Disclamer : Rien est à moi, tout est à Yana Toboso. Love.
Il était en Angleterre victorienne, non loin de Londres, un jeune comte dénommé Ciel Phantomhive. En une matinée ensoleillée d'été, le petit comte dormait paisiblement malgré l'heure plutôt tardive, dix heures et vingt-cinq minutes. Son majordome, Sebastian Michaelis avait pris la décision de lui laisser quelques heures supplémentaires de sommeil car son maître venait de passer une soirée plus que mouvementée du à la chasse d'insectes dérangeant dans sa chambre.
Ciel dormait d'un sommeil de plomb et ne s'était pas rendu compte des heures supplémentaires de sommeil qui lui était si gentiment offert. Tout était parfaitement calme, les domestiques n'avaient pas encore fait de dégâts dans le manoir, Sebastian faisait ses tâches habituelles. Tout était normal… Du moins jusqu'à ce des rideaux d'une certaine chambre s'ouvre d'un seul coup et laissèrent un soleil d'été fier de sa lumière aveuglante entrer dans la chambre et titiller le petit nez du Comte.
Celui-ci contraint par le soleil entre ouvrit finalement ses yeux bleus. Il vu alors la silhouette toute de noire vêtu de son majordome s'empresser plus qu'à l'accoutumé devant lui.
- « Bocchan, veuillez m'excusez, je vous ai laissé plus de temps de sommeil pour rattraper votre coucher tardif cependant il semblerait que ce ne fut pas une des meilleures idées qu'il soit. »
Sans dire plus de mot Sebastian assis brusquement son jeune maître sur le côté de son lit afin de le chausser et de le vêtir, toujours plus rapidement qu'il en avait l'habitude. Ses gestes étaient tellement rapides qu'on ne pouvait les suivre du regard. Ciel lui semblait telle une poupée de chiffon que l'on maltraitait en tous sens. Une fois les vêtements de Ciel mis Sebastian le porta jusqu'à son bureau, le plus jeune n'était pas encore vraiment réveillé et ses cheveux étaient encore quelque peu ébouriffé par sa nuit. Doucement Ciel reprenait ses esprits et se rendit compte que Sebastian venait de la porter jusqu'à son bureau, qui était à quelque pas de son lit… Il n'eut pas le temps de lui en faire la remarque que son majordome s'empressait déjà, cuillère à la main de lui faire gober son petit déjeuner. Ciel tourna le visage, le gâteau tomba lamentablement sur ses vêtements, les tachant au passage. Il lança alors un regard glacial à son domestique. Ce dernier se redressa et soupira tout en se massant le crâne afin de garder tout son self Control.
- « Maintenant il va falloir vous changer… Vous êtes pour le moins agaçant et ce n'est vraiment pas le moment de perdre du temps. »
Ciel était bouche bée, son majordome l'avait qualifié ''d'agaçant'' ! Comment avait-il même osé lui dire cela, lui qui lui devait obéissance. Le concerné ne tint par d'importance à l'air de Ciel qui semblait resté bloqué, les yeux écarquillés, il le prit de nouveau dans les bras et le porta jusqu'à son lit. D'un geste, un seul, tous les habits sales de Ciel furent enlevés et en un second geste du diable d'autres lui furent mis. Les coups de vents que les gestes rapides avaient engendrés avaient encore plus décoiffé les cheveux de Ciel qui étaient désormais en pétard. Le comte enleva enfin l'air surpris de son visage pour laisser place à la colère.
- « Sebastian ! Veux-tu arrêter un peu tout ce cirque et dit moi pourquoi tant d'agitation dans ton comportement ! »
Le dénommé Sebastian soupira, décidément son maître avait décidé de lui faire perdre un temps précieux aujourd'hui, puis il finit par lui répondre avec le plus beaux de ses faux sourire.
- « La marquise ainsi que sa fille Midford vous attendent au salon, j'ai prétendu que vous étiez en balade pour vous éviter toute remarques désobligeante de la part de la marquise. »
- « Ma tante et Elizabeth sont ici ?! Qu'attends-tu pour me coiffer ?! Il n'y a pas de temps à perdre ! »
Sebastian soupira, et se hâta de peigner Ciel. Il stoppa quelque instant ses gestes rapides et précis pour vérifier si ce qu'il entendait était juste : Ciel riait. Le majordome pour le moins surpris par son comportement lui en demanda la raison.
- « Si je puis me permettre, pourquoi riez-vous alors que la situation n'est pas à la plaisanterie ? »
- « Tu leurs as dit que j'étais en ''balade'' tu leurs as donc menti, que fais-tu de ton ''je ne mens jamais'' Sebastian ? »
Sebastian ne se laissa pas pour autant pas déstabiliser par le pique de Ciel et repris ses gestes sur sa chevelure tout en lui répondant.
- « Je n'ai pas menti Bocchan, vous ne pouvez décemment pas sortir de votre chambre après que je leurs ai dit la raison de votre courte absence, vous devez donc rentrer par la porte d'entrée et pour cela il va vous falloir marcher dehors. N'est-ce pas une très longue balade que voilà pour vous qui avez de si frêles jambes et une santé si faible ? »
Sebastian mima sa compassion lorsque Ciel se retourna pour lui faire face l'air renfrogné, il avait gagné une fois de plus mais Ciel ne lâchait pas l'affaire pour si peu.
- « Et comment suis-je sensé faire pour me retrouver dehors au juste ? Je n'ai pas d'aile ! »
Le comte toisa du regard son majordome qui arborait lui un sourire plein de malice, Ciel compris immédiatement.
- « D'accord… Ne répond pas, j'ai compris. Et bien allons-y, je suis prêt. Je n'ai pas faim alors dépose moi dehors. »
Alors le majordome s'exécuta sans plus attendre et pris son maître dans les bras, sorti par la fenêtre et avec toute la grâce d'un félin atterri dehors dans la forêt avoisinante du manoir. Il reposa Ciel au sol et lui dit.
- « Vous n'avez que quelques secondes de marche en partant d'ici. Cela me laissera le temps d'installer vos convives. Bocchan je dois vous laisser. »
Sebastian disparu en un flash rapide laissant Ciel qui semblait déjà fatigué de la journée qui venait tout juste de commencée. Il soupira et pris la marche sans plus attendre. Le comte ne pressa pas le pas, il marchait tranquillement, après tout il s'agit bien d'une balade et non d'une course c'était-il dit intérieurement. De plus c'était la faute de son majordome si il en était à là, ce n'était donc pas à lui d'en payer les frais. Dans cet élan de pensées, Ciel fût même tenté de faire un détour pour tarder encore quelques minutes mais cette idée lui fut arrachée par l'image de France Midford lui faisant la morale. Il accéléra légèrement le pas.
De son côté le diable de majordome ne chômait pas. Il installa les deux ladies et s'empressa de leurs préparer du thé accompagné de diverses pâtisseries. Sebastian se demanda pourquoi Ciel se faisait si long, il ne l'avait pourtant pas déposé loin du manoir, aurait-il réussi à se faire enlever sur le peu de trajet qui menait jusqu'à sa demeure ? se demanda son majordome. Il soupira, connaissant son maître c'était surtout une petite vengeance contre son domestique qui le faisait marcher de bon matin. Sebastian sorti de ses pensées et alla donner ses préparations aux Midford qui attendaient toujours dans le salon. Il eut à peine le temps de servir France et Elizabeth que le son de la porte d'entrée se fit entendre.
Ciel attendait à l'entrée, plus mécontent que jamais. Des journées comme celle-là il s'en passerait largement. Sebastian arriva devant lui et lui retira sa veste ainsi que sa canne. Il l'emmena ensuite au salon et en une courbette magistrale le présenta.
- « Monsieur et arrivé, en espérant que l'attente ne vous soit pas été trop longue. »
Les deux ladies passèrent à côté de Sebastian ne lui prêtant aucune attention. La plus jeune, Elizabeth sa jeta au cou de son fiancé et lui rappela que cela faisait bien longtemps qu'ils ne s'étaient pas vu. Ciel n'avait pas besoin qu'on le lui rappelle cela faisait ''trop'' longtemps qu'il était tranquille, qu'il n'avait pas son manoir décoré de manière ridicule, qu'il ne devait pas supporter les monologue et les crises de sa fiancé. Ce calme il ne l'oubliera pas, il semblait disparu désormais.
Elizabeth lâcha Ciel lorsque la voix de France se fit entendre.
- « Elizabeth Midford ! Je te pris de te comporter comme une lady ! En voilà des manières ! »
La marquise Midford se voulait toujours si sévère. Elle s'adressa ensuite à Ciel avec la même voix qu'elle venait d'utiliser pour sa fille.
- « Quant à vous Ciel Phantomhive, apprenez à répondre à votre courrier. Cela nous épargnera le besoin de nous déplacer pour avoir une quelconque réponse de votre part. »
Ciel ne répondit pas, il se contenta d'interroger son majordome du regard et celui-ci lui fit un signe négatif. Ils ne savaient pas de quoi pouvaient bien leurs parlers France. Sebastian fini par briser le silence qui s'était installée après la remarque de la marquise.
- « Veuillez excuser monsieur mais il n'a reçu aucun courrier ni invitation venant de vous. »
Ciel confirma les dires de son majordome d'un hochement de la tête et continua.
- « Quel était l'objet de vos courrier ma tante ? »
- « Nous vous invitons à passer la journée à notre demeure, aujourd'hui même. »
En adressant aucun regard à son majordome Ciel pris la direction de sa chambre et dit.
- « Je serais présent, Sebastian suit moi. Vous pouvez partir à l'avance madame. »
Sebastian accompagna les deux convives vers la porte d'entrée et suivi ensuite son maître tel que l'ordre lui dictait. Une fois dans la chambre il y trouva un Ciel qui soupirait d'exaspération, assis sur son lit attendant qu'on l'habit plus dignement pour cette journée. Le majordome se mis donc à genou devant Ciel et commença à le dévêtir.
- « Vous semblez pour le moins exaspéré bocchan quelle en est la raison ? »
- « Une journée chez les Midford… En résumé je vais passer plusieurs longues heures dans la chambre de Lizzy pendant qu'elle me montre toute les nouvelles choses mignonnes qu'elle y a entreposées et je vais aussi avoir le droit à la scène d'Edward rentrant dans la chambre et me soupçonnant de je ne sais quoi avec sa sœur… »
Sebastian stoppa tous ses gestes et fixa du regard le comte qui soupirai de nouveau, il rit légèrement à l'histoire que lui contait le plus jeune. Ce qui énerva Ciel encore plus, il n'y avait rien de drôle à ce qu'il venait de lui expliquer.
- « Pourquoi ris-tu ainsi ?! »
- « Vous dites cela comme si vous ignoriez de quelles intentions vous soupçonne le jeune Midford. »
Le rouge monta aux joues du comte Phantomhive, Sebastian se retenait de rire fortement mais affichait tout de même son sourire plein de malice ce qui agaça que plus son maître. Ciel fût préparer dans le plus grand silence et une fois prêt il ordonna à Sebastian de préparer le véhicule et il en fût ainsi.
