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Ecrit pour Frenchdrabble
Eragon et Roran étaient inquiets et nerveux. Le lendemain, ils allaient pénétrer dans Helgrind et délivrer Katrina des mains des Ra'zacs. Echouer n'était même pas envisageable.
Vous me rendez folle, tous les deux. Pour un peu, je jurerais que vous allez vous ronger les ongles comme des gamins, les taquina Saphira, même si seul Eragon pouvait l'entendre ; Roran n'avait pas (encore) la capacité de communiquer avec les dragons.
Que veux-tu ? lui répondit Eragon sur un ton excédé. Roran est toute ma famille, et demain nous allons sauver celle qu'il aime des griffes de ces abominables créatures. Je dirais même que nous allons débarrasser Alagaësia de ces pourritures. Ce n'est pas une simple question de revanche.
Eragon se dit avec ironie que Roran aurait besoin du réconfort de la femme de sa vie en ce jour où il s'apprêtait à se lancer à la rescousse de son aimée. Lui-même sentit le vide que l'absence d'une compagne créait dans le cœur d'un homme.
Je sais, soupira Saphira. Elle souleva alors une de ses ailes. Venez donc ici, tous les deux. Je ne suis pas humaine, mais un câlin de dragonne devrait vous réchauffer l'âme un tant soit peu.