Fandom : saint seiya

couple : MiloxCamus

Diclaimer : Masami Kurumada a inventé les personnages et l'univers de Saint Seiya

Note de l'auteur : C'est une histoire un peut farfelue que vous allez lire et j'espère que vous amuserez et passerez un bon moment. L'histoire sera en 5 chapitres sans compter le prologue et les éventuels bonus.

Prologue : Où Hyoga et Isaac se rendent compte de l'étendu des dégâts

Milo était allongé sur le canapé de Camus, une assiette de chips devant lui déjà bien entamée. Le verseau l'avait invité lui et ces deux disciples à diner pour fêter son retour récent de France . Milo contrairement à sa réputation, était arrivé en avance à la grande surprise de Camus pour lui donner un coup de main. Mais le scorpion avant rapidement été expulsé de la cuisine par un Camus agacé et peut patient avec les maladroits incapable de battre des œufs. Milo décida donc de regarder tranquillement le sport à la télé.

Il lui avait réclamé comme à son habitude, une soupe de poireau et une omelette au fromage. Il savait pertinemment que Camus pensait que ces deux plats n'allaient pas du tout ensemble. Camus alors, s'était contenté de froncé les sourcils et de s'exécuter... Le chevalier du verseau avait toujours été une personne fermé à toute discussion, mais Milo savait si bien s'y prendre depuis leur enfance, que le verseau finissait toujours par accepter ces petits caprices. Un simple mouvement de tête sur le côté et des yeux larmoyant suffisaient toujours à attendrir Camus.

Au bout d'un moment, le scorpion commença à s'ennuyer seul et il rejoignit son ami dans la cuisine. Machinalement, il s'approcha d'abord du chevalier qui lui tournait le dos et semblait terriblement concentré. Milo ne pu s'empêcher de sourire : cette habitude de tout faire intensément et sérieusement, c'était tellement le genre de Camus que s'en était amusant.

S'en même se retourner, Camus lui demanda : "qu'est ce qui te fait rire?"

"Je n'oserais jamais rire du Grand et Valeureux Magicien de l'Eau et de la Glace" lui répondit le scorpion d'un ton grandiloquent, accompagné de la révérence qu'il réservait d'habitude à Athéna.

Camus tourna la tête un peut vers lui et son air sérieux et agacé le fit rire.

"Continue comme ça et tu nous regarderas manger ce soir" lui fit remarquer le verseau d'un ton sentencieux et Milo mi-amuser, mi-attendrit, ne pu s'empêcher de prendre le chevalier des glaces dans ces bras et de poser sa tête contre l'épaule de celui ci.

"Tu laisserais ton précieux ami mourir de faim? "dit-il malicieusement.

Le verseau se détendit doucement dans ces bras, soupira et fini par lui rendre son sourire, puis lui répondit "peut être que je devrais te remplacer par quelqu'un qui apprécie la VRAI cuisine..."

"Tu serais cruel à ce point?" se lamenta le scorpion, qui à présent glissait doucement ces mains sur les hanches de Camus. Le verseau semblait vouloir lui répondre une remarque acerbe, quand tout deux entendirent un raclement de gorges, le bruit les firent se retourner ensemble...

"On vous dérange peut être?" demanda une voix étranglée derrière eux.

Ils se retrouvèrent tout deux face à un pauvre Hyôga à l'air terriblement gêner et un Isaac au visage partagé entre la colère et la confusion. Le silence était lourd, et Milo ne comprenait pas leur réaction. Ils se comportaient comme ci, lui et Camus, étaient en train de faire quelque chose de mal. Le verseau se dégagea de son étreinte et alla les saluer avec tout l'enthousiasme dont il était capable : une poignée de main vigoureuse était, malheureusement, son maximum. Mais son sourire sincère valait tout les baisés et les cris de bienvenus.

Au moment où les mains de Milo avaient quitté le verseau, les deux jeunes gens eurent l'air rassuré, et ne firent aucunes remarques. Tout les deux étaient trop heureux de pouvoir passer un peut de temps avec leur maître bien aimé, et Milo ne pu s'empêcher de répondre au sourire radieux que Camus lui lança quand il leur annonça que le repas était enfin prêt.

Le dîner était déjà bien entamé quand Milo fut à nouveau intrigué par le comportement des élèves de Camus. Alors qu'Isaac expliquait d'une voie attendrit les talents dont faisait preuve son tout nouveau disciple ,qu'il entrainait à son tour en Sibérie, Camus se pencha doucement vers Milo, son visage à quelques centimètres de son ami, les yeux rivés sur sa bouche... avant de s'emparer d'une serviette et d'essuyer d'un geste maternelle et d'un air renfrogné le visage de celui ci. Milo eu juste le temps de remarquer que les deux garçons retenaient leur souffle d'un air terrifié, voir traumatisé, avant que Camus ne lui dise:

"À presque 21 ans, on pourrait croire que tu aurais appris à manger sans avoir besoin de mon aide!"

Puis se tournant vers ces disciples livides, il leurs demanda, inquiet : "tout va bien les garçons, vous n'aimez pas ce que vous mangez?"

"Rien...tout va bien ..."fit Hyôga d'une voix nerveuse "C'est délicieux maître" ajouta t-il très vite pour changer de conversation.

Camus et Milo échangèrent un regard confus avant que Isaac n'ajoute " Vous êtes très TRES proche vous deux, n'est ce pas maître?"

"Oui "fit Camus avec un air gêner," on se connait depuis toujours, on est amis..."

"Meilleurs amis", ajouta Milo avec un sourire jusqu'aux oreilles destiné à Camus, celui ci acquiesça doucement, le visage un peut rouge...Camus n'aimait pas parler de sa relation avec les autres ou de ses sentiments. S'il y avait quelque chose de mignon chez le verseau, c'était sa nature introvertie. C'était peut être le cas aussi de ces deux disciples, se dit Milo, était-ce pour ça qu'ils réagissaient aussi étrangement?

"ha oui c'est vrai" fit Hyôga qui lançait un regard peut convaincu à Isaac. Celui ci poussa un soupir et repris ces explications sur les progrès de son jeune élève.

Milo passait un excellent moment et suivit avec intérêt la conversation jusqu'à la fin du repas. Cependant, comme il avait un peut bu, il commença à piquer du nez, et il posa alors sa tête sur l'épaule de son ami. Il sentit les longs doigts de Camus caresser doucement ces cheveux et le Verseau lui dit d'une voix douce qu'il était peut être temps de rentrer chez lui.

" Tu as peut être raison" répondit Milo avant de ce tourner vers les deux garçons. Isaac avait le visage rouge pivoine et fixait sans cligner des yeux la main du verseau, pendant que Hyôga était blanc comme un linge et regardait dans toute les directions excepté son maître et le scorpion.

"Maître, nous avons été très heureux de vous revoir mais il se fait tard", fit Hyôga,"si jamais vous souhaitez nous parlez de quoi que ce soit..." il marqua un temps et se tourna vers Milo "ou de qui que ce soit" il se tourna à nouveau vers son maître et dit d'un air protecteur, "et bien n'hésitez pas!" Conclu-t-il.

"Oui, on sera toujours la pour vous..."ajouta Isaac d'une voix assuré. "Nous on ne vous fera jamais de peine..." termina-t-il, en lançant un regard noir à Milo.

Camus et Milo ne comprenaient clairement pas ce que voulaient dire les deux garçons et ils se contentèrent d'acquiescer un peut perdu. Quand les deux jeunes chevaliers quittèrent le temple de leur maître, Milo éclata de rire.

"Mais qu'est ce qu'ils ont tes élèves, ils sont gentils, mais encore plus bizarre que toi, je pensait pas que c'était possible!"

"Merci", répondit ironiquement Camus "je pense qu'ils étaient peut être vexé et jaloux que tu sois invité toi aussi. Si ils ont envie de me voir tout seul dans les prochains jours, je leur proposerais un restaurant..." fit Camus pensivement.

Ils n'évoquèrent pas plus la soirée et le scorpion retourna dans son temple en sifflotant, un peut éméché. Vraiment, voir Camus était la meilleure partie de sa journée.

Quelque jour plus tard, un certain Ex Dragon des Mers reçu la visite de deux chevaliers des glaces très inquiets pour leur maître. Les deux jeunes gens voulaient en savoir plus sur Milo qui était un bon ami de Kanon. Ils lui avouèrent qu'ils pensaient que Camus entretenait une relation avec le scorpion et voulait avoir confirmation. Kanon leur expliqua que les deux chevaliers n'étaient pas officiellement en couple. Camus et Milo étaient d'une naïveté écœurante d'après lui et se comportaient comme ils le faisaient lorsqu'ils étaient enfants : se touchaient, se prenaient dans les bras l'un de l'autre, s'embrassaient... sans vraiment réaliser qu'en tant qu'adultes, techniquement, leurs gestes étaient ambiguës et sensuels . Ni l'un ni l'autre ne se rendaient compte de leurs attirances mutuelles. Pire encore, Ils ne voyaient pas que tous leurs amis étaient très mal à l'aise en leurs présences. Kanon pensait qu'ils avaient sérieusement besoin d'un coup de main...et au plus vite avant qu'ils ne le rendent fou.