Bon rapidement. Les personnages sauf les OC et l'histoire de fond venant des Harry Potter n'est pas de moi. Les OC, l'idée et les mots qui sont sur ces pages sont de moi. Donc, pas de plagia SVP.
Bonne lecture !
Prologue
Au fin fond de la nouvelle bâtisse, fraîchement finie, se dressant sur une colline dans un coin perdu des Highlands de l'Écosse se trouvait une pièce parfaitement carré bizarrement occupée par aucun meuble. Pour rajouter à l'aura étrange de la pièce aucune fenêtre n'embellissait ses murs. Seule la lourde porte de bois venait briser la monotonie des murs de pierres grises. La lumière parvenait aux quatre occupants de la pièce grâce à un étrange globe lumineux flottant au dessus de leur tête.
-Prêt? demanda un des deux hommes, ses yeux verts parcourant le visage de ses acolytes qui hochèrent gravement la tête.
Un autre homme, semblant avoir seulement un peu plus d'une trentaine d'années, s'avança jusqu'à la pointe du pentagramme gravé minutieusement dans la pierre du plancher. Il déposa sur le sol un grand plat d'argent dans lequel reposaient quatre mèches de cheveux tenues par des ficelles aux couleurs de leur armoirie respective. L'homme lança un regard sceptique à la femme qui les avait placées là. Cette dernière haussa sévèrement les épaules sachant que ça manie de tout placer logiquement pouvait agacer les autres, mais tout de même placer les mèches en ordre de couleur rendait juste le tout plus harmonieux. Personnellement, elle aimait bien cette vue du pentagramme parfaitement tracé surmonté des mèches allant du vénitiens au noir ébène.
- Êtes-vous sûr de votre choix? demanda l'homme d'une voix grave en glissant son regard pâle sur les quatre autres. C'est notre dernière chance de faire demi-tour.
-Notre décision a été prise, il y a bien longtemps, soupira une des deux femmes, celle qui avait placé les cheveux, en se plaçant sur une des quatre pointes libres du pentagramme. On en a trop fait pour abandonner là.
Les trois autres hochèrent gravement la tête une fois de plus se positionnant aux places restantes. Le premier homme a avoir parlé entama aussitôt un chant grave et guttural en plaçant ses mains devant lui. Autour de lui, ses trois amis firent de même, leur voix se mélangeant à la sienne. Brusquement, le globe lumineux s'éteignit, mais personne ni prêta attention leurs propres yeux venant éclairer la pièce comme si une torche y avait été allumé. Après de longues minutes de récitation, une boule colorée apparue enfin au centre du pentagramme puis tout se passa en quelques secondes. La boule sembla exploser interrompant la lente litanie de leur chant, avant de se résorber sur elle-même et de se déposer au sol. Quand la lumière multicolore disparue enfin, les quatre mages purent enfin distinguer les deux enfants allongés au sol. Ils se regardèrent incertains.
-Deux ? fit finalement la seule à ne pas avoir parlé depuis leur entrée dans la pièce.
-Je suppose qu'un seul corps n'aurait pu contenir toute notre magie, constata l'autre femme.
Sans faire attention à la conversation des deux femmes, un des hommes s'était approché des bébés. Il prit lentement le premier, une fille apparemment. Une des longues mèches de cheveux de l'homme glissa sur son épaule et viens caresser le front de l'enfant qui aussitôt ouvrit les yeux, de grands yeux qui contrairement aux nouveaux nés normaux n'étaient pas bleu, mais bien multicolores. On aurait dit que tout les couleurs du monde s'étaient réunit dans ses yeux leur donnant l'apparence du plus précieux des cristaux. Elle inspira brusquement, comme si elle respirait pour la première fois, mais aucun cri ne franchit ses lèvres. Il sentit une main se poser sur son épaule et se retourna pour tomber sur un visage qui semblait aussi en admiration que lui. Les yeux verts de l'autre homme pétillaient de fierté. Les deux femmes se penchèrent sur l'autre enfant qui avait les mêmes yeux que celle qui pouvait être considérée comme sa sœur.
Brusquement, des filaments le lumières sortir du corps des quatre amis. Chacun d'eux virent leur magie leur échapper, se scinder en deux et s'enfoncer dans le corps des enfants de manières inégales. Ils sourirent alors que de minuscules représentations de leur familier apparaissaient sur la poitrine des enfants. Leurs enfants étaient enfin là, mais chacun d'eux savait que leur temps ensemble serait compté, car ils devront veiller sur l'école pour toujours.
Le jeune homme marchait doucement dans l'école en ruine. Ce n'était pas la première fois qu'il y allait, après tout il habitait la petit ville non loin. L'école qui un jour avait porté le majestueux nom de Poudlard n'était plus que ruine et désolation. La pierre s'effritait, les vitres étaient brisées, le bois pourris, les escaliers comme construit par un architecte fou ne donnaient sur rien. Le jeune homme ne savait pas trop ce qui était arrivé. Tout ce que son arrière-grand-mère, qui apparemment avait étudié là, avait pu lui raconter lui paraissait si fou. Jeune, il défiait l'interdiction de ses parents pour venir là, se promener dans ses couloirs rêvant de revoir les escaliers, qui pourtant avait déjà commencé à se figer au temps de son arrière-grand-mère, se remettre à bouger que pour lui. Rêvant de voir les hiboux rentrer par dizaine dans l'immense salle dont le plafond aurait recommencé à montrer le ciel.
Maintenant, cela lui semblait n'être qu'un rêve. Les contes de son aïeule étaient, au mieux des contes pour enfant, au pire des élucubrations de vieille folle. Pourtant, il était là à suivre une espèce de loup aux ailes de dragon à travers les couloirs en ruines. Escaladant, sautant et rampant quand cela était nécessaire. L'animal semblait très bien savoir où il allait, comme il avait très bien semblé savoir ce qu'il faisait alors qu'il déchargeait la voiture du jeune homme au fur et à mesure qu'il la chargeait. Au début, le jeune homme n'avait su comment agir. Il ne comprenait pas qu'elle était cet animal et pourquoi il semblait refuser qu'il quitte le village comme tous les villageois l'avait fait avant lui. C'est pourquoi quand l'animal avait semblé vouloir qu'il le suive, il s'était exécuté.
Ils arrivèrent finalement à un curieux couloir. En fait, on aurait dit qu'un mur venait de s'écrouler libérant un couloir qui avait été barricadé longtemps avant la fermeture de l'école. L'animal le guida jusqu'à une pièce où la porte de bois avait étonnamment résistée au temps. Le jeune homme frissonna en entrant dans la pièce. Une étrange sensation chaude le parcourait. Cette sensation lui rappelait bizarrement le frisson d'excitation qui le parcourait avant de dévaler une pente sur sa planche. Le loup ailé s'arrêta au milieu de la pièce étrangement chaleureuse. Le soleil jaune d'été entrait par de haute fenêtre éclairant quatre banderoles respectivement jaune et noir, bleu et bronze, vert et argent puis rouge et or. Sous les quatre banderoles éclairées par la lumière qui s'y reflétait se trouvait un spectacle qui allait marquer le jeune homme pour le restant de sa vie. Sur deux autels de pierre se trouvait deux adolescents. Chacun d'eux était habillé d'une ample robe blanche qui se serait fondu à la couverte recouvrant les tables de pierres grises si les deux corps n'auraient pas flotté à quelques centimètres de leur couche.
-Que désires-tu, enfant perdu ? fit une voix douce légèrement grave.
-Fait un souhait et nous l'exauceront, fit une deuxième voix moins grave, mais plus sèche comme un peu narquoise.
Le jeune homme aurait du s'enfuir en courant, se rouler en boule pour se balancer, s'évanouir, appeler les urgences, n'importe quoi d'autre que d'ouvrir la bouche pour répondre comme il le fit.
-Je… je… je veux…
Il se fit interrompe par la même voix narquoise.
-Tsut tsut tsut, normalement on commence par se présenter…
Le jeune homme cligna des yeux puis serra les dents d'agacements. Ils ne s'étaient pas présentés eux.
-Très bien alors je me présente James Potter quatrième du nom, dit-il. Dix-sept ans, célibataire, étudie pour devenir policier, habite en banlieue de Londres, groupe sanguin A positif. Est-ce assez précis ?
Un rire lui répondit, mais ce fut l'autre voix qui lui parla.
-Et qu'elle est ton vœu, jeune Potter ?
-Que la magie existe…
-Ce n'est pas le bon veut et tu le sais, l'interrompit la fille. Ton arrière grand-mère serait déçue de toi.
Le jeune fronça les sourcils au dessus de ses magnifiques yeux émeraude. Puis l'inspiration, lui vient.
-Je souhaite… non je veux que la magie soit sauvé, que jamais elle ne s'épuise, que Poudlard ne ferme jamais ses portes, que le peuple sorcier n'ai jamais à se cacher parmi les… moldus jusqu'à leur extinction.
Il aurait juré avoir vue les deux adolescents sourire mais ceux-ci disparurent puis tout devient noir.
