Titre: Seven Deadly Sins

Auteures: Ryokushokumaru et Elizabeth Mary Holmes

Rating : M

Genre(s)
: Romance

Nombre de mots: 1280

Chapitre : 1/7 — Paresse

Disclaimers : Sherlock est une série télévisée produite par la BBC et réalisée par Steven Moffat et Mark Gatiss. Elle est basée sur l'œuvre de Sir Arthur Conan Doyle. Par conséquent l'auteure et moi-même ne gagnons rien sur cette fanfiction.

Notes: Cet OS a été écrit par Ryokushokumaru et Elizabeth Mary Holmes , il est né d'un RP où la première était John et la seconde Sherlock. En espérant que ce petit texte vous plaira et en vous souhaitant dans tous les cas une bonne lecture. Nous vous informons que ce texte sera suivi de six autres, un pour chaque péché capital.


« Sans le péché, point de sexualité, et sans sexualité, point d'histoire. »

Sören Kierkegaard


Alors que les premiers rayons du soleil filtraient à travers les épais rideaux de soie de la chambre de John, ce dernier se releva en position assise, observant avec plaisance le corps nu a moitie couvert de Sherlock. Le blond s'étira tel un chat en baillant, avant de retomber sur son oreiller pour scruter les moindres détails de son amant endormit.

Sherlock se retourna, se cala confortablement la tête sur l'oreiller, paressait lascivement et sentit une main un peu calleuse s'aventurer sur son bas-ventre dénudé. Il ne sourcilla pas et feignit le sommeil le plus complet. Notre détective aimait rester tranquillement au lit sans se soucier de ce qui l'entourait.

Une des mains du soldat s'aventurait vers l'anatomie endormie du brun, tandis que l'autre l'attirait vers lui pour l'embrasser passionnément, lentement avec douceur mais avec un sous-entendu très explicite

Une partie de lui commença à émerger de sa torpeur et ce n'était pas la moindre. La caresse de John se faisait pressante mais audacieuse pour ce qu'il ne caressait que l'intérieur des cuisses de son amant sans jamais toucher l'objet de sa convoitise.

Les corps étaient encore groggys, et les mouvements lents. Mais bientôt la main de John s'éveilla et la fatigue s'évadait, son unique souhait à cet instant n'était plus de dormir et paresser tranquillement comme durant cette courte nuit. Mais c'était l'envie de ressentir les sensations intenses de la veille.

Sherlock laissa échapper un soupir de satisfaction qui surprit John mais le médecin continua d'administrer le délicieux traitement le plus consciencieusement du monde.

Et finalement, impatient ne pouvant plus se concentrer sur autre choses que les petits gémissements de son partenaire. Il le toucha enfin.

Ce n'était pas pour autant que le fin limier gardait ses mains pour lui, il avait laissé ses doigts fins errer sur le torse de son amant et il traçait le contour de chaque muscle comme s'il avait voulu les cartographier. Mais il aimait trop paresser pour se donner la peine d'en dresser un plan. Et puis, il connaissait par cœur le corps de John.

Ce dernier était totalement éveiller maintenant contrairement au pacha de détective. Il intensifia les choses en le caressant plus rapidement. Sherlock suffoquait, c'était bien trop rapide pour lui. Car en matière de sexe au réveil, il avait plutôt tendance à aimer que les choses prennent leur temps, que les caresses soient longues, profondes, lascives.

Mais John n'était visiblement pas de cet avis ce matin-là. N'autorisant aucune pause à son amant, il roula au-dessus de lui, prouvant ainsi son envie naissante lorsque celle-ci caressait celle de Sherlock.

Il l'embrassa de nouveau mordillant ses lèvres comme pour lui demander de participer. Le détective maintenant complètement sorti de sa torpeur et baissa le slip de coton rouge de son ami et prit en main son sexe se gorgeant de désir.

John gémit fortement en souriant à son compagnon. Il en avait fallut du temps pour sortir le grand sociopathe de sa paresse. Sherlock resserra la prise de ses doigts et mit à sa bouche son médius avant de le passer avec soin sur toute la longueur d'un John frémissant.

Le blond frissonnait à chaque contact. Caressant son amant en guise de remerciement. Le limier devint plus brutal, plus animal mais restait assez modéré, il ne voulait pas faire venir John tout de suite. Ce n'était pas tant par cruauté que par paresse pure et simple.

Le corps du blond tremblait dans sa totalité, le désir grandissait de plus en plus. Il caressait ses cheveux appréciant les gestes, mais en voulait plus. Sherlock continuait de prendre son temps, faisant durer le supplice et cherchant à le faire bouillir d'impatience, jusqu'à ce qu'il soit au bord du gouffre, qu'il ne puisse plus faire marche arrière. Mais systématiquement il arrêtait dès qu'il savait que John allait partir.

Le médecin laissait échapper des grognements d'insatisfaction à chaque pause, à s'en mordre les doigts, il détestait et aimait ça tout à la fois. Le détective savait qu'il ne pourrait plus différer le plaisir de son amant et qu'il allait très bientôt sombré dans un orgasme fulgurant.

Car d'expérience, il savait que les orgasmes dont on retardait l'arrivée et dont on repoussait sans cesse les limites étaient plus forts, presque foudroyants.

Le corps du soldat ne tint plus, et bientôt son corps entier reçu un choc électrique alors qu'il allait venir enfin, il haleta fortement, s'agrippant férocement aux draps.

Sherlock était heureux de voir que John commençait à se répandre sur ses doigts mais il restait encore sur sa faim, lui-même n'ayant pas encore répandu son plaisir sur ses draps et puis en plus d'avoir une paresse monumentale quant à vouloir passer ses mains sur son sexe, il préférait quand John faisait ça pour lui.

John avait rejeté sa tête en arrière, son corps parcourut de grands frissons, il ferma les yeux pour profiter du délice. Il hésita à passer ses mains sur son sexe et passa sa langue sur le sexe de John qui ne s'y attendait pas du tout.

Il hésita à passer ses mains sur son sexe et passa sa langue sur le sexe de John qui ne s'y attendait pas du tout. Ce dernier cria d'un cri rauque résonnant dans la chambre. Sherlock le lécha avec l'application d'un chaton sur un pot de crème et la voracité d'un dragon gardant son trésor.

John soupira essayant de reprendre son souffle. Comme il aimait ça, il le supplia de continuer plus vite et plus fort. Le médecin s'était déjà répandu mais il aimait les lèvres humides de son amant sur son sexe que le désir avait brûlé pendant quelques minutes ou quelques heures.

Le temps semblait s'être arrêté pour les deux amants. Mais Sherlock restait sur sa faim. Ce fut au tour des mains de John d'accomplir leur devoir, caressant sensuellement Sherlock. Le dit Sherlock frémit, son désir toujours présent et presque douloureux.

John n'était pas rancunier mais il aimait le faire languir, ralentissant ses mouvements. C'était intenable, il aurait pu supplier John d'être féroce, violent, de jouer les Capitaines et de lui donner de ce ton impérieux qui aurait pu le faire venir dans son pantalon à Baskerville.

Il continua avec le même rythme lent en mordillant le lobe de son oreille. Il lui fallait plus, vite, maintenant, rapidement. Tout son corps nu ne faisait que demander plus, beaucoup plus. Son souffle devenait erratique.

Mais le blond ne jouait pas sous la même enseigne, et préféra reste silencieux en le caressant toujours aussi langoureusement. Sherlock était à deux doigts, mais à vraiment deux doigts de s'énerver et de prendre lui-même la situation en main tant il n'en pouvait plus.

Le médecin soupira de contentement en décidant d'accélérer légèrement les choses. John se décidant enfin à accélérer le rythme soulagea vraiment Sherlock, il allait vraiment pouvoir alléger ce désir douloureux qui engorgeait son sexe et qui le faisait souffrir.

Le docteur continuait de plus belle attendant avec impatience le moment ou Sherlock jouirait enfin.

Sherlock se sentit envahit par une vague de chaleur, partant de ses pieds et le balayant avec la force d'un tsunami s'abattant sur les côtes. John déposa un baiser au creux de son épaule.

Des soubresauts le firent s'agripper aux draps et il s'arque-bouta et se répandit dans les mains calleuses de son amant.

Cet amant lui sourit et le remercia de l'activité matinale très agréable.

Et le détective l'invita à se rendormir.

Son compagnon retomba sur son oreiller en soupirant

« Ah quel paresseux tu fais, Sherlock ! »

« Et tu aimes ça, John, et tu aimes ça. »

Le blond se tourna vers lui « Je pourrais recommencer… je ferais attention à mes propos à ta place »