diffamation. Son statut de privilégié auprès de la Reine ne serait pas éternel surtout en continuant à cette vitesse. Il ne pouvait pas l'abandonner son éducation l'en empêchait. Il craignait pourtant la réaction des autres grandes familles auxquelles il était lié. Puis il se rappela qu'il était le chef des Blacks et n'avait d'ordre à recevoir de personne… à part la Reine elle-même. Depuis toujours la seule opinion qui contait à ses yeux était celle de James et il était persuadé que celui-ci le soutiendrait. Soudain une idée audacieuse germa dans son esprit. Narcissa et James étaient tout les deux déboussolés et pleuraient l'amour de leur vie…
La rencontre de Narcissa et de James se fit dans le Manoir des Blacks. Sirius lui raconta son histoire en omettant un détail.
James rentra chez lui troublé ce soir là. Il avait parfaitement comprit les attentions de son meilleur ami. Mais depuis la mort de sa femme, il n'avait pas touché une autre femme, jugeant que c'était sa punition pour avoir trahi sa confiance. Pourtant cette jeune femme lui rappela Lily. Bien qu'elle n'ait rien en commun elle était aussi blonde que Lily était rousse, ses yeux étaient d'un bleu profonds tel le saphir alors que ceux de Lily étaient transperçants comme l'émeraude. Mais elle avait le même caractère: Cette même douceur, cette confiance qu'elle dégageait. Il s'en voulu de comparer Lily à cette femme. Aucune ne pourrait remplacer Lily dans son cœur. Pourtant cette jeune femme l'intriguait et il décida de retourner la voir sous prétexte de parler à Sirius.
Pendant ce temps Harry grandissait aimé et entouré de toute l'attention qu'il aurait pu avoir si il était resté chez les Potter. Il avait trois ans, avait les cheveux d'un noir de jais, des traits enfantins et des pommettes constamment rouges et des rondeurs d'enfant. Il savait déjà se faire comprendre et était en première année de Maternelle. Il avait subi des tests car il était entré à l'école avec un an d'avance et on en avait déduit qu'il était plus éveillé que les enfants de son âge. On le fit donc directement rentrer en moyenne section. Mais Harry n'aimait pas cet endroit, il restait toujours dans son coin refusant de parler à ses camarades et à ses maîtresses sauf pour répondre par monosyllabes. Cependant il était toujours poli, il avait une attitude irréprochable. Il faisait son travail comme les autres élèves et attendait que la Maîtresse vienne le féliciter comme d'habitude. Comme il avait souvent fini son travail avant les autres, il allait dessiner. Ces dessins était déjà très avancés pour son âge. Il avait la notion de l'espace et de l'accord des couleurs. Les Maîtresses l'aimaient beaucoup, et lui montraient leur affection. Mais lui restait de marbres à ces marques affectives. Les Maîtresses en parlèrent à sa Mère et celle-ci en fut étonné, il était toujours très joyeux à la maison leur répondit-elle. Et elle se mit à étudier son fils attentivement, elle remarqua qu'il avait souvent l'air concentré quand il regardait Lupin rentrer du travail, il lui arrivait même de rester à l'attendre devant la porte, alors qu'elle pensait que pendant ces moments là, il dessinait. Elle pensait que son fils avait un véritable don pour cet art, elle avait même commencé à envoyer à James ses dessins. Quand Lupin rentrait, Harry recommençait à sourire. Puis, elle fut prit d'un horrible doute. Harry ne lui avait jamais demandé qui était Remus, il continuait à l'appeler de la même façon que lorsqu'il était petit « Mus ». Pourtant il avait appris avec facilité le mot «Maman» qu'il lui avait instinctivement attribué de même avec Minerva qu'il appelait «Tata». Et il avait parfaitement compris la notion du mot «Papa» étant donné les phrases justes quand il employait ce mot. Elle décida d'aborder le sujet avec Lupin.
Pendant ce temps à l'école, les élèves fabriquaient leurs cadeaux pour la fête des Pères. Et les Maîtresses pour la première fois durent se confronter à l'entêtement de leur élève qui refusait de faire le travail demandé. «J'en ai pas besoin» répondait-il quand on lui demandait pourquoi. Finalement il se mit au travail de mauvaise grâce. Son travail était d'un niveau supérieur que ses camarades, comme toujours.) Il fallait décorer un cadre préalablement peint de la couleur choisie par l'enfant puis verni pas ses soins et le décorer avec des autocollants, des feutres, des pastels, du sable, des coquillages, des feuilles, des cailloux… Alors que tous les enfants s'étaient contentés de mettre le plus de choses possibles sur un minimum de place. Harry avait choisi un thème: La Mer. Il avait mélangé le sable avec la peinture bleu, puis étalé une énorme quantité de sable sur son cadre jaune-orange. Il avait ensuite versé le sable bleu sur la colle le plus minutieusement possible. Il en fit de même pour le soleil. Ensuite il répartit des coquillages de formes plus ou moins similaires et régulières de manière symétriques.
Puis les enfants durent écrire «Je t'aime Papa» de la façon la plus lisible possible: ce qui ne fut pas une mince affaire pour la plupart... Harry une nouvelle fois refusa de s'exécuter mais les Maîtresses finirent par le laisser, tellement elles étaient occupées.
Harry était assis, sur une chaise rouge et regardait ses camarades s'affairer. Il pouvait les entendre, chacun vantait la perfection de son Papa et la joie qu'il allait avoir quand il allait lui montrer son cadeau. Harry baissa la tête et sentit les larmes lui piquer les yeux, il se les essuya doucement comme le faisait sa maman ou tata quand il pleurait puis il releva la tête et vit les mots que Les Maîtresses avaient écrits au tableau. Il se rappela leur signification et voulu recommencer à pleurer. Alors il tourna le dos au tableau prit une feuille et un crayon pour dessiner. Mais les cris des autres enfants l'empêchaient de dessiner correctement. Puis il comprit qu'il n'avait pas réellement envie de dessiner. Il traça alors les choses qu'il lui passait par la tête. Il sortit de ses pensés et se retourna quand il entendit les Maîtresses dire qu'il ne restait pas beaucoup de temps. Il regarda ceux qu'il avait dessiné et en fut tellement étonné qu'il lâcha la feuille. Une des Maîtresse qui passa près de lui poussa un cri et la montra à ses collègues. Harry ne comprenait pas ce qui se passait. Celle qui avait ramassé la feuille finit par lui dire, qu'il y avait sûrement quelqu'un qui lui tenait lieu de père ou qu'il considérai comme tel. Aussitôt un visage s'imposa dans l'esprit d'Harry. Encouragé par sa Maîtresse qui lui tendit sa feuille sur lequel il avait tracé les mots à écrire il les recopia au milieu de son cadre. Il écrit parfaitement bien, le même lettres qu'au tableau, aucun tremblement dans la manière dont il tenait le stylo. Le dessin lui permettait d'imiter.
Ce soir là ce fut Remus qui vint le chercher à l'école. Chose très rare surtout que l'on n'était pas un Vendredi. Harry fut tellement heureux de le voir qui lui sauta dans les bras sous le regard attendrit de ses maîtresses. Soudain l'une d'elle reconnu le Ministre de L'Intérieur.
Lily avait parlé du renfermement sur lui-même de Harry et en conclu que cela avait sûrement un rapport avec le fait qu'il n'ait pas de Père. Remus pensa qu'il était trop jeune pour s'inquiéter de cela cependant il préféra ne pas courir de risques et décida d'aller chercher Harry à l'école.
Ce même soir, après manger le petit garçon courut dans sa chambre pour offrir son cadeau à son «père» en famille. Mais Remus au départ de Harry se leva à son tour pour terminer un dossier qu'il n'avait pû terminer, étant sorti plus tôt de son travail pour rentrer à temps.
Il était tellement concentré sur son travail qui n'entendit pas frapper à la porte. Il leva la tête quand, il entendit la porte de son bureau grincer. Il vit alors un petit garçon avec un Pyjama à l'effigie de «Oui-Oui» rougissant, cachant quelque chose derrière son dos. Le petit garçon se balançait d'avant en arrière très gêné. Remus le trouva irrésistible ainsi, et il pensa avec peine que jamais James ne pourrait voir son enfant grandir. Il allait lui demander ce qu'il faisait encore debout à une heure aussi tardive quand Harry le devança et s'écria «Bonne Fête Papa!» en lui tendant son cadeau. Heureusement qu'il était assis car il se serait effondré au sol... Il ne savait que faire face au regard plein d'innocence que lui adressait Harry.
L'héritier Potter ne comprenait pas pourquoi son «Papa» ne prenait pas son cadeau. Peu à peu il baissa les bras et la tête. Il avait fait une bêtise, il sentit les larmes lui monter aux yeux.
Voyant qu'il était temps qu'il se reprenne, Remus se précipita vers Harry et le prit sur ses genoux avant de poser son cadeau sur son bureau. Il lui expliqua avec le plus de douceur possible qu'il n'était pas son Papa et qu'il ne pourrait jamais l'être. Bien entendu L'Enfant lui demanda pourquoi il n'avait pas de Papa comme tous les autres enfant. Remus le détrompa, il avait un Papa mais il était très occupé. Mais Harry s'écria qu'il ne voulait pas un autre Papa que lui et il le serra dans ses bras. Remus, pour la première fois comprit la difficulté de son rôle. Il détacha Harry de lui et le regarda dans les yeux. Il devait se monter fort, c'était le seul moyen. Il devait se montrer fort et ferme. Il savait que c'était le seul moyen. Il vit l'enfant le regarder avec appréhension, il sentit les larmes lui monter il les retint. Il avait déjà assez trahi son ami sans lui voler la seule chose qui il en était sur le faisait tenir debout: L'amour de son fils.
Il regarda droit dans les yeux Harry et dit de sa voix la plus sévère «Je ne suis pas ton Papa et je ne veux plus que tu m'appelles comma ça!». Il vit les larmes couler le long des joues de cet enfant qu'il considérai comme le sien. Mais il devait être sur qu'il avait compris. Alors il le lui demanda, mais Harry ne répondit pas, Remus finit par le secouer pour qu'il réponde. Alors Harry hurla qu'il le détestait. Et il sauta des genoux de «Mus». Arrivé à la porte il fit demi-tour, prit son cadeau le regarda une dernière fois et le jeta au sol avant de le piétiner. Le Ministre eut l'impression que c'était son cœur qui était ainsi écrasé. Il lui dit d'arrêter et qu'il ne devait pas détruire une aussi belle chose qu'il avait fait lui-même mais Harry ne l'écoutait plus. Finalement il prit le reste du cadre dont le sable avait disparu et dont les coquillages étaient brisés et le jeta à la poubelle puis s'enfuit en courant. Remus resta la debout à fixer la porte. Il poussa un soupir las et retourna à son bureau pour s'affaler sur son siège sa tête entre ses mains. Il revécu la scène les yeux fermés: il avait vu les émeraudes de ce petit enfant s'écarquiller de peur puis se remplir de larme. Il releva la tête et vit un autre papier au sol, probablement un de ses papiers officiels qu'il devait signer puis faxer. De guerre las il se leva et le ramassa. Il le retourna et c'est à ce moment la que ces défenses cédèrent. Il avait appris à aimer cet enfant comme le sien, il ne s'était pas rendu compte qu'avec le temps il avait tout fait pour remplacer James dans le cœur de son fils. Il ne pouvait pas lui faire ça! Il se dirigea vers la poubelle ramassa le reste du cadre piétiner ouvrit un de ces tiroirs de bureau d'où il sortit de la colle, puis il se leva alla près d'une grande commode dont était placé dessus de photos de Harry en vacances et des diverses choses qu'il lui avait ramené dont des coquillages, et des bocaux remplis de sable. Il prit ce dont il aurait besoin et s'assit près des restes du cadre étalé au sol puis entreprit de refaire du mieux possible le cadeau de Harry pour son «vrai» père. C vrai que remus a raison mais bon … j'aime bien le pathetique de cette scene
A ses côtés il posa la feuille ou l'on pouvait voir quatre personnes. Le plus à droite se trouvait une femme avec des cheveux gris relevés en un chignon qui ressemblait à une boule et des traits sur le visage qui devaient être des rides, en dessous on pouvait y voir écrire «Tata» avec une écriture enfantine; venait ensuite une jeune femme avec beaucoup de cheveux rouges les vu verts avec une longue robe bleue en dessous «Maman» y était écrit; puis un petit garçon les cheveux noirs en batailles les yeux également verts; et enfin un garçon les cheveux courts brun clair les yeux marrons des traits sous les yeux pour symboliser les cernes, une tenue qui ressembla à un costume et en dessous écrit «Papa». Toutes ces personnes se donnaient la main.
Remus décida qu'il recommencerai ce cadre et l'enverrai à James. Mais il garda le dessins et le rangea précieusement dans une boite fermé à clé qui contenait d'autre dessins et de photos de leur dessinateur et de lui. Il remit la clé autour de son cou et se remit au travail.
James, lui, se rapprochait davantage de Narcissa et ce qui devaient arriver arriva… Mais Sirius avait peur pour l'avenir, il avait eu la preuve qu'une relation basée sur le mensonge ne pouvait pas fonctionner. Il eut une discussion à ce propos avec sa parente, qui ne le montra pas mais en fut blessée. Elle savait qu'elle ne pourrait jamais prendre la place de Lily dans le cœur de James. Et ce; malgré tous ses efforts. Elle saurait pourtant parfaitement garder sa place. Elle espérait seulement un meilleur avenir pour tout ce qui lui restait de Lucius. Elle ne voulait pas faire du tort à James, elle savait que lorsque l'on apprendrai la vérité, elle serait mise au banc de la société et elle ne voulait pas ternir la réputation des Potters.
Pendant les mois qui suivirent, elle se consacra à sa raison de vivre, évitant James Potter. Mais, il était de notoriété que les Potters étaient des personnes persévérantes et butés. Un jour fatigué de ce jeu de cache-cache. Il débarqua à l'improviste chez Sirius. Mais à peine passé le portait du Manoir des Black, il se figea. Narcissa n'était pas seul elle était en compagnie d'un garçon. James ne l'avait jamais vu aussi souriante et heureuse. Puis, il pensa à son propre enfant à sa femme et à son visage quand chaque mois, il recevait l'unique lien qu'il le liait sa femme et lui.
Quand, elle vit Narcissa se figea et tenta de s'expliquer. Mais James l'interrompit et lui dit qu'il a comprenait parfaitement. Il lui raconta brièvement les détails qu'elle ignorait de son histoire. Et d'un commun accord, ils décidèrent de tout faire pour offrir un meilleur avenir aux héritiers des célèbres maisons Black et Potter. Et il sourit au garçon qui accompagnait Narcissa.
Harry avait six ans et demi lorsque sa vie prit un nouveau tournant. Il prenait des cours particulier et avait le niveau d'un élève de Ce2. Il parlait couramment le Français, l'Anglais, l'Espagnol et l'Italien ainsi que des notions de Latin et de Grec. Cela avait été décidé à la fin de sa première année de Maternelle, après l'incident avec Remus. Il fut décidé que Remus ne devait lui parler que Français; Minerva en Anglais, Lily en Espagnol. Et plus récemment son professeur particulier en Italien. Malgré le milieu privilégié dans lequel il avait vécu, Harry était resté un garçon simple et facile à vivre. Une éducation irréprochable lui avait tété donnée. Il avait été préservé des commérages de la presse jusqu'à ce 31 Juillet. Il était parti rejoindre Remus à Paris en compagnie de sa mère.
Ce soir là des éditions spéciales parurent, la radio, la télé… Tous ne parlaient que du même sujet: La Mort du Ministre de L'Intérieur. Ainsi que la présence mystérieuse à ces côtés d'une jeune femme et d'un garçon seul rescaper de cet accident de voiture.
Un badaud témoin de la scène l'avait filmé la scène : Où l'on voyait une jeune femme rousse en sang faire sortir de la voiture un jeune garçon évanouie et blessé à la tempe. Elle cria aux autres témoins de venir prendre son fils avant que la voiture n'explose. Ce fut une femme qui intervient et prit l'enfant dans ses bras. La jeune femme rousse remercia la femme qui essayait de la rassurer le temps que les secours n'arrivent. Puis une petite explosion ce fit entendre. Alors Lily hurla à la femme de s'éloigner, ce qu'elle fit. Ce fut à ce moment la que l'enfant le visage couvert de suie et en sang ouvrit les yeux. Il eut tout juste le temps de tourner vers sa Mère et de crier «Maman» avant que la voiture n'explose sous ses yeux. . Ce jeune garçon pleurant se libéra des bras de la Dame et couru vers la voiture en flamme en hurlant «Maman, Papa». Il se brûla les mains et le jambes, mais n'en avait cure. Ce fut les Pompiers qui l'éloignèrent du lieu du sinistre et éteignirent le feu avec une rapidité étonnante.
Ces images firent le tour de la terre et émurent les populations. Une enquête fut menée et la police conclut un accident, ils parvinrent à identifier les corps des victimes grâce au reste de corps carbonisé que l'on avait pu extraire de la voiture. Un chauffard ivre avait grillé le feu et heurté la voiture du Ministre qui mourut sur le coup. Quand à la jeune femme les recherches avaient abouti à son nom: Lily Potter, femme de James Potter président de la chambre des Lords. Ses jambes furent broyées par la tôle. Elle avait du protéger son fils de son corps, ce qui lui avait permis de s'en sortir avec une fine cicatrice en forme d'éclair qui ne disparaîtrait jamais du côté droit de son front. Une journée de deuil fut organisé par Jacques Chirac l'actuel Président de la France et l'enterrement du Ministre se ferai à la Cathédrale de Chartes retransmis en direct par «L.C.P» une chaîne de télévision.
Mr Chirac demanda à parler au petit garçon qui accompagnait Remus Lupin, et il fut touché par tant de douleur que transmettaient ses émeraudes. Durant cette entrevue, Harry n'ouvrit pas la bouche, il se contentait de transmettre ses émotions par ses yeux. Ce fut, Minerva MacGonagal qui révéla ses origines à Harry. Elle demanda qu'on rapatrie le corps de Lily en Ecosse mais Harry ne les écoutait pas, il savait que sa tante parlait de son Père et qu'il aurait pu enfin savoir son nom... Pourtant en cet instant il s'en moquait, il revoyait le visage tordu de douleur de sa Mère qui hurlait avant que la voiture n'explose et ces larmes qu'il avait essayé de retenir... Il espérait encore que tout cela ne soit qu'un rêve. Il revoyait les moments passés avec sa Mère, il la revoyait sourire et le bercer dans la voiture, le poussant au sommeil. Puis il se rappela la caresse de Remus sur sa tête. Remus... C'était lui son vrai Père, il n'en voulait pas d'un autre. Il se souvenait encore de la conversation qu'il avait eu quand il avait trois ans. Depuis ce jour il ne l'avait plus jamais appelé «Papa» se contentant de «Remus», «Lunard» ou de «Mus». Pourtant quand il avait vu la voiture exploser il avait laissé parler son cœur.
Le jour de la cérémonie, Harry ne se souvint pas avoir autant pleuré. Il savait parfaitement ce que signifiait la mort mais u'allait-il faire sans sa Maman et sans son «Papa»? Poussé par une impulsion soudaine, il se leva de sa place à la droite du Président et se dirigea vers les cercueils. Des cercueils contenant des corps brûlés... Un pour sa Mère avec lequel il repartirait plus tard et un autre qui serai enterré en France. Tout le monde regardait le petit garçon qui contrairement aux Adultes était entièrement vêtus de blanc. Il avait un bandage autour de la tête, aux mains et aux jambes. Il avança péniblement, Minerva qui était à gauche de Mr Chirac se leva à son tour mais, le président la retint par le bras, en lui disant que Harry avait besoin d'extérioriser ses sentiments. Arrivé devant le cercueil il resta immobile de longues minutes. Soudainement, il frappa dans les fleurs qui décoraient les cercueils fermés. Il criait sa rancœur et sa peine. Il hurla qu'ils l'avaient abandonné et qu'ils n'en avaient pas le droit... Qu'ils lui avaient promis qu'ils ne le laisseraient jamais seul. Puis quand il eut fini il s'effondra en travers des deux cercueils et pleura. Personne ne bougeait et tous observaient ce petit garçon pleurer. A présent tous connaissait l'histoire tragique des Potter et le lien avec leur Ministre. La Presse à scandale s'était empressé de s'emparer de l'affaire. Tous savaient que Remus Lupin avait recueilli comme un Père cet enfant pour aider son Ami. Étonnamment, aucune fausse histoire de liaison entre Lily et Remus ne fut inventée. Puis on l'entendit clairement demander je veux mourir, moi aussi je veux mourir. Jacques Chirac dont on voyait les humides s'avança vers le garçon accompagné de Minerva. Il tenta de le prendre dans ses bras, mais celui-ci hurla. Minerva essaya mais, elle aussi n'y parvint pas. Le Président avec une douceur qu'on ne lui connaissait pas, tenta d'amadouer le petit garçon, dont les larmes ne se tarissaient pas. Mais celui-ci ne se donnait plus la peine de répondre il se contentait de répéter «Je veux mourir». Ce fut ses derniers mots.
Puis il fut soudain giflé violemment, ce qui le fit tomber. Les invités poussèrent des cris outrés mais se turent quand ils virent le visage de l'homme. Il était la réplique exacte de l'enfant en adulte seul ses yeux changeaient. Le dernier doute fut balayé par Minerva qui s'exclama «My Lord» mais James Potter les ignora, il releva le petit garçon et le prit dans ses bras. Harry tenta de se débattre et tenta de le repousser mais l'Homme resserrait sa poigne à chaque fois.
James Potter avait un genou à terre pour être à la hauteur de son fils. Quand soudain Harry sentit de l'eau couler le long de son cou. Il comprit que l'Homme pleurait, alors celui-ci releva la tête et Harry fut surpris. Le visage de cet Homme ressemblait au sien. Puis l'Homme lui dit que «s'il mourrait lui aussi, il n'aurait plus qu'à se tuer». Il lui dit à quel point il aimait sa maman et qu'il était désolé, qu'il n'avait pas besoin d'avoir peur, qu'il veillerait toujours sur lui, qu'il ne serai jamais seul et Harry serra à son tour son Père dans ses bras.
James Potter à présent les formalités administratives ayant pu être remplies plus rapidement pardonna facilement à son Ami quand ces journaux intimes lui furent transmis. Il vit que Lily et Remus n'avaient rien laissé au hasard dans l'éducation de son fils. Mais celui-ci bien qu'obéissant se renfermait de plus en plus sur lui-même. Il refusait de parler. Il savait qu'il n'aurait pas du le gifler mais il avait perdu le contrôle de ses émotions. Son fils qui avait été la seule raison de vivre depuis bientôt 7 ans voulait l'abandonner à son tour. Et puis la manière dont avait réagit Harry à cette claque lui montra qu'il avait fait le bon choix. Il avait accepté, comprenant son erreur et le désarroi de son Père. Il savait connaissant bien les personnes qui avait élevé Harry que recourir à la violence devait être utilisée en cas d'extrême nécessité, comme lorsque l'on savait que la personne en avait besoin pour comprendre.
Il ne fut pas surpris quand, il apprit que tout le bien de Remus irait à son fils mais à sa majorité.
Ils rentrèrent à Londres dix jours après l'enterrement de Remus.
Lily fut enterré, dans le caveau des Potters situés dans le Parlement. Les Potters avaient aidé à la création de la monarchie parlementaire. On décida donc à la mort du premier Lord Potter de l'enterrer lui et tous successeur à l'édifice auquel il avait donné sa vie. Durant toute la cérémonie, Harry pleura une main dans celle de son Papa et l'autre dans celle de sa Tata. Il ne voulait pas d'un nouveau Papa pourtant la vue de ce Monsieur l'avait bouleversé. Il se rappela de la photo qu'il avait trouvé dans le tiroir à sa mère et celle qu'il avait vu dans la chambre de son Papa. Au début il avait cru que c'était lui, mais la personne avait les yeux marron et pas verts. Puis sous ces questions incessantes Remus lui avait avoué que s'était son Père.
Lors de la cérémonie il rencontra la Reine Mère qu'il salua comme le lui avait appris sa mère: Avec grâce et humilité.
La Nation entière était surprise des passions que suscitait ce jeune enfant auprès des chefs d'états. Lorsque James Potter avait du aller saluer la Reine qui était présente à la cérémonie il avait laissé son fils à Tony Blair l'actuel premier ministre de Grande Bretagne qui était connu pour sa froideur et sa discrétion. Mais comme si la vue de cet enfant l'avait transpercé, il le reprit dans ses bras le berça et lui chantonna une chanson pour faire taire ses larmes.
Quand à la Reine, elle avait pris le petit garçon dans sa carrosse et lui avait offert des bonbons.
Quand ils rentrèrent au Manoir Potter. Narcissa ainsi que Sirius les attendaient. Narcissa observa le principal héritier Potter et elle fut prise de compassion. Elle savait qu'elle aurait du être contrarié par la venue de cet enfant, mais elle ne le fut pas. Elle savait que sa place sera à tout jamais celle d'être l'amante de James Potter et cela lui suffisait. Sirius joyeux prit son filleul dans ses bras et le fit sauter dans es bras. Mais devant son manque de réaction James lui expliqua qu'il refusait de parler. Ces mots lancèrent un froid mais le petit garçon ne les écoutait plus.
Harry ne montra aucune réaction à l'arrivée au Château. Il avait passé une partie de son enfance dans un des plus beau châteaux Français mais il fut profondément surpris et touché de l'attention que lui témoignait son parrain Sirius Black. Lui qui avait toujours eut une petite famille il fut étonné d'apprendre qu'il avait beaucoup de parents. Il avait peur d'être seul.
Quand son regard se posa sur le visage de Narcissa, aussitôt il se désintéressa des autres. Il s'avança vers la Dame aux longs longs cheveux blonds et aux yeux couleur ciel. Il posa sa main sur la joue de la dame, elle était aussi douce que celle de Maman. Mais cette Dame était beaucoup trop belle pour être humaine, c'était peut être un ange. Il lui posa la question mais aucun son ne sortit de sa bouche seul ses lèvres bougèrent et à nouveau il pleura, il ne savait pas pourquoi il ne pouvait plus parler. Et pourtant il essayait.
Narcissa regarda, surprise, Harry s'avançer vers elle. Et là elle reconnu le regard que parfois lui adressait James. Il devait voir Lily Potter à travers elle. Elle vit l'étonnement éclairer ces prunelles émeraudes, probablement héritées de sa mère. Puis elle le vit ouvrir la bouche avant de pleurer, impuissant face à son incapacité à s'exprimer. Mais elle n'avait pas besoin de ça, elle avait toujours su lire sur les lèvres. Narcissa essuya ses larmes et lui expliqua qu'elle n'était pas un ange mais qu'elle prendrai soin de lui comme l'aurait fait un envoyé des cieux
James profondément touché par la détresse de son fils le prit par la main et le mena à sa chambre. Celle-ci était la réplique exacte qu'il avait dans son ancienne maison. James grâce aux photos des magasines avait reproduit la chambre que son fils avait et Harry s'émerveilla en se croyant de retour chez lui. Il tira par la manche à son Père et lui fit un grand sourire qui fit monter les larmes aux yeux de James... Dire qu'il avait attendu tellement d'années pour revoir son fils. Il était navré des circonstances, mais tellement heureux qu'il pensait qu'il aurait pu attendre encore sept ans pour revoir son fils lui sourire de cette façon.
Puis il se rappela que ce n'était pas la seule chose que Harry devait savoir...
Ils sortirent tous de sa chambre, James mena Harry un peu plus loin et lui montra une autre chambre. Assis près d'une cheminé éteinte se trouvait un autre ange. Il avait les yeux nuages le teint blafard, les traits fin. Harry pensa que la garçon était très beau et qu'il avait de la chance d'avoir autant d'anges pour veiller sur lui. Surtout que celui-ci avait l'air d'avoir seulement quelques années de plus. Le Garçon Blond se leva et s'avança vers eux et Harry put remarquer que le Blond ne le quittait pas des yeux. Il voulut dire qu'il était aussi beau que l'autre ange qui devait être sa maman mais il se rappela qu'il ne pouvait pas parler.
Le Jeune Garçon Blond le remercia avec une douceur qui contrastait avec son regard glaciale.. Ainsi, lui aussi pouvait le comprendre même sans la parole. Oui, il en était sur à présent... C'était un ange.
James qui observait la scène mais qui ne comprenait pourtant rien de l'échange des deux garçons prit la parole:
Harry voici ton frère Drago. Il est de cinq ans ton aîné. J'espère que vous vous entendrez bien.
Note de Harry-Gold-Child
Coucou
J'ai enfin trouvé une bêta enfin deux… c Tetsushi et Love Gaara of the Sand dont les liens seront prochainement mis dans ma bio
Alors, que dire que ce chapitre….
Bah que si vous ne l'aimez pas c'est un peu normal c'est parce que je l'ai écrit pour que ça sorte de ma tête !!!
Mais j'aprécirais vraiment d'avoir des commentaires pour me dire ce que vous en pensez !!!
Le prochain chapitre publié sera probablement « Mon bel inconnu »…
Bisous a tous
A bientôt
H-G-C
