Bonjour à tous,

Je poste pour la première fois ! C'est un OS, l'idée m'est venu après un rêve et je me suis dit que c'était une super idée ! Je vous laisse donc profiter et lire. N'hésitez pas à me laisser une petite review, ça me ferait plaisir :3. Si vous n'êtes pas inscrit, je vous réponds sur mon forum ^^

Disclaimer : Les personnages ne m'appartiennent pas ! Ils sont la propriété de Stephanie Meyer !

Et je m'excuse par avance des fautes que vous trouverez...


"Tu l'aimes ?" me demande-t-il, légèrement curieux.

Je réfléchis un instant. Bien sûr que je l'aime mais c'est comme si tout avait changé avec l'annonce du mariage. Comme si, puisque nous allions nous marier et rester ensemble jusqu'à la mort, plus rien ne pouvait nous séparer et donc comme s'il n'avait plus besoin de me ménager. J'expire et lui réponds sincèrement :

"Je ne sais plus... Je n'en sais rien... C'est comme si, ces deux jours passés séparés m'ouvraient les yeux un peu plus sur mes sentiments... Comme si, puisqu'il est loin de moi, je n'ai plus de sentiment. Comme si, ensemble nous nous aimions mais séparé nous étions de bons amis. Tu penses que j'ai fait une erreur ?"

Je m'assois sur le petit fauteuil de l'appartement provisoire que nous avons et Edward me regarde. Il digère ce que je viens de prononcer et réfléchit. Je sais qu'il essai de me protéger et de ne pas me blesser. C'est le rôle d'un ami. Et bizarrement, je n'ai pas demandé à Sam, mon meilleur ami, de me tenir compagnie pendant ces deux jours, non. J'ai l'ai choisi lui, un ami, sans plus. Quelqu'un avec qui j'ai de bonne relation mais qui n'est pas mon confident ou même celui sur qui je pleurerais... C'est étrange que mon cerveau ai eu besoin de lui plutôt que de mon meilleur ami. Ses pas me sortent de mes pensées et il vient se poster derrière moi. Il pose ses mains sur mes épaules et je frissonne. Il commence doucement à malaxer mes épaules et je ne peux réprimer mes frissons. Sa peau est un peu plus froide mais elle m'apaise, son contact me rend calme. Doucement, il s'éclaircit la gorge et prend la parole.

" Jacob est avec toi depuis bientôt cinq ans, depuis vos 17 ans... C'est évident qu'il y ai des hauts et des bas, encore plus maintenant, ton mariage est dans moins de deux jours et tu es stressée, tu te remets en question. Tu veux savoir si tu n'as pas fait un erreur et d'après moi c'est légitime. Mais je ne pense pas que tu ais fait le mauvais choix, tu es brillante, il l'est, vous êtes tout deux parfait l'un pour l'autre..."

Je sens sa voix se haché un peu comme si ça lui coûtait de dire ça. J'écoute ses paroles mais elles ne veulent pas prendre forme dans mon esprit, c'est désordonné. J'étais plus concentrée sur sa voix douce et grave que sur le vrai sens de ses mots. Je pousse un soupir et me détends complètement. Je savoure ses caresses et son massage. Je me secoue un peu et me relève en le remerciant. Je tourne en rond et pose mes yeux sur lui, comme en attente d'une autre explication. Mon regard le parcourt puis s'arrête sur ses yeux. Ils sont magnifiques. Je n'avais jamais remarqué cette teinte cuivrée qui rend ses deux billes si particulière... Et comme si soudain ses paroles devenaient compréhensibles, je me rends compte que j'ai si souvent été absorbé par Jacob et son être, que je n'ai jamais prêté attention aux gens qui m'entouraient. Plus particulièrement lui. Son corps bien sculpté, presque aussi blanc que le mien, son visage harmonieux et son sourire chaleureux. Puis comme pour m'inciter à me perdre un peu plus en lui, Edward me dit simplement et posément :

"Tu as peut-être peur de te dire que, ta première expérience sera aussi la seule. Je sais que Jacob est effrayé par le fait de se dire qu'il n'aura eu que toi mais il t'aime. Et il t'aime assez fort pour accepter ce deal. Ce pacte qui scellera vos vies. Je ne pense pas me tromper en disant que tu acceptes aussi ce marché ?

- Non. Je l'aime mais c'est si bizarre. Comme si ces jours qui nous séparent du mariage, qu'il passe à s'amuser et célébrer son enterrement de vie de garçon, effaçait peu à peu les miens. Je crois que j'ai besoin de le voir... Ou de l'entendre. Je sais qu'il est dans le Colorado et qu'il lui faudrait trop d'heure pour revenir... Surtout que c'est le but d'être séparer avant le mariage, pour que l'on s'épanouisse et s'affaire avant de se retrouver pour le jour J. Je crois qu'il me manque terriblement...

-Alors appelle le."

Il me tend son téléphone et il ne me reste qu'à appuyer sur les touches du clavier pour l'appeler. Je compose son numéro et respire profondément avant de porter le téléphone à mon oreille. Il y a deux sonneries avant qu'il réponde

"Qu'est-ce que tu me veux encore Edward ? Je suis pas dispo !" une voix féminine ricana derrière et demanda de qui il s'agissait, il ne répondit pas et raccrocha. Mon souffle se coupa comme si un coup de poing venait de me frapper en pleine cage thoracique. Il me fallut quelque seconde pour me saisir et je ravala mes larmes. Je déglutis et je rendis le téléphone à mon ami, toujours silencieuse. Il me demanda si j'allais bien. J'hochai la tête. Je ne voulais pas pleurer et commencer à me lamenter dans ses bras. Je n'étais pas triste mais en colère. Donc Jacob profitait de ces derniers jours de liberté pour coucher avec d'autres femmes. Alors que moi, j'étais là avec Edward. Je n'avais rien tenté... J'étais dégoûté par le comportement de mon fiancé. Si c'était dans le sens inverse que ça se passait, il m'aurait probablement rejointe pour une dispute houleuse. Mais moi non, je me résignai à me dire que c'était normal. Enfin, je ne me résignai pas vraiment mais je comprenais. Mais ça me mettait dans une colère assez intense. Cullen me pris la main et un courant électrique me parcourut. Je repoussai ce sentiment. Il me regarda et ne me demanda rien sur cet échange téléphonique court. Il me dit tranquillement :

"Ce soir, on sort et on boit. On boit pour oublier et s'amuser ça te va ?

-Je... Oui. Je ne dirais pas non à une soirée un peu pompette. Ça fait longtemps que je n'ai pas fait un peu la fête. J'ai envie d'aller en boîte de nuit... Danser jusqu'à ne plus avoir de pieds..."

Il me sourit satisfait et serra un peu plus ma main comme pour me soutenir silencieusement. Je suppose donc qu'il a entendu la courte discussion. Il me fait un signe de tête vers la salle de bain et je comprends le message. Je détache ma main de la sienne et vais me préparer le plus rapidement possible, je veux passer le plus de temps possible à cette soirée. Je veux m'amuser autant d'heures qu'il le faudra pour tomber de fatigue et oublier. Dans la salle de bain, j'attrapai une robe noire, ample qui serre simplement ma taille et descend jusqu'aux genoux. Je ne me maquille pas plus que ce que j'ai, soit un peu de rouge à lèvre rosé et une légère touche de l'ombre à paupière marron que je portais souvent. Rien de plus. Je prend un sac à main qui traîne et contient déjà ce dont j'ai besoin pour la soirée. J'attrape mon téléphone et regarde si j'ai des nouvelles de quelqu'un mais rien du tout. Jacob doit être vraiment occupé à se la taper alors. Je ravale une envie de crier et respire calmement avant de sortir.

Edward m'accueille avec un sourire ravi et nous partons assez vite vers la boîte de nuit la plus proche. A pied, parce qu'en cherchant bien, la plus proche est à 10 minutes de marche. Nous y allons, bon enfant, sur le chemin nous nous amusons un peu comme des enfants et reprenons notre visage d'adulte en arrivant sur place. En arrivant, on se dirige directement vers le bar, histoire d'être un peu soul mais pas assez pour vomir, juste assez pour avoir une dose de confiance en plus. Les shots s'enchaînent et j'arrive enfin au moment tant attendu de la détente pure et de l'envie de l'amusement sans se soucier du regard des autres. Et dans tous les cas, nous avons la chance d'être dans une boîte peu connue et pas trop bondée. Je saisis la main d'Edward et nous entraînent avec la petite foule qui danse et c'est partit. Je danse et bouge dans tous les sens. Je me défoule et m'allège du poids de mon fiancé infidèle. Je balance les bras dans tous les sens et bouge la tête aussi. Puis vient ensuite le moment où mes pieds souffrent et me demandent un peu de répits ou même que cette torture cesse. Je souris et m'arrête, à bout de souffle. Il me regarde dans les yeux et prends mes mains. Le contact électrique reprend, il me dit hésitant :

"Je... Je crois que j'ai... pause. J'ai envie de continuer cette soirée à la maison.

-Moi aussi !

-Action ou vérité sera adapté je pense."

Je suis joyeuse, merci Alcool. Je garde sa main quand il nous emmène dehors. Nous marchons en riant bruyamment et tous le trajet nous parlons des moments drôle de cette soirée. Ensuite, nous entrons dans mon appartement et je me pose directement vers un radiateur, par terre en face du canapé où il s'assoit. Je commence par lui demander :

"Action ou vérité ?

-Vérité !

-Sais-tu ce que fais Jacob ses jours-ci ?

-Oui et non. Disons pas précisément..."

Oui, j'étais resté sur l'idée d'en savoir plus sur la situation, mais c'était légitime. La réponse de Edward ne m'étonne pas le moins du monde. Je le savais. Il est au courant mais ne veut pas que ça soit douloureux. Il ne veut pas que je souffre en me disant la vérité... Je n'ai pas le temps de finir de réfléchir qu'il enchaîne :

"Action ou vérité ?

- Vérité.

- Est-tu sûr de tes sentiments pour Jacob là tout de suite ?

- Non. Absolument pas... Je crois qu'il me trompe..."

Mon partenaire de jeu fit une moue compatissante mais parut heureux au fond. Je crois fortement qu'il a besoin de craché le morceau, remerciement silencieux notre cher ami Alcool, et il rétorque à ma dernière phrase :

" Jacob t'aime et tu le sais mais le mariage l'effraie autant que toi et de plus en plus. Il ne pensait pas que ce serait aussi terrifiant." rire moqueur. "Bien sûr, comme tout homme, il est plutôt axé sur le côté sexuel de la chose. Il a pensé d'abord à ça. Et il a peur de ne le faire qu'avec toi je crois... C'est un peu gênant mais il m'a toujours dit qu'il prenait son pied avec toi. Mais il a envie de découvrir autre chose. Je ne sais absolument pas si c'est vraiment cela qu'il fait... Après tout, te procure-t-il du plaisir lui ?" le rouge me monte aux joues mais je réponds

-Je n'en sais rien non plus. Je n'ai eu que lui... Je ne peux pas te dire s'il me fait vraiment du bien ou pas. J'aime le faire mais je ne peut pas te dire si je suis vraiment satisfaite par lui..."

Une idée monte en moi mais je la repousse. Edward est mon ami. Mes pensées sonnent fausses. J'en ai envie. De le goûter lui. Son corps et son âme. La tension électrique qui s'accumulait depuis les deux derniers jours, quand parfois nous nous touchions, deviens soudainement plus importante. J'essayai toujours de refouler cette tension. Maintenant je comprends. Il en avait plus envie que moi et je n'ai rien remarqué. Il est trop gentilhomme pour tenter quoique ce soit avec moi, attendant que je fasse le premier pas. Sans cette conversation je n'aurais rien fait et je serai restée dans l'idylle de mon couple avec Jacob. Je sais que je ne devrais pas. Mais pourtant c'est comme si soudainement, un aimant m'attirait. Du tac au tac je reprends le jeu :

"Action ou vérité ?

-Action, pour changer !

-Embrasse moi."

Je m'avance vers lui. Il ne se fait pas prier et descend à genoux du canapé pour être à ma hauteur, étant toujours sur le tapis, assise. Il prends mon visage en coupe et m'embrasse tendrement. J'y mets toute la passion possible, ce que je ressens depuis ces derniers jours. Nos courants électrique. Nos bouches s'ouvrent d'elles mêmes et nos langues se mêlent et se lient. Elles jouent et j'ai un besoin viscéral d'avoir plus... Une main passe dans ses cheveux pendant que l'autre reste dans sa nuque. Ses mains à lui, passent sous mon t-shirt pour caresser mon dos. Lui aussi m'embrasse comme si sa vie en dépendait et bizarrement, j'ai l'impression qu'il m'aime réellement, plus qu'amicalement... Je me relève à genoux aussi pour que nous soyons vraiment à la même hauteur. Nos lèvres se détachent pour nous laisser respirer, nos fronts collés, mon nez contre le sien. Il décale sa tête pour me murmurer à l'oreille :

"Tu... Es sûre ?

- Oui ! J'ai... Besoin de toi. Maintenant !

-Tu... Tu vas le regretter... Nous sommes un peu soûl..."

Pour toute réponse, mes lèvres fondirent de nouveau sur les siennes, mes mains commençant à déboutonner sa chemise. Je la fis glisser le long de ses bras blancs et la laissa tomber à terre. À son tour il m'enleva mon t-shirt, levant mes bras pour l'aider. Il ne perdit pas de temps et ses mains attrapèrent mes seins encore prisonniers du tissu, il toucha mes tétons déjà durs par l'excitation en les faisant rouler entre ses pouces et index. Ce simple geste me fis gémir dans sa bouche ce qui l'encouragea à poursuivre. Edward enleva finalement mon soutien-gorge noir en dentelle que je portais souvent avant les événements stressant, n'allez par chercher pourquoi... Mes mains partirent d'elles mêmes vers son pantalon pour déboucler soigneusement sa ceinture tandis que les siennes revenaient vers mes seins nus. Il prit le temps de les masser et malaxer, m'arrachant quelques gémissement et une humidité croissante au niveau de mon entre-jambe... Quand mes mains voulurent enlever son pantalon avec le peu de lucidité qu'il me restait, il grogna et nous tira sur le canapé me laissant le temps de lui enlever complètement. J'étais en amazone sur lui et je repris mon baiser fougueux. Sa bouche se détacha finalement pour embrasser ma mâchoire, puis descendre dans mon cou, ma clavicule gauche pour finalement descendre et m'embrasser au creux de mes seins. Ses mains continuant toujours de masser et faire rouler mes mamelons. Je frissonnais en gémissant quand sa langue toucha mon corps et qu'il traçait des arabesques pour me faire languir, jusqu'à ce que sa bouche rencontra mon téton droit, qu'il l'aspira, sa langue chaude et humide tournant autour de lui. Je gémis de nouveau, poussant ma poitrine dans sa bouche dans un mouvement incontrôlé. J'avais besoin de plus, beaucoup plus. Ses mains descendirent sur ma taille et enlevèrent le pantalon que je portais, me soulevant délicatement pour cela. Je pesais mon poids, il était un peu pompette mais il réussissait encore à me soulever... Je trouvais ça plus que craquant. Ses mains revinrent ensuite à la fin de mon ventre, ma culotte, elle aussi en dentelle noir, bientôt inexistante. Pendant ses caresses, mes mains s'étaient accrochées à ses cheveux en profitant de l'instant. Il s'arrêta complètement et continua notre jeu :

"Action ou vérité ?

- Action !

-Colle toi un peu plus à moi !"

Je ne me fis pas prier. Je collais mon corps au sien, sa bouche reprenant l'assaut de la mienne. Ses mains sur mes hanches descendirent progressivement. La température monta d'un cran quand une main se déplaça à l'intérieur de ma cuisse. J'enquillai immédiatement :

"Action ou vérité ?

-Action !

-Prends moi !"

Mon désir me fit parler assez crument. Sa main remonta sur ma hanche délaissé et il me rapprocha encore un peu plus. Je sentis très nettement son sexe dressé et prêt à passé à l'étape supérieur. Il me souleva sensuellement au niveau de son nombril et me descendis lentement au plus près de lui. Il me laissa faire pour que je trouve facilement mon entrée et je sentis rapidement sa pointe écarter mes lèvres. Il me lâcha pour que je puisse contrôler sa première poussée. Je descendis assez brutalement sur lui étant largement humide. Je gémissais de plaisir. Il était merveilleusement bien bâti me comblant parfaitement. Mon dos se cambra, mes seins se collant au torse de mon amant. Il attrapa mes fesses et se leva avec moi, lui toujours en moi. Il alla droit devant lui me calant contre le mur et son corps. Je ne comprenais pas comment il faisait pour réussir encore à me porter. Mes mains sur ses épaules il s'enfonça en peu plus en moi quand mon dos atteint la cloison. Ma tête partit en arrière et une ardeur de plaisir monta en lui au point d'être un poil sauvage. Il se retira lentement de moi pour une poussé brutal et intense. Il grogna de plaisir et je gémis moi aussi. Il commença ses mouvements de va-et-vient vigoureux et passionnel. Je griffais désespérément son dos. Mes parois serrées me procuraient plus de sensation. Edward vint mordre mon cou délicatement tandis que ces coups de butoirs se faisaient plus rapide et intenses. Nos respirations devenaient saccadées et nos cœurs s'emballèrent. Il bougea finalement me portant encore pour m'emmener jusqu'à ma chambre. Il me jeta délicatement sur le lit, nous séparant et je poussai une plainte d'insatisfaction.

Il se plaça au dessus de moi et écarta mes cuisses d'un geste de main. Il revint en moi, toujours aussi fier et droit. Le plaisir était intense et mon dos s'arqua un peu plus ce qui le poussa à accélérer de plus en plus. Il chercha l'angle parfait pour frotter mon clitoris en même temps et je gémissais pendant que sa bouche embrassait ma mâchoire. Cullen alla plus loin en moi, tapant mon fond, frottant un bout de chair sensible. Il me coupa de court en soufflant :

"Action ou vérité !

-Action !

-Hurle... Mon prénom !"

Comme pour que j'exauce sa demande il trouva un point particulièrement sensible en moi et comme si c'était naturel il appuya dessus. J'hurlai son prénom pendant qu'il continua brutalement ses poussées. Le plaisir monta encore et je me sentis venir.

"Ed.. Edward... Viens !"

Il suffit d'un dernier coup pour que mes parois se ressèrent contre sa verge. Une vague monta en moi et il mit le coup de grâce qui la fit se déferler en moi. Pendant que je gémissais son prénom et que mon dos se cambrait il continua et le spectacle lui plu puisqu'il se déversa en moi en quelques jets brûlants. Comblée je respirai fort en fondant sur ses lèvres. Il resta un temps au dessus de moi avant de rouler sur le côté une fois qu'il eu débandé et nous nous endormîmes ainsi.

Une main baladeuse me fit ouvrir les paupières. J'avais un mal peu mal au crâne dû à la pseudo-cuite que nous avions prise hier. J'étais dos à lui, endormi sur le côté. Sa main caressa mes hanches et embrassa mon épaule. Il faisait jour par la fenêtre et je papillonnai doucement des yeux. Je m'étirai lentement, sa main toujours sur moi. Je basculai sur le dos. Il était sur le côté, une main tenant sa tête. Mon amant m'embrassa et les souvenirs de la vieille s'insinuèrent doucement en moi. Le désir, ses caresses, le plaisir, l'orgasme.

"Jacob ne me comble pas comme tu le fais." osais-je lâcher

"Aucune femme ne m'a produit pareil effet."

Je rougis légèrement et il caressa ma joue. Je respirai lentement, refermant mes yeux pour savourer ses caresses. Il me souffla quelques mots à mon oreille et je frissonnai. Un détail me frappa et je m'asseyais en catastrophe sur le lit, le regardant horrifié.

"Edward ! Nous n'étions pas protégés !"

Il parut embarrassé et visiblement il hésitai à me dire quelque chose. Je mordais ma lèvres inférieur, paniquant déjà en m'imaginant une bébé pleurnichard au creux de mes bras dans neuf mois. Il prit la parole :

"Bella. Je suis infertile...

- Edward ! Il ne s'agissait pas seulement de ça !

- Oh ! Je... C'est la première fois que je fais sans.

- Oh non ! Espérons pour moi que tu ne mens pas.." il me coupa.

"J'ai déjà fait des test miss Swan et je n'ai aucune maladies.

- Et si moi j'en avais imbécile !" commençais-je à dire, une voix éraillée empli de peur.

"Et bien je souffrirai après la plus belle expérience que j'ai vécu avec la plus belle femme qui fut."

Je la regardai. Me calmant légèrement. Je savais que je n'avais rien non plus, nous avions dû faire des test avec Jacob avant de faire quoique ce soit sans. Mais il n'empêchait que nous avions pris un risque considérable. Je replongeais mon dos dans le matelas moelleux. Il recommença ses caresses. Ma libido assouvit et mon désir inexistant pour le moment, je me tournais pour prendre mon téléphone portable. Il affichait "Jacob : Edward m'a appelé hier soir, j'imagine qu'il voulait me parler de votre cohabitation mais je n'étais pas disponible, j'étais avec Angelina pour une soirée entre amis. Hâte que tu me racontes tout ! Je t'aime." Merde. Merde. Merde. Angelina était casée avec Eric et je m'étais probablement faite de fausses idées. Il ne m'avait probablement pas trompé et la sotte que j'étais s'est imaginé des choses ! Je me retournais vers le brun cuivré.

"Va falloir que ça reste entre nous. Tu te doutes bien que... Que nous n'allons pas le crier sous tout les toits...

- Rien ne sortira de cette pièce."

Je soupirai d'apaisement et décidai qu'il fallait que je me lève. Debout en moins de deux je partis à la recherche d'un truc à me mettre sur le dos. Une chemise à moi un peu grande et une culotte ferait l'affaire. Dans la cuisine-salon-salle-à-manger je préparai notre petit déjeuner typiquement Américain. Des oeufs, du lard, d'autre charcuteries et tout ce qu'il fallait pour un bon repas. Edward prit doucement ma taille. Je sursautai. Je ne l'avais pas entendu. Il posa sa tête sur mon épaule et embrassa mon cou.

"Tu es si belle. J'aimerai tellement que tu sois mienne.

- Edward. S'il te plaît. Ne souffre pas. Tu sais que c'est impossible."

Il n'empêcha que je me sentis flattée et légèrement humide. Sa voix suave dicta à mon oreille :

"Action ou vérité.

- Humpf. Vérité.

- Suis-je meilleur amant que Jacob ?" Je rougis et ferma les yeux pour répondre.

"Oui. Action ou vérité ?

- Action !

- Va t'asseoir et mange ce que je t'apporte."

Il me lâcha presque désespéré et je lui mis dans son assiette deux œufs et du lard. Il me regarda et je lui fis un sourire avec un clin d'œil. Il s'assit et je fis de même, en face de lui. Nous mangeâmes en silence.

" Action ou vérité ?

- Vérité.

- Accepte-tu de m'écouter jusqu'au bout sans intervenir sur un sujet sensible ?

- Euh... Oui.

- Tu sais que je n'aime pas Jacob. C'est un ennemi. Il fera tout pour me rendre la vie dure. Y compris m'éloigner de toi. Je ne parlerai pas de cette nuit à qui que ce soit mais sache que, j'ai cru comprendre qu'hier il te trompait. En réalité il tentait de me faire croire qu'il te trompait pour me rendre malheureux. Je n'aurais rien pu te dire, étant trop attaché à toi pour te faire souffrir. Je crois qu'il ne pensait pas tomber sur toi. Il sait des choses sur moi que tu ignores. Il t'aime. Je t'aime mais il a besoin de toi et je ne m'interposerait jamais entre vous si tu es heureuse avec lui." J'encaissai le tout.

"Je... Bien. Je l'aime. Je l'aimerai toujours... Tu le sais. Je te suis reconnaissante de prendre soin de moi. Je crois... Je crois qu'il faut que... Que tu rentres chez toi. Ce sera moins douloureux pour... Pour nous deux. Je suis désolée. Je... Je t'apprécie mais pas à ta juste valeur. Je vais appeler Sam pour qu'il vienne. Je ne veux pas te jeter dehors mais... Enfin tu comprends..."

Il se leva sans un mot, prit ses affaires qu'il rajouta dans sa valise. Je restai sur ma chaise, je ne savais pas quoi faire. Nous ne pouvions pas être ensemble. Nous étions impuissant. Je ne pouvais pas briser mon mariage si proche de la date. Je ne pouvais pas partir avec lui. J'aimais Jacob. La porte claqua derrière Edward et les larmes coulèrent. Je doutai de le revoir un jour. Il allait me manquer. Après ce que nous avions vécu. C'était si rapide et brutal. J'étais seule et je ne comprenais pas comment cela avait pu se passer aussi vite. Une plainte sortit de mon poitrail.


Ouais, je vous laisse là dessus. Je sais c'est vache de ma part ! J'ai une idée si jamais suite il y a... J'espère que ça vous aura plus !