Hey hey hey! Salut à tous!^^ Ici Aano-ah bah non en fait, c'est Hestia, mais siiii, celle qui écrit Défaillance Système et tout là (oui, j'en profite pour me faire de la pub, parfaitement! XD) comment ça qu'est-ce que je fais là? Bah c'est simple j'ai pris cette auteure en otage mouahahahah (ça c'est le rire diabolique pour me donner un genre voyez-vous).

Bon c'est simple, si vous voulez la récupérer il faut payer une rançon. Quoique non, même avec la rançon je la garde, faut pas déconner non plus! XD

Breeeef dans tous les cas bonne lecture (non mais oui parce que c'est elle qui a écrit pas moi, là elle est attachée dans ma cave...XD (putain je m'éclate toute seule, alors que c'est un texte déprimant...XD))


La guerre est enfin finie. Titans contre humains. Les gagnants sont les opprimés, les tyrans les perdants. Il n'existe plus un seul titan sur cette terre. Pourtant, je ne suis pas heureux. J'ai vengé ma famille, j'ai été libre, j'ai trouvé une nouvelle attache, j'ai une vie paisible à présent.

Mais pourtant, je pleure, chaque fois que je pense à toi.

Toi, un gamin, un semi-titan, un morveux braillard et impulsif, au sourire enfantin et si charmeur, aux yeux tellement beaux et expressifs que même un aveugle pourrait les voir, qui est encore plus déterminé que quiconque sur cette planète, tu es arrivé dans ma vie et mon cœur si rapidement que je n'avais pas anticipé ça. Certes, tu avais des défauts, mais c'était ça qui te rendait parfait. Tu m'as séduit par ton regard, et tes larmes ont été la chose qui m'ont fait craquer.

J'avais besoin de toi, autant que tu avais besoin de moi, nous, les personnes aux plus grandes chances de survie, ensemble dans notre solitude. Je n'avais pas l'impression d'être perdu, seul, ou encore désemparé avec toi. Non, tout était si...facile. Je m'émerveillais de te voir évoluer parmi les âmes de cet endroit, tu étais l'espoir que j'avais perdu des années auparavant.

J'apprenais à vivre. La chose qui m'a le plus choqué, c'est que ce jour-là, tu m'aie dit que c'était pour le bien de l'humanité. Que c'était normal, qu'il n'y avait pas d'autre issue.

Que tu avais abandonné.

Je n'y avais pas fait attention. Je ne sais pas pourquoi je t'ai écouté quand tu m'as donné rendez-vous à notre endroit, sachant pertinemment que tu ne pourrais plus y venir.

C'est là que j'ai érigé une tombe à ta mémoire. Et que je me laisse mourir, à petit feu. Ça fait trois jours que je suis couché à tes pieds, je n'ai pas bougé. Je murmure sans cesse : "emmène-moi avec toi".

Sans arrêt. Et en boucle.

Pourtant, aujourd'hui, j'ai eu l'impression que tu me disais : "C'est d'accord, Levi."