Basil, détective privé - le fils de Basil
Les personnages sont de Eve Titus et du film de Disney "Basil détective privé". Je me suis basé sur les fictions de "Basil, détective privé" et sur le film pour faire cette histoire!
Notre histoire se passe à Londres. Elle débute un soir de septembre 1911, à Baker Street, au numéro 221. Juste sous l'appartement du grand détective des humains, le grand Sherlock Holmes, vit un autre détective. Un détective plus petit en taille mais grand en talent: le grand Basil de Baker Street, le plus grand détective du royaume des souris. Très perspicace, le jeune détective remarque chaque petit détail et en tire des conclusions souvent juste. Cette petite chose lui permet de faire de lui le plus grand des détectives. Avec son associer, le docteur David Quentin Dawson, le jeune homme de 36ans a résolu tellement d'affaires que le vieux docteur de 60ans a déjà remplit plusieurs cahiers avec ses notes et ses croquis. Un soir de septembre, alors que Dawson s'était absenté pour aller voir un patient, quelqu'un frappe à la porte. Basil, qui jouait du violon pour passer le temps, se lève de son fauteuil et ouvre la porte. Il tombe nez-à-nez avec une ravissante demoiselle souris. Elle est brune, vêtue d'une robe et d'un manteau bleu avec un béret assorti et de grands yeux de la même couleur. Un grand sourire sur son adorable visage, elle fixe le détective avec un regard doux et admiratif. « Bonjour Mr Basil. » dit-elle gentiment. Le jeune homme observe cette jeune demoiselle de 20ans. Son regard et son sourire lui sont familiers. Face à ce trou de mémoire gênant, Basil répond simplement:
« Bonsoir Mademoiselle. En quoi puis-je vous aidez?
-Vous ne vous souvenez pas de moi? Ratigan! J'étais une petite fille quand vous l'avez vaincu! Vous nous avez sauvés, moi et mon père!» déclare-t-elle.
Le détective se fige. La seule petite fille qu'il connaisse est une gamine prénommée Olivia Flaversham et elle était venue pour lui demander de retrouver son père, enlevé par Fidget la chauve-souris au service du perfide professeur Ratigan. Le jeune homme aillant une dent contre cet individu accepta sans réfléchir et il découvrit le terrible plan que le rat avait manigancé: il comptait se débarrasser de la reine des souris pendant la fête de ses 60ans. Basil l'en a empêcher, a sauvé Olivia et son père et, dans une bataille finale où le Q.I. de Basil et la force de Ratigan se sont affrontés, il a réussit à battre son ennemi en le faisant tomber de l'horloge de Big Ben. C'est ainsi que finit Ratigan le bandit. Après cela, Olivia et son père avaient quittés Londres et cela faisaient 14ans que ces évènements ont eu lieu. À la fois espérant et étonné, Basil dit doucement:
« Mademoiselle Olivia Flaversham?
-Basil... c'est la première fois que vous dites mon nom sans l'écorcher. » répond la jeune femme.
Cette fois, le détective en est sûr: c'est bel et bien la petite Olivia. Elle a tellement grandie que, s'ils l'avaient croiser dans la rue, ni lui ni Dawson ne l'auraient reconnu. D'un pas décidé, Olivia entre dans l'appartement. Elle fait de jolis petits battements de cils en regardant Basil. Ce dernier est perturbé par la jeune fille et son immense beauté, mais il tente de garder son sérieux. Il se redresse et, droit comme le i de son prénom, il déclare: « Que puis-je faire pour vous aidez, mademoiselle Flaversham?
-Oh rien... juste me permettre de vous revoir et de vous regardez. Vous savez... j'ai tellement attendu cet instant depuis notre séparation.
-Ah... vraiment... euh... pourquoi ça...? » Les sens de déduction du détective sont troublés par cette déclaration. Mademoiselle Flaversham se rapproche de Basil qui commence à rougir et se jette dans ses bras avant de déclarer: « Parce que... je vous aime! » Là-dessus, elle ferme les yeux et tend les lèvres pour embrasser le détective qui est étonné par la situation. Il jette un bref regard vers la porte d'entrée puis un vers la cuisine où est Mme Judson, sa femme de ménage. Devant la réaction du jeune homme, Olivia décide de faire le premier pas. Elle amène le détective dans le salon et le bloque contre un des murs avant de l'embrasser sur les lèvres. Basil vire au rouge cerise, son cœur s'emballe mais, malgré ces étranges réactions au baiser d'Olivia, il se sent étrangement bien. Lorsque Olivia retire ses lèvres de celle du détective, l'instant magique prend fin. « Je vous aime, Mr Basil! déclare-t-elle.
-Mademoiselle Flaversham... appelez-moi Basil. Je... euh... je vous... je vous aime aussi! » ajoute le détective avant d'embrasser la jeune femme sur les lèvres. Profitant de l'absence de Dawson et de Mme Judson, le couple s'embrasse avec passion tout en montant dans la chambre du détective.
Un peu plus tard, Basil reconduit Olivia jusqu'à la porte. D'un geste bref et délicat, la jeune souris embrasse la joue du détective avant de s'enfuir dans les rues. Le regard perdu dans le vague, le jeune homme ne remarque pas que Dawson vient de rentrer. « Vous allez bien, Basil? demande-t-il.
-Élémentaire mon cher Dawson... » répond le jeune détective en rentrant dans l'appartement. Dawson le suit puis va questionner Mme Judson. « Qu'est-il arrivé? Il est dans un drôle d'état.
-Je ne l'ai jamais vu comme ça avant, docteur.
-Il a eu une affaire?
-Oh non. Seulement une visite. Une jeune femme que j'ai vu sortir un peu avant que vous n'arriviez. Sinon rien.
-Une jeune femme, dites vous... Était-elle belle?
-Oui, enfin je pense. Je ne l'ai vu qu'un bref instant.
-Hum... je n'aime pas jouer les détectives privés sans Basil... mais je me demande s'il n'est pas amoureux.
-Vous croyez? Oh, juste ciel! Vous en êtes certain, docteur Dawson?
-Regardez-le. S'il est dans le même état demain, nous savons ce qu'il a. » déclare Dawson.
Basil n'entend rien de la conversation. Il a la tête ailleurs. Il fredonne un air de valse et le joue sur son violon. Il est tellement heureux que rien ne pourrait gâcher son bonheur. Rien! Même pas le fait que, dans les bas-fonds de Londres, un être maléfique semblant revenu tout droit des enfers réapparait soudainement. Cet être monstrueux entre brutalement dans un des bars du quai, créant une panique phénoménale. Une montagne de muscles et de rage passe furieusement entre les tables et se dirige vers un groupe de voyous. Les gredins tremblent comme des feuilles et se cachent sous leur table. Tous l'ont reconnus.
« Ra... Ratigan! » balbutient-ils.
C'est bel et bien Ratigan! Le rat a certes une posture moins élégante dû aux nombreuses fractures que sa chute de Big Ben a engendrer mais, malgré sa jambe boiteuse et son dos légèrement tordu, il est toujours aussi imposant et son regard est plein de rage.
« Et oui, bande de bon-à-rien! Ratigan est vivant! Il a survécut à la chute de Big Ben! Et sachez que je compte détruire celui qui a fait échoué mon plan si génial! J'allais prendre le pouvoir... mais Basil de Baker Street, ce maudit détective, a tout gâcher! Il est persuadé de m'avoir vaincu, mais je suis quelqu'un de tenace! Il va regretter de m'avoir entravé! » peste-t-il.
Il lâche alors un rire démoniaque qui effraye tout les clients du bar du quai. Cette fois, Ratigan est décidé à se venger!
Le lendemain, à Baker Street, le docteur Dawson et Mme Judson sont inquiets. Basil n'est pas sortit de sa chambre de toute la matinée. À l'heure du thé, Dawson en a assez.
« Basil! Sortez, je vous en prie! Vous n'allez rester enfermez toute la journée! » déclare-t-il.
Au même instant, la porte de la chambre s'ouvre et Basil en sort, tout souriant et bien guilleret, chantonnant joyeusement tout en nouant la ceinture de sa robe de chambre. Il se prend une tasse de thé, l'avale en une longue gorgée puis se remet à chantonner. Il attrape une petite rose, la tient délicatement dans ses mains et tournoi joyeusement. Mme Judson entre dans la salle de séjour et se cogne dans Basil. Au lieu de grogner, le détective met la rose à l'oreille de sa femme de ménage en souriant puis repart dans le salon en fredonnant. Tout en tournoyant, il attrape son violon et joue avec douceur. Il semble tellement heureux que Dawson comprend immédiatement.
« Cette fois, c'est sûr! Il est tombé dans le piège! dit-il en souriant.
-Quel piège? De quoi parlez-vous? demande Mme Judson.
-C'est pourtant simple, Mme Judson. Je ne suis pas détective mais je sais une chose: notre cher Basil de Baker Street est amoureux.
-Amoureux! Oh mon Dieu! J'ai crus ne jamais pouvoir le voir de mes yeux.
-Maintenant, il s'agit de savoir qui est l'heureuse élue de son cœur.
-Peut-être la jeune femme de hier soir.
-Possible... en tout cas, ça a été le coup de foudre pour Basil. » conclut Dawson.
Le jeune détective se sent tellement bien que rien, à part un refus d'Olivia, ne pourrait le rendre triste. Tout en fredonnant, il remonte dans sa chambre. Quelques minutes plus tard, il quitte la maison. Il a enfilé son manteau brun et son chapeau de détective assorti. Il se dirige vers le parc où Olivia l'attend. Celle-ci lui saute dans les bras dès qu'elle le voit. Tels deux amoureux, le couple se promène dans le parc. Main dans la main, rien ne semble pouvoir les séparer. C'est à grands regrets qu'ils se quittent à l'entrée du parc, après avoir passé l'après-midi ensemble. Avant de partir, Olivia défait son collier, un pendentif en forme de cœur bleu, et le donne à Basil.
« Grâce à cela, nous serons toujours ensemble. » déclare-t-elle en embrassant son cher détective.
Ensuite, elle repart dans les rues et disparaît. Basil, lui, rentre à Baker Street en serrant le collier dans sa main. Il est en apesanteur. Tout aussi guilleret qu'en partant, le détective revient à son appartement. Il cache le collier dans sa poche puis va s'assoir dans son fauteuil rouge préféré. Il prend son violon et se met à jouer. Dawson aimerait savoir qui peut mettre Basil dans cet état mais le détective n'aime pas qu'on l'espionne sur sa vie privée. Il préfère dire les choses par lui même, sans qu'on lui demande, lorsqu'il se sent prêt à le dire. Et là, il ne tient pas à dire à Dawson qu'il a revu la petite Olivia Flaversham, qui n'est plus si petite que ça, et qu'il en est amoureux. Le seul souvenir du visage, du sourire, du parfum et de la douceur des lèvres de sa bien-aimée lui donne le sourire. Rêveur, il joue de son violon lorsque quelqu'un frappe à la porte. Dawson va ouvrir et tombe nez-à-nez avec un garde de la reine.
« Est-ce bien ici que demeure le grand détective Basil de Baker Street?
-Oui. Il est là. Basil! Je crois que nous avons une nouvelle affaire! » appelle le vieux docteur.
Le jeune détective sort de sa rêverie, pose son violon et rejoint Dawson. Le garde leur explique la situation: la reine doit aller en Espagne voir ses amis, les souverains du pays, et elle a besoin d'une garde rapprochée. Le grand Basil de Baker Street lui a semblé parfait pour cette mission. D'autant plus que ses amis ont besoin de l'aide du détective pour retrouver un joyau qu'ils ont égarer. Ils doivent partir le lendemain avec Dawson. Basil garde un air sérieux mais, au fond de lui, il est triste. Partir en Espagne pour veiller sur la reine et retrouver un joyau, cela signifie quitté l'Angleterre pour un petit moment et donc quitté Olivia.
« D'accord! Nous... nous partirons pour l'Espagne dès que possible! répond le détective.
-La reine part demain soir. Souillez au port à 18heures pour embarquer. dit le garde.
-Oh! Euh... fort bien! Bonsoir! » conclut Basil en fermant la porte.
Mme Judson prépare les valises des deux hommes, mais Basil est ailleurs. Il fume tranquillement sa pipe en regardant le feu dans la cheminée. Sa pipe dans la main gauche et l'autre main dans la poche de sa robe de chambre mauve, il sent le collier que Olivia lui a offert. Il sort la petite chaine et la regarde avec tristesse. Ce petit cœur en saphir est le symbole de leur amour, pur comme le bleu du joyau. Il enlève sa robe de chambre, attrape son manteau et son chapeau et sort dans la rue en lançant un de ses habituels:
« Je reviens tout de suite, Dawson! »
D'un pas pressé, il se rend chez Olivia. Par chance pour elle, son père est absent. Les amoureux s'embrassent mais Basil n'est pas là pour ça. Il s'empresse de dire à Olivia que lui et Dawson vont partir pendant un certain temps en Espagne. La nouvelle bouleverse la jeune femme. Basil la serre dans ses bras et lui donne un dernier baiser en promettant:
« Ce n'est qu'un au revoir! Je reviendrais vite! » avant de rentrer chez lui.
Le lendemain, Dawson et le détective se rendent au port pour embarquer. Le docteur sait que ce voyage ne plait pas à Basil; pourquoi? Il l'ignore mais a son idée. Les deux hommes embarquent avec la reine et ses gardes. Basil se met à la rambarde et fume sa pipe en soupirant. Soudain, il voit... Olivia! Elle est là, sur le quai, pour le voir partir. Le bateau largue les amarres et Basil envoie un baiser à Olivia. Celle-ci lui sourit, lui renvoie son baiser et lui fait un petit salut de la main.
Mais, plus loin dans les quais, quelqu'un d'autre observe ce départ. C'est le machiavélique Ratigan! Il espionne Basil dans l'espoir de trouver une faille chez le grand détective. Mais, pour le moment, il n'en voit aucune.
