Salut tout le monde !

Je reviens aujourd'hui avec une fanfiction tout ce qu'il y a de plus AU et que j'aime décrire comme une sorte de petite histoire sans prétention que j'ai pris plaisir à écrire . J'ai eu l'idée du postulat de départ après avoir lu une théorie comme quoi tout ce que vivait Rick n'était qu'un rêve qu'il avait lors de son coma. Résultat, je me suis demandé ce que ça pourrait donner avec Daryl et Beth et ai décidé de me lancer là-dedans. Entre temps, j'ai lu une fanfiction de svvampy Something of Men qui traite du même sujet. Donc si vous aimez ce genre de concept et savez lire l'Anglais, vous pouvez y aller. Même si sa fanfiction et la mienne ne vont pas du tout dans la même direction.

Cette fanfiction est une sorte de suite alternative d'Un Chemin dans le brouillard (mais peut être lu sans avoir pris connaissance de cette dernière), par conséquent Daryl et Beth sont déjà ensemble au début de l'histoire. Elle commence mi-février 2012.

Soit dit en passant, je souhaitais remercier Innocens qui a relu une bonne partie de cette histoire et m'a aidée à ne pas tout abandonner dès le début.

Bonne lecture !

Colibrii

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Des bruits de vêtements lui firent relever la tête. La lumière de la lune passait peu à travers les fenêtres du Bloc C mais Beth réussit malgré cela à distinguer la silhouette de Daryl. L'homme lui tournait le dos et était en train de poser ses affaires pliées sur le bureau de la cellule. Si vous aviez dit à Beth, quand elle l'avait rencontré, que Daryl Dixon était si organisé, la jeune femme vous aurait sans doute ri au nez. De là où elle était, Beth pouvait distinguer les cicatrices qui striaient son dos et comme à chaque fois qu'elle les voyait, la jeune femme se sentit submerger par l'envie de les embrasser, de montrer à Daryl qu'il était aimé. Les couvertures du lit se soulevèrent et l'air frais de la nuit la fit frissonner.

Daryl se glissa sous les draps et Beth se rapprocha de lui. La jeune femme posa sa tête contre son épaule.

— Désolé de t'avoir réveillée, murmura Daryl.

— C'est pas le cas. T'en fais pas, rétorqua-t-elle tout en caressant son torse. Tout s'est bien passé ?

— Rien a signalé, répondit-il.

— Tant mieux, répliqua-t-elle en réprimant un bâillement. Bonne nuit Daryl, ajouta-t-elle avant que le sommeil ne l'emporte.

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Les yeux fermés, Beth tendit la main vers la place où Daryl se trouvait. Elle poussa un soupir en la sentant vide et devina qu'il était déjà parti chasser. La jeune femme tourna dans le lit et ouvrit les yeux. La jeune femme cligna plusieurs fois des paupières en voyant le plafond blanc sur lequel étaient collées des étoiles phosphorescentes. Elle se frotta les yeux avant de les rouvrir. Les étoiles étaient toujours là. Beth se redressa sur ses coudes et ne put retenir un glapissement de surprise en reconnaissant sa chambre. Celle de la ferme. Elle baissa son regard vers les draps. Ils étaient violets tout comme sa couette.

Beth se redressa vivement et sentit sa tête tourner. Elle resta assise quelques secondes avant de finalement se lever. Sans attendre, la jeune femme se précipita vers son bureau et finit par trouver un cutter. Elle sortit la lame prête à s'en servir avant de tendre la main vers la poignée de sa porte. Son cœur battait à une vitesse affolante dans sa poitrine alors qu'elle se dirigeait vers les escaliers menant au rez-de-chaussée.

La jeune femme fronça les sourcils en entendant la radio et par-dessus cette dernière une voix féminine qu'elle aurait reconnu n'importe où. Une voix qui ne pouvait plus se faire entendre depuis plus d'un an et demi. Beth descendit les marches avec précaution et grimaça en entendant l'une d'elles grincer sous ses pas.

— Il faut croire que la marmotte est debout ! s'exclama une voix masculine.

Le cœur de Beth rata un battement en la reconnaissant. Elle sentit les larmes lui monter aux yeux. Était-elle en train de rêvée ?

— Shawn, le reprit gentiment la voix féminine.

— Allez ! C'est bon Beth ! On t'a entendue.

La jeune femme descendit les dernières marches et pénétra dans la cuisine son cutter à la main. Les regards des deux personnes présentes se tournèrent vers elle. C'était impossible ! Ils ne pouvaient pas être là.

— Shawn, murmura-t-elle en voyant son frère installé à la table de la cuisine. Maman, ajouta-t-elle.

— Ça ne va pas, ma chérie ? questionna Annette

— Maman, répéta Beth en faisant un pas vers elle.

— Tu t'es pris un coup sur la tête, sœurette ? demanda Shawn.

— Vous êtes vivants, lâcha-t-elle.

Sans attendre la jeune femme enlaça fortement sa mère qui lui rendit son câlin. Beth ne pouvait s'empêcher de répéter en boucle : « vous êtes vivants ». Hors de son corps, elle se savait dans un rêve. Cela ne pouvait être qu'un rêvé après tout.

— Tu as fait un cauchemar, ma chérie ? questionna Annette en l'éloignant d'elle.

La jeune femme ne répondit rien et se dirigea vers son frère. Ce dernier eut un mouvement de recul lorsqu'elle chercha à le prendre dans ses bras mais le jeune homme se détendit rapidement et lui rendit son accolade. Il la repoussa légèrement et lui lança un regard étrange.

— Euh… Beth, tu peux me dire pourquoi tu te promènes avec un cutter ? interrogea Shawn.

— Je… J'ai eu un instant de panique en me levant, expliqua Beth.

Son frère lui lança un regard dubitatif mais n'ajouta rien.

— Vous m'avez tellement manqué ! lança-t-elle.

— Ok… C'est pas comme si on s'était vu hier, rétorqua Shawn.

— Laisse-la donc ! Elle est juste heureuse de nous voir. Tu devrais aller te laver, ma chérie. Je vais te préparer des pancakes.

— J'ai pas envie de vous quitter.

— Beth ! On reste là, on ne va nulle part, ma chérie, la rassura sa mère.

Beth hocha la tête lentement et se dirigea vers les escaliers. Elle savait qu'elle finirait par se réveiller mais aurait souhaité en profiter encore un peu plus. Elle entendit son frère faire remarquer à leur mère qu'elle était bien étrange avant de se faire rabrouer vertement. Beth esquissa un sourire. Elle avait déjà fait des rêves sur sa famille perdue et sur la ferme mais celui-ci était le plus réaliste qu'elle n'est jamais eu. Beth s'arrêta devant la photographie accrochée dans le couloir. Ils étaient tous là. Son père avec ses deux jambes, sa mère et son sourire toujours si doux, Shawn et ses cheveux impossible à coiffer, Maggie et ses yeux pétillants de vie, et elle.

La jeune femme se dirigea vers la salle de bains et entra sous la douche. L'eau était chaude. Cela faisait bien trop longtemps qu'elle ne prenait que des douches froides. La sensation du jet d'eau sur elle semblait si réelle que Beth se demanda l'espace d'une seconde si elle rêvait vraiment. Environ dix minutes plus tard, Beth sortit de la douche et attrapa une des serviettes qui était pendue sur l'un des crochets. Elle sourit en reconnaissant le visage de Pocahontas, cela avait toujours été sa serviette préférée. La jeune femme se dirigea vers le miroir et essuya la condensation qui s'y trouvait.

Elle se demanda pourquoi elle était encore là. Elle aurait dû se réveiller depuis quelques minutes déjà. Habituellement, ses rêves ne duraient pas aussi longtemps et n'étaient pas non plus aussi réalistes. Tout ici semblait vrai et cela la perturbait énormément. Beth leva son bras et le pinça. La douleur la fit grimacer. Était-ce normal qu'elle ait eu mal ? Ne disait-on pas qu'il était impossible de souffrir dans un rêve ?

Beth se lava rapidement les dents avant de se diriger vers sa chambre enroulée dans sa serviette. La jeune femme pénétra dans sa chambre et attrapa les premiers vêtements qui lui tombèrent sous la main. Elle descendit les escaliers quatre à quatre. Sa mère était encore là et faisait cuire des pancakes.

— Shawn est parti ? demanda-t-elle.

— Il devait aller aider ton père avec les brebis. L'une d'elle est en train de mettre bas.

Les brebis ? Depuis quand avaient-ils des moutons ? Beth s'installa devant l'assiette qu'Annette avait dressé.

— Tu es sûre que ça va ma chérie ? questionna sa mère visiblement concernée.

— Ça t'est déjà arrivé de faire un rêve qui paraît profondément réel ? Interrogea Beth après plusieurs secondes de silence.

— Tu as fait un rêve comme ça cette nuit ? Questionna-t-elle en posant le plat de pancakes devant elle.

— Non, je suis en train de le faire, là, maintenant, tout de suite. Maman, tu es morte. T'as été une des premières à mourir, puis Shawn, Otis, Patricia, Jimmy…

— Mais enfin… Qu'est-ce que tu racontes ? Je suis bien vivante. Je suis là, je te parle, répliqua Annette en s'asseyant en face d'elle.

— Quand je vais raconter ça à Daryl…

— Daryl ?

— Tu l'as pas connue. Tu es morte avant qu'il arrive à la ferme. Il m'a sauvée tu sais… Plus de fois que j'ai de doigts. Et je crois que moi aussi je l'ai sauvé à ma manière.

Annette lui sourit gentiment et posa sa main sur la sienne. Sa mère avait toujours eu les mains chaudes contrairement à elle et Beth sentit cette douce chaleur sur sa peau. Cela semblait si réel.

— Beth. Ce n'est pas un rêve. Tu ne rêves pas.

— Maman. Je t'ai vue mourir.

— Explique-moi, déclara-t-elle d'une voix calme.

Compréhensive et attentive étaient les deux adjectifs qui avaient toujours le mieux décrit Annette Greene. Beth savait que cela ne servait à rien de lui raconter, qu'elle n'était qu'un mirage mais elle se sentait comme obliger de le faire.

— Ça a commencé en juin deux mille dix. On ne sait pas quand exactement mais je me rappelle parfaitement la première fois que j'en ai entendu parler. C'était un mercredi. J'étais à la bibliothèque et j'ai entendu Betsy Ross dire qu'elle avait vu une vidéo extrêmement étrange sur internet. Ils en ont parlé pour la première fois aux informations le vendredi soir mais c'était trop tard. Ça s'était déjà répandu.

— Ça ?

— La maladie. Les gens qui mourraient et revenaient à la vie. Il suffisait d'une morsure et on était condamné. C'est ce qui t'est arrivé. Alors que tu cherchais les œufs. Shawn aussi s'est fait mordre ce jour-là. Quand la fièvre vous a emportés, papa a décidé de vous mettre dans la grange. Otis et lui ramenaient les rôdeurs, c'est comme ça qu'on les appelle maintenant, dans la grange. Ils croyaient encore qu'un remède serait trouvé. Daryl… Daryl et son groupe sont arrivés deux mois après ça. Maggie a rencontré Glenn. Ils sont mariés maintenant, tu sais ! Finalement, la ferme a été envahie. Patricia et Jimmy sont morts. On a été sur la route pendant trois mois avant que Daryl et moi ne soyons séparés du groupe. C'est là qu'on s'est rapproché. Tu l'aimerais, j'en suis sûre, Maman. Il paraît un peu rustre comme ça mais c'est quelqu'un de bien. On a rencontré Abby, Marvin et leur père. Abby est ma meilleure amie. Elle est gentille et loyale en amitié. On a retrouvé les autres puis on a trouvé la prison. C'est là-bas qu'on vit désormais.

— Beth chérie. Je sais que tout ce que tu viens de me raconter te paraît réel, tangible mais ce n'était qu'un rêve. Tous ces gens que tu as rencontrés, Daryl ou encore Abby, ils n'existent pas.

Beth pouvait voir sur le visage de sa mère que lui dire cela ne lui avait pas fait plaisir.

— Mais…

— Beth ! s'exclama la voix de son père.

— Papa ! s'écria-t-elle en le voyant.

Il lui offrit un sourire. Le regard de Beth descendit sur ses jambes dont aucune ne manquait. Elle s'apprêtait à le lui faire remarquer lorsqu'elle se ravisa. Sa mère semblait déjà assez concernée sans qu'elle n'ait besoin de passer de nouveau pour une folle. Elle allait profiter de ce rêve et lorsqu'elle se réveillerait tout serait comme elle l'avait laissé à la prison.

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Beth ne se réveilla pas ni le lendemain, ni encore le surlendemain. La pauvre avait l'impression de devenir folle. Comment cela était-il possible ? Comment le monde pouvait-il être revenu à la normale en l'espace d'une nuit ? Était-elle la seule à se souvenir ? La jeune femme avait décidé de faire comme si de rien était mais cela n'était toujours facile. Sa mère la surveillait visiblement inquiète par son comportement. Après avoir passé un an et demi entourée de rôdeurs, il était difficilement pour Beth de retourner à la vie d'une étudiante ordinaire.

En fouillant sa chambre, la jeune femme avait découvert qu'elle étudiait à l'Université d'État de Géorgie pour devenir professeur. Cela ne l'avait pas étonnée outre mesure. Bien qu'ayant été indécise à l'époque le professorat avait toujours fait partie de ses options.

Ce lundi matin, Beth commençait les cours à dix heures mais décida d'y aller plus tôt pour se familiariser avec l'établissement. Elle avait peur de paraître étrange et de se perdre alors qu'elle était censée être étudiante là-bas depuis l'année précédente. Elle se gara devant son bâtiment à neuf heures moins dix et sortit du véhicule non sans avoir vérifier que le marteau, qu'elle avait pris dans l'appentis de son père, se trouvait bien dans son sac. Elle pourrait toujours dire qu'elle suivait des cours d'art si jamais quelqu'un lui posait des questions.

La jeune femme ferma la portière de sa voiture avant de se diriger vers l'établissement. Elle en fit rapidement le tour et repéra la salle dans laquelle son premier cours de la journée aurait lieu. La salle était vide et Beth décida donc de s'y installer pour faire quelques recherches. Malgré les deux jours passés en compagnie de sa famille, Beth n'arrivait pas à se faire à l'idée qu'elle ne reverrait plus jamais les autres et en particuliers Daryl. Ces deux dernières nuits sans lui avaient été longues. Elle n'avait certainement plus l'habitude de dormir seule.

Beth sortit son ordinateur portable de son sac. En un an et demi, elle n'en avait pas changé et le mot de passe était resté le même. La jeune femme réussit à se connecter à wi-fi que proposait l'université et commença ses recherches. Dans un premier temps, elle tapa le nom de Daryl dans la barre de recherche. Des centaines de millions de résultats en ressortir et elle décida d'étayer sa recherche en ajoutant Géorgie. Après tout, ne lui avait-il pas dit une fois qu'il n'était jamais sorti de l'état ?

Rien. Nada.

La jeune femme soupira légèrement avant de chercher le nom de Merle Dixon. Merle n'était pas un prénom courant et Daryl lui avait dit qu'il passait le plus clair de son temps à suivre son frère avant l'épidémie. Beth cliqua sur un article de journal et ne put s'empêcher de glapir en voyant la photographie de Merle en tête d'article. Elle le lut rapidement et découvrit qu'il avait été arrêté et condamné pour voie de faits un mois plus tôt. L'homme, qu'il avait tabassé, aurait perdu l'usage de son œil droit suite à ses blessures. Aucune mention n'était faite de Daryl et Beth lâcha un soupir de soulagement. Il n'était pas en prison.

Beth décida de chercher dans l'annuaire téléphonique. Cinq personnes s'appelaient Daryl Dixon dans l'état de Géorgie. Beth jeta un coup d'œil à sa montre et après avoir noté les cinq numéros décida qu'elle avait le temps d'en appeler quelques-uns. La jeune femme récupéra son téléphone portable dans son sac et tapa son code pour le développer. Cela ne l'avait pas étonné plus que ça devoir qu'elle n'en avait pas changé. Elle entra le premier numéro, prit une grande inspiration et appuya sur l'icône représentant un téléphone vert. Trois sonneries retentirent avant qu'une voix masculine ne fasse entendre à l'autre bout du fil.

— Allô.

— Allô ! Bonjour. Beth à l'appareil. Est-ce que je pourrais parler à Monsieur Daryl Dixon, s'il vous plaît ?

— Vous êtes en train de le faire, rétorqua l'homme visiblement méfiant.

— Bonjour Monsieur. Je me permets de vous appelez concernant une étude que nous menons sur les chasseurs à l'arbalète.

Elle grimaça légèrement et se maudit intérieurement de ne pas avoir trouvé une meilleure approche.

— Je ne chasse pas, Madame. Désolé et bonne journée !

Elle n'eut pas le temps de le saluer qu'il avait déjà raccroché.

— Parfait, marmonna-t-elle avant de taper le deuxième numéro.

Encore une fois, il ne s'agissait pas du bon Daryl. La personne lui souhaita une bonne journée avant de couper la conversation. Lorsque Beth arriva au cinquième numéro, la jeune femme ne put s'empêcher de se dire que le retrouver serait peut-être plus dur qu'elle ne l'aurait pensé.

La personne qui répondit était une femme. Sa voix était rauque et Beth devina qu'elle devait beaucoup fumer.

— Bonjour Madame ! Beth à l'appareil. Pourrais-je parler à Monsieur Dixon, s'il vous plaît ?

— Dixon ? C'est pas l'ancien locataire ça, Lin ?

Beth entendit l'autre répondre mais ne comprit pas ce qu'il disait.

— Les Dixon n'habitent plus ici malheureusement, Madame, répondit la femme.

— Savez-vous où je pourrais les contacter ?

— Vous pouvez toujours essayer la Prison d'État de Telfair.

Le cœur de Beth rata un battement en entendant ce qu'elle venait de dire. Se pourrait-il qu'elle est trouvée le bon numéro ?

— Comment ça ?

— L'un des anciens locataires est en taule en ce moment.

— Vous savez comment il s'appelle ?

— Marv… Morle…

— Merle Dixon ?

— Oui, c'est ça.

— Aurait-il un frère appelé Daryl Dixon ?

— Lin ! Est-ce que tu sais si le deuxième frère s'appelait Daryl ?

La main de Beth se crispa sur son téléphone alors qu'elle entendait l'homme répondre que son nom était en effet Daryl. Elle avait une piste. Il existait vraiment. Elle n'était pas folle.

— Oui, c'est bien Daryl, répliqua la femme à l'autre bout du combiné.

— Vous sauriez où je pourrais le joindre ? Il vous a pas laissé un numéro ? Quelque chose ?

— Vous êtes pas de la police ? questionna la femme soudain méfiante.

— Non… Je… Daryl et moi étions amis au lycée et je souhaiterais organiser une fête pour parler du bon temps, ce genre de choses. Vous voyez ?

— Ok… Il nous a donné le numéro du garage où il travaille. Ça vous intéresse ?

— Oui, oui. Tout à fait.

Beth attrapa un stylo et notamment le numéro que la femme venait de lui donner. Elle la remercie plusieurs fois avant de raccrocher. Elle jeta un coup d'œil à la pendule. Les premiers élèves faisaient leur entrée dans l'amphithéâtre.

— Salut Beth ! Lança une fille brune que Beth n'avait encore jamais vu.

La jeune femme s'installa à côté d'elle et sortit son ordinateur portable de son sac tout en lui demandant comment s'était passé son week-end.

— Très bien et le tien ?

— Parfaitement bien. Tu te rappelles ? Je t'avais dit que je devais aller voir mon petit ami ce week-end et bien… Surprise ! lança-t-elle avant de lui montrer sa main gauche. Il m'a demandée en mariage !

— Waouh ! C'est génial ! Elle est très jolie, remarqua-t-elle en examinant la bague.

Elle se doutait que la fille en face d'elle devait être une de ses amies mais il était impossible pour elle de se souvenir de son nom.

— Francis l'a choisie lui-même, expliqua-t-elle visiblement très heureuse. Daryl Dixon ? Qui c'est ?

— Euh… Personne, mentit Beth en fermant la page.

Son amie haussa les épaules avant de repartir dans une description de la demande en mariage. Beth l'écoutait essayant de rester attentive malgré le flot de mots qui sortait de sa bouche. Elle espérait pouvoir en apprendre plus sur ce nouvel environnement et les personnes qu'elles côtoyaient désormais.

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Alors qu'avez-vous pensé de ce chapitre ? Beth va-t-elle retrouver Daryl ? Daryl se souviendra-t-il ? Qui est la fille qui vient de se fiancer ?