Disclaimer : Les personnages appartiennent à l'auteur, Fuyumi ONO.

Informations : Il se pourrait qu'il y ait un spoil dans ce prologue et je pense que ce sera de même pour les prochains chapitres. Ensuite, il se pourrait que les personnages soient OOC, donc à vous de voir si les caractères correspondent à l'image dont vous vous en êtes fait.

Comme je n'arrive pas à faire de mise en page, je signalerai le changement de lieu, de "grand paragraphe" en mettant la première phrase en gras.

Merci de votre lecture.


Elle hurlait sa peur de cet être fictif présent uniquement dans ses rêves noirs tandis que son amie restait impuissante face à cette nouvelle crise de terreur. Soudain, la porte s'ouvrit violemment, apportant la lumière dans cette pièce, sur une femme à la longue chevelure rouge suivit de près par un homme aux cheveux clairs.

– Masako ! Pousses–toi !

Et joignant le geste à la parole, Ayako la repoussa violemment tandis que le moine la fixait, complétement sidéré par la scène. Elle prit de suite une seringue et un flacon qui reposaient quelques secondes auparavant sur une table haute en fer que l'on trouve dans tous les hôpitaux et sur laquelle reposaient de nombreux autres produits et outils médicaux. Et avec des gestes assurés démontrant des années d'expérience, elle remplit la seringue et vérifia qu'elle ne contenait pas d'air avant de tenter de piquer la jeune fille mais celle–ci se débattait violemment tentant de la griffer, de l'éborgner.

– Oïe ! Tu attends qu'elle me tue pour venir m'aider !cria-t-elle à Takigawa.

Le moine secoua son visage, semblant reprendre conscience par ce geste. Puis il se rua sur la jeune fille et tenta de la maîtriser du mieux qu'il pouvait.

– Dépêche–toi ! Je ne pourrai pas la tenir bien longtemps !

– Oh ! C'est bon ! Tu ne l'as pas encore tenue aussi longtemps que moi alors de quoi te plains tu ! Moine inutile !

– Au lieu de me critiquer, fais ton travail ! Vieille femme !

– La ferme ! Je cherche une veine, là ! Imbécile !

La prêtresse enfonça alors l'aiguille dans le bras de la jeune fille injectant rapidement le produit. Immédiatement, Mai se calma. Son visage se détendit et sa bouche se refermant stoppant son hurlement.

– Ce n'est pas trop tôt ! On se demande bien pourquoi tu exerces ce métier de docteur si tu n'es pas plus rapide ! Tes patients vont tous y passer si tu ne fais pas mieux !

– Est–ce que je t'ai demandé quelque chose ?

Ils allaient continuer leur dispute lorsqu'un sanglot retentit dans la chambre. Ils se dévisagèrent surpris avant de se tourner vers l'endormie. Mais ce n'était pas elle. Une autre plainte retentit provenant de derrière eux. Ils avaient complétement oublié la jeune médium. Et le plus surprenant est qu'elle pleurait comme une enfant de cinq ans sans retenue, son visage reflétant la peur et la tristesse.

– Masako, murmura doucement Ayako en s'approchant, qu'est–ce qu'il y a ?

– Je… Je suis désolée… Je sais… Je sais qu'il faut ré… réagir rapi… rapidement dans ces cas là… mais… je lui avais pris la main. Et les images ont surgit dans mon esprit, retenant un nouveau sanglot elle continua, et c'était… tellement…

– Essaie de me décrire ce que tu as vu. Essaie, reprit–elle en passant son bras autour de ses bras pour l'attirer vers elle.

– Pas…Pas main… maintenant.

– Mais…tenta Ayako avant d'être coupée.

– Tu ne vois pas qu'elle est bouleversée. Mais est-ce que tu es réellement médecin ?

Puis se tournant vers Masako, il reprit :

– Viens. Je vais te faire du thé.

Il la souleva et posant ses mains sur ses épaules, il la guida hors de la chambre.

– Qu'est–ce qu'il peut m'énerver !

Sur ses mots, Ayako les suivit non sans accorder un dernier regard à la jeune endormie.

Au même moment, à l'aéroport, Naru et Lin venaient d'atterrir.

– Demain, à la première heure, je veux que la SPR soit rouverte. Je veux pouvoir attaquer ce cas le plus rapidement possible… pour pouvoir rentrer le plus vite possible, termina en pensée le plus jeune.

Lin acquiesça. Et tous les deux montèrent dans un taxi.