Ceci est un test que je fais. Il y a plusieurs informations à prendre en compte avant de lire ce qui va suivre
1) Cette fanfiction n'est pas basée sur le jeu mais sur le manga pokémon "La Grande Aventure", édité en ce moment par Kurokawa. C'est pour cela qu'au début certains textes/paroles/événements en sont directement tirés et rappelleront certaines choses à ceux qui les ont lu.
2) Je ne suis pas écrivain, c'est surtout un exercice d'écriture et de persévérance que je fais avec cette histoire. Les critiques constructives sont les bienvenues.
3) Les personnages et les événements de base racontés ne m'appartiennent pas, mais à Nintendo et à qui de droit.
4) Il n'est pas indispensable d'avoir lu le manga, même si ça peut aider.


Les liens du sang

Rosalia. La ville portait encore les stigmates de la catastrophe qui s'y étaitt déroulée il y a quelques semaines et les réparations étaient loin d'être terminées. Enfin, sauf en ce qui concernait la Tour Carillon qui avait été rebâtie en urgence, suite à la demande expresse du champion d'arène local.

Lequel n'était pas en ville pour le moment. Ni dans son arène. Elle y était passé à proximité et l'avait aperçu à travers les arbres de la forêt. En dehors de la tour, c'était le seul bâtiment de la ville à ne pas avoir été touché par le glissement de terrain. Même la salle de danse des sœurs en kimono n'était que des ruines et les sœurs introuvables. Probablement à aider la population à tout reconstruire.

Mais tout cela ne l'intéressait pas, elle n'était que de passage ici et avait beaucoup à faire. Elle approchait de son but qui plus est, et il était hors de question qu'elle laisse une simple catastrophe naturelle l'en détourner. Elle réajusta son panier qui était garni des pokeballs qu'elle avait demandé à Fargas de concevoir. Un sourire s'élargit sur ses lèvres, sa fille en aurait certainement besoin, elle qui aimait tant capturer les pokémons. Restait à la trouver.

« Allez, viens Qulbichou, dit-elle à l'intention de son pokémon qui la suivait depuis Ecorcia. Oups...

- Attention jeune fille, c'est dangereux par ici. Une main la retint avant qu'elle ne chute dans les décombres d'un bâtiment à moitié enfoui.

- Oh, pardon, monsieur, répondit-elle avec un sourire contrit et le rougissement de rigueur. Je n'avais pas fait attention. L'ouvrier était accompagné d'un machoc et d'un machopeur qui devaient certainement l'aider à déblayer. C'est terrible ce qui est arrivé.

- C'est vrai. Soupira l'homme. Et ce qui est encore plus terrible c'est que ce n'est pas une catastrophe naturelte.

- Ah non? Elle prit son air le plus innocent. Pourtant les glissements de terrain sont courant dans la région.

- Mais nous pouvons prévoir ceux là, surtout avec le pouvoir du champion de notre arène. Non, c'était l'œuvre de la Team Rocket.

- Non? Vous êtes sûr? Elle a été dissoute il y a un an pourtant. J'ai entendu parler des événements qui s'étaient déroulé à Kanto.

- Comme quoi, la mauvaise herbe ne se laisse pas tuer facilement. Répondit l'ouvrier en haussant les épaules.

- Mais vous avez des preuves? Il faut prévenir la police, on ne peut pas laisser de tels individus agir impunément!

- Plusieurs témoins affirment avoir vu des individus vêtus de noir avec un R rouge sur la poitrine. Si ça c'est pas une preuve... Et ne vous inquiétez pas, mam'selle, les autorités ont été prévenues et les journalistes sont déjà passés faire divers reportages sur la situation. On ne va pas les laisser nous faire la misère comme ça. On va tout reconstruire encore mieux qu'avant et on va leur montrer qu'on ne se laisse pas abattre.

- Woa... Vous êtes si courageux! J'aimerai bien apporter ma pierre à l'édifice, même si je ne suis pas de la ville. Je peux faire quelque chose pour vous être utile? Dites! »

L'ouvrier eut l'air surpris et un mouvement de recul devant tant d'enthousiasme et d'étoiles dans les yeux de son interlocutrice. Qu'il prit le temps d'observer de pied en cap. Que pouvait bien faire une jeune fille blonde à couette vêtue comme une écolière d'une jupe à pois avec un débardeur représentant un Qulbutoke à l'apparence fragile pour aider à rebâtir toute une ville?

« Je ne vais pas vous demander de m'aider à retirer les montagnes de gravats, mais je suis certain qu'ils ont besoin de toutes les mains disponibles dans les baraquements où les blessés ont été transférés.

- C'est vrai? Elle en sautillait presque. Oh, merci monsieur. Vous pouvez m'indiquer où ils se trouvent?

- Dans cette direction. Il lui indiqua la périphérie de la ville à l'opposé de la tour Carillon. Vous ne pouvez pas les manquer.

- Encore une fois, merci beaucoup. Vous êtes très gentil. » Elle lui fit un grand sourire et un signe de la main avant de partir. L'ouvrier la regarda s'éloigner, le regard dans le vague jusqu'à ce que son machopeur le rappelle à l'ordre à l'aide d'une tape derrière la tête qui l'envoya la tête la première contre le sol.

L'homme aux machoc et machopeur avait dit vrai, elle n'aurait pas pu manquer les baraquements où étaient regroupés les blessés du glissement de terrain. Mais il avaient eu tort en disant qu'ils avaient sûrement besoin d'aide. La plupart des victimes n'avait que des blessures légères et les cabanes montées à la hâte servaient surtout à abriter la population de Rosalia le temps que leurs maisons soient à nouveau habitables.

Beaucoup discutaient des événements qui s'étaient produits et se lamentaient sur la perte de leurs maisons et d'autres se plaignaient que les travaux prendraient très longtemps, trop longtemps, probablement jusqu'à l'hiver et que c'était difficile de vivre avec autant de promiscuité.

« Tu m'attends là, d'accord Qulbichou? Demanda-elle à son pokemon avec un petit clin d'œil. Et ne fait pas de bêtise! »

Laissant son compagnon dehors, elle pénétra dans le premier abri. Comme elle s'y attendait, il n'y avait plus grand monde dans les lits de camp qui avaient été dressés, uniquement ceux qui avaient été les plus atteints, les personnes âgées et les enfants. Enfin, presque. Une personne ne correspondait à aucun des deux extrêmes.

- Bonjour mademoiselle. Comment puis-je vous aider? Un infirmier la salua, la tête penchée sur un registre. Vous ne me semblez pas blessée.

- Vous avez l'œil. Je ne suis pas blessée, je viens d'arriver en ville mais j'aimerai bien aider. Je trouve ça triste ce qu'il s'est passé.

- Eh bien... Vous seriez arrivée la semaine dernière ou la semaine précédente, vos services auraient été les bienvenus, mais maintenant... Il écarta les bras comme pour embrasser la salle où, effectivement, les blessés étaient peu nombreux.

- Vous voulez dire que je suis inutile? Des larmes brillèrent aux coins de ses yeux azurs.

- Non, non bien sûr que non vous n'êtes pas inutiles... Mais je ne connais pas vos capacités médicales et...

- Pas d'inquiétude. Elle était passé des larmes au sourire. J'ai souvent aidé à soigner tant les gens que les pokémons dans le village d'où je viens. Alors, je peux aider? Dites moi que je peux aider.

- J'imagine que oui, capitula l'infirmier. Mais vous allez me suivre. Je dois faire ma ronde pour vérifier que mes patients se portent bien.

- Pas de soucis, je serais comme votre ombre! Promit-elle.

L'infirmier avait eu raison quand il avait affirmé qu'il n'y avait pas besoin de tant de main d'œuvre que ça. Sa ronde consista beaucoup à changer les bandages, administrer des calmants ou simplement discuter avec ses patients. Tant les anciens que les jeunes semblaient ressentir ce besoin de discuter et de ce tenir au courant de l'avancée des travaux de reconstruction. Sauf une.

- Avez vous vu Ho-Oh? Demanda l'ancienne.

- Ho-Oh? Répéta-t-elle. Vous avez perdu votre pokemon? Si vous me dites comment il est, je me ferais un plaisir d'aller le chercher.

La personne blessée eu un sourire et un soupir.

- Si seulement c'était si simple. Ho-Oh n'est pas un animal de compagnie, ma petite. Et il ne se capture pas facilement. C'est un oiseau. On dit qu'il a son nid au sommet de la tour Carillon.

- La tour Carillon qui a été détruite? S'il était à l'intérieur, il doit être en piteux état à présent. A moins qu'il s'en soit envolé avant. J'ai entendu dire que les pokemon ressentent les catastrophes avant nous et agissent en conséquence. Mais il ne serait pas déjà revenu, si? Avec tout le raffut produit par les travaux... Elle réfléchissait à voix haute.

- Il est évident que vous n'êtes pas d'ici, pas vrai? Rosalia est le lieu de nidification de Ho-Oh, mais il n'y réside pas. L'ancienne avait prit un ton professoral. Elle avait certainement déjà raconté cette histoire maintes et maintes fois. Cependant, il sait quand son nid est détruit, et la légende raconte que ça le met dans une colère noire. C'est la raison pour laquelle la tour a été restaurée en premier lieu. Mais si Ho-Oh doit venir, il n'hésitera pas une seconde a assouvir sa vengeance sur ceux qui ont osé s'attaquer à son nid.

- Mais... Mais ceux qui l'ont fait n'ont pas été arrêté, n'est ce pas? Et comment pourrait-il savoir qui l'a fait?

- Oh, il ne pourra pas. Il décidera certainement que la ville est responsable et achèvera de la saccager. Répondit l'ancienne calmement.

- Eeeeeeh? S'écria-t-elle. Mais il ne peux pas faire ça! Vous n'y êtes pour rien et vous souffrez déjà d'avoir votre ville en ruine. Il ne peut pas faire ça. Ce n'est pas l'oiseau protecteur de votre cité? Pourquoi la détruirait-il?

Pour la deuxième fois de la journée, un étranger, enfin, une étrangère cette fois-ci, la regarda de pied en cap portant sur elle un jugement.

- Vous vous trompez. Ho-Oh n'est pas un protecteur. Il résidait dans cette région avant que la ville soit fondée, ce n'est pas à lui de s'adapter à nous mais l'inverse. Maintenant, laissez moi, je suis fatiguée.

- Oui, je comprend. Pardon madame. » Elle s'inclina bien bas puis allait pour rejoindre l'infirmier qui s'occupait d'une autre patiente, bien plus jeune avec un bras en écharpe. C'est vrai tout ce qu'elle a dit?

- Qui ça? Oh, Akiko? Oui, certainement. Elle fait partie de ce qu'on appelle les sœurs Kimono par ici, même si elle ne danse plus depuis un moment. Mais à ce qu'on dit, c'était une des meilleures.

- Et je suis toujours capable d'en remontrer à ces blanc-becs si l'envie m'en prend. Akiko affirma de là où elle était, montrant que son ouïe n'avait pas diminué avec l'âge.

- Sans aucun doute Akiko. Mais pour le moment, tu n'es pas en état et il te faut du repos.

- Mais quel rapport avec Ho-Oh? Reprit la blonde à voix basse.

- Je ne connais pas toute l'histoire, mais ce que je peux en dire c'est qu'il y a bien des années, près de deux siècles, les ancêtres d'Akiko se sont sentis appelé par Ho-Oh et étaient convaincus qu'ils devaient être les détenteurs de son histoire, prêt à accueillir l'oiseau Arc-en-Ciel quand il reviendrait. Ils ont même fait commander une statue le représentant il y a presque 50 ans. Elle trône à présent au sommet de la tour Carillon. On dit qu'elle brille quand Ho-Oh s'approche.

- Vraiment? Comment est-ce possible?

- Ah, ça, je ne saurais pas le dire. Il faudrait demander à celui qui l'a fabriquée. »

La jeune fille blonde était sur le point de demander qui était le sculpteur capable d'une telle prouesse quand elle entendit une voix familière à la porte.

Oh non! Pensa-t-elle. Elle se précipita à la porte pour apercevoir son Qulbutoke qui s'agitait et appelait.

« Qulbichou! Tout va bien? Faut pas te mettre dans des états pareils. On a essayé de toucher à ta queue? C'est pas bien grave. Viens par là.

- J'ai bien peur d'en être la responsable. Une petite voix timide se fit entendre. Elle appartenait à une fille brune, les cheveux ornés de deux petites couettes retenues par des élastiques ornés de boules rouges, portant une robe bleu au dessus de laquelle elle portait une veste blanche fermée par un nœud rouge. Et arborant divers blessures. Je ne voulais pas lui faire peur, mais je crains lui avoir touché la queue par inadvertance.

- Ah, mais il ne faut pas faire ça du tout, Qulbichou n'aime pas qu'on la lui touche. Il ne vous a pas fait mal j'espère?

- Non, pas du tout, ne vous en faites pas. Dit-elle en secouant la main comme si elle balayait les inquiétudes de la dresseuse du Qulbutoke. C'est plutôt à moi de m'excuser.

- C'est bien gentil. Tu acceptes ses excuses, pas vrai mon Qulbichou?

- Qulbutoooooke. Dit le pokemon.

- Il est d'accord. Il sait que vous ne l'avez pas fait exprès.

- Vous m'en voyez ravie. Si cela ne vous ennuie pas, j'aimerai accéder à l'infirmerie.

-Ah, pardon! La blonde se décala et laissa son interlocutrice entrer. Viens Qulbichou, nous devons continuer notre route. » Elle reprit son panier qu'elle avait laissé à la charge de son pokemon et se dirigea vers la sortie de la ville.

« Finalement, nous n'aurons pas appris grand chose. Les habitants sont persuadés que la Team Rocket est derrière cette catastrophe et que Ho-Oh ne serait pas content de savoir que son aire a été abimé et se vengera sur la ville. Mais je n'en vois pas l'intérêt. A part celui d'attirer Ho-Oh dans la région. Elle soupira. Dommage que Mortimer ne soit pas là, il est très au fait sur cet oiseau, il aurait pu nous fournir des renseignements de première importance. Que t'arrive-t-il Qulbutoke? »

Le pokemon s'était en effet arrêté au bord de la route et pointait en direction de la tour Carillon surplombant la ville. Elle tira une paire de jumelle de la petite sacoche qui pendait à sa taille.

« Tiens, tiens, mais qui voilà? »