Bien le bonjours a tous !
Je souhaite me lancer dans une nouvelle Fanfiction sur Bellarke. Parce que même si Bellamy par en cacahuète dans cette troisième saison et que je pense que le Bellarke s'il a lieu ça ne sera pas dans cette saison ni la prochaine. J'aime la dynamique qu'ils pourraient avoir a l'écran. Alors comme je les fais vivre dans une situation différente. J'espère que ce premier chapitre va vous plaire. Donnez moi vos avis sur la façon dont je les décrit chacun de leur coté et sur ce que vous pouvez imaginer avec ce début. J'ai déjà dans ma tête la trame, en gros, de cette fiction mais vos avis peuvent m'amener des idées. Dans cette fic Clarke a 26 ans et Bellamy 28. J'attends vos avis ;)


Chapitre 1 : Rencontre du dimanche matin

Mettre un pied devant l'autre. Un rythme soutenu. Ne pas penser. Courir. Respirer pour éviter les points de côté. Ne pas s'arrêter sous peine de ne jamais repartir.

Cela fait maintenant 30 minutes que Clarke se répète cette sorte de mantras. Il faudra qu'elle pense à dire à Raven que cela fonctionne. Courir n'a jamais été son « truc ». Elle aime plus nager. Mais courir c'est gratuit alors elle fait comme elle peut. Finalement ce n'est pas si mal. Après avoir couru après Raven pendant des semaines elle commence tout juste à avoir son rythme de croisière. Aujourd'hui elle court seule. C'est rare mais ça arrive. Elle n'aime pas franchement ça, déjà que courir juste pour courir elle n'aime pas ça alors quand elle est toute seule c'est vraiment pire. Mais elle tient le coup. Elle sent que son visage est rouge et des gouttes de sueurs lui chatouillent les tempes. C'est au moment où elle décide de s'essuyer le visage qu'arrive un croisement. Sans voir ce qui lui arrive elle se retrouve couchée par terre. Le choc est si fort que tout l'air sort de ces poumons au moment du choc. C'est comme une prise de judo quand on est petit. Il y a ceux qui savent faire et les autres. Les autres se retrouvent toujours dos au sol. C'est ce qu'elle ressent. Quand elle ouvre les yeux, elle ne voit que la lumière aveuglante du soleil face à elle et les refermes de suite.

- Excusez-moi ? Vous allez bien ?

Un grognement, c'est tout ce qu'il aura. Elle s'assoit finalement pour pouvoir regarder cet individu en face d'elle. Il parait très grand de là où elle est. C'est pour ça qu'elle décide de se lever pour vérifier s'il est si grand que ça. Mais elle se relève trop vite. Et commence à voir des étoiles. Elle s'agrippe au banc et s'assied doucement.

- Je suis désolé, j'étais en train de changer de musique sur mon téléphone et je ne vous ai pas vu arriver. C'est de ma faute. Lui dit-il.

- Il n'y a pas de problème. Moi non plus je ne regardais pas vraiment devant moi.

Ils se regardèrent et rigolèrent légèrement. Et là elle le vit, ce sourire auquel elle allait devenir accro par la suite. Sa peau couleur olive était en sueur et ses boucles brunes collait sur son front. Ces yeux noirs d'une profondeur infinie étaient rieurs. C'est à ce moment qu'elle comprit qu'il riait plus franchement que ce qu'il aurait dû. Elle fronça les sourcils.

- Je suis désolé, je ne devrais pas rire mais vous avez vraiment volé avant de vous écraser je n'avais jamais vu ça.

- C'est ça riez. Dit-elle avant de rire franchement elle aussi.

C'est comme ça que deux inconnus se retrouvaient à rire aux larmes sur un banc de central Park un dimanche matin. Une fois le fou rire passé, ces deux inconnus se regardèrent droit dans les yeux.

- Bellamy. Dit-il en tendant la main.

- Clarke. Répondit-elle en la serrant.

- Je te paye un café ? Pour me faire pardonner.

- Tu n'as pas besoin, c'était un accident. Mais j'accepte le café

- Très bien, allons-y.

Ils avancèrent en marchant tranquillement. Un silence c'était installé. Mais il n'était pas si désagréable, un peu mal à l'aise certes, mais pas complètement gênant.

- Alors, Clarke. Pourquoi tu cours un dimanche matin ?

- Hum, pour faire plaisir à ma meilleure amie, je suppose. Elle me supplie de continuité à courir même si elle n'est pas là. Je crois qu'elle le vit par procuration.

- Tu es sérieuse ?

- Hey, ne rit pas. Elle est enceinte, de 6 mois et ne vit que pour la course et les voitures. Et puis j'ai besoin de faire du sport.

- Ce n'est pas banal.

- Ouai… Et toi alors ?

- Parce que j'aime ça. Oui je pense que c'est la réponse la plus complète que je peux te donner.

-C'est banal. Dit la jeune fille en riant.

Bellamy approuva avec un petit rire.


Assis sur la terrasse d'un café, les yeux fermé Clarke profitais du soleil qui lui chauffais la peau. Puis elle entendit Bellamy s'asseoir à ses côtés. Il lui tendit son thé vert avec un petit sourire. Il avait été étonné quand elle lui avait dit qu'elle n'aimait pas le café. Mais qu'un thé vert serait parfait. Il était cote à cote face au soleil et en profitait. Puis la table de café se mit à vibrer. Clarke prit son téléphone pour répondre a l'appel.

- Rav !

- ...

- Quoi ? Ce n'est pas vrai, une douche et du repos c'est trop demander tu crois ?

- ...

- Oui je sais, c'est de ma faute. Je fonce la bas. Tu m'y retrouve ?

- ...

- Ok, a tout de suite ! Je suis désolée, une urgence. Combien je te dois ? Dit-elle en se retournant vers Bellamy.

- Rien, je t'ai fait tomber, je paye.

- Hum… Je n'ai pas le temps de protester mais merci. Bye.

C'est quand il ne vit plus sa chevelure blonde que Bellamy se rendit compte qu'il n'avait aucun moyen de lui parler à nouveau. Il ne savait rien d'elle, a part qu'elle s'appelle Clarke et qu'elle n'aime pas le café. Il ne la reverrait surement jamais. Déçu il alla payer le café et le thé et fit le trajet jusqu'à chez lui au pas de course.

- C'est moi. Dit-il en fermant la porte de son appartement.

- Bell ! J'allais t'appeler. Tu rentres plus tôt d'habitude.

- Désolée O, j'ai payé un café à la fille que j'ai percuté.

- Comment ça ? Fit la brunette avec un grand sourire. Quelle fille ?

- Je l'ai bousculé en courant, aucun de nous deux ne regardait devant et elle s'est écrasé par terre. Alors je lui ai proposé un café pour me faire pardonner. Et puis avant que tu ne demandes : elle a eu une urgence et je n'ai pas eu le temps de lui demander son numéro ou son nom de famille.

- Rooooh. J'ai cru pendant un instant que tu avais rencontré quelqu'un.

La seule réponse de Bellamy fut un petit rire. Lui aussi avait cru. Cette petite blonde était vraiment mignonne. Puis elle a ri de sa chute. C'est déjà tellement mieux que toutes ces filles qu'il rencontre. Puis il c'était senti à l'aise avec elle. Enfin aussi à l'aise qu'on puisse l'être avec une totale étrangère. C'est entrant dans la douche qu'il se rendit compte qu'il était vraiment déçu de ne pas pouvoir la contacter. Une fois sous le jet d'eau chaude, il sentit chacun de ces muscles se détendre. Il laissa l'eau couler sur son corps. Il pensait à sa vie. Avait-il un jour fait de bon choix ? Cette sorte de romance entre lui et Echo ne menait à rien. Il souffrait à chaque fois qu'elle le quittait. Il rêvait de former une vrai famille avoir une ribambelle d'enfant qu'il n'abandonnera jamais. Il voulait être fier de lui. Mais il faisait trop d'erreur. Quand il regardait Octavia il était fier de la magnifique jeune femme qu'elle est devenu. Quand il regardait Tiana son cœur se gonflait de fierté. Il était fier de pouvoir compter sur des amis comme Jasper et Monty, aussi dingue soit-il. Fier de voir comme Lincoln regardait sa petite sœur. Fier de travailler tous les jours au côté de Nathan. Il était fier de beaucoup de chose mais sa vie personnelle et intime était déplorable. Il rêvait de rencontrer la fille qui lui ferait oublier Echo et toutes ces manipulations. Mais il ne le méritait peut être pas après tout.

- Bell ! Tu as finis ? Les autres nous attendent.

- J'arrive O !

Une fois habillée ils se dirigèrent vers le bar de Monty pour retrouver tous ces amis. Les déjeunées dominicales étaient une tradition. Jamais personne n'en avait loupé un. Évidemment Jasper venait avec Maya et Octavia venait avec Lincoln. Bellamy ne venait jamais avec Echo. Tiana était chouchouté et ne louperait ça pour rien au monde. Monty venait seul tout comme Nate. Mais l'essentiel c'était d'être ensemble.


De son côté Clarke arriva 10 minute après son départ à l'hôpital. Elle prit rapidement en charge des patients. Le carambolage avait fait un nombre de victime important. C'est pour ça que son bipper c'était affolé dans l'appartement de Raven. Elle n'emmenait jamais son bipper quand elle était un congé et qu'elle voulait se vider la tête. Mais elle le laissait toujours chez Raven pour qu'elle puisse la contacter en cas de grosse urgence. Comme aujourd'hui... Ce n'était vraiment pas le moment. Ce garçon, Bellamy était vraiment charmant. Et elle n'avait rien pour le contacter. Elle était vraiment déçue, mais n'avait pas le temps de penser à ça. C'est en fonçant au bloc opératoire qu'elle croisa Raven et son gros ventre.

- Tiens ton bipper. Tu en as pour la journée ? Dit sa meilleure amie en lui tendant son bipper.

- Surement, voir pour la nuit. Ne m'attends pas pour le repas chez toi, je suis désolée…

- C'est pas grave, ne t'en fais pas. Sauve des vies.

- Tu es la meilleure tu le sais ça ?

- Oui, mais tu devrais me le dire plus souvent.

- Oui, c'est ça. Fais des bisous à tout le monde.

Raven ne pris pas la peine de lui répondre elle était déjà loin avec son patient. Clarke n'eut pas le temps de se poser pour réfléchir, elle enchaînait les patients et les sourires réconfortant. C'est à minuit passé qu'elle put enfin, s'asseoir et respirer. Assise sur une chaise pour les familles elle posa sa tête entre ces mains et ferma les yeux. Doucement la tension présente dans son corps partait, chacun de ses muscles se décontractait. Encore une journée à courir derrière les patients au lieu d'être avec ces amis. John rentrait tout juste d'un mois en Afrique avec Emory c'était pour ça que le repas chez Raven était prévu. Même si en réalité c'était presque tous les dimanches. Wick aimait dire qu'elle est la seule famille de Raven et que se voir une fois par semaine c'était le minimum syndical. En plus John lui avait vraiment manqué, son grand frère comme elle aimait l'appeler. La première fois qu'elle l'a vu ils se sont détestés. Aujourd'hui ils se parlent au moins une fois par semaine même à des kilomètres l'un de l'autre. C'est en se couchant dans une salle de repos quelle s'autorisa à penser à Bellamy. A son sourire et ses fossettes. C'est avec cette image qu'elle s'endormit pour quelques heures avant d'enchaîner avec un autre service.