Just to be here

Annonce de l'auteur:

Cette histoire devait être un one-shot mais comme je pars en vacances et que je n'avais pas le temps de la finir avant, je vais la faire en deux parties. Je poste la première maintenant et la deuxième quand je rentre, dans environs trois semaines. Je suis désolée si c'est très court, mais j'ai fait ce que je pouvais... j'espère trouver quelques reviews quand je rentrerais, ce serait une bonne surprise pour moi.

Enfin, assez parlé, je vais vous laisser lire...

Just to be here: partie 1/2

Harry dormait paisiblement dans son lit, à Privet Drive. Il n'aurait jamais cru que cela pourrait arriver un jour, dans cette maison, mais il passait un été plutôt agréable. En fait, les premiers jours avaient été un enfer. Entre la mort de Sirius, la révélation de la prophétie et les réprimandes de ses tuteurs, il sombrait de plus en plus dans la dépression, sans compter qu'il se sentait observé vingt-quatre heure sur vingt-quatre par les membres de l'Ordre du Phénix. mais il y avait une semaine de cela, tout avait changé.

Son oncle avait dû partir en voyage d'affaire et il s'était avéré que sa tante était une personne beaucoup plus gentille quand son mari n'était pas aux alentours. Il faut dire qu'elle connaissait quand même un tout petit peu le monde de la magie et était donc conscience de ce qu'avait fait Harry pour sauver son fils, Dudley, qui d'ailleurs lui était tout aussi reconnaissant. Il avait donc l'occasion de leur parler un peu plus souvent et commençait même à bien s'entendre avec eux.

Mais comme Harry ne pouvait pas s'attendre à passer des vacances tranquilles, il fallait bien que quelque chose arrive et cela arriva cette nuit-là. Il fut réveiller en sursaut par l'entrée fracassant de sa tante dans sa chambre.

- Harry ! téléphone pour toi !

- Quoi ? demanda-t-il d'une voix encore endormie.

- Descend vite ! C'est un de tes amis et il a l'air d'avoir de gros ennui

Cela eut au moins le mérite de réveiller complètement le jeune homme. Mais aussi de l'inquiéter et de l'intriguer. Qu'est-ce qui était encore entrain de se passer ? Et surtout qui pouvait bien l'appeler par téléphone ? D'accord, Ron et Hermione avaient son numéro, et sûrement les membres de l'Ordre aussi, mais il n'y avait aucun objet moldu à Grimmauld Place alors… qui pouvait bien l'utiliser ?

Malgré cela, il se hâta de sortir de son lit et dévala les escaliers à une vitesse fulgurante. Il se saisit prestement du combiné, ne remarquant pas l'air inquiet de son cousin qui, apparemment, avait aussi été réveillé par le remue-ménage.

- All ?

- Harry… vint la voix cassé à l'autre bout du fil.

Même si la personne ne semblait vraiment pas dans son assiette, et que cela perçait beaucoup dans sa voix, le jeune homme n'eut aucun mal à la reconnaître. Seulement, cela ne fit qu'accentuer son inquiétude.

- Professeur Lupin ? Qu'est-ce qu'il se passe ?

- Harry, je… il… il faut que tu viennes me chercher, je t'en supplie.

- Mais qu'est-ce qu'il se passe ?

- Je t'en supplie… viens vite.. je… j'ai peur… ils vont…ils peuvent revenir… Harry… je…

Harry sentait son cœur accéléré au fur et à mesure que le Professeur Lupin continuait de parler. C'était presque de l'hystérie. Et son professeur était d'habitude si calme. Il ne pouvait pas le laisser dans un état pareil.

- Calmez-vous, Professeur, et dites-moi où vous êtes ?

- Je… Harry… viens… vite, s'il te plait… viens…

- Professeur ! Rémus ! dites-moi où vous êtes !

Harry voyait que sa tante avait l'air vraiment terrorisée. Elle voyait bien que quelque chose n'allait réellement pas. Jamais Harry était excité comme cela d'habitude. Enfin, il n'y fit pas attention et se concentra sur les paroles de son professeur qui parvint enfin à lui donner une adresse. Il prit un stylo et un morceau de papier, qui se trouvaient à proximité du téléphone juste au cas où et griffonna l'adresse.

- Restez où vous êtes, surtout, j'arrive le plus vite que je peux…. Ça va aller…

- Dépêche-toi…

Harry raccrocha et, pendant quelques secondes, il ne savait vraiment plus quoi faire. Il ferma le yeux et essaya de reprendre ses esprits. Il sentit une main se poser sur son épaule et se retourna pour voir qui s'était. Sa tante et elle paraissait inquiète.

- Harry qu'est-ce qu'il se passe ?

- J'en sais rien.

Il prit le billet et se rua dehors. Sans même réfléchir à ce qu'il faisait, il commença à crier, appelant les membres de l'Ordre. Personne ne répondit.

- Non mais c'est pas vrai ! Il passe l'été à me surveiller et pour une fois que j'ai besoin d'eux, ils ne sont même pas là.

- Qu'est-ce que tu vas faire Harry ? demanda Dudley qui, tout comme sa mère, était sortis dans le jardin à la suite du jeune sorcier.

Harry sembla hésiter une minute, sachant que ce n'était pas prudent, mais Rémus avait besoin de lui et comptait sur lui. Alors tant pis si Dumbledore lui passait un savon après coup.

- Tante Pétunia, est-ce que tu serais d'accord de me conduire là-bas ? demanda-t-il.

- Euh… oui, oui bien sûr Harry.

- Très bien alors… Dudley, va chez Madame Figgs, dis-lui que le Professeur Lupin a des ennuis et que je suis allé le chercher. Ensuite reste chez elle, jusqu'à ce que quelqu'un vienne. Nous, finit-il en se retournant vers sa tante, on va chercher le Professeur Lupin.

Les deux autres acquiescèrent leur accord et Dudley fila à toute vitesse en direction de chez leur voisine tandis que les deux autres se précipitaient vers la voiture. Ils montèrent et Harry dit à sa tante où, exactement, était son professeur. Pendant le trajet, il se demanda brièvement si ce n'était pas un nouveau piège de Voldemort mais il y avait deux choses qui n'allaient pas du tout : la première était que Voldemort détestait tout ce qui avait rapport au Moldu, et la deuxième était qu'il n'avait aucun moyen de savoir on numéro de téléphone.

Pétunia conduisait très vite, ne se souciant pas des limitations convenues. De toute façon, il n'y avait personne sur les routes à cette heure-là. Ils arrivèrent donc rapidement à l'adresse indiquée et Harry sauta presque de la voiture encore en marche. Il n'avait jamais été aussi inquiet de sa vie. Il ne voulait pas qu'il arrive quoi que ce soit au professeur Lupin, mais apparemment c'était déjà trop tard. Une fois dehors, il regarda aux alentours et vit une cabine téléphonique. C'était clair, il devait regarder par là.

Mais quand il arriva devant, il fut paralysé pendant quelques secondes, mais se ressaisissant bien vite, il se précipita vers son ancien professeur qui était appuyé contre la vitre de la cabine, et réellement mal en point. Il avait du sang partout, ses vêtements étaient en lambeaux, et il tremblait.