Coucou mes poulets! J'ai cru que j'allais tuer ma tablette, ça fait bien quatre fois que je ré-écris ce texte-ci x). Bon, ne vous inquiètez pas, je ne vais pas du tout abandonner La rose contre le vent et Une lettre pour toi, c'est juste une petite fanfiction que j'avais envie de faire et qui je pense, risque de sortir plus souvent que les deux autres :).

J'espère que ce petit avant goût vous plaira! Dites moi quoi.


-E.C-
On m'avait dit que les artistes étaient souvent des gens malheureux qui ne connaissaient en tout et pour tout que le plaisir de la popularité. Je n'avais jamais voulu y croire, j'étais un gamin à l'époque, tout juste conscient des choses qui l'entourait mais pas assez futé pour les comprendre du premier coup.

Chacun de mes artistes avaient oublié une chose en chemin et au fil du temps, cette chose s'est dégradée, elle est devenue plus présente, embrasant instantanément leur moment de bonheur. Là encore, ce n'était que pur coïncidence pour moi. Alors je me suis lancé dans l'aventure, pauvre, un peu arrogant quoique simplet, j'avais été jeté dans une vrai fosse à lion. Mais j'ai pas bronché un seul instant, c'était trop beau pour être vrai alors je voulais attrapée chaque son, chaque senteur. Je m'enivrais de ces choses avec délectation.

Un jour, j'ai rencontrer une fille, elle avait un air un peu boudeur mais elle était craquante, je l'ai tout de suite adorée et puis elle a commencer a chanter. Elle m'a pris dans sa toile ce jour là et on a fait l'amour jusqu'au petit matin. J'avais l'impression de vivre un rêve...Ou du moins d'être tomber dans un de ces films d'amour mi-sexuel, mi-attendrissant. Cet amour a durée longtemps, six ans.

C'était un putain de siècle pour moi mais j'étais heureux. Trop heureux.

Puis ça m'est tomber sur la gueule. Elle me trompait depuis deux ans. Deux conneries d'années pendant que je me sentais comme libre. Mais, je me suis pas laisser faire, on s'est disputer. Elle a claquer la porte et est partit. Je l'ai plus jamais revue..Deux jours plus tard, on m'a avertit de son suicide.

Elle avait laisser une lettre d'excuse... M'étant destiné. Je l'ai lue et j'ai pleurer comme jamais je n'avais pleurer. Elle me disait que c'était de sa faute, que c'était une pute ni plus ni moins, et qu'elle devait me venger. J'ai pas compris et je comprend toujours pas malgré ce mec qui m'a annoncer de sa voix la plus froide et terne, qu'elle était déranger psychologiquement...Mais ils le savaient putain! Ils le savaient et ils m'ont rien dit...Comme des connards d'irresponsables.

Je les hais...Je me hais...Et même si je te connais pas, je suis persuadé que je te hais.

Ça aurait pu tomber sur quelqu'un d'autre mais c'est tomber sur toi et avec ton sourire à deux balles, tes yeux rêveurs, j'ai bien vu que tout ce qui t'intéressait c'est sûrement que je te prenne au coin d'une rue mais je l'ai pas fais...Non, au lieu de cela, je te raconte ma vie. Tu venderas sûrement ce message mais peu importe..parce que j'ai besoin de parler et je m'en fous que ça soit à la Terre entière..pourvu que toi, tu me répondes.

-B.S-

Je pourrai commencer à vous haïr aussi...mais non, quoique vous dites et même si c'est cruel, je n'ai pas envie de vous lâcher. Je ne sais pas si c'est une blague ou si vous êtes bourré, à vrai dire, je ne sais pas non plus pourquoi je répond mais l'important c'est que je le fasse.

Je n'ai pas vécu ce genre de chose, je n'ai même pas votre âge, j'ai assurément dix ans de moins et même si vous m'avez choisis pour parler, je ne suis pas sûre de savoir quoi dire. Quoique je fasse, je n'ai pas de choix à faire, je vis dans un monde protéger, dans une cage dorée. Me prendre au coin de la rue aurait peut-être été un cadeau que vous auriez pu me faire mais ça ne c'est pas fait parce que vous vous en foutiez et qu'importe, je ne le demandais pas, bien que mes yeux ai été assurément rêveur et que mon sourire ne soit certainement pas plus chère que deux balles.

Je vous ai vu chanter, crier, parler sur scène et rien n'avait été aussi beau et bon. Je rêvais de vous avoir seulement pour moi, dans une seule et unique pièce pour vous entendre au plus profond de mon âme. Voilà que je parle encore bizarrement, pourtant Rosalie m'a bien dit que nous n'étions pas nés dans le même monde et que j'étais un peu trop "coincée" pour vivre comme elle et vous. Mais je le voudrais tellement, laisser Pythagore au vestiaire, cracher du Balzac comme si ce n'était qu'un chewing-gum sans goût et crier à quel point Napoléon me fait chier au quotidien.

Dites, vous ne pouvez pas tout simplement m'emmener avec vous? Ça sera notre compromis, je vous répondrais et vous m'enlever, vous me faites vivre un jour par mois, c'est tout ce que je vous demanderai.

Ça sera notre secret.

Répondez-moi, s'il vous plaît.