Titre : Premier baiser

Auteur : mangafana

J'écris sans Bêta, merci de ne pas me conspuer pour ça !

Cette fic est un slash/yaoï DuoxHeero et un petit WufeixHeero et c'est aussi un UA.

J'espère que vous allez vous amuser en lisant mon histoire.

Bonne lecture.

Duo était assez nerveux. Voilà déjà quelque temps qu'il sortait avec Heero et celui-ci avait décidé de lui présenter ses amis. Pour se calmer, il but une grosse gorgée de bière.

-Alors, Duo, raconte-nous, comment est-ce que tu as rencontré Heero ? Demanda Quatre.

Ce jeune homme était blond aux yeux bleus et le visage le plus angélique qu'il avait jamais rencontré. Son doux sourire calma un peu le stress de Duo. Quatre était installé avec son compagnon, Trowa, un jeune homme brun à la mèche lui couvrant un bel œil vert, sur un canapé faisant face au sien. Il était lui-même assit avec son amant, le Heero en question.

Surveillant cette scène se trouvait Wufei, le frère de Heero.

A l'entente de la question, tous purent entendre Trowa glousser, à la plus grande honte de Duo.

-Quoi, tu es au courant ?

-J'ai assisté à tout ! Dit le brun.

-Et tu ne m'as rien dit ? Lui demanda son amant, indigné.

-C'était la vie privée de Heero, je ne pouvais pas lui faire ça.

-Bon, d'accord, alors, Duo, s'il te plait, raconte.

-C'est que … J'ai assez honte.

-Oh, allez, s'il te plait, je ne me moquerai pas, promis !

Duo jeta un regard à son amant qui passa une tendre main sur sa joue et lui dit :

-Sache qu'il ne laissera jamais tomber. Quand il a une idée en tête, il ne te laissera pas en paix tant qu'il ne saura pas.

-Humf … bon, d'accord. J'étais en voiture, je rentrais chez moi après une dure journée au cabinet, oui, je suis dentiste, et je me suis fait arrêter par la police. Bien sur, tu as deviné que c'était Heero et Trowa.

-Oui, bien sur.

-Je promets que je n'avais rien fait de mal ! J'avais ma ceinture, je respectais les limitations de vitesse, je ne téléphonais pas …

-C'était un simple contrôle de routine et d'identité, Quatre.

-Ok. Après ?

-Donc je vois cet homme au loin qui me fait signe de m'arrêter, je mets mon clignotant et je me gare. J'avoue que j'étais assez nerveux parce que même si tu n'as rien fait, tu cherches toujours : est-ce que j'ai mon assurance à jour, est-ce que je n'allais pas trop vite, un moment d'inattention est si vite arrivé. En plus, c'était seulement la 2ème fois en 10 ans de permis que j'étais contrôlé ! Mais là, quand Heero s'est arrêté à côté de ma vitre pour se présenter, mon esprit s'est tout à coup vidé. J'avais eu le coup de foudre.

-C'était réciproque, chéri. Dit son amant en lui embrassant le front.

Duo lui fit un sourire et reprit son histoire.

-Donc, j'étais là, en train de baver littéralement devant ce policier qui me parlait mais dont je ne comprenais pas un mot … j'ai vraiment dû paraître débile parce que il a dû se répéter pour que je comprenne ce qu'il me voulait.

Quatre eut un léger rire cristallin qui eut un effet apaisant sur Duo.

-Heero dût donc se répéter pour me demander mes pièces d'identité et je me tortillais pour prendre mon portefeuille dans ma poche arrière. Une fois fait, j'avais les doigts tellement tremblants que je fis tomber tout mes papiers et j'ai dû les ramasser sur mon tapis de sol.

-A grand renfort de gros mots, d'ailleurs.

-Oh, ça va. Dit Duo, gêné par ce commentaire d'Heero. Donc, après toutes ses péripéties, je donnais enfin mes papiers à Heero.

-Mais je le trouvais vraiment craquant et sa maladresse et sa gêne était vraiment adorable alors j'ai donné tous ses papiers à Trowa pour qu'il vérifie et moi, je discutais avec lui.

-J'avais bien compris que Heero était intéressé alors j'ai fais durer le contrôle autant que possible sans paraître suspect mais au bout de 15 mn, il fallait bien le laisser partir alors que je me suis approché pour rendre les papiers à Heero. Avait rajouté Trowa.

-Et nous, on avait discuté pendant 15 bonnes minutes et mon stress était un peu parti mais j'étais tout de même très intimidé par les yeux bleus de Heero et nerveux parce que je voyais le contrôle prendre fin et l'officier Yuy ne me demandait toujours pas mon numéro.

-J'étais nerveux aussi, ça ne m'arrive pas souvent de draguer au travail … ou même de draguer tout court et je n'osais pas te demander ton portable … mais j'avais retenu ton nom et ta plaque et si tu étais repassé devant moi, je t'aurai à nouveau arrêté pour un contrôle. Assura Heero.

-Mais ça n'a pas été nécessaire … Dit Trowa d'un ton fataliste.

-Non, c'est vrai … Dit Duo, plus rouge que Quatre ne l'avait jamais vu.

-Pourquoi, qu'est-ce qui s'est passé ?

-Pour rappel, j'étais très stressé, déçu et intimidé, je tiens à ce que tout le monde ai bien ça en tête !

-Oui, oui, enchaîne ! Pressa Wufei qui voulait connaître la fin de l'histoire.

-Donc bon, Heero me disait au revoir et Trowa bloquait la circulation pour que je puisse repartir tranquillement et là, je jure que je ne sais pas ce qui m'est arrivé, mais au lieu de passer la première, j'ai enclenché la marche arrière …

-Quoi ?

-Tu veux dire que c'est toi qui …

-Oui, sans faire attention, j'ai embouti leur voiture.

Quatre partit d'un grand éclat de rire et Wufei cachait son sourire derrière sa main. Heero fit un baiser sur la tempe de Duo, évitant sa joue qui devait être brulante par la honte et Trowa but une gorgée de bière, son œil visible brillant d'humour.

-Trowa m'avait raconté cette histoire sans me préciser les circonstances.

-Donc tu es rentré dans leur voiture ?

-Mais c'était à cause du stress ! Je réagis mal au stress.

-C'est ce qu'on constate.

Duo grogna mais Quatre, voyant son embarra demanda :

-Et ensuite ?

-Ben, j'avoue que j'ai pas trop de souvenir.

-Tu as été blessé ? Demanda Quatre, subitement inquiet.

-Non, pas du tout, mais je crois que la honte avait envahi mon cerveau et j'ai eu un black out.

-Je me suis précipité vers la voiture et j'ai vu qu'il n'était pas blessé mais il n'arrêtait pas de répéter « j'ai pas fait ça, dîtes moi que j'ai pas fait ça, la honte » alors je lui ai demandé de se décaler et je l'ai ramené chez lui.

-Les voitures n'avaient rien, son pare-choc était nickel et la plaque de notre voiture était à peine tordue. Heero n'a pas eu besoin de beaucoup insisté pour que je le laisse partir. Je suis rentré à la base et avec un coup de marteau sur la plaque, personne n'a jamais rien remarqué.

-Moi, j'avais retenu l'adresse de Duo sur ses papiers alors je l'ai ramené chez lui, je l'ai aidé à ouvrir la porte, je lui ai fait un thé et je l'ai emmené au lit.

-Ah oui ? Demanda Wufei, suspicieusement.

-En tout bien, tout honneur, ai-je besoin de le préciser ?

-C'est vrai, mon honneur fut sauf ce soir là. Il m'a fait un baiser sur le front, à marqué son numéro de téléphone sur un papier qu'il a laissé sur ma table de chevet et m'a souhaité bonne nuit en partant. Le lendemain, je l'ai rappelé pour me confondre en excuse et il m'a demandé un rendez-vous pour me faire pardonner. Je n'allais pas passer à côté d'une telle occasion alors j'ai dit oui et voilà.

-C'est très mignon, ça fait combien de temps, que vous êtes ensemble ?

-Bientôt 6 mois.

-Adorable. Dit Quatre avec un doux sourire.

-Et vous, comment vous vous êtes rencontré ? Demanda Duo au couple en face de lui.

-Oh, rien de très intéressant. On allait au lycée ensemble. On était dans la même classe en première et en terminal et on était toujours côte à côte. J'étais amoureux de lui depuis quelques temps mais je n'osais pas faire le premier pas et lui ne laissait rien transparaître alors un jour, alors qu'on étudiait chez lui pour le bac, je me suis lancé et pour lui dire au revoir, je l'ai embrassé puis je me suis enfui. Le lendemain, je pensais qu'il m'éviterait mais non, il était là, à m'attendre devant les grilles du lycée, comme tous les jours et pour me dire bonjour, il m'a embrassé. C'est comme ça que tout à commencé, rien de palpitant.

-Mais c'est mignon. Vous êtes ensemble depuis le lycée, alors ?

-Oui, et après le bac, pendant que je faisais mes études de droit et qu'il faisait son école de police, on a emménagé ensemble et voilà.

-Je vois. Et toi, Wufei, Heero m'a dit que tu étais son frère mais vous ne portez pas le même nom et vous ne vous ressemblez pas vraiment alors vous êtes demi-frère ?

-Non, en fait, nous n'avons aucun lien de parenté mais Heero me fait l'honneur de me considérer comme son frère.

-Ah ?

-Heero t'a-t-il dit qu'il était orphelin ?

-Oui.

-Quand Heero est arrivé à l'orphelinat, il n'avait que 3 ans, à cet âge, ils auraient dû le mettre dans un autre endroit mais ils l'ont mit dans un vrai orphelinat ou il a été le plus jeune pendant très longtemps. C'était des chambres de 2 alors bien sur, ils ont mit les 2 asiatiques ensemble. Tellement original.

-Si tu ne veux pas en parler …

-Non, ça ne me dérange pas. Heero ? Demanda Wufei afin d'être sûr que Heero était d'accord qu'il révèle un peu de son passé.

Le brun aux yeux bleus acquiesça et Wufei reprit :

-J'avais donc 7 ans quand j'ai vu arriver ce petit bout de choux alors je l'ai pris sous mon aile. Heero est orphelin, ses parents sont morts. Quand à moi, je dois bien avoir des parents, quelque part, mais je ne les connais pas. J'ai été retiré très tôt de la garde de ma mère qui était une junkie et mon père, je ne sais pas qui c'est. Mais quand j'ai vu ce petit garçon arriver, j'ai décidé que c'était mon frère. Et j'ai bien fait de le protéger parce que Heero, quand il était petit, était d'une timidité maladive. Il suffisait que quelqu'un hausse le ton, même si ce n'était pas contre lui, et je sentais une petite main se glisser dans la mienne et un petit corps se coller à mon dos pour que je le protège.

-Oh, c'est trop mignon. Dit Duo en embrassant son amant.

-Attends, ça c'est rien, Duo. Wufei, raconte nous le premier baiser de Heero, s'il te plait. Ça, c'est adorable, je t'assure !

-Non, je ne sais pas si …

-Oh, si, allez, s'il te plait.

-Mais tu connais déjà l'histoire, Quatre, je la raconte à chaque fois que tu me vois.

-Mais parce que c'est trop mignon. Et puis Duo ne l'a connait pas.

-Quatre, Heero n'a peut-être pas envi que Duo l'apprenne comme ça. Intervint Trowa, essayant de venir au secours de son ami.

-Oh, s'il te plait, Heero, je veux l'entendre.

-Ce n'est pas très …

-S'il te plait, je veux en apprendre plus sur toi ! Dit Duo. Et en voyant les yeux mauve suppliant de son amant, Heero ne put que remettre une des mèches longues qui s'était échappé du catogan de Duo derrière son oreille en soupirant puis il dit à Wufei d'y aller.

Pour le remercier, Duo lui embrassa la joue, saisi sa main et entremêla leurs doigts et se tourna vers Wufei en s'installant confortablement dans le fauteuil.

En vérité, il n'en fallait pas beaucoup à Wufei pour raconter cette histoire qu'il adorait.

-D'accord, alors voilà. Heero avait 9 ans et j'en avais 13 et il faut savoir qu'à l'époque, je considérais toujours Heero comme mon petit frère chéri mais lui, il était un peu amoureux de moi.

-C'est vrai ? Demanda Duo à Heero. Celui-ci confirma d'un signe de tête et dit :

-Il me protégeait et prenait soin de moi. En plus, il est très beau, comment je pouvais résister !

Wufei souri et reprit son récit.

-Donc, un jour, Heero tomba malade. Pendant toute une semaine, il eut une forte fièvre, il toussait et ne pouvait plus se lever. Le médecin venait tous les 2 jours mais il ne savait pas ce qu'Heero avait et le personnel de l'orphelinat était tellement inquiet qu'ils voulaient me changer de chambre mais je refusais de laisser mon petit frère alors ils ont dû abandonner cette idée.

Moi aussi, j'étais très inquiet parce que Heero était pâle comme la mort et il tremblait et il parlait à peine. Il avait constamment froid puis chaud mais c'était un petit garçon très courageux et il ne se plaignait pas. Un soir, pourtant, il m'a appelé dans la nuit alors j'ai allumé la lampe de chevet et je suis allé jusqu'à son lit et là, il m'a dit : « Je crois que je vais mourir, comme papa et maman.

-Ne dis pas ça !

-Si, mais je leur dirais comme tu as été gentil avec moi. Je regrette juste de partir sans avoir eu un vrai baiser d'adulte. »

Comment je pouvais refuser ça à un petit garçon qui croyait qu'il allait mourir, et pour ce que j'en savais, c'était possible. Alors je lui ai demandé de me faire de la place dans son lit. Je me suis glissé à ses côtés et il s'est blotti contre moi, tellement il avait froid. J'ai passé mes bras autour de son corps brûlant et je l'ai serré fort contre moi. J'ai approché mon visage du sien et j'ai posé mes lèvres sur les siennes pour lui donner un vrai baiser d'adulte.

-Awwwwwwww. Dirent en cœur Quatre et Duo, sous les regards consternés de Trowa et de Heero.

-Après ? Pressa Duo.

-Et bien miraculeusement, dès le lendemain, Heero était totalement débarrassé de sa fièvre et trois jours plus tard, il était debout et prêt à retourner à l'école.

-Et c'était quoi, cette maladie ? Demanda Duo.

-Aucune idée et personne ne l'a jamais su.

-Mais dit-nous ce qu'il a fait après ! Exigea Quatre.

Wufei souri parce que Quatre connaissait l'histoire par cœur et que c'était son moment préféré.

-Après ça, Heero disait à qui voulait l'entendre que c'était moi qui l'avait guéri et que je faisais des bisous magiques et pour éviter de retomber malade, tous les soirs, je devais lui refaire un baiser sur les lèvres.

Duo se tourna vers son amant et l'embrassa en lui disant :

-Tu étais vraiment trop mignon.

-Cette histoire est ma préférée. Lança Quatre.

-A moi aussi, maintenant ! Surenchérie Duo, au plus grand désespoir de Heero.

-Dit-moi, Wufei, quand est-ce que Heero a arrêté d'être amoureux de toi ? Demanda l'homme aux cheveux longs.

Wufei réfléchi et dit :

-Je ne sais pas vraiment, en fait. Je sais juste qu'un jour, j'avais 17 ans et je révisais pour le bac et un gamin de l'orphelinat est venu me chercher pour me dire que Heero se battait. Je suis descendu dans la salle commune rapidement pour voir qu'on les avait déjà séparés mais j'ai entendu Heero crier « je t'interdis de dire encore du mal de Wufei ! C'est mon frère et la prochaine fois que tu dis des bêtises, je te fais manger tes dents ! ».

-Heero ?

-Je ne sais pas non plus. Un jour, je me suis juste rendu compte que je voulais que d'autres garçons que Wufei m'embrassent alors j'ai compris que je ne l'aimais plus comme un amoureux mais comme mon frère.

-Tu sais quoi, je suis content que tu aies organisé cet apéro, ce soir. Je savais déjà que j'étais amoureux de toi parce que tu étais sexy, gentil, intelligent et protecteur, mais maintenant, je te trouve en plus adorable. Dit Duo et embrassant son amoureux.

FIN

En fait, j'avoue que cette histoire est une excuse pour raconter l'histoire du premier baiser que j'ai imaginé un jour pour Heero.

Certains auteurs font du chantage à la review, c'est pas mon cas, je ne vous demande qu'une chose, vu que j'écris pour mon plaisir, si vous avez aimé, reviewvez avec plaisir, j'aime ça, mais si vous n'avez pas aimé, même si vous pensez que votre review peut-être constructive pour moi, sans blague, je m'en fiche, ne reviewvez pas.

Merci d'avoir lu.

Mangafana